TG4, dé 3 ⊰ Ensenada et chutes d'eau de Petrohue

Elle me mettait hors de moi, à ne faire aucun effort à me renvoyer la balle en me reprochant de ne pas avoir envie de sa compagnie alors que j’avais déjà faire le premier pas en la conviant. « Fais semblant, souris… » C’est partie pour une vie à mes côtés ma belle alors va falloir apprendre à simuler. Sauf que le débat prit fin avec les secousses. J’attrapai sa main, l’entrainant vers le groupe près des chutes d’eau, espérant échapper aux branches, les arbres ayant été fragilisé par le séisme, et des répliques pouvaient encore se déclencher, nous devions nous mettre à l’abri. Et malgré la trouille qui me tiraillait le ventre, et comme j’aimais toujours tellement faire mon fanfaron, je me retournai vers Ombe pour lui lancer avec humour : « On raye d’office le chili de nos destinations pour notre voyage de noces c’est d’accord ? » Sauf que voilà, à faire l’idiot, je ne regardais pas devant moi alors qu’un arbre était en train de tomber.

la suite:

"Faut qu'on fasse gaffe..." soufflai-je en voyant l'arbre s'abattre devant moi. "Cherchons un abri." Mon regard balaya les alentours, cherchant où trouver refuge dans la nature environnante mais entre les branches et les roches, et les cris de paniques qui retentissaient plus loin, je ne savais pas où il serait le plus sage de nous rendre pour attendre les secours...

@Ombeline Van Rosen

Ombeline était toujours du genre à faire la gueule, elle aimait son confort, elle n’était pas vraiment du style aventure dans la jungle, alors ouais, elle avait dit oui à Cole, bien heureux de voir qu’il l’avait invité à quelque chose, mais elle sentait bien qu’il y allait à reculons et clairement sa réponse en disait long. « Ouais, ben moi je fais pas semblant pour faire plaisir à quelqu’un » Alors ouais, Ombe était pas vraiment du genre à faire fausse pour plaire ou encore, elle imaginait du moins, qu’elle serait pas du genre à simuler quoique ce soit d’autre. Certes elle était assez hypocrite en son genre, mais pas pour ce genre de chose. La terre se mit à trembler arrêtant l’argument entre les deux jeunes adultes qui se retrouvaient dans une situation précaire. Cole préféra faire de l’humour face à la situation dans d’autres circonstance, Ombeline aurait rigolé, là, elle ne fit que tirer un mince sourire atténué par la peur. « Ouais, j’en prends bonne note » Elle ne savait pas comment réagir, elle regardait autour d’elle entendant des cris (Mary avec Andrew) et des gens parler un peu plus loin.  Enfin, un arbre tomba directement devant Cole, ce qui lui ferma la gueule un moment, hehe, puis lui alluma la lumière d’un abri. « Bonne idée! » oui, Ombeline pouvait être d’accord avec Cole! « On pourrait essayer de passer par-dessus l’arbre, rejoindre les autres ? » Les autres étant des voix, surtout celle de Mary qui criait.

on joue les genoux:

Ombeline choisit de joindre l'action à sa proposition et décida de passer par dessus le tronc d'arbre, non sans mal. L'arbre étant glissant, elle perdit rapidement pied et tomba e l'autre côté. Ses mains et genoux frottant contre le tronc se retrouvèrent égratignés et saignant, mais elle attéri aussi bien mal sur sa cheville qui se tourna dans le mauvais sens. « Aille! Merde! » Les choses allaient clairement se compliquer alors que Ombeline pourrait à peine marcher comme il se devait.

