(terminé) LUCAS ▼ j'te jure, j'en ai des idées stupides, mais alors là.. c'est n'importe quoi !

Mal au cul. C'est tout ce à quoi je pensais en voyant ce gros machin devant moi. Non, je ne parlais pas du paupaul de mon ami – qu'est-ce que j'avais ris ce jour-là – mais de cet animal qui me regardait, l'air absent. Au final, je me demandais si c'était vraiment une bonne idée de lui avoir proposer cette activité. J'étais presque sûre qu'il allait se débrouiller mille fois mieux que moi et que j'aurais l'air d'une gourde à me faire secouer de partout. Déjà, j'avais eu du mal à comprendre lequel du chameau ou du dromadaire avaient deux bosses.. Merci quoi. Soupirant doucement, je me retournais vers mon frère qui semblait s'amuser de la situation. « Finalement, je préférais aller à la plage tu vois.. » Sauf que maintenant que je m'étais engagée à faire ça, et bien je ne pouvais plus faire machine arrière, pour mon plus grand malheur d'ailleurs. Soupirant doucement, je regardais à nouveau l'animal avant d'approcher ma main en fermant à moitié les yeux. Autant les animaux habituels, ça va, mais là.. gosh et en plus, il est grand quoi ! « Tu penses que l'on peut monter dessus à deux ? Genre tu vas devant et moi, je m'accroche à toi derrière » J'allais le tenir tellement fort qu'il mourrait sûrement d'asphyxie avant la fin de la balade mais.. c'était sa faute ! Il n'avait qu'à pas accepter après tout ! Non mais.. heureusement qu'il était là, j'étais ravie qu'il fasse partie du voyage – je ne remercierais jamais assez Athéna d'avoir fait ça – et de pouvoir passer du temps avec lui.. et c'était pas fini !

Pourquoi, mais pourquoi j'ai dit oui ? Je me dis à moi-même en regardant cet animal qui se trouve devant nous. Ne me demandez pas si il s'agit d'un chameau ou dromadaire, je n'en ai strictement pas la moindre idée. Je le regarde donc, il ne bouge pas, il a le regard vide et merde, je vais avoir mal aux fesses pour ça, à cause de Madisson. Ouais parce qu'elle a réussi à me convaincre avec ses "Allez Lulu" "tu sais que tu es le meilleur" etc. On aurait clairement du choisir la plage, paupaul ne va pas apprécier tout ça, dis-je en rigolant, bien qu'au fond, j'ai déjà mal pour mon gros Lulu. Madisson reprend la parole, me demandant si on peut monter à deux. Là tu vois, je me demande surtout comment paupaul va se sentir là-dessus, dis-je en fixant l'animal qui a l'air complètement shooté. Puis bon, la connaissant elle va me serrer super méga fort, ce qui m'empêchera de respirer. Là, notre guide vient à nous, nous demandant de monter sur l'animal. Visiblement, on va faire du coller/serrer, dis-je en m'approchant de l'animal, avant de grimper dessus avec un peu de mal. Oula, ça ne m'a pas l'air bien fixe tout ça, je vais finir par me faire caca dessus.

