The past returns ♣ June

Plaisir partagé?

June & Dean

Je suis dans une situation plutôt difficile. Pour expliquer en quelques lignes, j'ai connu une demoiselle en France. Un feeling passait bien entre nous, mais j'ai tout gâché a cause d'un manque de maturité. Mes potes m'ont lancés le pari de coucher avec elle, et je l'ai fait dans le seul but de gagner. Pourtant, au fond, j'avais des sentiments ou du moins un semblant de cette chose qui est inexplicable pour moi. Nous ne nous sommes jamais revus après ma stupide erreur.
J'avais juste eu connaissance qu'elle se trouvait dans la même université que moi a Cambridge, et j'y voyais la comme un signe du destin. Sauf que je n'ai jamais l'occasion de la voir. Bref, les années ont passées, et je suis maintenant professeur dans le même établissement. Mais un professeur en vacances au summer camp.
Justement, j'avais envie d'aller me promener dans le camping, visiter les divers lieux de loisirs, et peut - être croiser des têtes qui ne me seront pas inconnus.

Je prenais donc le chemin . Alors que je me rapproche du terrain des caravanes, je remarques au loin un jeune homme brun avec des cheveux bouclés qui sort d'une caravane et trace son chemin. Je pensais le connaître, mais pas du tout en fait.
C'est bizarre, j'ai l'impression que le camping est un peu vide a cet endroit. Je jettes un coup d'oeil a ma tenue, sans trop savoir pourquoi a vrai dire. Un jean gris foncé, un débardeur noir et des espadrilles noires. Ouais, j'aurais pu faire un effort sur les chaussures. En tout cas, je me rattrape un peu avec ma coiffure. Un effet décoiffé mais pourtant bien rangé. Certes, j'ai un peu de barbe mais c'est pour me donner un coté de mâle.

Toujours entrain de marcher, je passes a coté de la caravane d'où le jeune homme est sorti toute a l'heure, et la... Merde. J'aperçois June, ou une jumelle avec des kilos en trop. En tout cas, je stoppais totalement tout mouvement, et je restais planté, la, a regarder une fille a qui j'ai beaucoup pensé. Je pose ma main sur ma bouche, et elle finit son chemin dans mes cheveux. J'aurais du courir, ou juste poursuivre mon chemin, mais non. Et, c'est la que la jeune femme décide de tourner son visage et de le poser sur le mien un peu surpris.

Emi Burton

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June ✧ Dean

Voilà quelques mois que je suis avec Gaël et je n’ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie, Gaël me rend vraiment heureuse, je suis bien avec lui et ça n’est jamais arrivé avec un garçon. Enfin si, il y avait eu River avant que ce dernier me plaque pour un homme alors que je pensais être enceinte de lui mais depuis plus rien, des petites relations qui n’avaient pas durée très longtemps. Mais à croire que le bonheur peut arriver n’importe quand, avec n’importe qui surtout car je ne pensais pas que ce serait mon meilleur ami qui me donnerait l’équilibre d’un couple et surtout un enfant mais je suis enceinte de lui et ça se passe très bien. Comme chaque jour, je prépare à manger, j’aime beaucoup faire à manger pour les gens que j’aime et mon chéri aime aussi avoir son petit dessert préféré ou alors un plat qu’il aime bien quand il se met à table. Justement je souhaite lui faire des pâtes à la carbonara, je mets donc les pâtes à cuire mais je me rends compte que je n’ai plus de gruyère râpé ni même de parmesan. Bon, je dois me rendre de toute urgence à la superette, je sors alors de la caravane et je crois le regard de quelqu’un, je sens que cette personne me fixe, je ne comprends pas pourquoi, que veut-il ? C’est marrant de loin on dirait…Dean, mais c’est lui ? Oh purée, mais que vient-il faire ici maintenant, surtout si proche de ma caravane. J’ai tant de haine en le voyant que mon poing se serre tout seul, je suis énervée contre lui et ce malgré les années qui ont passés. En fait je prends le parti de l’ignorer car je crois que cela vaut mieux, je fais donc comme si je ne l’avais pas vu et continue mon chemin vers les animations du camping où se trouve l’épicerie. Je pense que Dean est la personne que je déteste le plus au monde, tout simplement parce que je l’avais aimé si fort et lui en retour, rien.

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Plaisir partagé?