@Cole S.-Wildingham @Mary E. Windsor @Andrew R. Windsor

Pas le temps de faire de l’humour, j’avais manqué de me prendre un arbre sur la tête et ça me rappela à l’ordre : je devais être bien plus vigilent. Je soulignai avec justesse que l’on devrait aller s’abriter, ce à quoi Ombe répondit que c’était une bonne idée. Comme quoi dans la panique et dans l’urgence, on finissait par tomber d’accord. Notre mariage n’était peut être pas voué à l’échec… Enfin, la suggestion de la demoiselle adoptée, la voilà qui enjamba l’arbre maladroitement et finit par tomber de l’autre côté. « Atten… » Trop tard… En même temps, la galanterie aurait du me pousser à ouvrir la voie pour ensuite tendre mes mains et l’aider… J’enjambai à mon tour le tronc avec plus de dextérité qu’elle pour la rejoindre. M’accroupissant à côté d’elle, je saisis délicatement sa cheville qui formait un angle étrange et commençait déjà à gonfler. « Putain tu t’es fait une entorse… » soupirai-je. On le sentait dans ma voix le –qui m’a collé une fiancée pareille- sous entendu ? J’essayais de ne pas céder à la panique, réfléchissant calmement : « Tu peux marcher ? » Mais vu la gueule de son pied, je sentais que c’était bibi qui allais encore devoir jouer les musclors et la portait. D’ailleurs, je ne la laissais même pas essayer, glissant mes mains sous ses genoux et derrière son cou pour la porter. « Normalement c’est pas le genre de porté qu’on réserve pour la nuit de noces ça ? » Plaisanter c’était mon moyen de détresser, fallait me pardonner…

Franchement jamais je n’aurais cru que je devrais à nouveau sauver des vies mais maintenant je me rendais compte qu’à cause de mon boulot actuel, je n’allais pas pouvoir m’arrêter en si bon chemin et ce malgré ma décision de quitter Harvard, et de surcroît je quittais aussi la Dunster House mais ça ne me posait aucun problème de toute façon. Qu’importe, je m’étais précipité jusqu’au petit groupe formé par Emilia, Athéna, le mec coincé et celui qui était venu aider (Brent) et ni une ni deux, nous avions finalement réussi à nous extirper de là. Aussitôt je m’étais penché sur le cas du coincé, lui fabriquant une attèle de fortune avec des bouts de bois rigide et un bandage. Emilia me demandait par la suite de m’occuper du fameux Brent, ce que je fis sans hésiter. Je regardais le genou de celui-ci avant de le désinfecter rapidement et le soigner presque aussi vite parce que tout semblait vouloir se désintégrer à l’heure actuelle. Je déglutis légèrement avant de foutre un bandage rapide sur le genou de Brent. « Emilia a raison, il nous faut un abri tout de suite. Là-bas je pourrais faire un peu mieux que ses soins d’urgence. Les mecs vous tenez le coup ? » demandai-je à l’attention des deux garçons avant de me tourner vers les filles. « Allons-y vite ». Une grosse branche d’un arbre était en train de tomber au même moment que je parlais et se dirigeait vers nous.

Que m’arrivera-t-il ?:

Je n'eus tellement pas le temps d'échapper à la branche qu'un petit morceau de celle-ci me frappa fort dessus, ce qui me projeta un peu plus loin et je sentais que mon bras droit avait une grosse écorchure... Je suis blessé et ce n'était pas bon du tout là ! Je déglutis légèrement avant de m'occuper de la blessure, en me faisant un garrot pour éviter de saigner en abondance. " Allons-nous en vite d'ici ! "

Aaron venait de rencontrer quelques personnes. C'est toujours une occasion, à vrai dire. Enchanté, Aaron. dit-il en venant lui serrer la main. Puis, il apprend bien vite, qu'il est lui aussi en art. Oh, le jeune homme se sent presque comme un intrus. Bien qu'il touche quelques fois, à l'art. Ah non, moi j'suis en informatique et criminologie. Totalement différent de ce qu'il peut faire. Mais, le jeune homme allait reprendre la parole, quand soudain, une secousse se fit sentir. Puis, une autre. Et franchement, on comprend ce qui se passe. Bordel. Beaucoup de gens s'affolent et c'est normal. Aaron tente vite de ranger ses affaires alors que les personnes courent pour trouver un abri. Il en fait de même.