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 | Brian O. Johnson' fiche; terminée C'est le 16/06/1986 à Los Angeles, que la famille Johnson m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Brian Olympe. Je suis Célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis Hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale Moyenne. J'ai décidé(e) de poursuive des études à Harvard en Politiques et Droits depuis maintenant Neuf ans maintenant je travail comme . Et pour terminer, je fais partie des Dunster . |
Études La politique et le droit sont deux choses qu'il lie tout le temps, et c'est en voulant faire avocat pendant son enfance pour "arrêter les méchants qui ont tué papa et maman", qu'il s'est dirigé vers un BAC littéraire, conscient de l'utopie que cela représentait, il a décidé de poursuivre en politique et à totalement laissé les lettres, jugées bien trop "hippie" par ses parents adoptifs. Sur le campus, malgré son appartenance aux Dunster, il reste quelqu'un de particulièrement peu aimé, on le pointe souvent du doigt parce qu'il est "différent". Il est l'un des plus éminents cerveaux du pays, voire du Monde, et il gâche ses compétences en buvant. Solitaire dans l'âme, c'est avec lui même et un groupe d'amis restreint qu'il se permet d'user de Whisky pur malt, comme son faux papa lui appris alors qu'il avait une quinzaine d'années. On le voit souvent, musique métal dans les oreilles, à se débaucher. On le traite de dépressif et on ne comprend pas pourquoi il ne va pas vers les autres... En plus d'être agoraphobe, il n'a aucune envie de se mêler à la populace. | Caractère Brian n'est pas un homme normal, il n'est en rien comme les autres, et tous, si ils ne se voilent pas la face d'un linceul épais, reconnaitront que cette "belle gueule" est quelqu'un de plus intelligent que la moyenne. En doctorat de politique, il ne rêve pas moins que de finir un jour, Président des Etats-Unis. Son rêve de puissance vient peut-être du fait qu'en secret, il caresse le rêve d'être populaire un jour, il touche l'idéal qu'à une belle époque, on crierait son nom, on voterait pour lui. Cet homme, naturellement timide et réservé ne s'exprime jamais devant les autres, lorsqu'on lui parle, il répond avec autant d'intérêt qu'un cochon pour une playstation. Il donne cette impression de superiorité qu'il n'a pas vraiment, bien au contraire, il est quelqu'un de particulièrement chétif, il se mord les doigts lorsqu'il voit quelqu'un, il tremble quand il doit aller à une soirée. Ses proches savent qu'il à juste besoin de repères, besoin d'être entouré, et ces moutons, ces gens qui ne pensent qu'à eux se disent juste qu'il est complètement fou, ils ne cherchent pas à découvrir cet Einstein moderne, ce génie raté. Sa crinière se dressant fièrement, ses yeux perçants et sa meilleure amie... J'ai nommé bouteille de Pur Malt lui donne l'impression d'être des gens peu fréquentables, des drogués et des débauchés, mais il n'est pas de ceux-là, il est des oubliés, des bannis de ce système qui va bien trop vite pour lui. Il est juste à côté de ses pompes et des attentes de la société à son égard. Il veut juste vivre sa vie. Vivre sa vie, est-ce si complexe ? |
Everyone Has Their Own Story
Une voix, celle d'un oncle un peu trop engagé par les causes perdues, psy raté, peut-être... Mais les mots qu'il prononça, le jour de mes douze ans sont ici, dans ma tête, dans mon pauvre palpitant qui saigne encore de ne plus voir Robert et Martha qui s'aiment et qui dansent, insouciants. Ils s'aimaient, ils s'adulaient, ils vivaient avec une beauté intérieure, ils étaient le rayon de soleil l'un de l'autre, mais la vie a décidé que le bonheur était terminé, que trop de joie dans une vie n'était pas normal.
Et tout est arrivé. La veille de mes douze putains d'années, mes parents, comme tous les lundis soirs étaient écroulés devant une somptueuse émission, ma mère, lovée dans l'épaule rassurante des cent cinquante kilogrammes de mon père. Quant à moi, je dormais... Tout allait bien jusqu'à deux heures du matin, l'heure où deux fous, alcoolisés et drogués vinrent jouer...
Autant vous dire que la scène, je m'en souviens encore, et lorsque je me rappelle l'odeur fraiche de sang, l'odeur des cadavres pourrissants, le jour de mon anniversaire, moi qui descend en souriant, pressé d'avoir de nouveaux cadeaux, priant pour qu'il s'agisse de CDs des Beatles, et deux minutes plus tard, l'interrogation puis l'horreur, l'horreur de découvrir deux corps inertes, le sang ayant remplacé une tapisserie pourtant si douce. Deux corps inanimés, j'apprendrais plus tard que les deux compères avaient été arrêté lors d'un contrôle routier. Mais rien, rien ne rappela mes parents à la vie.
A l'âge de douze ans, j'avais enfin un aperçu de la vie, de cette pute qui nous baise jusqu'au bout.
Elevé dans l'inverse des valeurs chrétiennes où l'on m'appris que Dieu n'existait pas, et qu'il était une illusion, une simple explication aux principes qui dépassaient l'intelligence humaine, je décidais de faire de ma vie, un véritable combat contre la bêtise, car sans bêtise, on ne ferait plus de mal. On s'aimerait les uns les autres, on vivrait heureux, tous frères, tous agréables. Je découvris au fil des ans que cela n'était en rien possible, il fallait agir, et pour agir, il fallait toucher les lois, il fallait avoir le pouvoir, et de cette façon, j'appris à me passionner pour la politique. Un véritable passe temps, à éplucher les coupures de presse, j'occupais mon temps.
Vaincre la vie était une nécessitée, vaincre les Hommes, et vaincre la Société étaient des choses vitales, il fallait que je grandisse encore pour me rendre compte à quel point il fallait que les choses changent, et n'ayant aucun talent vocal, il valait mieux pour le bien des oreilles humaines que je me lance dans la politique et que j'oublie l'autre façon de s'engager sans trop d'efforts, la chanson. Aujourd'hui, l'alcool est mon seul ami, j'en bois plus que de raison, je ne peux m'en défaire.
the face behind
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