Et regardez moi ça, les détritus, les maisons effondrées, les gens adossés contre le peu de façade qui reste ou allonger par terre, à moitié mort avec le sang qui coulait. Tout ça à cause de la guerre. Cette foutue guerre civile à Rio de Janeiro, en pleine année 1992. On pouvait entendre les habitants criés au secours, mais aussi des coups de feu, des canons, des mitrailleuses. J'étais la, dans le ventre de ma mère, souffrante, à l'hôpital de la capitale. Elle avait des lésions cérébrale, et ce depuis qu'elle soit tombée enceinte. "TATAATATA TACATACATA, BANG" Ces bruits s'approchèrent de plus en plus lentement, et ce que plus en plus fort. "Je n'ai pas envie qu'on meure non. " Mon père était inquiet, il savait très bien que ma mère n'allait pas tenir des années encore, il lui demandait juste qu'elle accouche pour que je puisse naître. Il allait tout faire pour sauver sa peau à lui. "Allez-y madame, poussez poussez, on voit la tête !" s'écriait la sage-femme. Il fallait faire vite avant que ce soit trop tard. "OUIIIIN OUUUIIN" Me voici. J'étais enfin là, avec ces trois personnes, en face de moi. Je ne comprenais pas grand chose. L'électrocardiogramme commençait à s'agitait. C'était la fin pour ma mère. Mon père était en pleur, il ne voulait pas voir la scène. "Je.. Je .. vous aimes" C'était les derniers mots de ma mère avant le Bip final de l'électrocardiogramme. C'était la fin.. Ma mère est morte alors que j'étais dans ses bras. Et puis on entendait des cris de plus en plus fort et de plus en plus près. C'était eux, c'était les soldats. J'avais vu toute cette scène, je les voyais avec leur mitraillettes, ils venait de dévasté la chambre. Ils venaient de tué mon père et la sage-femme. Ils avaient quand même tirés sur ma mère au cas-où. Je pleurais toujours et encore, comprenant toujours rien. Du sang coulait de partout. Je ne savais pas quoi faire, je n'étais qu'un bébé. Un nourrisson qui n'aurait même pas dû être ici... Plusieurs personnes arrivèrent et me prenne en charge. Tout allait bien pour moi à présent. J'ai eu beaucoup de chances que ces personnes m'ont vu. Et puis, j'ai du sans doute m'endormir, quand, quand je me suis réveillée, j'étais dans les bras d'une famille, mais je savais très bien que c'était pas ma famille, celle qui m'a donnée naissance, celle du sang. Non, s'en était une autre. Et puis, je débarquai dans une nouvelle ville, de nouveaux paysages, une nouvelle culture. J'arrivai dans cette maison, ou plutôt un palais, le truc immense qui peut accueillir toute la ville entière. Mais je n'étais pas simplement avec mon nouveau papa et ma nouvelle maman, j'avais aussi un frère, qui était petit lui aussi, vu qu'on avait qu'un an de différence, c'était l'ainé. Mais il n'y avait pas que ces trois là, il y avait aussi des cuisiniers, des femmes de ménages, des jardiniers. Bref, ils étaient riches, et c'est pas trop ce que j'aime à la base. Mais bon, je suis content d'être adoptée, je n'ai pas connu mes parents, alors je suis fier de les avoir eux.
Trois ans plus tard.
À présent, j'avais deux sœurs, un an de moins que moi, c'était des jumelles et un petit frère de deux ans plus petit que moi. On a peu d'écart d'âge dans la famille et c'est bien. Je vivais bien, je n'allais malheureusement pas à l'école comme tout les autres, on était à part ma "famille" et moi, on était les plus riches de Cambridge.
Dix ans plus tard
J'étais grande, enfin grande est un grand mot mais bon, je pouvais comprendre alors je n'arrêtais pas de poser des questions sur mes parents, mes vrais parents. Ils ne voulaient rien me dire, pourquoi ils étaient pas là ? que faisaient-ils ? pourquoi ils m'ont limite abandonner ? Et à force, j'ai su pas mal de chose. Que ma mère était brésilienne, que je suis né là-bas. Mon père était Américain, il était architecte, plutôt bien payé j'ai envie de vous dire. Enfin suffisant, pour trois. Ma mère, elle, était esthéticienne. J'ai appris également que ma famille d'accueil portait le nom "de Jonhson" comme mon père. Coïncidence ? Je ne sais pas, mais ça pourrait bien être de ma famille
Vingt ans plus tard
J'avais déjà vingt ans, vingt ans que la guerre était finit. Vingt que j'étais né. Vingt que mes parents sont mort. Vingt ans que Rio a été dévasté. J'étais plutôt aimée dans ma ville, dans tout Cambridge, les gens m'appréciaient car ils voyaient que je ne voulais pas être comme ma famille d'accueil, pas à me la péter aux quatre coins de rue, en me prenant pour une star, non, moi j'étais un peu plus simple. Je n'aime pas trop dire que je suis blindée mais un peu quand même. Sinon avec l'argent qu'ils ont, je me fait plaisir, il n'y a pas de soucis pour ça, j'ai un compte en banque qu'ils m'ont donné rien que pour moi, et je peux vous dire qu'il est bien rempli. Le mien moins, car je suis juste escorte, je gagne pas des millions non plus. J'aime mon métier, ça fat quelques années déjà que je fais ça et ça me plait, peut importe ce que peuvent dire les autres. Faut avouer que malgré mon métier et mon physique je suis plutôt intelligente,j'ai repris les études à l'université d'Harvard, la plus réputée de la ville, en politiques et en sport. De tout ce temps je n'ai pas changé, j'ai eu des conquêtes plus ou moins désastreuses que les autres. Mais les coups d'un soir que tu rencontres en soirée, ce sont les meilleures. Je me demande qui pourra me faire changer d'avis sur cela. Mes quatre frères et sœurs peut-être ? Malgré qu'ils y en a qui sont comme moi. Des coucheries à droite à gauche, on connait.