30 Avril 1988. Le ciel est bleu sur Athènes et au sein de la famille Zacharias, l’heureux évènement tant attendu arrive pour la plus grande joie des deux parents. Un premier enfant ; bénédiction du ciel, bénédiction de la vie, bénédiction pour cet homme et cette femme qui ne rêvait que de cela pour se sentir heureux. Ils voulaient un enfant, des enfants mais déjà, en avoir un, ils étaient déjà heureux. Ils le nommèrent Alexander
Emrys. Monsieur Zacharias avait déjà de beau projet pour celui qui espérait être le premier d'une future grande famille, leur famille. Il rêvait et voulait que le plus grand soit l'honneur de cette famille au bas revenus, qu'il soit celui qui relève l'honneur de ce père qui n'avait pas eu autant de chance qu'il aurait pu. Oui, Monsieur Zacharias voulait trop de chose pour ce joyeux et très calme bambin.
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Emrys était de ces enfants joyeux qui ne cessent de courir partout, qui veut tout faire, qui veut partager avec ses proches. Il fut très vite rejoins par un autre garçon, un petit frère puis quelques années après, un autre. Une famille de petit garçon commençait à se créer. Les Parents Zacharias étaient des parents aimant, mais dans l'ombre, l'homme était plus strict avec l'ainé. Oui, notre chère
Emrys était très vite mis sous la pression alors qu'il n'était qu'un enfant. Il entrait à peine à l'école que la pression était double sur le jeune grec.
Emrys était déjà si mal sous tant de pression par son père. Oh oui, il comprenait que son père veule le meilleur pour lui mais c'était trop parfois ! ça allait, il était un jeune enfant encore et ne comprenait pas que son père allait parfois trop loin dans sa manière d’être avec lui. Il ne se rendait pas encore compte, mais Madame Zacharias, si. Parfois, elle réprimandait discrètement son mari, lui disant qu'il était injuste avec le jeune
Emrys. Un autre enfant fit son apparition, un quatrième garçon.
Emrys se sentait soudain pris de cours, il se sentait responsable d'un peu trop de chose. Il se devait de protéger ses frères et même si il commençait à voir, à comprendre, que le comportement de son père vis à vis de lui était très peu sain, il ne disait rien car il préférait l'assumer plutôt que cela se fasse sur ses frères. Il y eut ensuite l'arrivée de leur princesse à tous, la seule fille, leur rayon de soleil. Notre chère
Emrys se sentait si responsable de la belle Thalya, il mettait du cœur à s'occuper de sa petite sœur, même si son père n'aimait pas forcément que le plus grand soit chargé de cela. Oui, pour lui,
Emrys devait passer son temps à étudier plus que personne, à apprendre des tas de choses, à devenir un gentleman avant de partir pour des études supérieurs et brillantes. Les frères Zacharias avaient déjà de la chance que le père n'est de l'attente que de son ainé et non, décidé que chacun de ses fils devaient être avocat. Non, pour lui, c'était l'ainé qui devait relever l'honneur de sa famille et puis, c'est tout. Néanmoins, les autres devaient avoir une bonne situation, mais bon, ils avaient un peu plus le droit de plus de liberté si ils restaient raisonnable. C'était une pression que
Emrys vivait de plus en plus mal. Il se sentait comme entre deux murs qui se refermaient peu à peu. Son père avait tout tracé et les choix d'avenir pour lui ; ils étaient très mince. Avocat ou fier ingénieur ? Mais voulait-il de ça ? Il était un peu jeune pour savoir et puis, il aimait d'autres choses. Toute cette pression était entrain de le rendre trop ... tout. Trop loin des préoccupations de son âge, trop fermé, trop énervé, trop ... tout, oui, totalement ! C'était une vie d'enfant, d'adolescent qu'il n'arrivait pas à saisir, son père en avait déjà fait lui-même la saisi ! Il pouvait le comprendre autant qu'il trouvait cela incompréhensible : paradoxal !
Emrys avait la chance d'avoir ses frères et sa mère, il se sentait proche d'eux mais la relation était tendue derrière avec son père. Il ne voulait pas que ses frères se rendent compte de la réalité de la relation avec son père, de cette pression. Oui, il voulait les protéger de tous cela alors quand il avait une dispute avec son père, c'était derrière, caché derrière le voile, derrière l'image toute rose de la famille si parfaite, pauvre mais parfaitement heureuse que monsieur Zacharias tentait de garder tout en essayant d'obliger son fils à bientôt augmenter la popularité de cette famille. En fait, c'était simple ...
Emrys devait être ce que Monsieur Zacharias n'avait pas pu être, n'avait pas réussi à être ! Mais à force de trop oppresser, de le faire trop vite, trop mal et pour de mauvaises, on perd trop vite le fil ...