Voir la tête de mon frère me rassurait. Je n'étais pas la seule à regretter ce choix farfelu, et en même temps, si on ne faisait pas ça, on avait loupé notre voyage quoi ! Ce n'était pas à Boston que l'on ferait du chameau.. ou du dromadaire d'ailleurs. Dire que je l'avais limite supplié de faire cette activité avec moi.. je comprenais mieux pourquoi il avait été réticent avant de céder. Si j'avais su, on aurait été à la plage, profiter de la douceur actuelle.. Tant pis pour moi. Je savais qu'il allait râler autant que moi et nous n'étions pas sortis de l'auberge avec deux caractères comme les nôtres ! Au moins, je m'amuserais durant ce voyage. Je savais parfaitement qu'avec mon ex, ça n'aurait pas été si drôle. Enfin, si notre rupture n'avait pas été si violente, peut-être que si.. mais au vu de l'été dernier, bref. C'était mort. À ce que je pouvais entendre, Lucas aurait aussi préféré la plage mais.. pas pour uniquement le fait de se baigner et tout. « Pauvre gros Lulu, il va être tout ratatiné » riais-je grandement, ne pouvant pas me retenir de me foutre de lui. Quoi ! Il me tend la perche, moi je l'attrape ! La suite m'amusait d'autant plus. « S'l se ent trop ballonner, je lui ferais un massage pour le revigorer » lui soufflais-je sensuellement avec un clin d’œil avant de rire encore. Je fus énormément rassurée en comprenant que nous pouvions monter à deux. Une chance ! « T'as toujours rêvé de sentir mes mains sur son corps pendant une heure entière, avoue » le taquinais-je en souriant de plus belle. Je laissais Monsieur monter en premier et je pouffais de rire en voyant sa tête pas très convaincu que tout ira bien. Je le rejoignais en me postant derrière lui. Immédiatement, mes bras enroulaient son corps bien musclé – quoi ? j'ai quand même le droit d'admirer mon frère, oh ! – en me collant complètement à lui. C'est alors que le guide fit se relever l'animal et basculer autant vers l'avant.. je n'étais pas du tout à l'aise ! Je me crispais tellement contre mon frère que s'il arrivait encore à respirer.. ce serait un miracle !

Ne plus jamais, ô grand jamais dire oui à ce que Madisson me propose. J'aurais du dire non la première fois, comme ça, on serait probablement à la plage entrain de noyer la demoiselle. Au lieu de ça, je suis entrain de me préparer mentalement à grimper sur cet animal, qui va me broyer les cacahuètes. Ce n'est pas drôle !!!, dis-je à Madisson en la tuant du regard, alors que madame est morte de rire. Elle doit être entrain d'imaginer le gros Lu' en purée, aie, ça va faire mal. Faudra bien le revigorer alors, je lui répond tout en lui faisant mon sourire charmeur. A la demande de notre guide, je monte donc sur l'animal, entendant une nouvelle fois les gloussements de ma sœur. C'est ça, rigole bien, on verra quand tu grimpera sur la bête à ton tour. L'attrapant par la main, je l'aide à monter, et là, j'ai le droit à un coller/serrer. Wouah, heureusement que ce n'est pas un mec sinon, je saurais ce que ça fait de se prendre par derrière. Bref, pour le moment, c'est surtout ses nichons que je sens dans mon dos, et ses bras qui me serre tellement fort que je vois déjà trouble. L'animal se lève, et là, c'est le drame. Bon sang, j'espère que ça ne va pas autant boucher, sinon je finis à pied. Évite de trop me tripoter hein, dis-je en lui tapotant sur les mains, alors que l'animal se met en route, étant tirer par notre guide.

Mon frère ne trouvait pas ça drôle, mais moi, je me marrais bien. Au final, de nous deux, c'était le plus flippé et ça me tordait de rire. Son regard assassin ne me faisait ni chaud ni froid. Comme si je pouvais avoir peur d'un garçon n'oserait jamais me faire de mal. Et ouais, les liens de la famille sont plus forts que tout ! Oui oui, j'y crois. « Je suis douée pour ça » dis-je fièrement en souriant. Sincèrement, je n'en savais rien si c'était vrai et je ne me vanterais jamais si c'était le cas. Ça faisait un peu salope sur les bords, alors sans façon. Me concentrant sur Lucas, je rigolais bien à sa tête sur l'animal. Il est adorablement drôle. Quand ce fut à mon tour, j'avais pris mes aises en me collant contre lui. D'ailleurs, j'étais contente de mon choix de place. Sentir son gros Lulu derrière moi aurait été un peu.. gênant, je trouve. Alors que là, j'étais tout bien contre lui et j'en souriais de plus belle. Terriblement agréable. Je n'aurais pas eu avoir cette proximité à la plage, alors je relativisais sur mon choix d'activité à deux. Je verrais ses abdos plus tard.. Haha. Je l'avais un peu trop serrer je crois, mais j'avais les fouettes quand monsieur le drom-eau se mettait debout. « Tu vas pas te plaindre qu'une belle demoiselle te tripote, j'espère ? » râlais-je alors qu'il tapait sur mes doigts si appuyaient sur ses muscles (ou graisse, héhé) du ventre. « Si ça se trouve, paupaul aura moins mal s'il était dressé et dur » lui susurrais-je chaudement au creux de l'oreille en descendant mes mains sur son aine, sans pour autant le toucher sexuellement. Je les remontais rapidement en riant doucement contre lui. Il allait me tuer avant la fin des vacances, je crois. Après.. une mort au Maroc, c'est beau quand même alors j'accepte mon sort, s'il doit en être ainsi !

