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Erika Delgado

Un petit blogue parmi tant d'autres. Je ne vous promet rien d'exceptionnel ici, seulement quelques petits postes par-ci par-là sur ma vie à Harvard, sur mes passe-temps, sur mes pensées. Quelques petits trucs pouvant parfois être intéressants comme d'autres fois totalement barbants. En fait, ce blogue ne sert strictement à rien, mis à part à me faire tuer le temps lorsque je ne souhaite pas faire mes travaux. Vous savez, ce genre de raisons stupides qu'on se trouve pour faire autre chose? En fait, c'est ce que je fais présentement. Et ce que je ferai dans dix minutes peut-être. Bienvenue sur mon blogue!

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ERIKA DELGADO

Fitness & Chocolate

Si vous me connaissez, vous savez que l'une de mes plus grandes passions est le sport. J'adore m'entraîner, me surpasser, pousser mes limites. En fait, on pourrait dire que le sport est ma vie, il est même mon meilleur ami. Oui, je vous entend dire « pauvre fille », mais le sport était là dans tous mes moments difficiles. Il me soutenait, m'amenait à me concentrer sur autre chose. Et c'est pourquoi je suis désormais entraîneure, à temps partiel, au gym de l'université. Plusieurs personnes ont dues me croiser. Je suis peut-être même votre entraîneure, qui sait?

Bref, je voulais ici vous raconter une histoire que j'ai vécue personnellement l'an dernier, alors que j'entraînais une étudiante qui terminait sa dernière année d'université. Je me permet de raconter cette histoire, parce que cette fille a terminé ses études et qu'elle approuve la publication de ce petit mémento sur le sport et le chocolat. Elle pesait 300 livres, cette fille. Elle était gigantesque, il faut se l'avouer. Alors, avec l'aide de nutrionnistes, j'ai planifié ses repas et ses scéances de sport dans le but de lui faire perdre 150 livres en un an. Un très gros but, certes, mais réalisable. L'émission The Biggest Loser est la preuve qu'on peut même perdre ce poids en un laps de temps plus court. Au bout de deux mois, alors qu'elle était censée avoir perdue 30 livres au minimum, la balance montrait une perte aussi minime que 10 livres. Pour certaines, dix livres c'est extraordinaire. Mais lorsqu'on pèse 300 livres, 10 livres ce n'est rien du tout. Qu'un petit 3%. Je lui ai demandé si elle avait triché dans ses repas. Elle m'a répondu non à trois reprises avant de finalement me dire qu'après les entraînements, elle s'enchaînait trois « petites » barres de chocolat. Elle disait que ce n'était pas important puisqu'elle venait de faire du sport. Pourtant, ceci a fait toute la différence dans son programme. J'ai alors dû manger avec elle, tous ses repas, durant près d'un mois pour être certaine qu'elle ne tricherait plus. Diable que c'était ridicule! Contrôle de soi, où étais-tu?

Bref, quand on s'entraîne pour perdre du poids, prendre du chocolat est à éviter mesdames & messieurs ;)

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ERIKA DELGADO

Boxing & Scholarity matters

Fonce, Gabrielle, fonce! J'étais petite encore, j'avais à peine cinq ans, et mes parents s'exclamaient sans cesse à quel point je devais foncer dans la vie. Pour être franche, à cinq ans, je m'en balançais. Je ne comprenais même pas ce que cela voulait dire. J'ai commencé à comprendre quand l'année d'après, j'ai débuté des cours de boxe. Il fallait que je fonce, que je me dépasse, que je m'améliore à chaque coup donné. La boxe m'a appris énormément. Vous savez, il y a ce stéréotype sur les boxeurs qui veut que ceux-ci soient bagarreurs. En fait, ce n'est qu'une petite minorité des boxeurs qui le sont. Les autres sont des gens censés, rationnels, optimistes et surtout, fonceurs. Je crois que mon trait de caractère le plus défini que j'aie est celui de « fonceuse ». Je n'abandonne pas. Jamais. Quand j'ai un but, je me rend jusqu'au bout. C'est une évidence.

À seize ans, j'ai dit à mon père que je faisais mes valises et que je partais étudier en Australie pendant un an. Il ne voulait pas, mais je l'ai fait. J'ai quitté Paris et je suis partie pour Melbourne pendant un an. L'une des meilleures années de ma vie d'ailleurs (hi to all of my awesome friends from out there, a big shout out for you!). J'ai grandie, j'ai comprise que si je voulais quelque chose, je devais tout faire pour l'obtenir. Il en était de même pour mon admission à Harvard. J'ai travaillé d'arrache-pieds pour arriver ici, mais j'y suis depuis trois ans déjà. Mon domaine d'études est plutôt difficile, mathématiques appliquées, mais je me débrouille et j'adore ce que je fais.

Quand mon père me dit désormais : fonce, Gabrielle, fonce! Je lui répond : oui papa, toujours, je ne m'arrête pas.

