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JAMIE-MELYA AMBROSE ► alicia vikander.

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jamie-melya ambrose

alicia
vikander
Fiche d'identité
Nom ambrose, qui vient sans aucun doute de l'ambroisie mythologique et qui permet de faire part de tes origines grecques. Prénom(s) jamie, tu n'as jamais compris pourquoi tes parents t'ont donné un prénom mixte mais qu'importe, tu l'aimes assez, même s'il ressemble un peu trop à son prénom à elle. melya est ton second, rare sont les personnes qui le connaissent et qui te nomment ainsi. seuls les plus intimes, en fait.Âge vingt quatre années, déjà, et tu as tant vécu pour un âge si jeune.Date de naissance vingt-trois août dix-neuf cent quatre-vingt onze. Lieu de naissance kavala, en grèce ton pays d'origine. Statut amoureux en couple depuis des années avec seth, mais ça fait bien longtemps que tu n'es plus heureuse avec. et inversement. Orientation sexuelle hétérosexuelle, tu as essayé de te mettre aux filles - simple curiosité de jeunesse - mais ce n'est vraiment pas ton truc. Classe sociale moyenne, tu n'as jamais eu vraiment à te plaindre niveau argent - merci papa qui t'envoie encore de l'argent par courrier chaque mois -.Études majeures arts visuels - études cinématographiques, en gros, cinéma. Études mineures sociologie - parcours histoire. Job vendeuse dans un stand spécial gourmandise, situé dans le zoo de boston. Choix de groupe #1 lowell house. Choix de groupe #2 quincy house.


GROUPE 1.
Tu n'as jamais vraiment été du genre communautaire. À vrai dire, tu as toujours rebuté cette idée. Mais le système de maison d'Harvard t'a paru différent, du moins il n'avait rien à voir avec l'idée que tu te faisais du communautarisme. Intégrer une maison, c'est plus pour se définir en tant qu'étudiant que de s'identifier. Tu as d'abord eu peur qu'en intégrant un groupe, les autres te seraient fermer, que tu ne pourrais cohabiter qu'avec les membres de ton seul et même groupe mais tu te trompes, vraiment. C'est principalement pour cela que les Lowell t'ont attiré. Pas uniquement parce que le fait que tu sois en art te force à aller à la maison des artistes. Ça ne tenait pas qu'à ce simple détail. Mais les Lowell ont ce petit truc en plus que les autres maisons n'ont pas. Une sorte d'immense ouverture d'esprit, sans faille ni limite. On y trouve de tout et c'est ça qui te plaît. Les Lowell sont tous différents et demeurent pour autant tellement proches. L'Art les réunie tous, qu'ils soient photographes, danseurs, peintres ou cinéastes comme toi, ils manquent rarement de sujet de conversation tant leur culture est grande. Chacun donne sa vision des choses, sans que cela ne dérape car encore une fois, l'ouverture d'esprit est primordiale dans cette maison. Tu ne te vois nul part ailleurs.