Oui c'est flippant, j'aime pas ces bêtes en plus de ça, elles sont imprévisibles. Du coup, oui, je flippe légèrement contrairement à madame qui est morte de rire. Faut qu'elle fasse attention, elle va finir par se faire pipi dessus. Comme si ce n'était pas suffisant, elle me taquine sur paupaul, qui, je le rappel, va souffrir à cause d'elle. Est-ce qu'elle est doué pour ça ? Je ne sais pas, je ne veux pas le savoir !! Enfin, quoique....Bref, sur le drom-eau, j'attend que "madame je suis morte de rire" grimpe à son tour, collant son petit corps au mien. Non, je suis contente, mais j'aurai préféré avoir ton corps collé au mien à la plage !, bah ouais, elle en maillot de bain toute mouillée par la mer, c'est beaucoup plus agréable. Parce que bon là, je suis trop occupé à faire attention au dramo-eau, histoire qu'il ne fasse pas de connerie. Non, mais, elle me chauffe là ou quoi ? Qu'est-ce qu'elle me fait ?. Mon petit lapin, je sais que tu rêves de copuler avec moi mais....attend au moins que la balade soit terminée, dis-je en rigolant légèrement, tandis que je l'animal avance lentement, mais sûrement.

Me moquant ouvertement de lui, je remarquais parfaitement que lui, ça ne l'amusait pas plus que cela. Je ne savais pas si c'était parce qu'il se préoccupait plus de ce qu'il avait dans le pantalon ou parce que je me foutais de sa tête devant tout le monde. Un mélange des deux, je suppose. Il m'aimait de toute façon trop pour se venger. C'est mon frère, après tout. Alors que je grimpais sur le drom-eau, je me tenais fermement à Lucas pour ne pas tomber. S'il perdait l'équilibre, on tomberait à deux, c'était certain. Mais je ne doutais pas de ses talents d'équilibriste – et aussi de bien tenir les rênes ou je ne sais quoi – pour que l'on reste dessus pendant tout le temps de la balade. « Mais on peut aller à la plage après, si c'est ton souhait » murmurais-je en souriant. Oui, je pouvais être gentille en lui offrant mon corps collé contre le sien pour le remercier de m'avoir supporter durant notre activité de maintenant. Alors que je m'amusais à le toucher plus que de raison entre membre d'une même famille, j'avais remonté me mains pour ne pas trop le choquer. Pauvre bébichou, je ne voudrais pas qu'il me fasse une crise cardiaque durant notre excursion. « D'accord, j'attends la fin de la balade alors » dis-je calmement, posément et.. sérieusement. En vrai, je mourrais de rire intérieurement, mais j'avais envie de l'emmerder jusqu'au bout et surtout de voir sa réaction. En tout cas, la balade me plaisait, même si les mouvements du drom-eau était assez étrange. Heureusement que je n'avais pas le mal de mer hein !