June & Dean

A croire que mes vacances ne peuvent pas se dérouler parfaitement. La je faisais une ballade dans le camping, et comme par hasard je croise une fille de mon passé. June... Je me souviens bien d'elle, j'avais été un enfoiré je sais. Disons que mes potes m'avaient lancé un pari, et c'est une occasion que j'avais saisi car je voulais gagner de l'argent. Pour une raison que la demoiselle ignore, et je n'ai pas envie d'y penser pour le moment. Je m'étais rendue compte un peu après que j'avais des sentiments, et même aujourd'hui, elle hante un peu mes pensées. Quand son visage se tourne sur le mien, je ne dis rien, je ne fais rien et je ne bouges pas. June me regarde, et j'ai l'impression qu'elle me reconnait... Sauf qu'elle passe son chemin. Je baisse la tête en soupirant légèrement, et je réfléchis a la façon dont il faut agir dans ce genre de cas. Tant pis...
Je reprends le pas, un peu plus rapide, et je lance un " Eh... Attend s'il te plait " Je suis poli en plus de ça? En tout cas elle n'a pas l'air de réagir, j'accélère et je me pose devant elle en marchant en arrière. J'avais l'air chouette a marcher en arrière, fallait pas que je me prennes les pieds dans quelques chose. J'avais mit mes mains un peu en avant comme pour la retenir sans la toucher pour autant " June, arrêtes de marcher ... " C'est pas évident, bon, en attendant qu'elle obéisse sagement, je poursuis " Je crois qu'il faut qu'ont parlent... Je me suis retrouvé par un pur hasard devant ta caravane, crois pas que c'était prévu... " Je ne voulais pas qu'elle croit que je la suis ou un truc dans le genre. Mon regard descend un peu, et je remarques son ventre. Elle était un peu forte quand je l'ai connu, mais la, c'est bizarre les proportions de son corps " T'as bu trop de bière ou quoi? " Je ne serais pas étonné de recevoir une claque en pleine figure la. Mais je ne pouvais pas deviner après tout.

Emi Burton

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June ✧ Dean

Revoir Dean me faisait quand même un petit pincement au cœur, enfin même un gros pincement au cœur, surtout de me dire que je ne lui parlerais pas, que je devais juste tracer mon chemin. Il m’avait fait tant de mal, il ne savait pas que j’étais vierge mais quand même, merde, ou est le respect de la femme dans tout ça ? Je ne voulais pas le voir, pas lui parler, fallait juste fuir. Et là il me dit d’attendre, il tente de me retenir mais je ne dois pas céder, c’est tout simplement impossible, il faut que je parte rapidement, le plus rapidement possible sinon je vais lui cracher à la figure où lui mettre une baffle. « Tu crois quoi là ? Que tu vas me commander ? Non mais tu rêves, vas te faire foutre Dean, laisse moi tranquille… ». Je suis tellement sincère dans mes propos. Je ne veux pas avoir de nouveau à faire à lui, et tout ce qu’il va se prendre c’est des vents dans la figure de toute façon, je veux même pas prendre la peine de lui répondre à part en l’insultant. Il me dit que notre rencontre n’était pas prévu : « Qu’est ce que tu fiches ici de toute façon ? Va-y tu me soules, casses-toi… ». Je suis pas très loquasse je dois bien l’avouer mais je ne veux pas faire aucun effort envers lui. Il regarde ensuite mon ventre et je lui réponds très méchamment : « Tu devrais pourtant être habitué, c’est pour coucher avec mes kilos en trop qu’ils t’ont donnés du fric tes potes… ». Je soupirais, a quoi ça sert de lui dire que j’étais enceinte, lui ça devait être qu’un pauvre type tout seul tandis que moi j’ai une famille.