GROUPE 2.
Les Quincy ont immédiatement attiré ton attention dès ton arrivée, c'est vrai. Ils ont une telle réputation, en même temps, comment ne pas entendre parler d'eux ? S'ils sont qualifiés de populaire, ils sont loin d'en être le cliché que les teen movies ne cessent de nous envoyer. L'altruiste semble être leur mot d'ordre, et tu aimes beaucoup le fait de se réunir autour de si belles idées et intentions. C'est bien pour cela que tu as rejoins l'association des voyages humanitaires d'ailleurs. Tu as toujours été une personne bienveillante, du genre à plus faire attention aux autres qu'à soi-même. Tu trouves ton bonheur à travers celui des autres et c'est ce que semble privilégier la Quincy House.
APRÈS LA BOMBE.
Le hasard fait parfois bien les choses car ce jour-ci, tu n'étais pas à Harvard. Tu ne sais plus trop pour quelle raison, cet insignifiant détail t'a échappé à présent et tout ce dont tu te souviens, c'est ta réaction en apprenant la "nouvelle". Trois ans plus tard, " et toi alors, t'étais où à ce moment là ? " est la question à laquelle on pense quand on parle de l'attaque d'Harvard. Cette compression, au plus profond de toi, tu t'en souviens parfaitement. Quand tu avais allumé ta télévision, ils ne faisaient qu'en parler bien évidemment. Tu as eu un mal fou à y croire, jusqu'à ce qu'ils diffusent les images des dégâts. Là, tu n'as pas eu d'autres choix que de t'effondrer. Tu n'as perdu personne de réellement proche, et tant mieux. Mais il y avait ces personnes que tu croisais presque chaque jour. Ces visages familiers, ces personnes à qui l'on ne parle jamais mais que l'on voit chaque matin. Aujourd'hui, et ce depuis l'attaque, tu ne les vois plus et ça te fait presque autant de peine que si tu avais perdu des amis.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.
Du grand n'importe quoi. Ce qu'il s'était passé, c'était du grand n'importe quoi. Mais un grand n'importe quoi à prendre au sérieux. À chaque nouvelle agression, tu étais tenue au courant, car après tout on connaît tous quelqu'un qui connaît quelqu'un et ainsi de suite. Bien sûr que ces événements t'effrayaient, en tant qu'étudiante mais notamment en tant que femme. Tu as la désagréable sensation que les agressions sur les femmes se font de plus en plus courantes, de plus en plus acceptables même. Qu'elles soient verbales ou physiques. Tu n'es pas du genre paranoïaque et tu ne veux pas t'empêcher de vivre juste à cause de la constante possibilité de te faire agresser. C'est pourtant une réalité et il n'est pas rare que tu aies peur le soir, quand tu dois te promener en ville seule. Pour un peu que tu sois bien habillée, il est certain que tu te feras aborder. Ça peut s'arrêter à une remarque, ça peut parfois même être plus flatteur que lourd et puis il y a ces fois où tu as réellement eu peur pour toi et où tu t'es vu presser le pas. Alors, pour en revenir au sujet des agressions, non tu n'as pas été directement touché mais tu l'es un peu chaque jour sur le simple fait que tu sois une femme. Il y eut aussi la prise d'otage, tu t'en souviens très bien car tu te trouvais sur le campus, alors. Mais encore une fois, la "chance" frappa et tu ne fus pas l'une de leur victime. Tu étais en cours d'études de mouvements, tu t'en souviens très bien. C'était il y a peu, après tout, mais ça t'a tout de même marqué. De savoir que parmi la foule d'étudiants qui viennent et partent d'Harvard, se trouvent une poignée de fous. Une poignée de personne qu, sous un prétexte ou un autre, sont capables de mettre à genoux un campus entier. Ce genre d'événement reste rare, c'est certain - et fort heureusement. Mais tu ne peux t'empêcher de penser que cela peut arriver à nouveau, à n'importe quel instant, de la part de n'importe qui à Harvard.
