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Yéléna Clélia Melody Sergeiovna Kovalenkova fiche; en cours - terminée C'est le 15 mai à Sotchi, que la famille Kovalenkov m'a accueillie dans ses bras, ils m'ont prénommée Clélia. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis Hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale moyenne. J'ai décidé de poursuive des études à Harvard en Journaliste, je suis maintenant en première année. Et pour terminer, je fais partie des Quincy House. |
Études Il fallait que je trouve quelque chose qui me plaise et pour lequel je serais capable d'aller loin, très loin et très longtemps. J'avais suivi des cours par correspondance depuis mes 12 ans. J'étais habile en langues et j'aimais bien tout ce qui était rédaction. Mais je ne pouvais tout de même pas entrer en deuxième année. Il fallait que j'ai le même niveau que les autres. Ayant passé huit années entières sous les flashs des paparazzis et en première page de nombreux magasines, j'ai eu envie de m'essayer au journalisme. Non pas par provocation, simplement parce que le côté "je dois tout savoir tout le temps", ça me plaisait bien. Évidemment, je ne compte pas me spécialiser dans les journaux people. Faire le tour du monde ou bien surveiller les dernières modes, ça me suffira. | Caractère Clélia est une jeune fille timide et discrète. Depuis toute petite, elle n'aime pas s'exhiber devant les autres, parle peu et accorde difficilement sa confiance aux nouvelles rencontres. Son éducation est parfaite: polie, respectueuse, généreuse, serviable... Ses parents lui ont insufflé les valeurs les plus respectables. Mais ce n'est pas pour ça qu'elle va se sentir supérieure. C'est une jeune fille modeste, qui, même si elle n'est pas extrêmement sociable à cause de sa timidité, aime les gens, aime les aider, et qui refuse de voir les différences, les goûts, comme un défaut. Elle ne fume pas et ne boit pas, mais jamais il ne lui viendra à l'idée de critiquer quiconque pour leurs différentes addictions. C'est une jeune femme courageuse, qui résiste tout, mais qui n'aime pas faire des sacrifices. C'est impossible pour elle de sacrifier quelque chose pour une autre. Les choix, elle ne les fait pas. Une autre chose à savoir sur elle, c'est qu'elle n'est pas aussi forte qu'elle essaie de le montrer. Clélia n'est pas assez forte pour accepter les difficultés de la vie. Elle peut les surmonter, mais pas les accepter. Comme pour le décès de sa mère: elle est passée au-dessus, elle fait de son mieux pour continuer de vivre sans se laisser abattre, mais jamais, jamais elle n'arrêtera d'y penser. Jamais elle ne pourra se dire « c'était il y a longtemps. C'est finit, maintenant. ». Jamais personne n'a donc réussi à la percer complétement à jour. Personne n'a vraiment réussi à la connaître telle qu'elle est vraiment. Pas même ses ex-petits amis. Pas même son père. Il n'y a qu'une seule et unique chose qui la libère: la scène. Lorsqu'elle est sur scène, ce n'est plus la même. Sur scène, elle devient un véritable rayon de soleil, souriant à pleines dents, chantant la vie et la joie à tout bout de chant. Maintenant qu'elle a arrêté sa carrière, elle a trouvé sa consolation dans la danse. Et les tatouages! |
Everyone Has Their Own Story
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Je ne suis pas russe. Enfin, si, mais pas entièrement. Mon père est russe. Un vrai russe de chez russe, né en Russie, ayant fait ses études en Russie et tout le reste. C'est en France, pourtant, qu'il rencontra ma mère. C'est d'ailleurs là-bas qu'il l'épousa. Mais il voulait absolument que je naisse en Russie. Vous imaginez? Deux nationalités. Si c'est pas la classe.
