Alexander F. Ramsey

Alexander F. Ramsey est né le 12 août 1989 à Leyton près de Londres. D'une mère caissière à Primark (magasin de prêt à porter sur Londres) et d'un père plombier (comment ai-je pur aller à Harvard ?!). Il est fils unique mais cela ne lui convenait pas, il rêvait d'une grande et belle famille, ce qu'il n'a jamais vraiment eu, même s'il avait la chance d'avoir deux parents aimants. Il a passé sa scolarité dans une petite école publique sans trop de moyens comme tout autre garçon du petit Londres. Rien de bien passionnant pour ce jeune homme. Sans vraiment de talents, de hobbies ou de passions, disons qu'il avait son petit ... passe-temps. Il adorait refourguer un tas de vieux trucs (à lui ou non), c'était plus que du simple troc, c'était comme un jeu pour lui, une fois il avait réussi à vendre à un de ses petits camarades un petit paquet (plutôt bio mais assez malodorant) pour 25livres sterling ! Un beau parleur depuis sa plus tendre enfance, il avait ce truc qui faisait qu'on était capable de lui donner le bon Dieu sans confession. C'est en cela qu'il avait trouvé sa vocation, d'où l'orientation dans les études de commerce international.

Son premier vrai travail, un job pas très contraignant de vendeur en électronique dans une petite boutique au coin de Baker St. Il l'avait décroché à 16ans, c'était plutôt pas mal payé pour un môme nourri et blanchi à la maisonnée de papa et maman. Ça n'était pas un escroc... disons qu'il pouvait vendre n'importe quoi à n'importe qui ! il était capable de baratiner un aveugle jusqu'à ce qu'il concède à acheter un écran plat 16pouces avec une qualité d'image digne d'une superbe publicité avec tout plein de couleurs et de gentils enfants qui courent dans un parc !!

Mais ça n'est pas non plus le plus innocent des plus petits bambins, il a lui aussi son lot de coups fourrés. Il n'est pas non plus blanc comme neige disons qu'il y a quelques petites tâches.. comme le linceul un peu "tacheté" de notre international J.C (nous utiliserons des initiales pour n'impliquer personne dans cette histoire, un peu de respect quoi !). Parlons peu, parlons bien ! Son arrivée à Harvard n'est pas dut au hasard (à ses capacités intellectuelles non plus). Un jour, une dame (pas une femme non, on voyait que c'était une lady comme ils disent chez eux) rentrait dans le magasin où il officiait (et oui, fort peu doué pour les études, il avait vite lâché l'affaire, et ce petit job d'été devient... un travail à temps plein... pendant 1 an et demi déjà !). Après quelques petites approches de vendeur qui consiste à "deviner ce qu'il vous faut !" de petites discussions assez vagues, on apprend que cette élégante dame et en fait une américaine (Alexander se demandait d'où venait ce petit accent.. incompréhensible, il avait sa réponse) qui vivait maintenant seule, elle passait voir de la famille en Angleterre. Tout ceci n'intéressait guère notre héro, mais les affaires sont les affaires. Au fil de la conversation, de nouveaux éléments viennent compléter le portrait de cette délicieuse femme qui semblait un peu en manque d'attention (qui raconterait sa vie à un étranger.. au sens littéral en plus). Elle avait deux enfants, devenus grands depuis, elle travaillait depuis 20ans dans le service administratif d'une grande école, et non des moindres, aux Etats-Unis : Harvard. Pour tout dire, elle était chargée du service des admissions en première année dans le secteur commerciale de l'école. Cela fit tilt pour notre jeune escroc !
Après moultes bavardages, ils finirent par "sympathiser", elle avait besoin à qui parler et lui... avait besoin de se barrer de ce trou qu'on appelle si vulgairement Leyton. Il en trouva la solution, c'était elle sa solution. Elle était venue à la boutique pour réparer son disque dur-moi narrateur, je ne m'y connais absolument pas en jargon informatique, ne m'en veuillez pas jeunes geeks !-elle était bien évidemment repartie avec une radio dernier cri, mais cela n'a rien à voir. Elle laissait avec la plus grande confiance qu'elle pouvait accorder, son ordinateur au jeune vendeur qu'elle appréciait grandement, il lui rappelait surement son grand garçon qui l'avait abandonnée dans sa grande maison, toute seule.
C'était sa chance, il la saisit. Il prit un dossier quelconque dans la mémoire de l'ordinateur, remplaçait le nom d'un pauvre type qui verrait sa chance perdue à jamais soit dit en passant ; par le sien, et voilà, il était inscrit à Harvard.

Intelligence signifie savoir faire des liens (étymologiquement et plus ou moins surtout) savoir s'adapter... il a utilisé ce qu'il savait faire le mieux pour s'en sortir... et il avait réussi, à son grand bonheur.