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Règlements de Compte à Santo Antao ◊ Mecky.

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La soirée commençait bien, Naomi était dans les bras d'Ashton en train de somnoler pendant que tout le monde se remettait de la randonnée qu'ils avaient fais aujourd'hui. Enrichissante certes, mais surtout crevante et la jeune femme appréciait ce moment de calme dans les bras de son homme allongé sur une couverture. La température avait baissée et le jeune homme lui avait prêté un pull que Naomi avait enfilé par dessus son débardeur et qui lui tombait jusque sous les fesses tellement la différence de tailles était conséquente. "Euh y a une Cabot qui demande de l'aide pour l'aider à finir les sandwichs froids de ce soir." Naomi ouvrit les yeux. Ils formaient un groupe de dix et personne ne fit mine de réagir, tout le monde était crevé mais bordel fallait bien qu'ils mangent. Attendant encore quelques secondes que quelqu'un se porte volontaire ce fut finalement Ashton qui ouvrit la bouche pour se proposer. "Non c'est bon bébé repose toi, c'est notre voyage c'est nous qui l'avons organisé c'est pas à toi de t'occuper de la préparation du repas." C'est qu'elle avait le goût du sacrifice la jeune femme ! Elle se leva donc achevant les protestations de son amant par un baiser avant de se diriger vers la grande tente où on s'occupait de la cuisine. En effet il n'y avait personne sauf une Cabot de dos accroupie à couper du pain comme une pauvre perdue. "Putain c'est des chiens ils auraient pu venir t'aider quand même !" Au de son de sa voix,la Cabot se retourna et Naomi découvrit Mickaela. "T'es vraiment la dernière personne que j'ai envie de voir alors pour ce qui est de t'aider..." Elle était clairement dégoûtée, jusque là elle avait réussis à ne pas la croiser mais non fallait qu'à l'autre bout du monde le problème Mickaela persiste. Le problème était qu'il fallait manger, et que devant tout le monde elle s'était engagée à le faire. Mais elle avait tellement la haine contre cette nana qu'il était difficile pour Naomi de concevoir de faire quoique ce soit avec elle ; même si c'était préparé des sandwichs.
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Lorsque j'avais entendu que la majorité du repas du soirn'était pas encore préparé, je m'étais séparée de mon verre d'alcool mais surtout de Chase afin de pouvoir les terminer au plus vite. Profiter de la soirée n'était plus ma priorité, si je savais que nous serions toutes embêtées lorsque la fin nous creuserait la panse ! Entre la randonnée et la baignade ainsi que les activités sportives pratiqués par certain, je comprenais mal que je sois la seule idiote accroupit à trancher du pain pour l'ensemble des personnes présentes. Aussi avais-je demander à un de nos invités qui rejoignaient les autres près du feu de prévenir que les sandwich n'étaient pas prêt et que j'avais besoin d'aide. Les préparer à deux étaient tout de même plus sympa non ?
Je n'ai pas du attendre bien longtemps avant d'entendre une voix que je reconnu bien avant de me tourner vers elle : Naomi ! J'aurais certes préféré que quelqu'un d'autre vienne m'aider, mais puisqu'elle était là, et qu'elle était la seule à s'être déplacée, je n'allais tout de même pas lui dire de repartir. Seulement, Naomi elle ne semblait pas vouloir rester.

Comme tu veux ! Ce n'est pas pour moi que je fais ça, mais pour nous. Et pour nos invités.

Je n'allais pas la supplier de rester, surtout que ni elle ni moi ne souhaitions de confrontation. Je soupirais et laissais ses malheureux sandwich en plan pour mieux lui faire.

