H. KHLOE. WILSON ► Sophie Turner

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Tagada et j'ai douze ans. Je suis française de qualité et j'ai connu le forum grâce à bazzart.  Le forum était vraiment bien géré, le design magnifique alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Sophie Turner comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Soap Flakes. Je fais environ je ne sais pas combien de mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

   Mot de la fin ? ▲  :sex1:
   Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
    adhérer un flood d'intégration (?)

"Félicitations, je crois que... c'est... oui, c'est ça, c'est une petite fille !" La sage femme porte le nourrisson dans ses bras, et le donne à la mère qui s'empresse de serrer la fillette dans ses bras blancs. Le bébé pleure, et enfouit sa petite tête dans le cou de sa mère. "Comment allez-vous l'appeler ?" Les deux jeunes parents se regardent, incrédules. Le père se penche vers la mère, pour lui murmurer discrètement : "On part sur les prénoms des grands-mères, chérie ?" "Chérie", perds son sourire et tourne la tête vers la sage-femme : "Hortense Khloe !" L'infirmière écrit le nom sur le petit bracelet rose pâle, puis accroche celui-ci sur le minuscule poignet du nouveau-né. "Quoi ? Hortense Khloe ? Es-tu sérieuse ? C'est horrible, comme nom, ça ! On aurait pu l'appeler... Brynn, Camille ou Elizabeth ! Mais pas Hortense Khloe !" Le père se tourne en se rongeant les ongles, tandis que la mère lève ses yeux bleus et caresse "Hortense Khloe". Ah oui, au fait, la porteuse de ce prénom hideux, c'est moi !

Je suis donc née à Sydney, la ville où travaillait mon père à ce moment, et je suis donc de nationalité australienne. Mais peu après ma naissance, mes parents ont déménagés à Londres, la ville de naissance de ma mère, et où j'ai passé presque toute ma vie. Au lieu de vivre tout le temps avec mes parents, je vivais la moitié du temps chez mes cousins, qui m'accueillaient dans la banlieue de Londres lorsque mes parents partaient en voyages d'affaires. D'après eux, ils s'aimaient toujours, et chaque départ rendaient leur amour plus fort, plus solide. Tu parles... En réalité, ils avaient divorcés quand j'avais aux alentours de trois/quatre ans. Du coup, mon père est parti vivre à New York, où je passais mes vacances d'été.

Le début de mon adolescence a été encore moins glorieuse pour ma famille. Lors d'un reportage, ma mère journaliste a été prise en otage par des criminels, qui lui ont ensuite retiré la vie grâce à une balle de plomb dans le crâne. Cela m'a complètement démoralisé, et je n'ai pas mis un pied dans mon école pendant des mois, toujours couvée sous les bras protecteurs de mes cousins. Ce n'est qu'un an et trois mois après l'incident que mon père est venu me chercher. Au début, je ne voulais pas quitter Londres, c'était ma ville, celle où j'avais grandi. Les bus doubles, les cabines téléphoniques, la famille royale, c'est eux qui m'avaient vu grandir. Pas les buildings ou cette statue de la Liberté débile. Mais mes protestations ne servirent à rien, mon père restait tout de même mon tuteur, et je fut emmené dans un avion, qui m'emmena lui -même à "Big Apple". J'y passais toute mon adolescence, jusqu'à la fin de l'école. Mon plus grand souhait était de retourner en Angleterre, de partir des États-Unis. Pour accéder à ce rêve, il n'y avait qu'une solution : être acceptée dans la même université que mon père ! Il avait rencontré ma mère à Londres, et voir sa fille entrer dans son université lui ferait sûrement plaisir. Mais il ne voulut pas, et je compris qu'il voulait que je sois près de lui. En réalité, il avait un peu peur, comme même. La peur de me perdre, comme il avait perdu maman deux fois : la première fois lors de leur séparation, la deuxième fois lors du divorce. Non, je ne retournerais pas à Londres, en tout cas, pas avant la fin de mes études.

C'est comme ça que je me retrouvais là, un dimanche, devant la prestigieuse université, mes valises à la main. C'était tellement magnifique. Les jardins ensoleillés, les maisons qui s'affrontaient entre elles, tout ces étudiants, jeunes et frais. Au début, j'avais râlé à l'idée de passer mes études ici, loin de ma défunte mère, mais j'avais trouvé des amis, un peu comme une nouvelle famille. Finalement, Harvard, ce n'était pas si mal !