ITEM LIBRE (FACULTATIF).
Jamie avait une jumelle, Joanne, morte dans un incendie il y a quelques années ≫ elle n'a pas été à son enterrement et s'en mord les doigts aujourd'hui ≫ son pays d'origine, la grèce, lui manque parfois, surtout parce que son père s'y trouve encore ≫ il est le seul membre de sa famille qui lui reste ≫ elle s'attache trop aux gens et ce malgré toutes les déceptions qu'elle a connu ≫ c'est une femme au grand coeur, mais pas naïve pour autant ≫ elle est même très mature, qui malgré son jeune âge connaît déjà bien les côtés obscurs de la vie ≫ elle a longtemps hésité avant de se lancer dans des études de cinéma, plus jeune elle se voyait bien vétérinaire mais faute de mal supporter la vue du sang elle a du changer d'avis ≫ elle est orthodoxe - croyante et de plus en plus pratiquante ≫ elle ne sait pas trop quoi faire après ses études et ne s'embête pas trop avec cette question pour le moment, préférant profiter à fond de ses années sur le campus ≫ elle aime tous les aspects de l'Art en général, que ce soit la musique ou le théâtre ou même les performances, grande fan d'Abramovic ≫ elle adore peindre, et même si elle est loin d'être bien douée, elle persiste ≫ elle fait toujours tout pour bien paraître devant les gens. alors, même si intérieurement, rien ne va, elle affichera toujours un grand et beau sourire bien trompeur face à son entourage ≫ elle n'est pas fausse pour autant, c'est une femme on ne peut plus naturelle, loin de toute superficialité et qui se veut juste être elle-même ≫ elle a un rire atroce, vraiment. on dirait une dinde en pleine crise ≫ son plus gros défaut ? la cigarette sans doute. elle n'a jamais songé à arrêter même si elle en ressent les mauvais côtés, comme quand elle se retrouve essoufflée après avoir couru un tour de terrain ≫ quant à l'alcool, un verre ne fait jamais grand mal. elle aime les enchaîner mais uniquement en soirée et surtout, elle sait toujours s'arrêter quand il le faut ≫ concernant la drogue, c'est rare mais ça arrive qu'elle tire sur un joint. ça arrive en soirée, quand on lui propose elle ne dit pas non mais n'est absolument pas accro et n'en fumerai pas en dehors ≫ elle est végétarienne par contre, elle voudrait s'essayer au vegan mais elle tient trop à son chocolat chaud du matin pour ça, elle qui a horreur du café ≫ c'est aussi une femme très engagée dans les autres domaines que l'animalier, comme la lutte contre le réchauffement climatique ou la défense des droits de la femme, féministe dans l'âme ≫ elle ne porte d'ailleurs que très rarement des soutiens gorges, oui oui ≫ elle s'intéresse alors beaucoup à ce qu'il se passe dans le monde, ne ratant jamais son petit journal du matin ≫ elle envoie un message à son père chaque matin quand elle se réveille et chaque soir quand elle part se coucher ≫ elle n'aime pas rencontrer des gens qui ont connu sa soeur, ça ne fait que renforcer sa peine ≫ pire, elle a horreur qu'on lui dise qu'elles se ressemblaient ≫ Jamie est quelque peu susceptible, par moment, pouvant passer très vite du rire aux larmes ≫ et quand elle s'énerve, c'est un véritable carnage, rien ne l'arrête et elle devient méchante et blessante en paroles ≫ elle dort très mal la nuit, à cause de ses cauchemars qui lui provoquent des crises d'angoisse ≫ ça se passe généralement quand elle repense à sa fille, morte il y a deux ans, noyée.


