FELICIA M. JANSSENS ► natalie dormer

C’est pendant la matinée du 11 février 1990 que je vis le jour au sein d’une famille du nom de Janssens. J’étais la cadette d’une famille à trois enfants, possédant donc un grand frère et une grande sœur. Je vis le jour dans la magnifique ville de Sydney, en Australie, car oui, je suis australienne. Je fais partie d’une famille aisée, car mon père est médecin et ma mère et avocate. Bref… Deux gros salaires pour nourrir notre famille de la manière la plus aisée qu’il soit. J’ai donc eu une enfance avec une cuillère dans la bouche bien que ce n’était qu’une illusion pour ce qui allait m’attendre plus tard. Dans une famille comme la mienne, pas question de quitter l’école sans aller à l’Université et faire de grandes études… Oh non ! Il faut passer par cette case ! Mais ça, j’étais encore trop jeune à l’époque pour le savoir.

Quoi qu’il en soit, j’appris dans une école de riche à Sydney, là où tous les enfants de parents qui peuvent allonger la monnaie vont. C’est dans cette école que je commençai à faire mes premières rencontres et également à cette époque où mon caractère de jeune demoiselle fut grandement influencé par l’environnement. Vous savez, dans ce genre d’école, même au plus jeune âge, les enfants regardent tout le monde de haut et son hautin. Bien évidemment, je devais être pareil pour ne pas me faire marcher sur les pieds. Mais au fil des années, j’ai réussi à me faire mes marques en ne jouant plus forcément ce faux jeu bien que j’ai gardé quelques aspects de cette personnalité comme être sûre de moi. Cela m’a pas mal aidé dans mes premières relations amoureuses où je donnais l’impression d’être vraiment très sûre de moi alors que ce n’était pas forcément le cas. C’est à 16 ans que je commençai à fumer également, incitée par d’autres jeunes et je devais cacher cela à mes parents.

Ma scolarité fut correcte, un peu trop même, d’ailleurs. J’excellais dans beaucoup de matières, j’étais plutôt douée pour les cours avec un petit penchant pour les sciences et la nature. J’obtins donc mon diplôme et le droit d’aller à l’Université. Enfin, le droit… C’était plutôt une obligation, mais je n’y voyais rien contre en voyant que mon frère et ma sœur s’en sortaient pas trop mal ! C’est alors que je partis pour l’Université de Melbourne. Et là… Ce fut la décadence, car c’était la première fois que j’étais lâchée totalement à l’inconnu sans l’autorité parentale. C’est à partir de ce moment que je fis du grand n’importe quoi ! J’enchaînais les soirées alcoolisées, les relations d’un soir et c’est également à ce moment que je tentai la drogue bien que je ne devins pas pour autant dépendante. Je voulais juste essayer pour faire comme tout le monde. L’effet de groupe, en somme… C’est donc non sans surprise que ma première année fut foirée en beauté... Mais je m’étais bien amusée ! On peut appeler cela comme un point positif, non ?

Bref… Je fus quasi déshéritée par mes parents, car il ne s’attendait pas du tout à une attitude comme cela de ma part, d’autant plus que ça s’était bien passé avec mon frère et ma sœur. Mais que voulez-vous… A croire que j’avais un caractère légèrement plus rebelle que ces deux-là. Mais bon, je décidai de reprendre mon avenir en main. Pour cela, j’eus une discussion avec mes parents et je décidai de quitter l’Australie pour les États-Unis et plus particulièrement pour la prestigieuse Université d’Harvard. Ce fut tout un nouveau cadre pour moi, car les États-Unis étaient bien différents de l’Australie, mais je me suis bien vite adaptée à cette vie-là. Je réussis mes premières années sans trop de soucis bien que je me mêlais tout de même à la vie étudiante de l’Université, tout en vivant les évènements tragiques qui se sont passés là-bas. J’obtins mon BAC +4 sans accroc suite à ma première année désastreuse. C’est donc cette année que je commençai ma maîtrise dans la même filière, en biologie. Je me plaisais vraiment bien aux USA, d’autant plus que la vie y était vraiment agréable. Je compte bien terminer mes études là-bas !