SLOEYLANY ►lily collins.

« Mais arrête ! Tu prends toute la place ! » m'écriais-je en pleins milieu de la classe à ma voisine. Elle avait la tête sur son bras, me regardant.« Je suis désolé, mais je suis fatiguée ! » Me répondit-elle. Je souris à ses paroles, et la regardait. Elle se releva et encadra son visage avec ses mains. « Il fallait dormir cette nuit ! » « Je n'ai pas réussis, à cause de cette saleté de moustique ! » Je souris à ses paroles. Elle s'appelait Alexyn. On avait toutes les deux quinze ans à cette époque là. Je ne me doutais pas ce jour là, qu'elle allait devenir ma meilleure ami.

« Alex, tu déconne là ! Mon dieu ! » Je venais d'entrer dans sa chambre. Elle m'avait inviter chez elle à regarder un film. Sa chambre était un vrai champ de bataille. Des habits traînaient sur le sol, son bureau était inondé de feuilles en papier. Elle rigola en voyant mes yeux s'écarquiller.« Moi et le ménage, ça fait deux ! Mais t'inquiète, on va squatter le canapé dans le salon ! Au fait, j'ai acheté des pop-corn, je vais les faire chauffer au micro-onde. » On sortit toutes les deux de sa chambre et on s'en alla en direction du salon. Je m'assis sur le canapé. « Alex, t'as pas vu ma chemise bleu ? » C'était une voix masculine, que je n'avais jamais encore entendu auparavant. Je me tournai, pour voir qui c'était. Ce garçon était magnifique. J'en avais le souffle coupé. Il était assez grand, châtain et les yeux marrons. Il avait les cheveux en bataille et portait une chemise à moitié fermé et un jean délavé. C'était le grand frère d'Alexyn, Caleb. Je crois que la flèche de Cupidon m'avait atteinte de plein fouet. Je sortis de mes pensées en entendant la voix d'Alex. « Non, je sais pas ! Peut-être dans le tas de linge à repasser ? » « Oh non, j'espère qu'elle n'y ai pas, j'en ai besoin maintenant, et je ne sais absolument pas repasser ! Au fait, bonsoir ! Alex' m'a beaucoup parlé de toi ! » Il m'avait parlé. J'étais comme sur un petit nuage. J'eus le droit aussi à un grand sourire. J'aurais pu mourir. Je lui rendis son sourire. « Je pourrais te la repasser, si tu veux ! » Les yeux du jeune homme s'illuminèrent. « C'est vrai ? Alex, t'as vraiment une amie géniale ! » Il s'en alla. « Roo, il est chiant, il va nous faire retarder notre soirée ! » Je souris. Caleb arriva triomphant la chemise à la main. Après avoir chercher pendant dix minutes où étaient le fer à repasser et la planche à repasser, je me mis au travail. Les deux me regardaient avec admiration. Une fois finit, il enfila la chemise. Je pus observer son torse parfait. Alex me donna un coup de coude et rigolait. « Merci beaucoup ! Bon, faut que j'y aille ! Amusez-vous bien ! » Il marcha rapidement, enfila ses chaussures à l'entrée et claqua la porte. Il avait deux ans de plus que moi et Alex. Il avait toutes les filles à ses pieds, mais il n'en profitait pas. Il était assez modeste et super gentil.. Je m'assis sur le canapé, Alex arriva avec le bocal de pop-corn dans la main. « Toi, t'as craqué pour mon frère ! » « N'importe quoi ! » Elle rigola.

J'arrivais à la maison d'Alex. Il y avait déjà beaucoup de monde. Je chercha l'organisatrice de la fête, mais avec cette foule, c'était presque impossible. Je trébucha et un jeune homme m'aida à reprendre mon équilibre en m'empoignant par le bras. C'était Caleb. Depuis, nous étions devenus amis. Ils nous arrivaient souvent de regarder des films tous les trois. Mais il était sûr et certain que j'étais plus proche d'Alex que de lui. Je crois que c'est le fait d'en être amoureuse. Cela faisait deux ans que je l'aimais, depuis cette fameuse rencontre chez eux. Alex parfois me taquinait avec ça, elle disait que ça se voyait à la façon dont je le regardais. Mais je ne lui ai jamais avouer quoi que ce soit.« Merci ! » « De rien ! Au fait, félicitation pour ton diplôme ! » Il me sourit. Il était vraiment à tomber par terre. C'était le plus beau garçon que je n'avais jamais vu de toute ma vie. Mon cœur cogna fort contre ma poitrine. Il aurait presque pu l'entendre si la musique ne résonnait pas aussi fort. On venait d'avoir nos diplomes. « Merci ! J'ai vraiment eu peur de ne pas l'avoir ! » « Non, moi je savais que tu l'aurais, je ne vois pas pourquoi, tu es une fille très intelligente ! » « Arrête tu vas me faire rougir ! » lui dis-je en lui donnant une petite tape sur l'épaule. Il rigolait. « Au fait, t'as pas vu ta soeur ? » « Heum, non ! Mais je suppose qu'elle doit être en train de draguer un mec quelque part ! » Alala cet Alex, toujours après les garçons. « Ah bah oui, comme d'habitude ! » « En attendant de la voir, on va prendre un verre ? » « Oui, si tu veux ! » On se dirigea au bar installé dans la maison. « Il y a trop de bruits ici, on va dehors ? » Je hocha la tête. Il prit ma main, ce qui eut le don de me donner des frissons et on alla dehors, dans la rue. On alla se réfugier au petit parc juste en face de leur maison. C'était désert. On entendait toujours la musique, mais on pouvait s'entendre parler.On s'assit sur un banc. « Slo', il faut que je t'avoue quelque chose ... » Je le regarda, me posant pleins de questions dans ma tête. Que voulait-il me dire ? « Qu'est-ce qu'il y a ? C'est grave ? » Il me regardait dans les yeux. J'étais assez gênée mais je ne détournais pas du regard. « Non, c'est pas grave ... Je ... » Il m'embrassa. Ses lèvres si douces entrèrent en contact avec les miennes. C'était magique, comme dans mes rêves. J'étais aux anges. « Je t'aime, je t'ai toujours aimé, depuis le premier jour où je t'ai vu. » « Wahou, je ne m'attendais pas à ça. Je suis agréablement surprise. J'ai eus le coup de foudre pour toi. Je ne pensais jamais te l'avouer. »

