Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityALASKA C-R FREEMAN► JULIAN SCHRATTER.
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ALASKA C-R FREEMAN► JULIAN SCHRATTER.

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Alaska Charley-Ricaydon Freeman
fiche; terminée.

C'est le premier janvier dix-neuf cent quatre-vingt-huit à Melbourne, que la famille Freeman m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé Alaska Charley-Ricaydon. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale aisée. Depuis maintenant huit ans, six ans et quatre ans je travaille comme skateur professionnel, photographe et Dj. Et pour terminer, je fais partie des citizens.

Études
J'ai toujours su que je n'étais pas fait pour les études, j'ai terminé le lycée à l'âge de quinze ans, mais je ne suis pas tout de suite entrer à l'université, mes parents m'ont laissés continuer ma passion du skate à la condition que je rentre en même temps à Harvard comme tous les jeunes de mon âge. Quand je me suis finalement inscrit, j'ai fait deux ans en musique pour améliorer mes compétences de Dj, mais ça l'a été tout de mon parcours à Harvard. Mes parents avaient payé la première partie et moi je devais payer la deuxième partie et je n'y arrivais plus, alors plutôt que de stresser comme un malade me connaissant, fuck les études. Mes parents m'ont fait une crise en me disant que gagner des compétitions professionnelles de skate n'allait pas subvenir à mes besoins tout comme mon métier de Dj dans les clubs et photographe, mais je m'en sort très bien, je fais ça depuis maintenant huit ans pour le skate professionnel et quatre ans pour la musique et six an en photographie. Je suis pas à la rue, je suis pas plus ignorant qu'un autre parce que j'ai pas fait de grandes études et j'aime ma vie comme ça, je vais peut-être y retourner plus tard quand je vais être vieux et dépassé, mais pour l'instant, je me tiens loin. De toute façon, j'apprends par moi-même, je ne me casse pas la tête.


Caractère
J'dirais que la majorité des gens pensent que je suis un con de première classe qui ne pense qu'à faire la fête. Les gens ignorent que je suis un petit intellectuel qui regarde que des documentaires en revenant de travailler le soir avant d'écouter des cartoons. Oui, j'ai mon petit caractère comme tout le monde, je deviens colérique lorsqu'il vient le temps d'empiéter sur les choses qui me touchent sinon j'aime tout le monde et je reste simplet. Je n'ai pas peur de dire ce que je pense des autres, même si des fois j'ai ma langue dans ma poche quand ça devient trop sérieux. Je suis mature à mes heures, comme maintenant, j'ai l'impression de passé à l'inspection et ça me stresse. Non ce n'est pas parce que j'ai quelque chose à cacher, c'est juste quand on m'observe trop, je deviens droit et je parle sans expression, ça vous surprend n'est-ce pas ? Qu'est-ce que vous penseriez si je vous disais que la directrice d'Harvard est tombée sous mon charme quand j'ai passé une entrevue ? Je sais être charmant aussi et poli, même si parfois je me laisse aller sur les jurons, je ne le cache pas. J'ai beaucoup de parler aussi, je deviens aussi timide en cas de panique totale, je rougis et je m'enfoui la tête dans mon corps. Je ne suis pas mature, je suis plutôt extravertie, je ne plais pas à tout le monde, mais je sais comment me faire aimer quand même, je ne suis pas un mec qui va venir se mêler des affaires des autres, mais faut juste pas se frotter à un copain. Je ne suis pas la mode de près, même si j'ai des magazines partout chez moi, à ce qui parait, je suis philosophique comme personne quand je m'y mets, je mange comme un gros porc, je ne sais pourtant pas cuisinier, si vous me donniez un enfant, je ne saurais pas comment m'en occuper, il finirait sûrement la tête dans les toilettes, je suis loin d'être possessif ni jaloux, je ne suis pas minutieux, mais j'aime les détails. Je m'entraîne avec acharnement lorsqu'il vient le temps d'une compétition de skate. Je suis compétitif à ce niveau-là, mais je ne suis pas mauvais perdant, j'accepte la défaite. Je suis capable de m'attacher facilement, mais je suis capable aussi de me défaire facilement, quand quelqu'un a des problèmes, ils savent toujours qu'ils peuvent venir cogner à ma porte, je démerde même des gens que je ne connais pas. Je parle facilement de ma vie, sauf de la mort de mon petit frère il y a cinq ans, c'est le seul sujet qui me fait pleurer comme un gamin, alors je préfère éviter. Bref, j'ai ma personnalité.


Everyone Has Their Own Story

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the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM - breathe - Marie-Chantal.
↬ ÂGE - dix-sept ans capitaine. hanwii
↬ PAYS/RÉGIONS - Canada, Québec, Lanaudière, Joliette. o/
↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - Par Ocean. (aa) ♥️
↬ TES IMPRESSIONS - Très beau forum, il est très prometteur et je vous félicite pour ce petit bijou. ♥️
↬ CRÉDIT(S) - avatar → ROSENDALE. signa → tumblr.
↬ AVATAR - Julian Schratter.
↬ LE MOT DE LA FIN - Pataaaaaaaaate. :loukas: &&’ je fais ma chieuse, je le sais :L