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June & Dean

Bon, ce n'est pas ma semaine. Je me prends la tête avec Solveig et la, je croises une fille avec qui j'avais joué. Je l'appréciai vraiment, et franchement, j'avais mes raisons aussi d'avoir fait ce que j'ai fait. J'ai tout gâché, mais il n'est peut - être pas trop tard pour en discuter. Sauf qu'elle avait l'air pressé de s'éloigner de moi. Je prenais un pas rapide en demandant de m'attendre, mais rien a faire. Je me place devant elle en marchant a l'envers maintenant et sa première phrase est agressive. J'ouvre la bouche pendant cinq seconde sans en sortir un son, et je finis par dire " J'irais me faire foutre, mais pas avant d'avoir discuté... " Si je tombes, j'espère qu'elle aura des bons réflexes pour m'éviter.
June me demande ensuite ce que je fais ici en précisant que je la saoules. Je fais un oui de la tête en jetant un coup d'oeil rapide afin de vérifier que personne ne traine derrière moi " Je suis en vacances, comme toi surement. Surprenant pour un summer camp tu me diras... " Je fronce les sourcils avant de terminer avec un voix un peu plus dure " Tu ne me commanderas pas non plus tu sais? " Je ne sais pas combien de temps va durer ce marathon, mais c'était une fille assez têtue. Faut croire que des choses ne changent pas. Je venais de faire une réflexion sur son ventre, car a part ça, rien n'avait l'air volumineux. Et forcément, je m'attendais a recevoir une claque ou un pic. Mais la, je ne pouvais pas laisser passer tranquillement. Tant pis! Je prends ses poignets dans mes mains sans lui faire mal, mais au moins nous sommes immobiles. " Tu peux cracher ton venin, mais laisse moi au moins parler " Je venais de lui dire la les yeux dans les yeux , et sans sourire. " Je suis désolé, ouais je suis vraiment désolé! " Je soupire et je lâche ses bras. J'espère que la jolie brune va être disposé a me parler. Je passe ma main sur mon front avant de la mettre dans ma poche avant et je demandes, a tout hasard " Ont peut se mettre autre part qu'au milieu de l'allée? "

Emi Burton

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June ✧ Dean

Il veut discuter non mais c’est une blague, une plaisanterie ? Dites moi que je rêve là, que je vais me réveiller, moi je n’ai pas du tout envie de discuter, le passé c’est le passé et point final. De toute façon il s’est bien assez moqué de moi comme ça, que va-t-il faire maintenant, se faire pardonner non mais n’importe quoi, je ne sais même pas comment il fait pour oser me parler alors qu’on est en vacances et que je suis censée me détendre. Il fait ensuite une blague disant que le summer camp est habituellement fait pour se détendre : « Ben quand je vois ta gueule de con ça me donne pas envie de me détendre, maintenant casses-toi ! ». Purée mais il insiste je n’y crois pas. J’userais bien de la violence là, je ne sais pas ce qui me retient d’ailleurs. Il me serre ensuite les points et je réagis assez mal, je ne veux pas qu’il me touche d’aucune manière et encore moins que je me sente prisonnière et prise au piège, je déteste cela. « Lâches-moi tout de suite ou au lieu d’un venin c’est un crachat que tu vas recevoir de ma part ! ». Oui, je ne suis pas d’humeur et si il se rappelle un peu de moi il vaut mieux ne pas me chercher pendant que je suis en colère : « Lâches-moi, je t’interdis de me toucher… ». Répétais-je avant d’enlever brutalement mes poignets de ses mains : « Tu m’as fait mal en plus ! ». Il avait serré fort en plus de cela, certainement pour me retenir : « Que veux tu me raconter alors, ta petite vie, que fais tu de tes journées ? Tu passes ton temps à baiser toutes les putes du campus ? Je parie que tu es célibataire et sans avenir…Peut être même sans boulot, après tout tu l’aurais mérité ! ». Je suis un peu remonté, il faut bien l’avouer, il m’a fait trop de mal pour que j’oublie si vite.