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Emrys ne pouvait plus. Il n'avait plus l'impression de vivre. Il n'avait plus l'impression d’être quelqu'un a part entière. Non, à la place, il se sentait l'ombre du souhait de son père ! Il se sentait comme un pantin a qui l'on fait faire ce que l'on veut, à qui, chaque jour, on dit qu'il est l'espoir de la famille, qu'un jour, on entendra son nom comme un fabuleux avocat avec une grande carrière, un brillant ingénieur, mais qu'Avocat, c'est encore mieux, mais
Emrys, il se disait, juste, chaque jour, que ni l'un ne l'autre lui disait car on avait réussi à l'en dégouter. Il se fermait, passer son temps à ne parler à son père que lorsqu'il le devait mais continuer à faire ce qu'on lui demandait. Il ne voulait plus se battre, enfin, surtout, il n'avait plus l'espoir que son père comprenne que son fils n'était pas heureux.
Emrys était un amoureux d'Histoire - sa mère lui avait passé cette passion - ainsi que de l'écriture. Il aimait, quand il avait un peu de temps, griffonner quelques chapitres de son invention. Il savait qu'il n'était pas question d'un avenir dans l'Histoire ou dans l'écriture. Néanmoins, plus il grandissait, plus il se sentait fort et souhaitait se battre de nouveau pour que son père le comprenne. Il ne savait pas trop comment. Sa petite sœur, bien trop petite pour comprendre, lui demandait parfois pourquoi il ne semblait jamais heureux et lui, se contentait de répondre que si il était très heureux, surtout qu'il avait une petite sœur fabuleuse et souriait au maximum pour elle.
Emrys ne voulait pas gâcher tout ça, se semblant de bonheur familiale qui n'était qu'une ombre pour le jeune
Emrys parce que si il réfléchissait bien, son père arrivait largement à gâcher tous ça. Très vite, il le surmenait tellement qu'il avait l'impression d'exploser. Pour son père, il ne faisait jamais rien de bien. Un jour, ce fut le drame et surement, ce qui le fit péter un câble. Il n'était déjà pas bien heureux, pas bien aimable à force de vivre ainsi mais ça n'allait rien arranger ... Sa sœur tomba gravement malade. Une leucémie foudroyante. Il se sentait désespéré. Il sentait son soleil s'éteindre, sa sœur qu'il avait toujours pris comme la plus belle chose de sa vie, presque que comme sa fille alors qu'elle était que sa sœur, mais son père était tellement sur lui, qu'il avait eu l'impression d’être à sa place ; le père de la petite. Oui, c'est ça à force de tout transféré sur
Emrys, le père Zacharias lui avait presque fait perdre la tête. Quelques mois plus tard, alors qu'il préparait son départ pour la célèbre école Harvard où son père l'envoyait pour faire du droit, la petite mourut. Il piqua une crise et partit en vrille comme jamais. Certes, il ne le fit pas devant sa famille, mais il partit pendant quelques temps avec l'argent récolté dans des boulots secrets dont il n'était pas très fier. Quand il est revenu, il était pire qu'avant, l'ombre d'un homme que la pression avait brisé et empêchait d'aimer la vie réellement ainsi que d'y voir les belles choses en priorité. Il alla néanmoins pour sa mère à Harvard pour exaucer les souhait de son père et fit pendant un an du droit, mais il se faisait chier. A coté, il profitait, vivait, prenait la liberté et commençait à aimer ça, à appréhender la vie mais surtout, il sentait que dans cette ville, loin de son père, il pouvait réussir à vivre ce qu'il voulait et non ce que l'on voulait qu'il vive. Par ailleurs, comme pour se permettre de trouver enfin un exutoire, en plus des sports qu'il pratiquait déjà, il se mit à la boxe ce qui l'aida beaucoup à exulter toute la colère en lui.
