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(Flashback) One night in Paradise. ✦ Kathleen

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J’en avais marre. Cela faisait plus de deux heures que je tournais en rond dans mon lit, tentant de dormir mais rien y faisait, mes yeux restaient ouvert. Finalement, peut-être que je ne voulais pas les fermer, car dès que le monde réel disparaissait de mes yeux, je revoyais l’image de Nikolaï et Teodora entrain de s’embrasser, se caresser et faire bien plus de chose que je ne peux me l’avouer. Le dégout était tellement immense que je m’en sentais presque nauséeux. D’un mouvement rapide, je me mis assis sur mon lit, passant mes mains sur mon visage à plusieurs reprises. Le réveil indiquait 2h48 et aucun signe de fatigue ne pointait le bout de son nez. Je soupirais, fixant l’obscurité un instant avant de me lever avec agilité et d’enfiler des vêtements sans prendre la peine de regarder s’ils allaient ensemble. Sans s’avoir pourquoi, l’envie d’aller voir Kathleen m’avait pris d’un coup, tel un besoin vital. C’est peut-être pourquoi je courrais jusqu’à la maison des Eliot, habillé un peu n’importe comment, je l’avoue. C’est sûr qu’il devait y avoir plus sexy qu’un short de tenue de basketball et un marcel gris délavé. Je me demandais si elle était seule ou au contraire, accompagné. A cette idée, je sentis la tension monter en moi et celle-ci ne redescendit que lorsque je fus devant sa porte. Discrètement, je collais mon oreille à sa porte pour tenter d’entendre un quelconque bruit mais rien ne se produisit. Peut-être était-elle sortie avec un mec ? Ou alors peut-être qu’elle était à une soirée et n’était pas encore rentré ? Je fis une petite mine boudeuse, jetant un regard à ma montre. Non, quand même pas… A 3h du matin… Surtout si elle était avec un mec… Je sentais mes poings se serrer. Bien sur que non, elle ne me ferait pas ça, elle devait certainement dormir. Inspirant une grande bouffé d’air frais, je frappais à la porte assez fortement. Pas mal de monde rentrait de soirée et si elle était bien dans sa chambre, elle aurait du mal à m’entendre frapper avec le bruit qui régnait dans le couloir.
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« T'aimerais que je te promette toutes mes nuits jusqu'à l'infini ... Je te promets ».

    Rester seule dans sa chambre , ce n'était pas vraiment le genre de Kathleen. Au contraire, elle fuyait et retardait toujours ce moment. La solitude, ça n'avait jamais été son truc. C'était même sa hantise. Sans doute une angoisse de fille unique qui a toujours souffert du manque de frère ou sœur à ses côtés et de l'absence de ses parents. Elle a donc toujours cherché à être entourée d'amis. Ses amis, ceux qu'elle considère comme une troisième famille ( les employés de maison qui l'ont élevé étant sa seconde famille) , ceux qui ont toute sa confiance et à qui elle donne beaucoup. Kathleen, c'est le genre d'amis qui sera toujours là pour vous à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. Et ce ne sont pas que des paroles ... La preuve. Alors que les étudiants commençaient à rentrer de soirées, elle,dormait déjà depuis au moins deux bonnes heures. Ayant un examen important de pédiatrie demain matin, elle avait écourté sa soirée entre copines. Ce qui n'était pas dans ses habitudes car elle était plutôt du genre à être la dernière à se coucher. Mais là, la raison avait pris le dessus sur ses folles envies. Elle était même peut-être passée à côté de l'homme de sa vie si ça se trouve. Et si ça n'était surement pas l'homme de sa vie, ça aurait pu être au moins l'homme de sa nuit. Mais juste pas de cette nuit. Ce soir, elle était rentrée seule et c'est seule qu'elle dormirait. D'ailleurs, elle ne mît pas de temps à s'endormir. Les bras de Morphée l'avait accueillie à bras ouverts et là voilà, plongée dans le monde merveilleux du rêve. Elle qui était étudiante en psychologie, les mystères des rêves ,et plus généralement l'inconscient,l'avaient toujours intriguée. Mais voilà, certains en avaient décidé autrement ... Des bruits de cognement retentir dans le couloir. Au départ, elle n'y fît pas vraiment attention , replongeant peu à peu dans son sommeil et dans son rêve. Puis, ce même bruit reprit. C'est là qu'elle finit par se rendre compte qu'on frappait à sa porte. Elle ouvrit doucement les yeux pour jeter tout d'abord un coup