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CHAPITRE UN. Mon père me prends dans ses bras et me lance dans l'eau en me disant de nager comme il m'avait montré. Il n'a pas été doucement, il m'a montré la théorie et une démonstration, c'est tout. Le plus pire c'est que je n'avais pas droit à des ballons aux bras, il fallait que je nage en petit chien. Je n'ai pas besoin de vous dire que ça l'a été une expérience traumatisante dans ma vie, ce n’est pas pour rien que ça m'a pris deux ans avant de retourner à la mer. Apprendre à nager aussi brutalement, au moins je m'en suis bien sortie, c'est l'essentiel. Malgré le fait que mes parents étaient occupés par leur boulot respectif, ils avaient toujours du temps pour leur enfant. Je suis né à Melbourne, en Australie, j'ai grandi dans une maison sur la plage, un peu comme dans les grands films ouais. Je suis le premier fils d'une famille de trois ans enfants, il y a moi qui a maintenant sept ans, mon petit frère Reagan qui a cinq ans et ma petite soeur Alamea qui vient d'avoir trois ans. Mon père et ma mère sont tous deux très bien nantis, mais ne sont pas riches au point de se péter des bretelles d'or sur le dos quand même. Durant ma petite enfance, je n'ai jamais manqué de rien, je n'ai jamais été non plus très capricieux ou chieur comme bébé, le seul truc auquel j'ai vraiment, mais vraiment fait une crise, c'était pour avoir un ballon gonflable que tu peux sauter à l'intérieur, j'ai fini par l'avoir quand j'ai fait la grève de la faim. J'ai toujours été un enfant précoce dans tout, sauf en nage. Déjà tout jeune, je suis devenue rapidement accro au skate, ma mère m'en avait acheté sur un coup de tête, elle ne savait pas que vingt-ans plus tard, ça l'allait être une passion et mon métier. Avant que je commence l'école, je passais mes journées à la plage à regarder les autres enfants, je m'amusais à faire des châteaux dans le sable, à tenter d'attraper les petits poissons qui se trouvent près de la rive, à enterrer mon frère et le laisser là et me fais disputer par ma mère parce que je ne l'ai pas déterré par la suite. Quand j'ai atteint l'âge de dix ans, mes parents ont décidés qu'ont devaient partir migrer en ville, sans mer, sans grand terrain pour jouer, des maisons collées les unes sur les autres, non pas pour moi, j'allais mourir. Je crois que j'ai mal jugé, parce que je me suis vite accroché au milieu urbain et tout, surtout car tous étaient plus proche et j'avais pas besoin que mes parents viennent me porter où je voulais, je n'avais besoin que de mon skate et de mon takiwaki et je pouvais partir où je voulais. Quand mon petit frère eu la permission lui aussi de sortir au parc ou d'aller un peu plus loin que le coin de la rue, je l'emmenais partout avec moi. Quand l'école a commencé, tout de suite je me suis fait des amis, je n'étais pas gêné, alors c'était facile de parler avec tout le monde. L'institutrice était impressionnée sur le fait que je savais déjà lire et écrire avant même que l'école commence. Malgré le fait que je comprenais très facilement la matière et que j'avais de la facilité à faire mes exercices, je n'aimais pas l'école. Resté assis sur une chaise à écouter quelqu'un parler m'ennuyais, moi je voulais aller jouer dehors ou rester à la maison regarder la télévision, en plus les heures de récréations et le dîner très peu pour moi. La seule année qui était cool, c'était la maternelle, le reste c'était nul. J'avais déjà hâte d'entrer au lycée.



CHAPITRE DEUX. Je soupire, je me tape la tête contre le bureau et je soupire encore en tapant du pied. Tout le monde semble intrigué et je sens quelques regards sur moi. Je le sais bande de cons que je suis un intello, pas besoin de me regarder de cette manière avec des regards qui veulent rien dire. Je penche la tête légèrement sur le côté et regarde l'heure. Même pas vingt minutes que le cours est commencé et que l'examen est distribué que je m'emmerde déjà. 'Alaska, arrête de taper du pied.' Je relève ma tête et je fixe mon professeur. 'Eryke, tu ne peux pas me laisser sortir ?' 'J'peux pas Al', si tu te fais pincer, c'moi qui écope.' Je laisse ma tête retomber lourdement sur mon bureau. C'est lourd, je suis en dernière année, je suis entouré de gens plus vieux de deux ans et je comprends mieux que la majorité, non, toute la classe. J'ai sauté deux classes pour me rendre jusqu'ici et ce n’est pas parce que j'ai soudoyé le principal non, c'est naturel. Il parait que j'ai une bibliothèque qui me sert de cerveau, que c'est désarmant de voir à quel point je retiens tout avec une telle facilité et comment je pourrais être professeur. Les gens savent et j'ai la réputation du mec qui sait tout sur tout. Je trouve ça chiant, premièrement parce que les gens croient que je suis stupide quand même et que je vais accepter de faire certains travaux à leur place, ne me dérange pas de les aider, mais tout faire non, même pour de l'argent. Je refuse aussi de participer à des concours de littérature, car je dois avouer, ce n’est pas ma meilleure matière ou les concours qui sont en rapport avec les mathématiques ou la chimie. Le seul domaine où je suis vraiment nul, c'pas possible à quel point, c'est les arts plastiques. Le maximum que je suis capable de faire, c'est des bonhommes allumettes et sachant ça, ma professeure s'amuse à me faire chier en décidant de faire des projets compliqués dans une seule et unique classe, la mienne. Je ne sais pas pour vous, mais construire une maison avec comme base du carton, c'est difficile, je suis ressorti avec des blessures de guerre. 'D'accord, Alaska, tu peux sortir, mais s'il te plait, reste discret ?' 'Message reçu.' Je prends mon sac où je fourre mes trucs scolaires à l'intérieur et je donne ma copie d'examen à Eryke avant de sortir de ma classe. J'ai pris l'habitude de sortir de mes classes à l'avance lors d'examens, alors je vais toujours à ma case pour sortir mon skate et aller profiter du terrain de skate juste en face de l'école. La majorité du temps, certains surveillants me voient, mais ils ne disent pas un mot car ils savent pertinemment que ça va rien servir de me remettre en cours si c'est pour me faire chier à attendre. En allant vers l'extérieur de passe devant la classe de mon frère qui est en train d'écouter un film, je lui souris en lui envoyant la main, il me voit et fait de même sans vraiment subtilité. Ensuite, je passe devant la classe de ma petite soeur, sauf que elle ne me voit pas, trop concentrée dans un panier avec des petites roches. J'hausse les épaules et je sors à l'extérieur en prenant soin de ne pas me faire voir par le principal, car c'est avec lui que je risque gros. Il risque d'appeler mes parents, eux vont me disputer et m’interdire de faire du skate par peur que ça nuise à mes études et à mon statut d'élève parfait. Pour être honnête avec vous, je me sens pas plus spécial parce que je suis bon à l'école, j'aurais été dans l'année où je suis sensé être et j'aurais été bien heureux avec ça. À cause de tout ça, mes parents s'amusent à me mettre de la pression en double sur les épaules, ils espèrent que leur fils de quinze ans va devenir un excellent médecin ou les trucs habituels que les parents espèrent. Ce qu'ils ne comprennent pas, c'est que je déteste l'école pour plusieurs raisons, je viens de passer dix ans de ma vie à l'école, alors en passer huit autres à l'université ne m'enthousiaste pas trop. Pour être sérieux, ça ne me surprendrait pas que je termine à travailler dans une boutique de cosmétiques comme conseiller et vendeur. La joie quoi. Je lève les yeux à cette pensée et je m'en vais me coucher sur une passerelle. J'ai changé d'idée à la dernière minute. Je finis par entendre la cloche sonnée et entendre les cris des étudiants qui sortent du lycée. J'attends que mon meilleur ami se point le bout du nez et quelques minutes plus tard, je sens quelque chose me tomber sur le ventre et je me rends compte que c'est mon lunch. 'J'ai regardé à l'intérieur Char' et j'aime bien ton repas, j'ai pas pu m'empêcher de te piquer ton muffin.' J'ouvre les yeux et fixe Pasquale. 'Tu rigoles ?' 'Non.' Il se met à rire, je me mets à rire moi aussi, il n'y a rien de drôle, mais bon. Je m'assis en laissant une place à mon copain. Pasquale est plus vieux que moi d'un an, je l'ai rencontré dans un cours que lui avait de retard lorsque j'étais encore dans mon 'année'. Je l'ai toujours bien aimé, il est efféminée et me parle toujours des mecs qu'il aime bien et me dit toujours des conneries par-dessus conneries et on sait qu'on ne peut jamais s'ennuyer avec lui, c'est presque impossible et je crois que c'est pour cette raison que c'est mon meilleur ami. La passion du skate vient jouer en faveur de notre amitié aussi.