lorenza
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle BELLA CIAO. et j'ai vingt années, oui oui. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart.  Je trouve le forum tellement "complet", je veux dire il a tout ce que je cherche d'un forum rpg : ambiance, activité, réussite, renouvellement, intrigue et j'en passe (  :heaart: ) alors j'ai décidé de m'inscrire . J'utilise alicia vikander comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par hepburns. Je fais environ 800 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Jarod N. Sullivan  JAMIE-MELYA AMBROSE ► alicia vikander. 1946740601 .

Mot de la fin ? ▲  JAMIE-MELYA AMBROSE ► alicia vikander. 387742012 - sans nulle autre raison que je surkiff cet émoticône.

Je souhaite
adhérer un flood d'intégration (?)
je veux être parrainer

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Once upon a time




ne pleure pas parce que l'histoire est finie ;
souris parce qu'elle a eu lieu.

Joanne a toujours été la plus importante à tes yeux. Sœurs jumelles oblige, vous étiez inséparables dans tout ce que vous faisiez ou entrepreniez. Petites, il était rare que vous vous lâchiez la main ou que vous dormiez séparément sauf quand votre mère intervenait. Votre mère, c'est un bien grand mot pour décrire cette femme au cœur et au regard froid qui n'avait guère d'amour à votre égard. Tu n'as jamais vraiment compris pourquoi votre mère ne vous aimiez pas, encore aujourd'hui cette question te perturbe. Elle ne se contentait pas de vous détester, et souvent les coups partaient. Il n'y a pas plus affreux que de se faire battre par sa propre mère, par celle qui vous a porté et qui est censé vous aimer plus que tout. Non, la votre préférait au câlin les pincements, les petites frappes derrière la tête ou tirer les cheveux. Ce genre de petits gestes méchants, douloureux mais discrets. Il ne fallait en aucun cas que le père soit au courant de la cruauté de sa femme, alors vous ne pouviez rien dire non plus, par peur de représailles. Entendre la porte d'entrée claquer – synonyme que votre père partait au travail – est encore aujourd'hui source de traumatisme pour toi car tu savais qu'à partir de cet instant, votre mère pouvait péter un câble à n'importe quel moment. Sa violence a toujours été présente, du moins à ce que tu te souviennes. Tu n'as pas le souvenir d'avoir eu une mère véritable maman ne serait-ce qu'une année, qu'un instant. Déjà petites, quand vous n'aviez que quatre ou cinq ans, les gifles tombaient. Jamais au visage, non. Il ne fallait pas que cela se voit. Alors c'était vos fesses, le bas de votre dos ou votre nuque qui prenaient. C'était une violence sans nom qui ne semblait jamais avoir de fin.
Et puis, vous avez grandi, votre lien de sœur jumelle se renforçant par la même occasion. Alors Joanne a commencé à se rebeller, à contrer les coups de la mère et même à te défendre. Quand elle s'acharnait sur toi – car elle avait ses périodes, un coup c'était toi, un coup c'était ta sœur – elle se mettait entre vous deux et prenait à ta place. Oui, Joanne a toujours été tellement plus courageuse que toi. Elle osait lui crier dessus, redonner les coups donnés parfois tandis que toi, tu restais derrière elle, demeurais son ombre et te contentais de pleurer sans fin. Ton père n'a été au courant de tout cela que très tard – vous deviez avoir quinze ans quand enfin il découvrit le second visage de sa femme. Il aimait votre mère, tu n'as aucun doute là-dessus. Mais s'il y a une chose qu'il aimait plus qu'elle, c'était ses filles. Ce n'était pas un homme de violence – comparé à elle. Et pourtant, le jour où il surprit ta mère en train d'écraser son mégot sur ton genou, il faillit devenir cet homme violent qu'il n'a jamais été. Il a su se contenir, il est resté calme et, alors que ta sœur est venu te réconforter – c'était la période de ta vie où tu ne savais que pleurer – il lui a ordonné de faire ses affaires et de partir au plus vite.

Tout est alors allé très vite. Votre mère n'a pas tenté de s'expliquer ou de tout faire pour rester avec votre père. Elle est juste partie et depuis ce jour, tu ne l'as plus jamais revu. Le divorce a été lancé, avec tout ce qu'il engendre derrière mais ceci ne te concernait pas. C'était leur histoire de couple et tu étais bien trop heureuse de cette nouvelle vie pour y penser. Votre père avait souhaité que vous portiez plainte contre elle, mais toutes les deux avaient refusé. Cette histoire, c'était du passé. Tout ce que vous vouliez, c'était tourner la page et penser à l'avenir. Il n'a rien eu à redire et vous avez parfaitement bien vécu à trois jusqu'à tes dix-huit ans. Vos dix-huit ans.
Car Joanne est partie. Elle est partie et, comme pour ta mère, tu ne l'as jamais revu. Contrairement à toi et malgré son fort caractère, elle n'a pas réussi à tourner la page et les démons du passé n'ont cessé de la hanter. Elle ne pouvait plus rester ici, avec vous et continuer à vivre comme si rien ne s'était jamais produit. Alors un jour, elle vous a tout simplement annoncé qu'elle avait été accepté à Harvard et qu'elle partait, dès le week-end prochain, commencer ses études là-bas. Autant dire que tu l'as mal pris, vraiment. Joanne était ta jumelle, ton monde. Tu ne vivais qu'à travers elle et jamais tu n'aurais imaginé devoir te séparer d'elle. Mais elle voyait les choses autrement et souhaitait reprendre sa vie à zéro. Tout à zéro, ton père et toi y compris. Ne pas se contenter de tourner la page, mais de changer de livre, carrément. Aussi extrême qu'elle a toujours été. De la Grèce, elle s'en est allée aux États-Unis, et tu n'as rien pu faire contre. C'est alors en vous disputant que vous vous êtes quittées, bien malheureusement.



pour la première fois de ma vie,
j'ai ressenti le sens du mot jamais.