d'oeil à l'heure. Trois heures du matin. Sans aucune surprise, elle savait qui se trouvait derrière la porte. A cette heure là, il y avait de grande chance que ce soit Mattéo. Ses visites surprises nocturnes ne l'étonnaient plus. D'ailleurs, ils se voyaient plus souvent la nuit que le jour. Cela lui faisait penser qu'elle devait absolument lui donner un double des clés , cela faisait bien cinq ans qu'elle se disait cela à chaque fois.Faisant plus ou moins exprès de prendre son temps et de le faire patienter , elle alla finalement entrouvrir la porte. A trois heures du matin, on ne peut pas vraiment dire qu'elle était au top de sa beauté mais au top de son naturel oui : pas maquillée ,décoiffée , débardeur et mini-short. Mais, à cette heure-là, ce n'était pas sa principale préoccupation. Pour tester sa réaction parce qu'elle se doutait bien de la réaction, elle décida de ne pas ouvrir entièrement la porte et prit un air gêné et désolé, un sourire légèrement esquissé sur son visage,laissant ainsi suggérer qu'elle n'était pas seule : «Qu'est ce que tu fais là ? » Bien sûr qu'elle savait pourquoi il était là. Rien qu'au premier regard échangé, elle sentit que quelque chose n'allait pas , elle le sentait tendu mais ne dit mot parce que ça ne marchait pas comme ça entre eux.
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Je m’énervais de plus en plus contre cette porte qui ne m’avait pourtant rien fait. Si je m’écoutais, je sortirais immédiatement dehors pour tenter d’escalader la maison des Cabot pour passer par la fenêtre, voir la casser si elle n’était pas ouverte. Je ne supportais pas l’idée qu’elle soit avec quelqu’un, j’avais l’impression d’être trahi alors qu’elle ne me devait rien. Je commençais à perdre doucement patience, n’arrêtant cependant pas de frapper à cette putain de porte. Inspirant une bouffé d’air, je me reculais légèrement de la porte, regardant s’il n’y avait personne dans le couloir. Pour le moment, il était désert. Mon plan était clair: Défoncer la porte. J’allais donner un coups de pied lorsque la porte s’ouvrit légèrement, ne laissant qu’un léger écart pour voir le visage de mon amie. Son air voulait tout dire, elle n’était pas seule. Elle venait certainement de s’envoyer en l’air avec un connard qui la voulait juste pour son cul. Oui, tout à fait le mec que j’étais, mais certainement pas avec elle. Aussitôt, je serrais les dents en la regardant dans les yeux, laissant passer toute la haine que je ressentais à cause d’elle. Je tendais l’oreille, cherchant à entendre un quelconque mouvement derrière elle. Rien. Je posais discrètement ma main sur la porte. Elle me demandait ce que je faisais là, question débile, entre nous. Son regard m’énervait, à la fois gêné et coquin, j’étais sûr qu’un homme attendait patiemment son retour dans le lit. Péter la gueule au mec qui prend son pied dans ton lit ! A peine eu-je finis ma phrase que je poussais violemment la porte, malgré le fait qu’elle la bloquer. Une petite femme comme elle ne faisait pas le poids face à moi.

Arrivé devant le lit, je fus surpris devoir qu’il n’y avait personne mais peu importe où il se cachait, je le trouverais. Comme pris d’une rage incontrôlable, j’ouvris toutes les armoires présentes, je fouillais le moindre recoins, me jetant au sol pour inspecter en dessous du lit. Il était nulle part. Je grognais sans prêter attention à Kathleen qui devait me prendre pour un fou furieux. Rapidement, je me redressais afin de courir presque jusqu’à la fenêtre que j’ouvris et inspectait partout, voir par où avait pu sortir ce fils de maman pas très respectable. Il est où ?! dis-je en me retournant vers la blonde vêtu d’un simple short et débardeur. Je n’avais pas l’habitude de lui faire des crises de jalousie ou du moins pas comme celle-ci. Normalement, je me contenais un minimum et je ne révélais pas ma jalousie directement, en étant presque agressif comme je l’étais à cet instant. Ou alors, peut-être que je craquais à cause de Teodora, peut-être que j’étais tout simplement à bout. Mais peu importe, je ne comptais pas me confier à Kathleen, ça n’avait jamais été comme ça entre nous, on se contentait de se rassurer avec les gestes et les contactes, pas avec les mots. Je n’avais aucune envie que ça change, encore moins pour une fille que je détestais ou un mec qui avait du s’enfuir par la fenêtre pour ne pas avoir à me faire face.