CHAPITRE TROIS. Je suis assis sur une roche et j'attends que mon frère se démène pour venir me rejoindre. Je patiente et le regarde finalement sortir de l'eau avec sa planche de surf. Je lève les yeux au ciel et je me lève pour aller à sa rencontre en déposant ma planche de skate et la sienne près de la roche. Il est tout petit pour son âge, mais les gens ont appris à ne pas le faire chier premièrement parce que je suis son frère et ils savent qu'il faut pas chercher les embrouilles avec mon petit frère et ce dernier à réussi à se faire une réputation en gagnant de nombreuses compétitions de surfs. On n'a que deux ans de différence et pourtant, j'ai toujours l'impression que c'est lui le plus vieux. Il fait son frais près des filles, je me mets à rire et je m'excuse au près des demoiselles en question avant de prendre mon frère et de le jeter sur mon épaule. Il commence à me donner des coups de pieds de droite à gauche, je lui fou la honte et j'aime ça. Je finis par l'échapper et je me plis en deux tellement que je ris. Reagan se relève et commence à me donner des coups de pieds dans les fesses en me demandant c'qui se passait. 'Ta voix ... tu t'es pas entendu ou quoi ?' 'Qu'est-ce que tu racontes ma voix ?' 'OH PUTAIN !' Je me roule sur le dos en me serrant les côtes. Je pensais pas qu'entendre mon petit frère mué de la voix serait aussi drôle, limite moi ça l'avait passé facilement, mais lui ce n'est même pas descriptible comment ça ne passe pas inaperçue. Je me reprends même si je continue de rire et je me lève en prenant mon petit frère dans mes bras et je lui dis que c'est pas grave, que c'est un point positif, il va faire rire les autres pendant un certain temps. Il me donne un coup de poing dans l'estomac. Je ne réagis pas, je le regarde en voulant dire qu'est-ce que tu fous ?, il me sourit pour me dire qu'il s'excusait. 'Let's go mon grand, papa et maman veulent qu'on rentre dès que possible.' 'Tu te fous de moi Ask' ? J'te connais assez pour dire que non, tu ne vas pas me ramener à la maison pour souper, mais tu vas m'emmener dans un endroit cool.' 'T'es certain de ça toi ?' 'Ouais.' Je prends sa planche de surf et je vais la porter à la boutique sur la plage pour que le gérant la garde. Pendant ce temps Reagan s'habille et mets son sac en prenant sa planche de skate et s'impatiente. Je prends aussi ma planche, je mets ma casquette à l'envers et on se rend tous les deux vers la route qui longe la plage. On dépose nos planches en même temps au sol et on commence à rouler vers le skatepark. On roule, mon frère de m’impressionner avec des tricks et je m'amuse à lui répondre avec des choses plus compliquées que pour le faire pomper et ça fonctionne. Reagan me boude parce qu'il roule plus vite pour être dos à moi. Je le laisse faire et je me concentre de regarder la vue. Melbourne, je crois pas qu'un jour je vais déménager d'ici, juste à voir l'océan, avoir mon monde à moi, mes copains, l'école qui est terminé pour moi depuis quelques mois, la chaleur, je ne quitterais pas cet endroit, je l'aime et je vais y rester pour longtemps. Je finis par porter une attention particulière à mon petit frère en face de moi. 'RE' ROULE MOINS VITE, ON ARRIVE EN VILLE!' Il se retourne. 'FAIT PAS CHIER ALASKA, JE LE SAIS.' 'PUTAIN REAGAN, REGARDE DEVANT TOI !!!' Je commence à rouler plus vite pour rejoindre mon petit frère. Je finis par l'attraper à temps par le collet de son t-shirt pour ne pas qu'il se fasse frapper par un connard qui a brûlé une rouge. 'Arrête, lâche-moi à la fin.' Je le ramène sur le trottoir et je continue de lui serrer le collet. 'T'as pas vu que t'allait te faire frapper ?' 'Oui, oui, c'est beau, j'ai compris papa, je vais rester derrière toi.' Je le lâche. Oui je suis chiant, mais je suis son frère merde, faut que je le surveille et si je le perdais, je ne sais pas ce que je ferais. On continue de rouler et au cinquième coin de rue, je regarde pour traverser, personne, alors je fais signe à mon frère de passer, je suis devant lui et regarde vers la droite. 'ALASKA, UNE VOITUUUUUUUURE.' Pas le temps de m'enlever du chemin que je me fais frapper. Néant. La seule chose que je sais, c'est que j'ai eu un bras cassé, une jambe cassée, quelques côtes de cassés, un traumatisme crânien, je m'en suis bien sorti pour un gars de seize ans qui se fait frapper par un étron qui sait pas conduire.