A force de rigoler, je vais finir par lui mettre la tête dans le sable à celle-là, ou bien l'abandonner sur le dromadaire. Une fois monté sur l'animal, je m'agrippe aux lanières, laissant Madisson monter à son tour. Non après, je demanderais un bon massage !. Oh mon dieu oui, un bon massage, des fesses ! Bien que ça ne soit pas trop possible. Enfin si, ça l'est mais non, je ne le demanderais pas, surtout vu le pays dans lequel nous sommes. Elle me dit qu'elle attendra, pour pouvoir copuler avec moi, et ça me fait rire. J'explose de rire même, et franchement, ça fait un bien fou. Nous voilà assit sur la bête depuis 20 minutes et honnêtement, je ne sais même pas où est-ce que nous allons. On va où au fait ?, je demande à la petite brune, tout en me retournant légèrement, afin que je puisse la voir. Non parce que bon, une petite pause serait sympa ! Quoique non, on est en plein désert, il doit y avoir des serpents dans le sable. Oh merde les serpents ! Pourquoi j'ai dit oui ? Pourquoi, ô grand pourquoi ? Ouais, je joue peut-être les bad boy, mais quand il s'agit de serpent, je suis une vrai fillette.

Notre balade finissait par me plaire. Bon, ça ne serait jamais aussi bien que d'aller bronzer sur la plage, enterrer mon frère dans le sable et essayer de le couler par tous les moyens possibles dans la mer mais.. ça avait son charme, au final. Son histoire de massage me faisait sourire alors que j'étais bien contre lui. Sincèrement, je n'échangerais ma place pour rien au monde. « Je te ferais un massage intégral si tu es sage » la taquinais-je encore avant de profiter de la promenade. Lui dire qu'on copulerait après notre petit tour le faisait bien rire apparemment. Tant mieux qu'il ne le prenne pas aussi sérieusement que je lui avais fait croire.. ou pas. Enfin, je n'en savais trop rien. C'est mon frère, mais.. j'sais pas. Je l'aime beaucoup, mais à partir de quand est-ce que ça deviendrait « trop » au point que ça ne soit pas uniquement un frère ? Je n'avais pas envie de plancher sur cette question tout de suite. J'avais décidé de partir en vacances pour me changer les idées, pas pour ressasser toujours ces histoires de sentiment. On verra ça plus tard. Monsieur calmait enfin son fou rire pour me demander quelque chose d'intelligent. C'est si rare, hein. « C'est maintenant que tu t'en inquiètes ? » riais-je doucement contre lui. « On fait un tour, on va près d'un oasis et d'un peuple du désert et après on rentre » dis-je en levant les yeux vers lui avec un doux sourire. Sourire qui disparut en le voyant changer de couleur. « ça ne va pas ? tu ne veux pas ? tu veux que l'on rentre ? » m'alertais-je directement. Il semblait perdu dans ses pensées, mais j'avais peur de l'avoir effrayer d'une façon ou d'une autre et oui, là, j'avais peur. Doucement, je détachais un peu ma prise sur lui. Peut-être qu'il n'arrivait plus à respirer.. Gosh, faites qu'il parle au plus vite quoi !!

Je veux être sur la plage, être recouvert de sable, bronzer, devenir noir même au lieu d'être assis sur ce drom-eau qui me détruit mes parties intimes et me chauffe le cul. Je serais très sage !, dis-je en secouant la tête à vive allure. Bah ouais, au point où j'en suis, je la laisserai me faire un massage intégral ou non peut importe. Durant la balade, je me fais plains de film du genre, des serpents vont surgir pour nous attaquer et nous manger tout cru. Ils vont s'enrouler autour de notre cou et nous étrangler. Oui, ce genre de film là pas très joyeux. Mais au fait, on va où déjà ? Je ne sais même pas, je ne me suis même pas occupé de savoir où est-ce que l'on va. Pardon, pardon, dis-je en levant les mains pour me défendre avant de vite le remettre sur les lanières. Super, vivement qu'on descende de cet bête, dis-je en lui tapotant sur les mains. Non, non ça va j'espère juste qu'on ne va pas voir de serpent, je lui répond tout en regardant autour de nous.