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C'est ainsi, que l'année suivant, après un an de droit, il décida de péter son câble et de prendre sa vie en main, peu importe l'avis de son père. Il avait le droit lui aussi à faire ce qu'il voulait. Ces vacances-là, ça éclata dans une petite maison d’Athènes. Son père lui fit sa fête et ce fut froid entre les deux hommes pendant tous l'été sous l'incompréhension des frères, toujours mise à l'écart par rapport à la relation des deux hommes. Pour sa deuxième année, sa mère tentait de le soutenir, mais malgré tout, elle ne pouvait pas s'opposer totalement à son mari et
Emrys avait bien dit à sa mère que ce n'était pas la peine, c'était entre deux et il ne voulait pas que sa mère prenne parti. Heureusement, il avait toujours su trouver des petits boulots, permettant d'avoir toujours de l'argent de coté. Il était pas un gars facile mais il était bosseur, ça au moins, on pouvait pas lui reprocher ! Dragueur, Fou, Parfois insupportable, exécrable, totalement arrogant ; Ouais, c'était un sacré bonhomme et ça n'a pas changé ! Il faisait tous ce qu'on l'avait empêché de faire et il est vrai qu'il ne rentrait que rarement chez lui, se sachant moyennement bien accueilli par son père. D'ailleurs, Priape ne comprenait pas trop ça parce qu'il avait jamais su ce que son père avait vraiment fait vivre à son ainé. Forcément, il lui en voulait direct quand il refusait de rentrer et il demandait à celui-ci de ne pas lui en vouloir, qu'il avait ses raisons. Il ne voulait pas décevoir son frère en disant le pourquoi de son manque d'envie de retourner avec eux, en Grèce. Du coup, pour Priape, il abandonnait sa famille et
Emrys tentait, quoique tente toujours de faire comme si il se foutait de l'avis de son petit frère alors que cela l'énerve totalement ... Si il savait ! Le grec continuait d'écrire, c'était un peu son défouloir tout comme le sport ... Et il n'en parle toujours pas, comme si c'était son petit jardin secret à lui pourtant il rêve parfois de vivre que de cela, son écriture ... qui croirez que derrière ce mec fier et séducteur, cet arrogant jeune homme se cache un très bon écrivain qui a d'ailleurs déjà publié sous un pseudonyme mais qui souhaiterait pouvoir le faire sous son vrai nom mais n'ose pas ! Et oui, ne pas se fier aux apparences ! C'était il y a deux ans surement trois, le jeune
Emrys avait déjà écrit plusieurs choses, gardant tous ça pour lui jusqu'à ce qu'il tente -sous les conseils d'une quelconque personne sur un tout autre sujet- d'envoyer un de ses écrits à un journal local. L'éditeur le publia dans le journal et c'est ainsi qu'
Emrys décida qu'il serait bon de tenter l'aventure du roman, du libre et non, du simple petit article. Il se lança dans l'aventure sous un pseudonyme Alexander Sairachaze qui représente son nom de famille mélangé plus le "E" d'
Emrys et son second prénom ; Alexander. Ce livre remporta un brillant succès le faisant passé du statut de pauvre petit mécanicien à quelques choses d'un peu plus glorieux déjà malgré tout il décida de le garder secret jusqu'à il y a peu où il a commencé à en parler un peu, se décidant enfin.
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Et puis, Il a continué sa vie comme si tout était nouveau, comme si il recommençait, vivant en parti de sa passion, mais il n'est pas dur de tout bousiller alors il a bousillé reconstruit, bousillé pour reconstruire son cœur, le cœur des autres. Il a tout gâché mais
Emrys chercha à chaque instant a tout réglé. il passa du temps dans la maison Winthrop, sa maison, celle qu'il aimait plus que tout mais c'était aussi un moyen de faire plaisir et non de se faire plaisir, cela l’empêchait d'évoluer alors après avoir gagné les élections, il est parti, il a tout quitté pour se voir encore juger alors que pour lui, c'était la meilleure chose à faire... C'était une vie à cent à l'heure et alors qu'il allait poursuivre, remonter grâce à sa carrière et trouver une bonne ligne pour sa vie future ... Dans ce voyage, il eut l'accident fatale... pas totalement puis-qu’aujourd’hui, il est en vie mais plusieurs mois durant il n'était plus rien, rien. C'était un jour durant la fin du summer camp alors qu'il venait de débuter son voyage personnel, un accident et tout devint noir ... Quand il se réveilla, on le nomma
Emrys mais il ne savait qui était
Emrys mais il devait retrouver, il devait comprendre parce qu'on ne cessait de lui dire qu'il était surement bien loin de chez lui.. Qu'il fallait qu'il trouve son chemin !Quand on lui parlait de piste sur lui, fier, il disait qu'il voulait rester seul, trouver lui-même les réponses alors il ne se laissa pas chercher sans vraiment qu'on s'en rende compte ou qu'il s'en rende compte lui meme d'ailleurs. Quelques mois après seulement la mémoire est revenue a force d'adrénaline, il n'aurait jamais cru que ce qu'on disait été vrai, que l'essaie d'auto destruction, de faire des choses dangereuses et subir des chocs aidait mais il comprit que c'était vrai quand il retrouva sa mémoire après une tentative de... n'en parlons plus. Alors il avait sa mémoire, il retrouvait une envie de vivre, une raison mais il se sentait toujours perdu pourtant il a tout de suite su qu'il était temps... oui, c'était le temps de revenir pour recommencer, reprendre sa vie.