On dit souvent « une naissance, une mort ». Loin d'être superstitieuse, tu n'y croyais pas, du moins n'y pensais pas. Jusqu'à ce que ça t'arrive. À l'âge de vingt ans, tu es tombée enceinte bien malgré toi – ou pas. Cela faisait une paire de mois que tu étais avec ton petit-ami , Seth, mais jamais vous n'aviez envisagé de déjà fonder une famille. Pourtant, quand l'occasion se présenta, tu décidas de franchir le pas. Et pourquoi pas ? Tu étais jeune, en étais encore au stade des études et vivais toujours chez ton père. Mais tu gardas le bébé tout de même. Tu n'avais aucune idée de comment être une mère – faute d'en avoir eu une véritable – mais tu te sentais prête et c'était le principal. Ton père ne souffrait d'aucun problème financier, du moins pas particulièrement, et il n'était pas contre le fait d'apporter un peu de bonheur dans ce foyer bien vide maintenant. Tout était bien prévu dans ta petite tête. Tu allais continuer à aller en cours jusqu'à ce que la grossesse te fasse trop mal, puis une fois l'enfant arrivé tu arrêterais les cours le temps de deux ans avant de reprendre. Il était hors de question que tu demeures toute ta vie femme au foyer.
C'est autour de ton cinquième mois que tu appris la nouvelle. Ta mère était morte. Cancer du foie, qui était venu se généraliser bien trop vite pour qu'elle puisse en guérir. Tu aurais aimé rester indifférente face à cela, au mieux t'en réjouir. Mais au lieu de cela, tu t'effondras à nouveau face à ce nouveau départ. Tu détestais cette femme, du plus profond de ton cœur. Ton corps portait encore les traces de sa folie et pourtant, tu pleuras longtemps sa mort. Tu ne saurais l'expliquer, tu sais juste que ce fut ainsi. Tu te retrouvais bien plus attristée que ne pouvait l'être ton père, à sa grande stupeur d'ailleurs. Trop sensible ? Trop bête ? Ou tout simplement assez humaine pour pleurer la mort d'une femme qui reste tout de même ta mère. Tu n'en sais rien, mais tu profitas, en quelque sorte, de cet événement pour reprendre contact avec Joanne. Deux ans que vous ne vous étiez pas adressé un mot, ne serait-ce au téléphone ou par lettre. Tu avais pourtant essayé, les mois qui suivirent son départ, de garder contact avec elle. Mais jamais elle ne te répondit. Tu retentas alors ta chance en lui renvoyant une lettre lui apprenant le décès de leur mère, lui faisant part de la date de l'enterrement. La veille de ce dernier, tu eus une réponse. Tu reconnus immédiatement son écriture sur le devant de la lettre, car malgré les années une jumelle reste une jumelle. La lettre n'était pas longue, à vrai dire quelques mots y étaient simplement et soigneusement inscrits.
« Jamie,
je ne peux me permettre de faire un aller-retour en Grèce juste pour son enterrement. Elle est enfin partie, sois-en heureuse toi aussi. Embrasse papa. Je vous aime. »

Colère de son refus, joie d'avoir une réponse, tristesse de ne pas la revoir, tu ne savais plus trop où donner de la tête et fut submergée par toutes ces émotions. Une seule chose te soulagea : elle allait bien. Et c'était en quelque sorte le principal. C'est donc seule avec ton père et quelques proches – comme Seth – que tu assistas à la mise en terre de ta mère. Ce fut assez douloureux, dur à regarder et à accepter mais le temps finirait bien par passer et par guérir ce passage de ta vie. Tu avais mille autres raisons de sourire plutôt que de pleurer, comme l'arrivée prochaine de ton enfant. Tu n'avais pas eu une famille des plus heureuse, à ton tour de créer un beau et chaleureux foyer. Le tien. Et chaque jour tu te promettais, promettais à ce ventre grandissant, que tu serais une bonne maman. Pas parfaite – ça n'existe pas – mais que tu ferais de ton possible pour en être une bonne. Que tu lui donnerai tout cet amour qui déborde en toi.

