Rosalie L. Neil ► Audrina Patridge

La belle vie me voilà!
C'était le 3 novembre de l'Année 1990. Dans cette hôpital de Cambridge. C'est ce jour-là, dans cette hôpital-là que la petite Rosalie a vu le jour. Elle est née d'une mère qui éatit médecin en chef dans cette même hôpital et d'un père qui était père à la maison. Il n'avait pas de travail à la naissance de Rosalie. Il était donc là pour s'occuper de la petite alors que sa mère retournait travailler. Il fallait bien que qu'un ramène de l'argent à la maison.
Pendant plusieurs années, le père de Rosalie faisait des entrevues ici et là, quelques essais mais jamais il n'a trouvé de travail. Les employeurs le refusaient sans cesse. Rosalie et sa mère ignoraient les raisons de ces rejets mais ne posaient pas de questions. Malgré cela, la famille Neil vivait très bien. Ils n'avaient pas de gros luxe ou de voiture à des prixs exorbitants mais ils avaient un bon rythme de vie.
Comme son père ne travaillais pas, Rosalie n'a pas eu à aller à la garderie avec les autres enfants. Elle est resté avec son père durant toute son enfance. C'est à ses 7 ans qu'il a fini par trouver un job. Il disait qu'il était concierge dans une école. Il travaillait donc souvent de soir. Comme la mère de Rosalie travaillait aussi de soirs quelques fois, Rosalie a commencé à coucher chez la voisine. L'enfance de Rosalie a été relativement calme jusqu'à ses 10 ans.
Cauchemar quand tu nous tiens!
À partir de ses 10 ans, son père a commencé à agir de façon plutôt étrange. Il passait des nuits complête sans revenir. Il disait qu'il travaillait. Mais travailler toute la nuit alors qu'on est concierge dans une école? Assez louche. Il a aussi commencé à paraître anxieux. Pour n'importe quoi! Le téléphone sonnait, ses muscles se contractaient. On sonnait à la porte, c'était la panique. La mère de Rosalie lui a proposé de voir un psychologue. Il n'a jamais voulu. Il disait qu'il allait bien. Mais il passait son temps à crier sur tout le monde. Sur sa mère. Sur elle. Il leurs criait dessus pour absolument rien.
Sa mère qui en avait assez après deux ans à essayer de le convaincre de voir quelqu'un a décidé d'inviter un psychologue à la maison. Son père a très mal réagit en voyant le professionnel arrivé à la maison. Ils se sont installés dans le bureau de son père, seuls. Dans un élan de rage, il a sauté sur l'homme avec un couteau à la main. Il a poignarder le psychologue et est ensuite sorti du bureau en se dirigeant directement dans la cuisine où se trouvait sa femme. Poignardée elle aussi. Devant les yeux de sa fille agée de 12 ans qui regardait la scène du salon. En voyant sa femme étendue par terre et la terreur dans les yeux de sa fille, il lâcha le couteau et partit hors de la maison en courant. Rosalie se précipita `vers sa mère. Elle avait les yeux fermés, elle respirait avec difficulté. Sans hésiter, Rosalie appela l'ambulance et ensuite sa voisine. Lorsque les secours arrivèrent, il était trop tard. Le psychologue et sa mère étaient morts.
Avec toute cette histoire, le père de Rosalie fut accusé de meurtre et fut mis en prison. Il fut aussi accusé de vente de stupéfiants à des mineurs. Rosalie se doutait bien qu'il n'était pas concierge. Mais de la à vendre de la drogue, jamais elle ne l'aurait imaginé. La jeune adolescente fut mise en centre d'acceuil. On la changea de famille d'acceuil plusieurs fois pour en revenir au centre. Rosalie n'était plus la jeune fille enjoué et pleine de vie qu'elle avait été. Elle était maintenant démolie. Elle ne faisait plus confiance à la vie. Elle s'est mise à vouloir n'importe quel source de réconfort. Tout cela a commencé par les mecs, suivi de l'alcool et se terminant par la drogue.
Comme ai-je pu dévier de ma trajectoire à ce point?
À son arrivée à Harvard, il y a 3 ans, Rosalie n'était toujours pas elle-même. C'est en prenant conscience qu'elle avait choisi médecine pour sa mère qu'elle décida qu'il était temps de retrouver qui elle était vraiment. Depuis trois ans, elle lutte contre le besoin de drogue, conte le besoin d'alccol et surtout contre l'envie de retourner dans les bras du premier venu. Elle réussit assez bien à être de bonne humeur, à retrouver une certaine joie de vivre et une confiance en la vie. Mais encore plus, une confiance en elle.