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    [Surtout dis-moi si tu préfères que je fasse des réponses plus courtes (Flashback) One night in Paradise. ✦ Kathleen 3850463188 ]

    « T'aimerais que je te promette toutes mes nuits jusqu'à l'infini ... Je te promets »
    .


    Qui sème le vent récolte la tempête. Cette expression prenait tout son sens maintenant. En voulant jouer un peu , elle ne s'attendait pas à une telle réaction.Elle savait qu'il ne supportait pas l'idée d'elle dans les bras d'un autre mais elle ne pensait pas que cela le mettrait dans une telle crise de colère , de jalousie ou de folie. D'habitude , il ne réagissait pas comme ça ou alors, elle a toujours pensé que ce n'étaient que des mots et que jamais il ne passerait à l'acte. Mais là, elle avait à faire face à une facette de sa personnalité qu'elle n'avait jusqu'alors pas encore découverte et qu'elle pensait n'avoir jamais à faire face personnellement . Elle ne pensait pas qu'il serait capable d'une telle violence contre elle Mais, encore ça, elle pouvait passer outre mais ce qui lui faisait le plus mal, c'était la haine qu'elle avait ressenti dans son regard. Jamais, elle n'avait ressenti cela à son égard, de la part de personne encore. A la limite, les mots, elle pouvait pardonner mais les sentiments, les émotions ressenties, elle y accordait de l'importance. C'est sans doute ce qui faisait que leur amitié était si particulière : pas besoin de mots, leurs regards et leurs gestes suffisaient. Elle avait vite compris quel genre d'homme était Mattéo mais elle acceptait cette relation des plus particulières , elle ne le jugeait et patientait en attendant qu'il décide enfin de se dévoiler. Elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même si elle s'attachait particulièrement à ce genre d'hommes , si elle persistait qu'à vouloir voir les bons côtés de leurs personnalités. Mais quand ils décidaient enfin de laisser tomber l'armure , c'était une telle récompense que ça valait bien la peine de patienter et d'accepter leur part de mystère. Elle les acceptait en entier, qualités et défauts. Pour lui, elle acceptait même les crises de jalousie et de possessivité , choses qu'elle n'avait jamais supportées de ses petits amis mais qu'elle acceptait pour lui alors que ce n'était qu'un ami.

    Elle resta comme paralysée, appuyée le dos contre la porte qu'elle s'était empressée de fermer dès qu'il fût entré dans la chambre pour ne pas que ses voisins assistent à la scène. Silencieuse , observant tous ses moindres faits et gestes à la recherche de ce présumé mec dans son lit. De toutes façons, elle savait pertinemment que si elle parlait, il ne l'entendrait même pas. Il était persuadé , convaincu, sûr de lui. Elle avait beau dire qu'il n'y avait personne : tant qu'il n'avait pas vérifié par lui-même , il ne la croirait surement pas. Alors, elle ne disait mot et le suivait du regard : sous le lit, dans les placards , à la fenêtre. « Je crois que t'as oublié de vérifier dans la salle de bains. Attends, je vais voir» dit-elle alors qu'il lui demandait où ce cher monsieur était , une fois le tour de la petite chambre effectué. Elle se dirigea même dans la salle de bains , ouvrit la porte et y jeta un coup d'œil , pensant bien à regarder partout, comme il aurait fait et comme il allait surement le faire. « Personne , là aussi . Je sais vraiment pas où il se cache , je le connais pas mais il doit être super fort le mec dont tu parles pour coucher avec moi sans que je m'en aperçoive et pour disparaitre sans laisser aucune preuve. » Elle retourna du côté de la chambre s'asseoir sur son lit. Son regard alla se planter dans le sien, comme pour prouver la sincérité de ses propos, cessant avec le ton de la dérision «C'est bon, t'es rassuré ? Y'a aucun mec ici , tu vois bien , t'as vérifié partout. Et je peux te promettre que y'avait personne avant aussi . Et même si y'en avait un, je vois pas en quoi ce serait ton problème à moins que tu me donnes une bonne raison parce que moi, j'en vois aucune. » Le ton de sa voix était resté très calme , conservant sa douceur habituelle et en même temps sa fermeté, aucun élan de colère alors qu'il y avait de quoi s'énerver et piquer à son tour une crise. Elle s'étonnait presque d'arriver à contrôler sa propre impulsivité.Mais,encore une fois, pour lui, elle était capable de beaucoup de choses , d'accepter beaucoup de choses.