CHAPITRE QUATRE. Six mois aujourd'hui Reagan, six mois aujourd'hui que t'es partie, que t'as quitté le navire de la vie. Je ne peux pas expliquer tout le chagrin que j'ai tellement que c'est profond. Il n'y a pas un seul jour, une seule heure, une seule minute ou je ne pense pas à toi au moins une fois. J'espère que tu le sais que si j'ai quitté Melbourne, si j'ai quitté l'Australie pour la Californie, c'est pour toi. Tu me l'as fait promettre avant que tu partes et je vais ternir cette promesse. J'ai emmené notre soeur avec moi Alamea, je sais que tu ne lui avais rien fait promettre à elle, mais elle voulait faire partie du voyage, elle voulait disperser tes cendres avec moi. Papa et maman n'ont pas voulu participer, tu sais, même si il arrivait souvent que tu te prenais la tête avec eux, pas une seule fois ils ont pensés ce qu'ils disaient. Ils sont encore plus tristes que mois, encore plus malheureux, tu ne peux même pas t'imaginer à quel point tu nous manques. À la table ce n'est plus pareil, ta chambre, personne ne veut lui toucher, j'y rentre souvent et je me couche dans ton lit. Je sais que tu me prenais pour un gros dur, mais j'ai pas honte de dire que je pleure quand je repense à tout ce qu'on faisait, à regarder ton plafond remplit de poster de surf et de filles en bikinis. T'avais que dix-sept ans Reagan, dix-sept, t'avais la vie devant toi et fallait que le cancer vienne s'en mêler. Alamea s'est rasée la tête au complet après ton décès, elle voulait que tu le saches, je l'ai fait moi aussi ainsi qu'une dizaine de tes copains. Tu ne voulais pas qu'on le fasse alors que t'étais encore de ce monde, on a décidé de le faire par après. J'aimerais tellement te parler, comme avant, il y a Alamea, j'aime notre soeur plus que tout au monde, mais ce n'est pas toi. Depuis que tu es partie, elle a changé, elle est devenue plus calme, moins garce et moins égoïste, j'ai l'impression qu'elle est devenue une nouvelle Alamea, elle n'a que seize ans et pourtant tu vois, elle a changé de cercle d'amies, elle a arrêté d'aller fêter de droite à gauche et de faire des crises quand elle n'obtenait pas c'qu'elle voulait de papa et maman. Je roule depuis des heures, j'ai roulé toute la nuit pour me rendre sur le bord de la mer comme prévu. Je sais que tu rêvais de venir ici, je t'y aurais emmené petit frère, sans le moindre doute, j'avais déjà prévu les billets d'avions. Quand les médecins ont prononcés les mots 'Il y a beaucoup de chance que votre fils s'en sorte.' J'ai eu une lueur d'espoir Reagan, je n’ai pas réfléchi deux secondes et je suis allé acheter les billets, je voulais t’emmener, te faire la surprise de ta vie, pourtant non tout s'est écroulé une semaine plus tard. J'ai arrêté le skate pour un certain temps, je n'ai plus de motivation pour le moment, j'espère que tu me le pardonneras. Je sais que tu voulais qu'on sourît après ta mort, mais comment veux-tu ? Ces derniers mois ont été terribles, alors fuck le sourire si tu le veux bien. Tu le sais que ma plus grande peur dans la vie, c'était même pas de mourir, mais de te perdre et maintenant que c'est fait, je n'ai même plus de coeur, il n'est plus là, c'est un énorme trou à la place. Les larmes prennent le contrôle de mes yeux. Je ne peux plus conduire, alors je prends la voix d'urgence et je me stationne en continuant de regarder devant moi. 'Alaska, qu'est-ce que tu fais ?' Je tourne mon regard vers elle. 'Je pense à Reagan ...' Et je me mets à pleurer. Elle me défait de la ceinture et dépose ma tête sur ses cuisses et pleure elle aussi. Certaines passent au travers plus facilement que d'autres, moi je sais que la plaie béante que j'ai en ce moment va prendre des années à se refermer. Après une demi-heure, je me relève et je tente de reprendre la route. 'Ask', laisse, je vais conduire.' 'T'as que seize ans Alam', t'as même pas encore commencé tes cours.' 'Et à quoi ça t'as servi dans ce cas de me laisser le volant de la voiture de papa, alors que toi t'avais plus les pieds sur Terre ?' Je lui passe les clés et je vais m’asseoir côté passager. Je lui fais confiance, je regarde par la fenêtre. Les heures passent, je suis tellement perdu dans mes pensées que c'est ma petite soeur qui m'a sortie de ma tête pour me dire qu'on était arrivé. Je suis sorti de l'auto et j'ai pris l’urne de mon frère qui se trouvait à l'arrière. C'est la mer, on ne voit rien que la mer et l'océan. Il n'y a personne, le silence complet, il n'y a que le son des vagues qui meurent sur le sable qu'on entend. Alamea est allé chercher les deux planches sur le capot de la voiture et nous nous sommes jetés à l'eau. On a nagé le plus loin possible jusqu'à temps qu'on ne soit plus capable d'avancer. J'ai déposé l'urne sur le bout de ma planche et j'ai regardé l'horizon. Deux heures plus tard, ma soeur s'approche de moi avec sa planche. 'Alaska, il est temps maintenant de le laisser partir.' Ça m'a pris du temps, mais j'ai fini par le laisser partir. Je t'aime petit frère.