Ton petit-ami cumulait de plus en plus les heures à la blanchisserie. Il déposait en ce bébé autant d'espoir que toi, l'attendait avec la même impatiente. Quand tu vois le nombre de mec qui abandonne leur petite amie lorsqu'elle tombe enceinte, ça te rassure d'avoir face à toi un exemple du contraire. Il était adorable, et même si le soir il rentrait exténué du boulot, il restait attentionné. Vous viviez encore chez ton père, ce qui ne le dérangeait absolument pas. Comme toi, il avait toujours aimé la compagnie des gens, détestant plus que tout se retrouver seul et dans le calme. Et bientôt, vous y serez à quatre et la vie n'en finirait pas d'illuminer cette maison autrefois bien triste. Quatre mois passèrent, bien difficilement d'ailleurs, mais enfin elle était là. Ton accouchement fut plus que compliqué, et bien malgré toi tu donnas la vie par césarienne. Mais soit, le principal était que le bébé n'avait rien. Non, il – du moins elle – était parfaite. Comme vous l'aviez prévu depuis le début, Seth et toi, vous l'avez nommé Andrea. Et alors, ta nouvelle vie débuta. Devenir maman ne fut pas facile, ça non, mais tu faisais tout pour combler ta fille de joie, aidée par ton père et Seth, devenu par ailleurs ton fiancé depuis quelques mois. Oui, tu ne pouvais être plus heureuse que durant ces années-là. Tu avais emménagé dans un charmant petit appartement – non loin de ton père, bien entendu – avec ta nouvelle famille, celle que tu avais créé toi même. C'était un tableau presque parfait, toi en mère au foyer, t'occupant au possible de ta petite fille et Seth, qui faisait tout pour vous faire vivre, bien que sa tante et ton père vous aidiez financièrement. Vous vouliez prendre votre indépendance, prouver que vous pouviez y arriver.
Et puis, il y eut ce jour. Andrea avait deux ans, et comme souvent le week-end, vous aviez décidé d'aller à la plage, à trois. Il faisait tellement beau ce jour-là, tu n'aurais jamais pu imaginer ce qu'il se passerait. Seth n'a jamais trop aimé se baigner, alors il était resté sur le sable, à vous filmer comme tout nouveau papa le fait, aux premières années de son enfant. Toi et ta petite, vous étiez alors dans l'eau, dans une telle insouciance. Tu ne quittais pas ta fille des yeux, demeurant tout de même prévenante. Ses rires faisaient ton sourire, ton bonheur. Et puis, une haute vague arriva. Rien de bien grave, la mer n'était juste pas totalement paisible. Une seconde. Juste, une simple seconde, ce n'est rien, non ? Oui, en ce si petit fragment de temps, tu perdis de vue Andrea. Tu l'appelas, au début sans trop paniquer, à deux reprises. Aucune réponse, aucun signe. Et là, tu devins folle. Tu plongeas un nombre incalculable de fois la tête sous l'eau, cherchant désespérément le visage de ta fille. Seth, au loin, compris par tes cris que quelque chose se passait. Il arriva aussi vite que possible, plongeant à son tour à la recherche de votre enfant. Personne d'autre sur la plage, vous étiez sur un coin reculé il n'y avait aucune surveillance. Tu t'égosillas presque, à hurler sans relâche le prénom de ta petite. Tu n'avais à rien faire, tu te contentais de patauger dans l'eau en regardant autour de toi. Seth, beaucoup plus calme, cherchait plus activement. Et puis, au même moment, vous virent les cheveux d'Andrea. Sans réfléchir, tu arrivas jusqu'à elle, son corps flottant à la surface. Tu l'attrapas dans tes bras, répétant sans relâche son prénom, à la recherche du réponse. Aucune. Ses yeux étaient fermés, son visage éteint, mais tu ne compris pas tout de suite. Du moins, tu ne l'acceptas pas immédiatement. Alors que tu commenças à secouer ton enfant, désespérée de n'avoir aucun signe de vie de sa part, Seth prit son corps à son tour, te demandant de te calmer. Il se dirigea vers la plage, allongeant le corps de la petite pour entamer un bouche à bouche. Tandis que toi, tu restais dans l'eau, complètement paumée. Quand, enfin, tu vis Seth porter le corps d'Andrea contre lui, tout en pleurant comme jamais tu ne l'avais vu, tu compris. Elle était partie.



partir, c'est mourir un peu,
mais rester, c'est crever doucement.