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La jalousie, m’avait-on dit, est le signe d’un attachement incontrôlable, bien plus fort qu’un amour passionné ou qu’une amitié fusionnel. Si jalousie il y a, un lien fort t’unies à cette personne. Mon cul, oui. Ce sentiment me mettait dans tous mes états, comme toujours. J’avais le sang chaud, certainement dû à mon origine italienne et je devais avouer avoir du mal à contrôler mes pulsions colériques et ce depuis bien des années. Depuis mon arrivé à Harvard, je tentais de cacher cette partie de moi du mieux que je pouvais, les filles trouvant que cela apportaient plus d’ennuis qu’autre chose. Malheureusement, ce soir le destin s’est retourné contre moi. J’étais tout simplement certain qu’un autre homme était présent dans cette chambre, qu’un instant plutôt Kathleen, ma Kathleen, était dans ses bras. Un gout de dégout m’envahit lentement alors que je vérifiais son appartement aux peignes fins. Mon comportement était totalement débile et insensé mais je ne pouvais empêcher mes jambes de me conduirent dans les différentes pièces afin de vérifier par moi-même. Si j’avais pu, je me serrais donné des claques à cette instant, surtout lorsque Kath me fit remarquer que je n’avais pas vérifier la salle de bain. Mais oui, quel con ! Ses eurent tout de même le don de m’irriter. Elle me prenait pour un imbécile et ce, ouvertement. Si elle n’avait pas été une fille et qu’elle n’avait pas compté pour moi, je lui aurais déjà écrasé mon poing dans la figure et ce depuis longtemps. Si t’as rien senti, c’est juste qu’il à une p’tite bite. grognai-je en fonçant dans la salle de bain, malgré qu’elle vienne d’en sortir en affirmant qu’il n’y avait personne. Mon regard se promenait partout alors que mon oreille se tendait, près à entendre le moindre mouvement de pas. Rien. Non, je ne pouvais pas m’être trompé, impossible. Je fronçais les sourcils, restant un instant dans cette pièce en me demandant ce que je devais penser. Soit j’étais complètement fou, soit ce fameux mec avait réussi à s’échapper avant que je ne le trouve. Peut-être était-elle entrain de le faire sortir à cette instant précis ?! Aussitôt, je déboulais dans la chambre, tournant la tête tous les côtés pour finalement apercevoir la jolie blonde assise sur son lit. Son visage me montrait bien ce dont j’avais peur.

Je m’étais trompé et la demoiselle semblait déçu. Complètement déçu de la façon dont je doutais d’elle, dont je m’étais emporté. Je soupirais en entendant ses paroles, refusant toujours de voir la vérité en face. Je détestais avoir tord et, même quand j’ai tord, j’ai raison. Sans m’en rendre compte, je détournais le regard pour le poser sur le sol de la chambre, comme l’aurait fait un gamin puni après avoir fait la plus grosse connerie de sa vie. Ses mots, au lieu de me calmer me rendirent encore plus jaloux que je ne l’étais au paravent. Ce n’était pas mon problème, apparemment, si elle avait un homme dans sa vie, ça ne me regardait pas. Au fond de moi, je savais qu’elle avait raison mais je refusais tout simplement de l’admettre, me contentant de murmurer avec une petite moue à faire craquer la planète entière: T’es à moi, c’est tout… Je veux pas te partager. Je commençais à m’attacher inconsciemment à la fille que je devais détester et voilà que maintenant, mon doudou me rejetait. J’avais tout gagné mais tout perdu à la fois. Je n’ai jamais aimé partagé les gens que j’aimais et pourtant, on m’a souvent dit de garder mes réflexions pour moi. Surtout celle que je venais de dire, car à ce qu’il parait, les filles prennent très mal le: « t’es à moi ». Pour moi ça montrait surtout que je tenais à elle, beaucoup plus qu’elle ne tenait à moi.