De toute façon ça tombe bien, il fallait qu'on parle ! T'es là, avec Ashton, tout va pour le mieux dans le meilleur des monde entre vous alors c'est quoi encore le problème ?
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Naomi n'en revenait pas : devoir se taper les corvées avec cette garce, c'était tout ce qu'elle redoutait vis à vis de ce voyage mais c'était trop tard elle n'avait pas le choix et elle allait devoir assumer. Ne serait-ce que le son de sa voix lui irrita les oreilles et la jeune femme fit un effort surhumain pour s'asseoir près de Stevenof bon faut pas déconner non plus la jeune amérindienne se mit le plus loin possible et s'empara du couteau. Comme ça si jamais l'autre pétait encore un plomb comme la dernière fois et s'excitait sur elle elle aurait de quoi jouer sa Nabilla ! "Ouais bah je te rassure je le fais pas non plus pour toi." dit-elle en abattant d'un coup sec le couteau, tranchant ainsi la baguette. Naomi espérait surtout que Mickaela n'allait pas essayer de lui taper la conversation tout du long car elle n'avait aucune envie de régler ses comptes maintenant à l'autre bout du monde alors que son petit-ami attendait qu'elle revienne vers lui pour passer le restant de la soirée. Elle allait faire ça vite fait bien fait et quand elle réussirait à se barrer de cette tente elle n'adresserait plus jamais la parole à cette satanée nana qui avait failli foutre en l'air son couple et sa place au sein des Cabot. Sauf que évidemment Stevenof ouvrit à nouveau la bouche, et ce qu'elle déclara eut le mérite d'énerver Naomi derechef. "Le problème ? Le problème c'est que t'es une vraie fouteuse de bordel Mickaela, le problème c'est que tu as insulté ET Ashton ET moi publiquement, tu nous as manqué de respect et tu l'as accusé ce qui aurait pu avoir comme effet de monter toutes les Cabot contre moi ! Dieu merci j'étais là avant toi et elles ne t'ont pas cru mais tes manières de faire très peu pour moi, et dire que je te considérais comme une véritable amie !" maugréa l'étudiante en secouant la tête, le regard mauvais.
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A ma grande surprise Naomi restait la à préparer les sandwich avec moi. Je restais un moment sans voix, en la regardant faire, me doutant bien qu'elle ne voudrait pas discuter maintenant. Peut-être même qu'elle ne voulait plus discuter du tout avec moi, mais je profitais de notre proximité et du fait qu'elle soit coincée avec moi moi lui parler.
A peine le silence s'était-il installé et ma surprise de la voir restée était-elle passée que je prenais la parole. Me disant qu'au pire des cas, elle laisserait tout en plan et partirait rejoindre son mec. Mais alors que je m'attendais à une série de reproches auxquelles je m'étais presque déjà entraînée à répondre, je fus estomaquée d'entendre les paroles qui sortaient de sa bouche.
Haussant les sourcils, je restai interdite bien après qu'elle est achevée sa tirade. Puis secouant la tête, j'arrêtais la tâche que j'avais commencé seule.

Quoi ! Wow ! Attends une minute...

Je m'interrompais pour mieux intégrer la nouvelle série de reproche auxquelles je ne m'attendais pas. Bien que j'aurais dû après tout, c'était évident !

Je te parlais de ta rupture avec lui justement. Pas de cette blague de mauvais goût signé par les Mathers mais dont finalement par excès de bonté on fait semblant d'ignorer qui en sont les auteurs !

C'était vraiment le pompon ! Il fallait que je me justifie auprès d'elle d'avoir ouvertement accusé son mec alors que je m'étais presque reproché de l'avoir invité en pensant là encore avoir gaffé ! Je soupirais et attrapais le morceau de pain que j'avais laissé avec le petit tas qu'il restait encore à préparer.

Elle est excellente celle là ! Du coup tu ne m'en veux plus pour ma visite "déplacée" chez ton mec ou je l'ajoute à la liste de reproche que tu me fais déjà ?

Nao' n'apprécierait sans doute pas mon ton sarcastique mais je n'appréciais pas non plus le ton qu'elle employait avec moi. Si elle me considérait comme une véritable amie, ce temps semblait révolue et désormais je n'avais plus rien à perdre. Alors qu'importe si mes mots dépassaient mes pensées et tant pis si elle me détestait un peu plus pour ça.
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Naomi n'était pas réputée la reine des glaces pour rien, elle avait cette manière de parler lorsqu'elle était en colère, sèche et sarcastique, elle était d'une colère froide mais ravageuse et pas de chance pour elle Mickaela en était la cible depuis un petit moment maintenant. Alors que les Cabot étaient toutes censées s'entendre à merveille Naomi ne parvenait pas à passer ce cap de l'amitié pure et sans contre-partie, elle avait besoin d'un véritable échange avec quelqu'un pour tisser des liens mais même après des années ces liens étaient toujours fragiles, la jeune amérindienne coupait facilement les ponts, à tort ou à raison, c'était sa manière de se protéger de la méchanceté des autres et après des mois de bonne relation avec Mickaela la guerre était désormais déclarée. Jamais la jeune femme ne lui présenterait ses excuses ou ne lui pardonnerait ce qu'elle avait fait, la rancune l'habitait et pour que les tensions s'apaisent le temps ne serait peut-être même pas suffisant. "Ce qu'il se passe entre Ashton et moi ça ne regarde personne, encore moins toi. J'ai peut-être eu une réaction démesurée lorsque je vous ai vu tous les deux dans la chambre mais ce n'était que le début et je ne lui faisais pas encore totalement confiance et toi au lieu de vraiment t'expliquer t'as décidé de te faire passer pour la pute de service, grosse erreur ! Quand j'ai appris qu'en faite t'avais fais ça par pure bonté d'âme je me suis dis qu'au choix tu étais complètement stupide au choix t'avais vraiment envie que je te déteste jusqu'à la fin de tes jours, franchement c'était pas malin j'aurais bien aimé t'y voir à ma place."