Je suis donc née sous le nom de Yéléna Sergeïovna Kovalenkova, à Sotchi dans le sud de la Russie. C'était un 15 mai, il y a 21 ans de ça. Ma mère, d'origines françaises, a tenu à ce que je porte également le prénom de ma grand-mère, Clélia et celui de sa soeur cadette, décédée, Melody. C'est pas géniale ça, j'ai été appelé en mémoire d'une défunte et d'une centenaire. Yalaah! Et puis comme elle venait d'accoucher, mon père fut obligé de céder à ses désirs. On n'a jamais vraiment su si elle avait pensé à moi ce jour-là, si elle s'était dit : « Attention ma vieille, ta fille que tu tiens en ce moment dans tes petits bras, eh ben elle va porter le nom que tu vas lui donner jusqu'à la fin de sa vie! Alors, fait gaffe! ». Non, ni même la réflexion intérieure. Comme en Russie il est d'usage de porter également le prénom de son père, je ne vous raconte pas quand je dois me présenter : « Bonjour, je m'appelle Yéléna Clélia Melody Sergeïovna Kovalenkova. Et vous? ». Fort heureusement, mes prénoms donnaient de larges possibilités de surnoms: Lia, Cléo, Léa, Mélo restent les plus courants.
Je n'ai jamais été ce qu'on pourrait appeler « gâtée ». Non pas que je m'en suis plainte, non. Mais c'est juste pour dire que je n'ai jamais connu l'effet que faisait une pile de cadeaux plus grands les uns que les autres, aussi bien à Noël qu'aux anniversaires. Moi, depuis ma plus tendre enfance, je me contentais d'un joli petit carnet à Noël et d'un beau stylo à mon anniversaire. Je n'ai jamais été capricieuse et de toute façon, je n'avais pas le choix. Mon père travaillait dans la presse. De rédacteur en chef du journal local, il a finit vendeur dans un kiosque à journaux, additionnant déménageur et jardinier pour arrondir ses fins de mois, alors que je n'avais que deux ans. Ma mère ne travaillait pas. Elle n'a jamais travaillé. Elle avait abandonné ses études lorsqu'elle avait épousé mon père, à 17 ans. Après plusieurs fausses couches, j'étais son premier enfant et la grossesse l'avait énormément affaiblie. C'est simple, elle ne pouvait plus bouger pendant ces neuf mois et elle en gardait des séquelles terribles. Lorsque j'atteins mes dix ans, elle ne pouvait plus marcher du tout. Mais le plus dur n'était pas de ne pas avoir une magnifique robe rose dernier cri ou une superbe poupée. Le plus difficile était de voir ses parents souffrants, tristes et dans le besoin. Pourtant, il est vrai que je n'ai jamais manqué d'affection; ils étaient toujours là au moment de me coucher, pour un simple bisou ou une belle histoire. Quand je me levais le matin, ils affichaient toujours un sourire éblouissant et me couvraient de câlins. Ils m'aimaient et je leur ai toujours rendu du mieux que je le pouvais.
J'ai toujours voulu donner le meilleur de moi dans tous les domaines pour que mon entourage soit fier de moi. Si j'avais de bonnes notes et de bonnes remarques à l'école, c'était pour les autres. Si je finissais sur le podium et que je continuais la gymnastique, c'était pour les autres. Si j'étais polie et toujours bien élevée, c'était pour les autres. Si je parlais couramment le russe, le français, l'anglais et l'espagnol, c'était pour les autres. Je faisais de mon mieux pour que les regards et particulièrement ceux de mes parents, soient admiratifs. Et ça marchait. Depuis mon plus jeune âge, j'étais la petite et brillante Yéléna, celle que tout le monde appréciait. Celle qui faisait de la gymnastique et de la danse classique à merveille, celle qui était épatante à l'école et qui resplendissait par sa bonne éducation. Et un jour, alors que j'avais 12 ans, ma vie prit un virage décisif.