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    « T'aimerais que je te promette toutes mes nuits jusqu'à l'infini ... Je te promets »
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    La jalousie est le signe d'un attachement, c'est certain. La jalousie est un sentiment incontrôlable , surement. La jalousie n'est pas plus fort qu'un amour passionnel ou une amitié fusionnelle mais fait partie intégrante de la relation passionnelle ou fusionnelle. Derrière ses apparences douces et calmes, il était difficile de penser que Kathleen était une personne qui puisse se laisser aller à de tels passions et pourtant ... Elle reconnaissait facilement qu'elle était du genre jalouse et possessive. Et malheureusement, pas seulement en amour mais en amitié aussi, surtout ses amis proches. Elle n'aimait pas vraiment partager les « hommes de sa vie » avec d'autres femmes. Mais, cela ne se traduisait pas par des crises comme Mattéo , qui venait par sa réaction de dévoiler une facette de sa personnalité qu'elle n'avait encore pas eu à faire face et qu'elle espérait ne se reproduirait jamais. Ce n'était pas tant sa jalousie qui la dérangeait mais plutôt le fait qu'il ne la croit pas. Il connaissait pourtant Kathleen et son intolérance au mensonge. Le mensonge était quelque chose qui pouvait la décevoir et cela par expérience, surtout quand cela vient de vos parents. Il en fallait donc bien plus que la réaction du jeune homme pour décevoir Kathleen. Mais si il continuait à vouloir nier la vérité et à ne pas lui faire confiance, cela pourrait bien arriver. Assisse sur son lit, elle observait ses moindres faits et gestes et ne fût pas surprise quand il alla vérifier par lui-même dans la salle de bains. « Mouai, ça doit être ça » lui répondit-elle dans un soupir et de façon presque inaudible , marquant bien qu'elle n'avait pas envie de perdre son temps à se justifier dans le vide. Elle n'avait pas envie de s'énerver cette nuit,pas à cette heure là, pas ici, pas comme ça, pas avec lui.Elle commençait à le cerner le Mattéo : elle avait beau dire tout ce qu'elle voulait pour se défendre, elle aurait toujours tort et lui, raison. Il était plus têtu qu'elle, ça c'est sûr. Elle n'avait pas envie de se lancer dans un débat sans fin , elle n'avait pas envie de hausser le ton de sa voix , ce qui ne changerait rien. Elle n'avait pas envie de tout cela. Alors oui, elle abandonnait et le laissait croire tout ce qu'il voulait. Mais, c'est justement au moment où elle se décidait à abandonner que les paroles de Mattéo viennent la surprendre d'une façon plutôt inattendue. « Pardon, tu peux répéter ? Je crois que j'ai mal entendu... » Elle se leva et se dirigea vers lui, son visage laissant passer aucune expression ne présageant rien de bon ou de mauvais. D'habitude, elle aurait très mal pris le « t'es à moi » , ses élans féministes prêts à ressurgir. Elle n'appartenait à personne , surtout pas à un homme même si cet homme est son petit ami. Mais voilà, il y a toujours des exceptions. Et quand on la prenait par les sentiments, par sa sensibilité, ça marchait presque à chaque fois . Elle ne fût pas insensible à sa petite moue d'enfant et à cet aveu inattendu, qui fît esquisser sur le visage de l'étudiante un sourire attendri alors qu'elle s'approchait de lui , son regard lui faisant les yeux doux . « Et moi,je ne veux pas partager mon lit avec n'importe qui mais seulement avec toi» L'heure de la réconciliation avait-elle sonné ?
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