Naomi avait carrément arrêté de couper le pain et toisait son ex-amie d'un regard noir, les paroles qu'elle lui avait adressé le soir de Thanksgiving raisonnait dans sa tête sans jamais lui laisser de répit et c'était plus que désagréable, elle lui en voulait de l'avoir discrédité devant tout le monde ce soir-là, elle lui en voulait d'avoir foutue leur amitié en l'air. Naomi avait très peu d'amies et elle comptait sur Mickaela. "Tu m'as déçue... Tu m'as blessé. Et tu me connais Mickaela je suis pas une fille au fond méchant sous mes airs froids mais Ashton c'est la plus belle chose qui me soit arrivé et j'aimerais que pour une fois on me laisse vivre un peu mon bonheur. Est-ce que c'est trop demandé ?" soupira t-elle en reprenant un pot de beurre de cacahuete.
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J'écoutais ses paroles sans pouvoir rétorquer qu'elle avait tord ou que ce qu'elle disait n'avait pas de sens. Puisqu'au fond, elle avait raison ! Je n'aurais pas dû lui faire croire que j'étais effectivement venue pour séduire son mec. D'une part parce que c'était faux et qu'ensuite, cela prouvait tout simplement que j'étais capable de mentir sans ciller. Pourtant sur le moment, cela me paraissait tellement simple et tellement plus crédible que la véritable raison de ma venue que je n'avais pas pensé à autre chose. Je répondais aussi sèchement qu'elle.

Je n'étais pas à ta place ! Je n'y suis pas. Et si je suis célibataire, c'est parce que je ne veux pas me retrouver à ta place !

Les paroles qu'elle me disait ensuite me blessèrent bien plus que toutes celles qu'elle m'avait dite jusqu'alors. Mon regard se perdait dans l'obscurité, regardant au loin sans véritable but. Je repensais, à tous ces moments que nous avions passé ensemble, toutes ces sorties, tous ces échanges. Les choses que je lui avais confié, sur moi, sur ma vie. Et inversement, celle que j'avais appris sur elle. Le temps passé ensemble s'était considérablement réduit depuis qu'elle avait commencé à sortir avec Ashton, parce que je culpabilisais trop de cette relation sans lendemain que nous avions passé ensemble durant le summer camp, pour avoir la force d'agir comme si de rien. J'avais ensuite redouté qu'elle ne me pense jalouse ou envieuse de son bonheur. Car oui, il la rendait heureuse !
Un soupire m'échappait aussi, troublant le silence entre nous. Mon timbre de voix se faisait nettement plus nostalgique

C'est justement parce que je te connais et parce que je sais à quel point il te faisais du bien que j'ai préféré que tu me détestes moi, plutôt que tu doutes de lui. C'est parce que je te connais et que j'ai culpabilisé d'avoir été la cause de votre rupture que je l'ai convaincu de venir pour Thanksgiving. Alors je vois difficilement comment par ces actions j'ai pu nuire à ton bonheur.

Parmi tous les couples que j'avais conduit à la rupture, ces deux là était l'un des rares dont je ne voulais pas voir la fin. Et le seul que j'avais aidé à se rabibocher. Le savait-elle seulement ? Je reprenais :