J'avais pris l'habitude d'accompagner mon père quand il s'occupait d'un déménagement. Voir les maisons vides se remplir, rencontrer les heureux propriétaires et rouler en camion, j'adorais ça. Ce jour-là, il devait aider un homme relativement important dans le monde de la musique, un américain, venu à Sotchi pour établir sa maison de vacances. Il se trouve que j'ai l'habitude de chantonner quand je travaille, ou que j'observe mon père travailler. Depuis toute petite, je chante. Je chante tout le temps. Je ne peux pas m'en empêcher, comme si c'était vitale. On m'a souvent dit que ma voix était magnifique, même si je ne l'ai jamais vraiment crut. Tout ça pour dire qu'il m'a entendu. L'homme qui emménageait. Il m'a entendu alors que je pianotais sur le piano à queue qui venait d'être installé. Et quelques jours plus tard, je signais dans l'une des plus prestigieuses maison de disques. Mon nom de scène? Melody Kovalenkova. Original, je sais...
Être projetée d'un niveau de vie bas à la célébrité, c'est difficile. Se voir aduler par la foule, faire la première page des magasines, à seulement 13 ans, c'est fatiguant mais tellement excitant. Pourtant, il faut résister. Il faut rester soit même, garder les pieds sur terre, donner le meilleur de soi dans sa carrière, mais ne surtout pas oublier ses proches et qui l'ont est vraiment. Et ça, j'ai pu le réussir grâce à mes parents. Non seulement grâce à l'éducation qu'ils m'ont apporté depuis toute petite, mais aussi parce qu'ils sont restés à mes côtés. Ils m'ont suivi jusqu'en Californie, me suivaient lors de mes tournées locales d'abord, puis mondiales. Malgré son état, ma mère était toujours, toujours là. J'ai vécu la période la plus heureuse de ma vie. J'avais absolument tout pour moi. Ma famille, mon rêve, une nouvelle vie hallucinante. Je n'étais plus la petite Yéléna, gentille, intelligente, brillante, parfaite. J'étais moi. Entièrement moi. Et pas seulement pour les autres. J'étais moi, pour moi. Malheureusement, ce qui devait arriver arriva.
J'avais 15 ans. Ma carrière musicale battait son plein. Je venais de finir une tournée Européenne. Ma mère n'allait pas bien, mais ça, on ne pouvait rien y faire. Elle avait besoin de repos et les médecins avaient assuré que ça irait mieux, que ça n'empirerait pas, du moins. Mais elle ne se battait plus. Elle en avait marre. Elle n'en avait plus la force. Une énième infection l'emporta dans la nuit du 3 au 4 juillet. Je ne mis pourtant pas ma carrière entre parenthèse; ma mère n'aurait jamais voulu que je fasse de pause dans cette passion, ce rêve. Avec mon père, nous nous sommes soutenus mutuellement afin de surmonter notre peine. Mais il est arrivé un jour, quatre ans plus tard, où je ne pouvais plus prendre soin de lui tout en continuant à chanter. Toutes ces tournées, tout ce qui entoure ce métier, tout ça occupait bien trop mon temps et je constatais que non seulement mon père ne s'en remettait pas, mais qu'en plus, son état moral se dégradait. Je stoppais ma carrière à 19 ans, afin d'arrêter de faire parler de moi. Je décidais de ne pas toucher à l'argent que j'avais accumulé jusqu'à maintenant, afin de me concentrer dans mes études, de redevenir une fille normale et d'être présente pour mon père. Je ne suis plus Melody Kovalenkova. Je suis seulement Clélia, ou Yéléna et ça me suffit amplement.
Aujourd'hui encore c'est difficile de remuer ces souvenirs. Aujourd'hui encore ma mère me manque plus que tout et son absence reste brulante. Mais il faut garder la tête haute, regarder vers l'avant et réussir à avancer en mémoire des êtres chers qui disparaissent.
the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM - Manon. ↬ ÂGE - 17 ans. Mais bientôt 18 hein! ↬ PAYS/RÉGIONS - Perdue dans le grand nord. En Alsace en gros. ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - . ↬ TES IMPRESSIONS - ici. ↬ CRÉDIT(S) - Par-ci par-là, du Tumblr au Bazzart et au Fanpop. ↬ AVATAR - Cher Lloyd ↬ SCÉNARIO OU PI? - Personnage Inventé. ↬ LE MOT DE LA FIN - La fin? ça vient tout juste de commencer Babe |
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