CHAPITRE CINQ. J'ai mes mains dans mes poches et je regarde tout au tour. C'que j'ai la frousse sérieusement. Pourquoi il faut toujours que les bureaux des universités soient aussi ... fades ? Ça respire pas la joie c'est moi qui vous le dit. Mon père vient de me jeter à l'extérieur de sa voiture de location en me disant qu'il allait revenir plus tard en espérant avoir de bonnes nouvelles. En traduction, Alaska, arrange-toi pour rentrer à Harvard sinon je te déshérite et enlève ton nom de mon testament. J'avale de travers et je sursaute en entendant mon nom. 'Alaska Charley-Ricaydon Freeman ?' Je me lève lentement en plaçant mon veston et en tendant ma main vers celle qui fera mon entrevue. Elle ne pouvait pas sembler plus sévère ? Je dis ça, mais je dis rien. Je lui fait un petit sourire et elle me répond en me faisant un beau sourire aussi. Je rêve ou ? Non, elle m'a bien sourit. 'Bonjour Monsieur Freeman.' 'Bonjour.' Je m'assis dans le siège qu'elle me montre et elle s'assit derrière sa montagne qui lui sert de bureau. C'est brun, le seule commentaire qui me passe dans ma tête en voyant le décors. 'Monsieur Freeman, je suis très impressionnée par vos résultats scolaires qui sont tous au-dessus de quatre-vingt-quinze pour cent dans toutes matières confondues et du fait que vous avez terminé le lycée à l'âge de quinze ans.' 'Je vous remercie madame.' Elle regarde mon dossier, moi je suis en train de me dévorer l'intérieur des lèvres. Ça va me prendre une dizaine de minutes à reprendre mon sérieux et à me sentir à l'aise. 'Vous savez, l'Université Harvard est très sélective pour ses élèves et est très réputée, donc nous ne pouvons pas nous permettre de prendre n'importe qui.' Je hoche de la tête en signe de compréhension et elle continue. 'Nous observons les dossiers de ceux qui font la domaine pour venir étudier ici et nous faisons passer des entrevues. Alors j'aimerais que vous me disiez pourquoi vous valez mieux qu'un autre élève monsieur Freeman.' 'D'accord.' La madame s'enfonce dans sa chaise et me regarde. 'Je ne crois pas que je vaux mieux qu'un autre élève, car je crois que tout le monde à des capacités pour rentrer à Harvard, même quelqu'un qui n'a pas les notes pour votre 'quotte' parce qu'il peut apporter un plus à votre université avec sa personnalité et sa vision des choses. Pour être honnête, je ne sais pas si je pourrais apporter une nouvelle chose ici, mais je suis certain d'une chose, c'est que je vais mettre tous les efforts nécessaires pour réussir et pour atteindre des notes satisfaisantes. Je peux vous apporter un bon élève, je peux vous apporter quelqu'un qui aime tout le monde, quelqu'un qui a de la facilité à assimiler et comprendre les choses d'une manière improbable et qui peut aider les autres, mais je sais pas si je peux vous apporter la satisfaction d'un élève parfait, car je ne crois pas que cet élève existe, mais je ferais de mon mieux pour vous prouver que je mérite d'être ici.' 'Parfait, pourquoi Harvard plutôt que les autres universités ?' 'Harvard était l'unique université que je voulais fréquenter et si ce n'était pas Harvard, c'était rien. Je dois dire que votre réputation a augmenté ce choix de vouloir venir étudier ici et puis je suis déjà venu faire une visite guidée et disons que j'ai aimé l'ambiance qui s'y trouvait. Harvard démontre beaucoup de possibilité au niveau des activités et j'aimerais bien prendre connaissance de ces activités par moi-même.' 'À quoi aspirez-vous dans la vie Monsieur Freeman ?' Je me mets à rire, car je sais que je vais devoir encore mentir, j'ai menti tout le long, je ne veux pas être ici et la seule raison qui me pousse à faire tout ça, c'est mon paternel. 'J'aspire à être quelqu'un, j'aimerais que les gens me voient comme étant une personne, non pas importante, mais qui a pu emmener une certaine aide à la communauté que ça soit par une idée ou par un geste. Si je deviens médecin et sauver des vies, ça va me plaisir tout autant qu'être un artiste qui passe un message important au monde par ses toiles. Je ne rêve pas non plus de devenir le futur Bill Gates, car ça ne m'intéresse pas tout comme le poste de président des États-Unis. Tout le monde à son domaine et moi j'ai choisi la musique, car je crois pouvoir réussir dans ce domaine tout comme plusieurs musiciens et chanteurs à travers les époques.' 'Que fait votre mère et votre près dans la vie ?' 'Mon père travaille comme vice-président dans une société importante en Australie, plus précisément à Melbourne, son travail ne le retient pas toujours et s'est comment s'occuper de ses enfants, mais je ne tiens pas à suivre ses pas. Ma mère, elle travaille dans un agence de publicité, tout comme mon père son travail ne l'a retient pas toujours et sait mettre ses priorités à la bonne place. Tous les deux sont de bonnes personnes et les métiers qu'ils font sont important pour eux.' 'Est-ce que vous croyez vous plaire à Harvard ?' 'Je l'espère bien, je l'espère, je suis d'un caractère assez ouvert et familier avec un peu tout le monde, alors je crois que je vais faire ma place parmi les élèves d'Harvard. Et simplement avec la visite guidée, je suis tombé sous le charme des établissements et la bonne énergie qui se trouve ici.' Je me suis détendue et l'entrevue s'est déroulée ainsi pendant près de deux heures. Plus le temps avançait, plus je me sentais à l'aise et je crois que la dame le voyait, car elle semblait plus réceptive de son côté. À la suite de cette entrevue, je suis sorti avec un air sans sourire et sans expression. Le but n’était pas de cacher si j'étais accepté ou pas, c'est juste que ça démontre mon contentement. Mon père m'attends, avec les poches dans son jean propre et me lance un regard interrogatif. Il me sourit. 'Et puis fiston ?' 'J'ai ...' Je le laisse poireauter pendant quelques secondes. 'J'ai été accepté papa.' Il me prend dans ses bras. Il sait pas que moi ça va me rendre malheureux. 'Je suis heureux mon fils, ta mère va sauter de joie au téléphone. On va fêter ça quand on va revenir à Melbourne Alaska.'