Pour ce qui est de mes reproches faits à Ashton... Je veux dire, fait aux Mathers étaient légitimes ! Tout homme est déclaré innocent jusqu'à preuve du contraire. Les preuves étaient là et je ne défends pas leur cause, mais celle des roses. C'est tombé sur elles trois ça aurait très bien pu être nous.
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C'était le genre de discussion dont on se passerait bien lorsqu'on part à l'autre bout du monde en vacances mais maintenant qu'elles y étaient autant aller usqu'au bout. Ce n'était pas une conversation agréable et Naomi aurait préféré éviter. Rester dans le conflit n'était pas un soucis pour elle, elle n'avait jamais fais l'unanimité ou que ce soit, généralement les gens la détestaient sans même avoir de bonnes raisons alors ne pas s'entendre avec quelqu'un n'était pas un soucis, elle savait le gérer. Elle ne faisait pas partie de ces gens qui allaient tout faire pour arranger les choses et qui allaient vous brosser dans le sens du poil. La seule personne avec qui Naomi avait essayé d'apaiser les tentations récemment c'était Aaliyah, d'une part parce que la jolie Cabot était enceinte et que Naomi voulait lui épargner de la pression et d'autre part car cette gueguerre durait depuis assez longtemps et qu'elles avaient finies par oublier comment ça avait commencé. Mais pour ce qui était de Mickaela, c'était une autre histoire, la jeune femme avait abordé le sujet qu'elle n'aurait pas du aborder : leur couple et Naomi voyait rouge jusqu'à ce que Mickaela déclare que c'était elle qui avait persuadé Ashton de venir à Thanksgiving. "Ah bon ? Bah j'aurais aimé que tu me parles calmement et que tu me dises la vérité au lieu de mentir et de faire les choses dans mon dos. Je te remercie d'avoir fais venir Ashton à Thanksgiving mais c'est grave que t'ai pu croire qu'il était responsable du fiasco des photos des filles alors que c'était toi qui l'avait fais venir. Ashton n'a pas le temps pour ces conneries, il est farceur mais n'humilie pas. Et oui INNOCENT jusqu'à preuve du coupable, toi t'as fais comme si il était coupable." Naomi avait carrément arrêter d'étaler le beurre de cacahuete emportée par la discussion, elle espérait faire comprendre à Mickaela que le problème c'était sa manière de faire pas forcément ses intentions. Elle n'avait jamais détesté Mickaela et ne tenait pas à en arriver là. Les Cabot étaient une sororité réputée pour les bons rapports qui régnaient entre ces femmes exceptionnelles et dotées de toute qualité : sauf que dans les faits c'était bien plus compliqué que prévu. "Je suis d'accord qu'il faut trouver qui nous a fait ça, si ça m'était arrivée je pense que j'aurais été capable de brûler Harvard tout entier mais je pense qu'il faut réfléchir les choses n'arrivent pas par hasard et c'est pas la première fois que les gens essaient de créer des conflits entre les groupes... Après si on commence à imploser, à s'en prendre aux unes et aux autres on s'en sortira jamais. Faut faire bloc." déclara t-elle avec assurance.
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La métisse ne touchait plus au sandwich depuis un moment, j’avais moi aussi cessé de couper le pain qui était dans ma main, le gardant pourtant en main et feignant de reprendre ma tâche pour mieux m’arrêter pour l’écouter. Naomi m‘expliquait comment elle aurait souhaité que les choses se passent. Je réalisais alors à quel point elle avait pu être déçu cet après midi là. Perdre à la fois son petit ami et son amie… Certes il aurait été plus simple que j’aille directement la voir lorsque j’avais appris qu’ils sortaient ensemble afin de lui avouer ce qui s’était déjà passé entre eux et lui spécifier que leur relation appartenait au passé. Mais les choses ne s’étaient pas déroulées de cette manière et voilà que j’en payais maintenant le prix fort.

M’aurais-tu seulement écouté ? J’avais peur Naomi. J’ai peut-être eu une réaction puérile mais de nous deux c'est toi la plus âgée.


Elle me remerciait, moi. Wouha, je restais un moment sans voix et reprenais doucement ma tâche avant de hausser les épaules. Mon raisonnement me paraissait tellement clair sur place que je ne savais même plus comment m’expliquer.

J’ai culpabilisé de l’avoir invité. Il ne voulait pas venir au départ, je me suis dit que c’était peut-être pour éviter d’assister à la scène. J'en sais rien !


Je soupirais et secouais la tête. Ashton m’avait bien fait croire qu’il était basketteur et plein aux as pour m’impressionner et me mettre dans son lit. Le mensonge et la manipulation coulaient dans ses veines autant que dans le mien. Mais devrais-je dire ça devant celle qui l’avait protégé devant toutes les Cabot alors même qu’elle venait de lui pardonner. Non ! Je préférais me taire, une fois encore. J’avalais péniblement ma salive.

Qu’importe si les filles ont pardonné mon avis importe peu aujourd’hui. Ne me reproche pas de lui donner le bénéfice du doute. A lui, aux mathers et à tous les autres.

Car oui, si j'avais pris conscience que les mathers n'étaient peut-être pas à l'origine de ces actes affreux, quelqu'un avait pourtant mis cela en place et cela ne pouvait être une Cabot ! Pas vrai ?... Mes yeux étaient baissés sur mes mains qui s’employaient à remplir ses bouts de pain de garniture pour le reste du groupe. Sa voix s’élevait à nouveau, des paroles pleines de sens qui me laissaient un long instant silencieuses et songeuses.

Je n’ai jamais voulu tout ça. Ni que tu me détestes, ni que tu me méprises et encore moins que tu me crois capable de séduire ton mec. Je ne suis pas une enfant de cœur, c’est vrai. J’essai de m’améliorer, je n’y arrive pas toujours, mais jamais je t’aurais fait ça. Et c'était juste tellement douloureux que tu m’en crois capable. J'interrompais mon discours et reprenais mon souffle pour continuer. Tout ne redeviendra pas comme avant, je m'en doute. Mais... Ca me manque Nao' terminais-je en levant les yeux vers elle.
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