Tu te devais de recontacter ta sœur. Tu voulais tant l'avoir à tes côtés, dans ces temps horribles. Tu n'avais plus goût à rien, tu restais juste enfermée chez toi chaque jour, n'acceptant que la visite de ton père chez vous. Ta relation avec Seth avait changé, il fallait l'avouer. Vous faisiez chambre à part, ne vous parliez plus tellement. Des années de chaos total. Alors, comme dans un dernier espoir, tu envoyas une lettre à ta sœur, comme une bouteille jetée à la mer. Et la réponse donnée, quelques jours plus tard, te glaça d'effroi.
« Jamie,
je t'ai déjà dit que je n'avais ni le temps ni l'argent pour venir en Grèce. Désolée, je t'aime. »

Ne restait que la colère. Une foudroyante et incontrôlable colère et rancune contre ta sœur. Qu'elle ne soit pas venue pour l'enterrement de votre mère, tu pouvais le concevoir. Mais qu'elle refuse de venir quelques jours alors que tu venais de perdre ton enfant, ton Andrea, c'était inimaginable. Ça n'était pas Joanne, ça n'était pas cette sœur surprotectrice et pleine d'amour que tu avais connu. Pourquoi te faisait-elle cela ? Pourquoi avait-elle décidé de te faire tant de mal ? Pour ta sœur ne t'aimait-elle plus ?
Alors, seulement quelques mois passèrent. Et Joanne est partie. Elle ne reviendra pas, jamais. Ça fait deux ans, déjà, et pourtant tu n'es toujours pas remise de ce départ précipité. Les causes de sa mort restent assez floues, et il est déjà presque miraculeux que vous ayez appris sa mort. En partant à Harvard, Joanne avait vraiment décidé de tout reprendre à zéro, jusqu'à en changer son nom de famille et à vous renier, ton père et toi. Mais les services des États-Unis vous ont tout de même retrouvé pour vous apprendre qu'elle avait péri dans les flammes. Il t'a fallut plusieurs semaines avant de pleurer, en fait. Non seulement, tu as eu beaucoup de mal à y croire mais surtout, la rancoeur demeurait présente, et ce malgré sa disparition. Elle t'avait fait trop mal. Bien trop mal pour que tu daignes tourner aussi rapidement la page. Alors tu as refusé d'aller à son enterrement, à la dernière minute. Les billets étaient déjà achetés pour ton père et toi. Mais le jour du départ, tu avais tout annulé et vous étiez restés en Grèce, ton père ne souhaitant pas te laisser seule dans de pareil moment.
Mais, malheureusement dans un sens, la rancoeur s'en est allée, petit à petit, et a laissé place à la douleur de l'être aimé. C'était ta sœur, ta sœur jumelle qui plus est. Tu te remémorais tant de souvenirs en sa compagnie, cet enfance sauvé par sa seule présence, ces instants de joie intense que vous aviez partagé malgré la violence de votre mère. Votre complicité qui semblait sans faille, vos confidences, vos disputes et vos intenses réconciliations. Tout ça, c'est fini, pour de bon. Quand elle était partie à Harvard, tu gardais tout de même l'espoir de la revoir un jour. Mais là, c'était foutu. Plus jamais tu n'allais revoir son visage, son sourire qui lui était si particulier malgré vos folles ressemblances. Elle avait laissé un vide inconsolable en toi, qui resterait sans doute jusqu'à la fin.

