Noa-leen K. Lynton ✗ Jessica Brown-Findlay

Je ne saurais dire réellement qui je suis, je pense qu'on ne sait jamais se décrire, qu'on ne sait que vivre naturellement et créer une description de nous discernable aux yeux de personnes sauf à nos réflexions profondes. Pourtant, si je ne sais me décrire, je saurais dire qu'il y a environ 22 ans, un soir de septembre, Elizabeth Alter Lynton et son mari, Michael Lynton me mirent au monde. Si ce nom vous fait echo, c'est tout à fait normal puisque Michael Lynton n'est autre que le PDG de Sony Entertainment USA puis il a quand même travailler pour les studios Disney de ma naissance à mes 6 ans dirais-je.  Oui, cela ne promettait guère une mauvaise enfance ! J'étais fortement gâtée et je pouvais demander l'éducation que je souhaitais ; de bonnes écoles privées ou non même si père le préférait, des cours de danse ou encore, de piano pour découvrir mes passions. Ainsi, je fus aussi gatée par mes parents, qui me permirent de ne pas rester seule car très vite, deux sœurs vinrent me tenir compagnie. Ainsi, j'ai souvent vécu entouré de technologie, jeux vidéos, produits Disney car cette époque ne m'avait pas quitté ou encore, mes passions les plus fortes comme écrire des milliers de phrases merveilleuses pour conter de nombreuses histoires.

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Néanmoins, la vie n'est pas toujours rose et c'est ainsi que votre personnalité se forge au grée des événements qui ornent notre vie.  Ainsi, dans mon adolescence, tout n'a pas toujours été rose malgré l'argent si j'ai très vite voulu jouer les grandes, j'ai pas su l’être réellement et je me suis trop vite emballé. La boisson, fumer bien trop jeune de trop grosses quantités, partir en pleine nuit par la fenêtre à des soirées en pleins milieux de L.A., Rentrer seule parce que les filles avaient toutes osées rentrer avec des hommes voulant d'elle et que j'avais, pour une fois, pas osé... Un jour, j'ai compris mes erreurs, j'ai compris ma naïveté et que le monde n'est pas que folie et amusement, que le monde doit être pris tel qu'il est dangereux quand on joue avec le feu un peu trop. Les agressions sexuelles ou non restent alors indélébiles et vous vous enfermez dans votre bulle quelques instants, quelques temps parfois bien long avant de créer cette barrière pour clouer vos secrets au bout du piquet planté dans votre cœur et vos entrailles, comme la blessure d'un souvenir affreux que jamais vous ne divulguerez.  Ainsi, vous cachez votre peur constante d'un nouveau toucher derrière une certaine arrogance et vous imaginez que vous n’êtes qu'une fille de joie, une allumeuse et que tout cela est de votre faute jusqu’au jour où il change tout, vous faisant vivre la plus belle des histoires... Vous vous laissez tenter avec peur, il devient votre confident, vous apprenez à de nouveau aimer le plaisir charnel puis tout se termine ... Le coeur qui se reconstruisait, meurt à nouveau !

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Pourtant, les hauts et bats qui ont touchés mon cœur ... furent finalement un moyen de me forger et si à une époque, à la suite de tout cela, je serais à nouveau tomber dans la peur, la crainte, j'ai pris les choses en main pour vivre mieux, vivre bien au jour le jour. J'ai une famille, j'ai des amis, j'ai des passions, des choses à vivre et après tout, si mon arrogance égale ma gentillesse ; Pourquoi les gens devraient le savoir ? Je suis ce que je suis et je n'ai aucunement à me décrire, aucunement besoin d'avoir peur car au fond, j'ai enfin compris que mes choix dicteront beaucoup mon destin et que se laisser tomber, c'est échouer ! Il faut savoir se relever et voir qu'il y a toujours pire autour de nous.