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June & Dean

Oui, je n'avais pas espéré être reçu avec un grand sourire et des mots gentils quand j'ai décidé de courir après June en plein milieu des caravanes. Gueule de con, et j'en passes des plus belles. Je la fixe en soupirant, je veux bien qu'elle m'en veuille et je comprends. Mais de la a m'envoyer chier a ce point, merci quoi. " Je suis pas là pour te faire vivre une thalasso t'façon, mais écoutes moi! "
Vu que la brunette tentait de fuir un peu notre discussion, je saisis ses poignets pour l'arrêter, pas dans l'optique de lui faire du mal. J'ai un peu forcé car elle gigotes beaucoup, et surtout, elle pourrait être violente comme l'indique sa prochaine parole. " June s'il te plait, stop.. " Je la fixe en gardant bien en mains le bas des siennes et je lui dis " Et arrête de crier. Les gens vont croire que je te frappes, ou nous allons nous faire remarquer. Et si me cracher dessus peut te calmer, ne te gêne pas " Je provoquais un peu, mais je ne savais pas comment faire pour descendre ses nerfs. Brutalement June retire ses poignets, et je plisse un peu les yeux sous l'inquiétude de prendre un coup. Mais, a la place elle se frotte car sans faire exprès, j'ai un peu serré. " Merde , j'voulais pas. "
Nous étions immobiles l'un en face de l'autre, et elle se met alors a dire un tas de chose. Je fronce les yeux, et je laisse apparaitre la ride du lion au centre de mes sourcils avant de partir a mon tour dans un monologue " C'est gentil pour ma vie. Mais tu es très loin de la réalité la. Puis, je ne suis pas venue vers toi pour te raconter ma vie. J'suis pas un idiot, je sais que je suis la dernière personne que tu aurais voulue voir aujourd'hui. Je sais aussi que je débarques trois mille ans après mais je tiens a te demander pardon " Mission! Est ce que je devais dire la vérité maintenant? Je souffle, et je reprends " J'étais immature, mais... Disons que j'avais aussi une raison d'accepter le pari. C'est tombé sur toi, et je regrettes " Façon de lui dire que je tenais a elle, et que j'aurais mieux fait de refuser. Sauf que comme je l'ai indiqué, j'avais une raison de le faire.

Emi Burton

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June ✧ Dean

Il ne faisait rien qui pouvait me plaire ça c’était sûr et certains, parfois je me demandais où était passé le garçon qui m’avait tant séduite quand j’étais adolescente mais je me rappelais après que ce n’était qu’un jeu, si il avait fait ça c’était juste pour coucher avec moi et avoir l’argent de ses potes car personne ne s’intéresser à moi à cause de mes rondeurs, là il était là pour s’excuser apparemment. Il me dit que si je veux cracher pour me calmer, je n’ai qu’a le faire, d’accord très bien, je prends une inspiration avant de lui lancer un crachat à la figure, ça au moins, il ne l’avait pas vu arriver, tout comme notre histoire d’ailleurs. Il semble ensuite s’en vouloir pour m’avoir fait mal, quoi, il plaisante là, je le regarde comme si j’étais bloqué avant de lui dire : « Tu voulais pas quoi ? Me dépuceler pour de l’argent ? Me faire croire que j’étais importante pour toi alors que c’était du vent ? Trahir la personne qui t’avais accueillit alors que t’étais à la base l’étranger que personne ne voulait voir ? C’est tout ça que tu ne voulais pas ? Me faire pleurer comme une conne parce que pendant ce temps là moi je croyais en tout ça, je croyais que tu t’étais intéressé à moi…. ». J’en avais presque les larmes aux yeux, j’essayais de me calmer car c’était mauvais d’être tant énervé pour le bébé je pense, il n’avait rien demandé lui. Il me dit que sa vie n’était pas telle que je l’avais raconté mais au fond je me disais que ce n’était tout de même pas loin de la vérité. Il avait une raison…Je m’en foutais, j’étais trop énervé : « Tu crois que c’est un ‘je suis désolé’ qui va changer la face de l’histoire…N’importe quoi, à cause de toi ma vie a été transformé, je n’avais plus confiance en personne, j’ai mis des années avant de me dire que je pouvais avoir une nouvelle relation et encore aujourd’hui j’ai peur à cause de TOI. » Pour moi tout cela ne changeait rien, il m’avait piétiné le cœur et maintenant, c’était trop tard. On ne peut pas revenir en arrière aussi facilement.

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Plaisir partagé?

