C. ISAAC H-POWELL ► robert pattinson

Laisse-le tranquille, Isaac, je t'en prie ! Cria ma mère alors que je frappais, encore et encore l'homme qui avait osé trahir mon père, la colère ne voulait pas partir, tout c'que je voulais c'était le détruire comme il avait pu détruire ma famille. Ma mère essaya de m'éloigner de lui mais elle voyait bien qu'elle en était incapable et que j'avais beaucoup plus de force qu'elle. L'homme que j'étais en se moment entrain de tuer de coup était le meilleur ami de mon père, un homme bien aux premiers abords, il venait souvent manger à la maison ou même venir regarder le foot avec mon père et moi. J'avais confiance en se type, mais je m'étais trompé. Je voyais bien que ça n'allait plus en se moment avec mes parents et je connaissais assez bien ma mère pour savoir qu'elle fréquentait un autre homme. Cette situation m'énervait parce que je savais à quel point mon père était amoureux d'elle et surtout à quel point il ne voulait pas la perdre. Mais c'est cette soirée là en rentrant que je retrouvais ma mère avec cet homme dans le même lit, sur le coup j'avais du mal à comprendre comment l’espèce humaine pouvait être aussi abominable et sans pitié. Ma mère m'avait crier que ce n'était pas ce que je croyais mais si ça l'était bien, je fus alors pris d'un élan de colère pour ensuite aller le tabasser jusqu'à ce qu'il soit incapable de se défendre. Lâche-le tout de suite ou t'es mort ! Cria une voix masculine que je fus incapable de reconnaître, je me tourna alors pour me rendre compte qu'il s'agissait d'un policier avec son arme braqué sur moi. Je posais alors mes yeux sur ma mère affichant un regard de dégoût ayant assez vite comprit qu'elle n'avait pas hésité à appeler les flics pour m'arrêter. Je lâcha alors le corps de l'homme tout en me rendant compte qu'il était mort, j'étais soulagé ? Pas vraiment, si je pouvais le tuer une deuxième fois je le ferai. Tu vas devoir faire ta salope avec quelqu'un d'autre, dommage. Dis-je en fixant toujours ma mère, je la détestais, j'avais l'impression de ne plus reconnaître ma mère. Pour moi ce n'était qu'une inconnue et je n'avais donc aucun respect à lui donner. Et c'est finalement le flic qui me sortit de l'appartement pour me mettre les menottes aux poignets. Vous vous demandez sûrement pourquoi j'ai réagis de cette façon ? Et bien c'est simple, je suis très colérique et quand je suis au summum de ma colère, je suis totalement incontrôlable. Après être passé devant les tribunaux on m’incarcéra en prison de mes seize ans jusqu'à mes dix-neuf ans, j'avais réussis à gagner quelques années parce qu'on avait déclaré que j'avais un soucis mental et que cette vague de colère venait de se problème. Mais ils se trompaient, ils ne savaient pas ce que ça faisait. En passant ces plusieurs années en prison je me disais que je le méritais, après tout je m'étais toujours attendu à se genre de destin, dès le jeune age je n'avais jamais été quelqu'un de très model. Bon oui j'étais un enfant assez calme mais après que l'adolescence soit arrivé je partie totalement en vrille, je n'aimais pas les règles et je faisais toujours en sorte de les briser. J'allais très rarement en cours, je passais la plupart de mon temps avec mon groupe d'ami à faire de la guitare et à fumer des joints. J'avais en fait toujours eu une réputation de mauvais garçon, je ne m'ouvre pas facilement et tout ce que je montre c'est mon mauvais côté, mais au fond j'suis un mec bien et ça je le sais. Pendant mon séjour en prison je ne vis pas une seule fois ma mère, mais bon père lui venait me voir pratiquement tous les deux jours, il s'en voulait, il avait l'impression que si je me retrouvais ici, c'était de sa faute. Mais non, le tuer c'était mon choix et non le siens. Mon petit bonheur pendant ces dures années était donc de voir mon père et aussi de voir ma petite soeur qu'il me ramenait souvent. J'avais toujours promis à cette enfant que plus tard elle viendrait vivre avec moi mais je me disais que jamais je ne pourrai avoir sa garde. Et oui vous voyez j'ai un coeur, j'suis capable de tout pour ma petite soeur. Et c'est finalement à mes dix-neuf ans que je sortie de la prison de New York, je ne voulais plus récupérer mon ancienne vie, je voulais juste changer d'air et oublier mes fantômes du passé. C'est pour ça que je décida de partir à Cambridge, pourquoi ? Je ne sais pas, j'étais simplement tombé sur cette ville en pointant au hasard mon doigt sur un globe terrestre.

cambridge ~ may 27th 2009