Je m'assis sur le canapé, et alluma la télévision. Je reçus un appel de Caleb. Je ne répondis pas. Cela faisait deux semaines que nous avions rompus.«Slo, ça doit bien faire le 100eme message que je te laisse. Je crois que ça va être le dernier. J'ai vraiment merdé, je m'en veux. Je pars demain pour l'Australie. J'ai besoin de partir. Je sais que tu dois surement t'en foutre, mais il fallait que tu le saches. Désormais, je te laisse tranquille, car j'ai compris que c'était ce que tu voulais, et je le respecte. Mais sache que j'aurai du mal à t'oublier, je t'aime vraiment. J'ai beau eu faire une connerie, je le regrette énormément. J'espère que tu seras heureuse. Bisous. Je t'aime ... » En écoutant ce message, j'avais mal au coeur. On aurait pu aller loin lui et moi, mais il avait tout gaché. Bien sûr que je l'aimais toujours, je n'arrivais pas à l'oublier. Il me manquait, ses baisers, ses bras, son parfum, mes mains dans ses cheveux, les siens sur mes hanches, son sourire, ses lèvres ... Tout me manquait. Mais je ne voulais pas retourner avec lui, il m'avait fait trop de mal. Je doutais de lui et de sa sincérité. Bien qu'il m'envoie des sms et m'appelle sans arrêt. Je ne peux pas arrêter de penser qu'il pourrait très bien recommencer si nous retournions ensemble. Je laissa tomber mon téléphone sur le canapé. On sonna à la porte. J'allai ouvrir. C'était Alex. « Tu vas bien ? » « Ça peut aller ! Vas-y entre ! » Elle entra. On s'assit sur le canapé. On regarda la télé. « Cal' part en Australie ... » Elle me regarda, je baissa la tête. « Oui, il m'a prévenu. » « T'es toujours pas décidé à le pardonner ? Tu sais, il est vraiment mal, je l'ai jamais vu comme ça ... Tu devrais essayer de lui parler au moins. » « Je ne sais pas, il m'a vraiment fait souffrir ... » Elle ne répondit rien. On regarda la télé. Je m'endormis sur ses épaules. Le lendemain, elle m'abandonna pour emmener son frère à l'aéroport. « Tu es sûre que tu ne veux pas venir ? » « Oui » « Très bien, comme tu veux. C'est dommage quand même ! » Elle claqua la porte. Je montai dans ma chambre et m'allongea sur mon lit. Je pris mes écouteurs, alluma mon Ipod et me blottis contre mon ours en peluche, Titi. Il était très important pour moi. Les larmes me montèrent aux yeux et finalement coulèrent sur mes joues. Plusieurs chansons se succédèrent dans mes oreilles. Mais qu'est-ce que je faisais encore là. Je me leva d'un bond, dévala les escaliers à grande vitesse, essuya mes larmes, enfila mes chaussures. Je claqua la porte et me rua sur ma voiture. Je la démarra. Je conduis ma voiture en direction de l'aéroport. J'essayais d'aller le plus vite possible, en faisant attention de ne pas trop dépasser la limite autorisé. Une fois arrivée sur le parking, je me gara, je courrai vers les embarcations. Je vis Alex. « Il vient de partir ... Je suis désolée ... » Les larmes coulèrent sur mon visage. Alex me prit dans ses bras. On vit l'avion décollé par les vitre transparentes de l'aéroport. Je le regardai. J'avais la gorge nouée, le cœur serré. Je venais de perdre l'homme que j'aimais ...

Cela fais maintenant 3 ans qu'on habite toutes les deux ici et qu'on étude ici à Harvard. On habite toutes les deux dans un petit appartement en ville. On s'amuse tellement toutes les deux. On est inséparable. Je ne vois pas ma vie sans elle. On se partage les tâches ménagères, je fais la chambre et la salle de bain tandis qu'elle fait la cuisine et le salon. Et on fait le ménage tout en écoutant la musique à fond et en dansant comme deux gamines. On est toujours là l'une pour l'autre et rien ne pourra nous séparer.