June & Dean

C'est sur qu'a cette époque, j'aurais pu gagner la palme d'or du mec le plus abruti du monde. Je tenais a June, et j'avais fait l'andouille pour de l'argent.. Mais il me le fallait. Maintenant, je me retrouves a tenter de lui parler alors qu'elle est énervée comme pas possible. Et en plus, je lançais une idée a la con que la brune s'empresse de réaliser. Et un crachat en pleine tronche! Je fermes les yeux sous l'impact de la salive contre ma peau, et du revers de ma main, je tentes d'enlever avant d'essuyer sur mon bas de tenue. Charmant. Je remets mes yeux dans les siens, et je dis " C'est bon, t'es calmée? " Ah ... Bah non. Encore un monologue où ma première me pose des tas de questions. Je plisse un peu les yeux pour ne pas en rater une, et je réponds en prenant un ton agacé de la situation, et surpris de sa révélation. "J'ignorais... Mais pour ta gouverne, je me suis dépucelé ce jour la aussi. Si j'ai accepté c'est parce que j'avais besoin de cette argent.. Et je ne t'ai pas mentis sur l'importance que tu avais pour moi. Sauf que j'ai eu un dilemme et qu'il n'a pas joué en ta faveur, mais pas en la mienne non plus. Car c'était pas évident pour moi non plus de supporter le poids de ma connerie, encore maintenant il m'arrive d'y penser. Je regrettes, tu veux que je te dises quoi d'autre? J'peux pas te laisser dire des conneries parce que ce n'est pas vrai. T'étais pas qu'un simple jouet même si mon acte remet en doute mes paroles. " Je souffle pour reprendre ma respiration qui avait un peu de mal avec mon long discours. Franchement, je peux comprendre que June ait du mal a croire mes dires, mais pourtant je suis sincère. Toujours immobile devant elle, je passe ma langue sur ma lèvre avant de la pincer. Je ne voulais pas m'énerver car j'étais en tord total, mais mon égo se fait toucher quand elle avoue avoir très mal vécue, et qu'a cause de moi, sa vie a changée. Je baisse un instant la tête avant de reprendre " Je sais qu'un simple désolé ne changera rien. Mais malheureusement je ne peux pas remonter le temps. " Je passe ma main dans mes cheveux, et je reprends " Une partie de ma vie a été transformée aussi... T'sais quoi, je ne veux pas que tu prennes pitié, et c'est la raison pour laquelle je ne te l'ai jamais dit. Mais l'argent je le voulais pour que ma mère puisse avoir un traitement. Elle était malade, et ça me tuait de la voir comme ça. Maintenant elle est décédée, mais j'ai pu profiter d'elle un peu plus longtemps quand même " Je me sens un peu soulagé. Et par peur de sa réaction, et pour éviter que je m'énerves je balance un " Tu sais tout... Je ne t'ai pas menti, j'ai juste saisie une occasion de gagner du temps auprès de ma mère. Je tenais a te le dire, tu m'as entendu et c'est tout. " Je fais un petit signe de la tête, et je me tournes. Penser a ma maman c'est douloureux. La maladie ne l'a pas tué, c'est un accident de voiture. Une perte que j'ai encore un peu de mal a avaler. Lentement, mes pieds vont l'un devant l'autre et je commences a marcher doucement.

Emi Burton

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Somebody that I used to know

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June ✧ Dean

Je lui ai craché dans la figure mais je n’en peux juste plus, j’en ai presque mal au ventre de le revoir et j’espère que ça ne fera pas du mal à mon bébé cette rencontre. Car on ne peut pas dire que je suis vraiment à l’aise là. Je lui ai crachée dessus et il me demande si je m’étais calmée, je lui réponds alors énervé : « Oui, ça fait du bien ! ». Il me dit alors que moi aussi j’étais sa première fois et j’en étais vraiment surprise, à l’époque Dean était plus vieux et je ne pensais pas que j’avais été sa première fois, je le croyais pas quand il me disait que j’avais compté pour lui : « Comment te croire maintenant ? Comment penser que ce que tu dis est vrai ? Juste avec tes paroles de merde…Tu m’as brisé le cœur, tu as brisé ma vie, et maintenant tu penses qu’un désolé ça va suffire, je te crois pas, j’ai pas envie de te croire, tu me fais chier… ». Il me dit que sa vie a été transformé mais je m’en fiche à vrai dire, sa vie n’a pas été transformé en négatif comme moi à cause d’un acte aussi horrible que le sien. Il me parle de sa mère, oui, cela me fait de la peine mais ça ne change pas ce qu’il a fait bien au contraire : « Tu sais quoi ? Tu m’aurais demandé de l’argent pour tes parents et bien je t’aurais aidé…On aurait pu travailler ensemble, demander à mes parents des sous…Si tu avais été mon petit ami pour de vrai, si tu avais été vraiment amoureux de moi je t’aurais donné l’argent avec plaisir mais t’as préféré jouer avec moi, faire rire tes amis, que toute l’école se moque de moi…. ». J’avais été très mal après ça, humilié devant tout le monde, tous les élèves savaient pourquoi j’étais sortie avec Dean. « Qu’est ce que ça change maintenant ? J’ai perdu ma confiance à cause de toi et maintenant il est trop tard, ce que tu as fait reste inadmissible… ». Je suis émue par ce qu’il vient de me dire mais je ne laisse rien paraitre.

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