Et je fonce..!

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ERIKA DELGADO

Myself and these crazy things

En regardant mon blog tout à l'heure, je me suis rendue compte de quelque chose : je ne me présentais pas. Je ne sais pas si vous avez intérêt à connaître ma vie, en tout cas, moi je n'ai pas intérêt à vous la raconter publiquement sur Internet. Il faut me connaître pour savoir. Par contre, je peux vous mentionner quelques points intéressants à savoir à mon sujet, n'est-ce pas?

Voici, voilà! Je suis née le 23 octobre 1991 à Barcelone, en Espagne. Un endroit magnifique soit dit en passant! J'y ai d'ailleurs vécue jusqu'à l'âge de 14 ans où j'emménageai à Paris, en France. Un endroit quelque peu différent mais tout aussi super. Par contre, les gens y sont un peu plus snobs et nettement moins accueillants qu'en Espagne (sans rancune les français!). À 16 ans, je pliai bagages et déménagea par moi-même, avec un programme, à Melbourne, en Australie, pour un an, avant de revenir en France terminer mes études pré-universitaires. À 18 ans, admise à Harvard en Mathématiques Appliquées, mineure en Sport, je quittait l'Europe pour l'Amérique et m'installai à Cambridge, où je suis toujours actuellement. À 19 ans, mon père emménagea à Genève, en Suisse. C'est donc l'endroit où je vis hors-campus quand j'ai envie de retourner à la « maison ». En dehors de mes escapades et des endroits où j'ai vécu, je peux dire que je fais de la boxe depuis que j'ai 6 ans (en faisant le calcul, on peu dire que ça fait déjà 14 ans que j'en fais!). Je chante, je danse. Côté athlétisme, je suis des cours depuis que j'ai 7 ans. J'ai d'ailleurs déjà couru trois marathons. Sinon, un de mes autres talents est l'apprentissage rapide des langues étrangères. L'Espagnol est ma langue maternelle (le Catalan dirons-nous) mais je parle aussi français, anglais, portugais et latin. Je suis présentement en apprentissage du russe et de l'italien.

Je crois que c'est pas mal le maximum que je me dois de vous dire. Vous en savez même plus que pas assez, comme je dirais! Ah et présentement, je suis en troisième année à Harvard et entraîneure au gym de l'université.

Sur ce, au revoir chers visiteurs, à la prochaine!

p.s., bien que j'aime me faire appeler Erika, c'est mon deuxième prénom ;) Mon vrai prénom est Gabrielle!

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ERIKA DELGADO

Whatever life is.

Les vacances sont à nos portes depuis près d'un mois déjà, yay! Et alors que plusieurs personnes se demandent que faire de leurs congés, où aller, moi, je le sais parfaitement. Comme toujours. Je suis présentement à ma maison, à Genève, en Suisse, à contempler la splendide ville européenne. Oui, je suis chanceuse. Mon père n'est pas souvent là ces derniers temps, beaucoup de travail, mais j'en profite. Je découvre ce nouvel endroit. Je n'y avais jamais vraiment mise les pieds depuis que j'avais débuté l'université à Harvard. J'avais raté quelque chose je crois. Mais en juin, je reviens aux États-Unis! Oui, un camp de vacances. Je me sens comme une petite fille présentement. J'aimais tellement les camps de vacances, chanter autour d'un feu, se baigner dans un lac, faire des activités sportives constamment. Ce sera un bel été, j'en suis convaincue.

Sinon, comment va la vie de votre côté d'océan? Je sais que plusieurs d'entres vous sont restés à Harvard en attendant le fameux camps. Chanceux, j'ai envie de dire! Harvard, c'est magique sans cours. J'adore y être! Mais parfois la vie vous propose un autre genre d'aventure, non?

Bref, à ceux qui me suivent (et qui me connaissent), j'ai hâte de vous revoir!

Much love, xx

- Gaby

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ERIKA DELGADO

We're back in Harvard!

La rentrée scolaire. C'est un mélange de diverses émotions. D'un côté, on est vraiment heureux de revoir tous ceux à qui on tient. Mais de l'autre côté, nous n'avons pas vraiment envie d'être surchagés de multiples travaux scolaires qui nous empêcherons de vivre. Et bien que j'aime apprendre, je suis comme tous sur ce point. Je déteste avoir des travaux. Par contre, voyons le bon côté des choses, l'université est considérée comme les plus belles années de nos vies! Il faut donc en profiter pleinement et ne pas tout gâcher non plus.

Et qui dit entrée scolaire dit.... PARTIES, of course. Et tout le monde sait que les fêtes à Harvard sont les meilleures ;)

En passant, venez donc vous entraîner un peu! Ça ne fait jamais de tort lorsqu'on décide de boire beaucoup (alcool = prise de poids, tout le monde le sait!)

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