CHAPITRE SIX.Je passe ma main dans son dos lentement et sur le bout des doigts j’effleure sa colonne. Je tente de la faire réagir, mais non elle fou rien. Je m'écrase de tout mon plat dans le matelas qui renfonce sous moi et je tourne la tête vers le cadran. Il est treize heures et trente-sept minutes et elle dort encore. Je fais la mou et je me lève en poussant la couette un peu plus loin. Je prends soin de me mettre un jean et un t-shirt et je me rends jusqu'à dans son salon pour m'écraser dans le canapé. Je vois mes lunettes sur la table et je les mets lentement en allumant la télévision. Je ressemble à l'un de ces parents qui se lèvent toujours plutôt que leur enfant et qui écoutent leur émission du matin, tous les matins. Documentaire sur les zèbres. Je prends ma jambe pour la foutre sous mon autre jambe et je me place en position indienne. Vingt minutes plus tard, moi qui est trop captivé par le bébé zèbre qui vient de naître, je n'entends pas Dulce se lever, je me rends compte qu'elle est debout au moment où elle m'embrasse sur le joue. 'Salut bébé, tu sembles en admiration devant ces zèbres.' 'B'jour mon coeur, non non, je trouve juste que le bébé est mignon et que j'aimerais en avoir un.' Je penche ma tête vers l'arrière et j'étire mes lèvres en signe de 'je veux que tu m'embrasses.' Dudu' prends ma tête entre ses mains et m'embrasse sur les lèvres en souriant. Et elle part vers la cuisine, je reporte en même temps mon attention vers la télévision pour savoir c'qui va se passer avec maman zèbre et son bébé. Je sens Dulce se coller contre moi avec son thé entre les mains, je m'assis alors doucement et je dépose ma main contre sa cuisse en continuant de regarder le documentaire. 'J'aimerais aller au parc aujourd'hui A'.' Je fronce les sourcils. 'Au parc ?' 'Ouais au parc, il fait beau aujourd'hui et je veux aller manger une glace au parc et pourquoi pas arrêter chez le disquaire en même temps ?' Je la regarde. 'Je suis partant.' Je lui souris, je l'embrasse longuement avant de me lever et de me diriger vers la salle de bain. 'Bébé, qu'est-ce que tu fais ?' 'Je m'en vais prendre ma douche.' 'ATTENDS.' Elle dépose sa tasse contre le petit meuble et se colle dans mon dos en passant ses bras au tour de mon torse et marche toute écartée en se balançant comme une gamine. Je me baisse légèrement et je la prends pas la taille pour lui mettre la tête à l'envers et la traîner jusqu'à dans sa salle de bain. 'A', je vais vomir!' Je la dépose doucement au sol et elle me donne une claque sur l'épaule. 'Tu tombes toujours dans le panneau.' Je me jette sur elle et on commence à se bagarrer dans la salle de bain. Je suis sur elle et je la chatouille au ventre car je sais qu'elle est très sensible là. 'T'AS GAGNÉ, T'AS GAGNÉ.' Elle pleure tellement qu'elle rit et moi je me mets à rire, tellement, que je finis par m'étouffer avec ma salive. 'Tu vois c'que t'as provoqué, m'a crevé à cause de ma salive.' 'Tu crèveras jamais Alaska, t'es trop fort pour ça.' Je lui souris et je me lève en sautant sous la douche où ma copine vient me rejoint. Dulce et moi ça fait cinq mois que nous sommes ensemble, ma première vraie relation. Je dirais aussi que depuis la mort de mon frère il y a un et demi, je n'ai pas eu la tête à m'engager réellement avec quelqu'un, la seule exception est Dulce Helena Greenwood. Rencontré lorsque j'étais en Californie pour la promesse que j'avais fait à mon frère, elle elle venait de terminer son voyage sur la route soixante-six et c'était arrêté en Californie. Nous nous parlés via Internet jusqu'à ce que je me décide à déménager à Cambridge pour aller à Harvard. Vingt-trois ans alors que moi j'en ai vingt-et-un ans, ça ne semble pas la déranger puisqu'elle a autant de maturité que moi, ce qui veut dire, zéro point cinq dans un pourcentage. 'Aller vient bibi, tu m'as dit que tu prenais seulement ton chapeau et qu'on y allait.' 'J'ai envie de faire un pique-nique aussi.' Je me passe les mains dans mon visage en souriant. 'D'accord, attends, je vais t'aider.' Après avoir passé quinze minutes à préparer le panier et trouver une couverture convenable, nous avons fini par quitter son appartement et nous rendre au parc. 'Dulce ?' 'Mmmm ?' Elle me regarde avec des raisons plein la bouche alors que je suis couché sur le dos, ma tête contre son ventre. Je souris. 'Je vais quitter l'université dès que j'en ai l'occasion.' Elle me fait des gros yeux. 'Pourquoi tu vas faire ça ?' 'Qu'est-ce que tu veux que je foutre là-bas ? Ma place n'est pas dans une salle de classe, mais dans des compétitions ou derrière une table de mixage et puis j'ai rien appris en deux ans.' 'Alaska ?' 'Quoi ?' 'C'est pas plutôt à cause de ton manque d'argent ?' 'Pourquoi tu dis ça ?' 'Ça fait un mois que je te vois stresser et te mordre l'intérieur des joues.' '...' 'Tu le sais que je peux t'aider.' 'Je veux pas de ton aide financière Dulce, je t'aime, mais non.' Dudu' ne dit rien, elle ne fait que me regarder. 'Pourquoi tu ne changerais pas plutôt de domaine, je sais pas moi, pourquoi pas en botanique ou en environnement vu que tu aimes la nature et les animaux ?' 'Je sais pas, manque de motivation sûrement ?' 'Prends pas ça à la léger bibi, tu vas peut-être le regretter.' 'J'ai pris ma décision il y a trois mois déjà, j'attendais juste de t'en parler avant de le faire.' 'Je vois. Tes parents sont-ils au courant ?' 'Non ...' 'T'es idiot quand tu le veux.' 'Je sais qu'ils approuveront pas mon choix, mais je suis pas heureux à l'université.' 'S'ils veulent ton bonheur, ils vont pas remettre ton choix en question.' 'Merci.' 'Je t'aime.' 'Je t'aime aussi.' Et elle m'embrasse avant de se coucher et de me passer sa main dans mes cheveux. Après tout ça, à la fin de la journée, on est revenu chez elle avec une dizaine de disques, un mal de coeur et un tour à la toilette, Dulce à manger trop de glace, ça finit par ressortir et moi je lui tenais les cheveux en lui flattant le dos. À trois heures du matin, la musique à fond dans sa chambre et nous deux qui jouent au monopoly, vous vous êtes pris l'une des journées où nous ne faisons rien de nos vies et que c'est pas le party.