Pour autant, il te fallait continuer d'avancer, Seth étant malgré les épreuves toujours à tes côtés. Comme après la perte de votre enfant, il te fallait te relever. Tu étais encore bien jeune, et la vie n'allait pas t'attendre éternellement. Malgré tout, tu avais encore mille et mille projets en tête, l'envie toujours présente de faire des études, de réussir, de te trouver un job, de retrouver la joie de vivre. De retenter la folle aventure de construire une famille, pourquoi pas. Tu t'interdisais de baisser si facilement les bras, pour toi. Pour ton père, pour ton fiancé qui, malgré la culpabilité que tu avais d'avoir perdu votre enfant, restait avec toi. C'est lui qui t'a poussé à partir en premier. Lui qui a fait germer l'idée d'y aller à ton tour. Et il avait raison. Il disait qu'il était temps pour vous de faire votre vie, à votre tour, comme avait essayé de le faire Joanne. Qu'elle avait raison, qu'il fallait que l'on parte pour mieux oublier ce foutu passé. Et qu'il fallait tout bonnement que tu fasses comme elle : que tu partes le plus loin possible, à Harvard. Tu as longtemps refusé, n'acceptant pas l'idée d'abandonner à ton tour ton père. Mais il y avait une chose qu'il aimait répéter, qu'il fait toujours aujourd'hui par ailleurs. J'ai fait ma vie, à ton tour de faire la tienne. C'est alors le cœur lourd, qu'une fois la lettre d'acceptation reçue, Seth et toi plièrent bagages pour partir droit vers les États-Unis. Tu n'avais jamais quitté le pays, et il faut avouer que tu mourrais de peur. Mais ça n'était rien, absolument rien en comparaison de cette joie intense que tu ressentais dans tout ton être. Cette joie de pouvoir enfin tourner la page d'un début de vie bien tourmenté.
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bienvenuuuuuuuuue et bon courage pour ta fiche JAMIE-MELYA AMBROSE ► alicia vikander. 3850463188 JAMIE-MELYA AMBROSE ► alicia vikander. 3850463188
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RACHEL JAMIE-MELYA AMBROSE ► alicia vikander. 1f631JAMIE-MELYA AMBROSE ► alicia vikander. 1f4a3JAMIE-MELYA AMBROSE ► alicia vikander. 1f63bJAMIE-MELYA AMBROSE ► alicia vikander. 1f4a9JAMIE-MELYA AMBROSE ► alicia vikander. 1f63bJAMIE-MELYA AMBROSE ► alicia vikander. 1f63b


bon courage pour ta fiche JAMIE-MELYA AMBROSE ► alicia vikander. 1688815589
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Bienvenuuue. JAMIE-MELYA AMBROSE ► alicia vikander. 2511619667
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Bienvenue sur ILH ma belle JAMIE-MELYA AMBROSE ► alicia vikander. 1365124802

Faut rejoindre les cabots JAMIE-MELYA AMBROSE ► alicia vikander. 387742012 JAMIE-MELYA AMBROSE ► alicia vikander. 166564858
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Bienvenue parmi nous JAMIE-MELYA AMBROSE ► alicia vikander. 3850463188
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Bienvenue JAMIE-MELYA AMBROSE ► alicia vikander. 3850463188
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Rhys Ackerman

Âge : 23
Lieu de naissance : brighton, uk
Quartier d'habitation / Colocation : matthew hall, sur le campus d'harvard
Situation sentimentale : célibataire
Études / Métier : étudiant en quatrième année d'undergraduate, prépare ses LSATs pour entrer à la Harvard Law School l'année prochaine + bosse à l'administration d'Harvard et revend les réponses des exams
Date d'inscription : 15/03/2013
Pseudo & Pronom(s) IRL : dark dreams. (she/her)
Icon : crédit: thv1@tumblr
Faceclaim : kim taehyung
Crédits : romeochamberlain @tumblr (av)
Multicomptes : kaiden, kaze, donovan, kyro
Description (1) : rhys ackerman ————
JAMIE-MELYA AMBROSE ► alicia vikander. 24f7fb497dd8f5aa0463212f94e9002a2d811c86
single · bisexual · brighton, uk · future law school student · basketball player · rich guy · korean
education · photographic memory · selling exams answers

Description (2) : JAMIE-MELYA AMBROSE ► alicia vikander. O4O8rlbd_o
RPS en cours :
04 RPs › 20/10 → 27/10
01 RPs › 27/10 → 03/11
02 RPs › 03/11 → 10/11

OCTOBRE : 12
NOVEMBRE : 02
Warnings : sexe, alcool, drogues (amphétamines), langage vulgaire
RPS : 119
Messages : 63565
Préférences de jeu
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Rhys Ackerman
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modération & codage | PFORZHEIMER HOUSE › prestige redefined
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t165819-rhys-ackerman-kim-taehyungRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t158086-Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t166603-rhys-ackerman-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t166159-meetsachussets-rackerman
BIENVENUUUUUUE JAMIE-MELYA AMBROSE ► alicia vikander. 321341868
(Rhys Ackerman)



“take a deep breath and remember who the fuck you are ”


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