CHAPITRE SEPT. J'entends mon portable vibré, vibré et encore vibré, je sens que je vais le massacrer dans moins de deux minutes si ça continue comme ça. Je lève lentement la tête, les yeux encore fermés et je route mon regard vers mon portable. Ça me prends trente ans pour ouvre mes yeux, mais je finis par les ouvrir et je vois que c'est Dougy qui m'appelle. Je laisse un grognement sortir de ma bouche et je prends mon téléphone. 'Tu tiens pas à ta vie pour m'appeler à cette heure ?' 'Alaska, il est trois heures de l'après-midi.' 'Et tu crois que je me suis couché à quelle heure ?' 'Laisse moi deviner ...' 'C'est ça, t'as compris. Qu'est-ce que tu me veux ?' 'C'pas pour te foutre la pression mon petit, mais la compétition est dans ... une heure et t'es toujours pas là.' 'Tu rigoles ?' 'Non, alors move your ass. J't'attends dans vingt minutes max, il manque que toi.' 'D'accord, j'arrive.' Je raccroche en me traitant de con et je me lève en vitesse de mon lit. Pour en plus démontrer que je suis deux fois plus con, en étant debout dans mon lit, je manque d'équilibre alors je me prends le pied dans ma couette et je tombe face première sur le sol. Je me fais mal au genou, tout pour m'aider. Je ne prends même pas la peine de prendre ma douche que j’enfile un jean et un-t-shirt. Je fou ma brosse à dents dans ma bouche et je brosse mes dents à la vitesse de la lumière en prenant soin de mettre tout ce donc j'ai besoin dans mon sac pour pas arriver là-bas avec seulement ma planche. Compétition aujourd'hui, elle n'est pas trop importante, mais c'est quand même quelque chose que je veux remporter, pas le choix. Au moins je me dis que ça sera par équipe et non individuel, donc je repose sur mes potes pour y arriver. Je prends quelque chose dans mon réfrigérateur, tient mon sandwich de hier et je le mets dans ma bouche. Le goût est horrible à cause de la pâte à dents. Mets ma casquette à l'envers sur ma tête et je quitte mon appartement en vitesse en ne prenant pas soin de barrer la porte. Une fois rendue à l'extérieur de l'immeuble, je mets ma planche au sol et je saute dessus en roulant à toute vitesse dans la ville. Non, je n'ai pas pris ma leçon lorsque je me suis fait frapper et ce n'est pas quelque chose qui me dérange maintenant, pas depuis mon frère. J'évite les piétons et quand il en a trop, je me faufile entre les voitures qui attendent que la lumière de circulation tourne au vert. Je souris en me disant que moi je n’avais pas ce problème. Je viens de terminer mon sandwich et j'arrête au petit café pour aller prendre mon muffin habituel. 'Cou' toi.' 'Salut Alaska, tu sembles pressé je me trompe ?' 'Non t'as raison, je vient de me lever et je suis en retard.' 'Va alors, prend ton muffin.' 'Merci Kristina, tu viens ce soir comme prévu ?' 'Je manquerais pas une occasion de te voir.' Elle me fait un sourire charmeur. 'J'ai hâte de te voir dans ce cas, aller j'y vais et à toute.' Je lui donne l'argent et je l'embrasse sur la joue par-dessus le comptoir et je file dehors en reprenant mon chemin. Mon portable vibre encore. C'est ma soeur. 'Ouais ?' 'Alaska, tu peux tu venir me chercher à l'université s'il te plait ?' Je m'arrête brusquement. 'Qu'est-ce que tu fous encore là-bas, tu n'étais pas sensé partie voir papa et maman ?' 'Non, ils ont annulés, alors vient me chercher.' 'Je peux pas, je suis en retard pour la compétition et Dougy va me tuer si j'arrive pas dans cinq minutes.' 'Super, alors vient me chercher, je vais venir t'encourager.' Je lève les yeux au ciel. 'C'pas le fait que je ne veux pas tu viennes, c'est juste que mes copain vont me trucider.' 'Je sais que Doug' à un faible pour moi, alors je vais lui faire du charme.' 'T'es chieuse quand tu veux.' 'Alllerrrrrrr Alaskaaaa.' 'Je suis pas avec ma voiture là.' 'Va là chercher !' 'Qu'est-ce que tu m'offres en échange ?' 'C'que tu veux !' 'Ah oui ?' 'NON PAS ÇA !' 'Tu m'as dit ce que je voulais.' 'Ouais, mais je veux pas te donner ma collection de disques.' 'Alors reste à l'université.' 'Ok, ok, vient me chercher, je vais te les donner.' 'Parfait, j'arrive dans une dizaine de minutes.' Je me retourne et je rentre chez moi. Je stresse au max, mais je me dis que je vais y arriver, mais il y a les embouteillages. Fuck. Je prends mon skate entre mes mains et je mets à courir vers mon chez moi. Plusieurs minutes se sont écoulées et je jette ma planche sur la banquette de derrière et je pèse sur la pédale à fond pour rouler jusqu'au campus. Je sens mon portable vibré. 'Allo ?' 'Tu vas manger mon poing dans la figure, il est passé les vingt minutes et t'es toujours pas là.' 'Je m'excuse Doug'.', faut que je prenne ma soeur en chemin, elle voulait venir.' 'Ta soeur va être là ?' 'Ouais pourquoi ?' 'D'accord, alors dépêche.' Il raccroche. Bonne idée à bien y penser d'emmener ma soeur. Une fois arrivé devant le campus d'Harvard, je vois ma soeur et elle s'empresse d'embarquer. 'C'que tu peux être long quand tu le veux.' 'Je peux te laisser ici et marcher si tu veux ?' Elle me fait une grimace et dépose ses fesses sur le banc. Elle me donne un bisou sur la joue en signe de salutation. Je lui passe ma main dans ses cheveux et je fais mon angle mort pour sortir et prendre la route vers le lieu de la compétition. Rendu là-bas, Doug' me voit et s'amène en courant vers nous. Il me salue et dit surtout bonjour à ma soeur et on se dirige tous vers la petite foule qui s'y accumule de plus en plus. La compétition venait de commencer. 'Mon vieux c'est à toi.' 'Quoi déjà ? Je ne passais pas dans quinze minutes non ?' 'Non, l'autre équipe a annulé et c'toi qui commence.' 'Merde.' Je sors mes trucs de mon sac et je file avec ma planche ...


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Re-bienvenue si j'peux me permettre hanwii

xDD
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Hahahahaha XD Merci ♥️

je suis partie en dilemme, j'ai finit par choisir. :fleche: :sifle:
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Maaaarieeeee. (aa) ALASKA C-R FREEMAN► JULIAN SCHRATTER. 2109348208 hanwii :44: :ahoy: ALASKA C-R FREEMAN► JULIAN SCHRATTER. 1508216586 🍪 :cwyhit:
:fart: ALASKA C-R FREEMAN► JULIAN SCHRATTER. 1001568715 ALASKA C-R FREEMAN► JULIAN SCHRATTER. 1839924927 ALASKA C-R FREEMAN► JULIAN SCHRATTER. 73120010 ALASKA C-R FREEMAN► JULIAN SCHRATTER. 3338944726 ALASKA C-R FREEMAN► JULIAN SCHRATTER. 3850463188 ALASKA C-R FREEMAN► JULIAN SCHRATTER. 321341868 ALASKA C-R FREEMAN► JULIAN SCHRATTER. 2511619667 :sifle: :sex1:
:sex2: ALASKA C-R FREEMAN► JULIAN SCHRATTER. 1532001046 ALASKA C-R FREEMAN► JULIAN SCHRATTER. 980580023 ALASKA C-R FREEMAN► JULIAN SCHRATTER. 3406960028

contente que tu te sois enfin décidé . hanwii hanwii hanwii

rebienvenuuue <3
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JULIAN SCHRATTER :sex1:
Bienvenue parmi nous et réserve-moi un lien ALASKA C-R FREEMAN► JULIAN SCHRATTER. 2922479706
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JULIAAAAAAAAN. hanwii
Bienvenue parmi nous. ALASKA C-R FREEMAN► JULIAN SCHRATTER. 3850463188
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RREEEEEEEEEEEEEEEEEEE :love2:
julian est un méga bon choix ♥️ Réserve moi un lien ALASKA C-R FREEMAN► JULIAN SCHRATTER. 3850463188
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Juliaaaan ALASKA C-R FREEMAN► JULIAN SCHRATTER. 3400909363 :sex1:
Bienvenue & bon courage pour ta fiche!
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Bienvenue à Harvard :twisted:
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