Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityNoéllye H. Fox-Hastings ▵ Behati Prinsloo.
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Noéllye H. Fox-Hastings ▵ Behati Prinsloo.

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Fiche Étudiant


C'est le 31 décembre 1991 à Londres, que les membres de la famille Fox, Hastings m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Noéllye Hazel.  Je suis célibataire volage et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale moyenne. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de marketing (majeur) et de littérature (mineur) depuis trois ans et travaille en parallèle de mes études en tant que barmaid (facultatif). Et pour terminer, je voudrais intégrer les CABOT ou les LOWELL.

Pourquoi MAISON 1 ou MAISON 2 ?
CABOT HOUSE.
L'apparence physique a toujours été primordial pour moi, vu dans le genre de société dans lequel nous vivons. Je veille toujours à soigner mon apparence, que je sois seule chez moi ou que je sorte en ville. Pas question pour moi de sortir en mode rien-à-foutre, le regard que les gens posent sur moi reste très important. Il faut toujours faire bonne impression, c'est ce que mes parents me répétaient sans cesse même s'ils ne ciblaient pas pour autant la beauté extérieure. Petite, j'étais loin d'être féminine, ressemblant plus à un garçon manqué qu'autre chose. J'ai d'ailleurs mal vécu cette période, où l'on ne me qualifiait jamais de jolie, avant de me prendre en main et de devenir cette jolie petite fleur.

LOWELL HOUSE.
Nous sommes tous fait des rêves et de passions, sauf que d'autres vont jusqu'aux bout de leur intentions. J'ai toujours été une petite fille passionnée dans tout ce qu'elle entreprenait. Je m'applique, dans tous les domaines jusqu'à atteindre mes objectifs. J'aime m'intéresser aux nouvelles choses, toucher à tout et me découvrir de nouveaux talents. Petite, je passais mes journées à dessiner, allant de l'abstrait au concret, toujours fière de montrer mes oeuvres le visage illuminé. Quand je ne vais pas bien, je me refuge systématiquement dans l'art, me défoulant sous toutes les sortes possibles. Si certains expriment leurs sentiments par des paroles indignes, moi je l'exprime sous de jolies choses.
Mon personnage c'est le plus beau
(ajoutez "checked" pour cocher une case, 12 cases à cocher, sous la forme "l'un ou l'autre")
EXTRAVERSION (E) - INTROVERSION (I)
Expansifou Tranquille
Audacieux ou Réservé
Ouvert ouSecret

SENSATION (S)- INTUITION (N)
Factuelou Abstrait
Pragmatique ou Innovateur
TraditionnelouOriginal
PENSÉE (T)  - SENTIMENT (F)
Impartialou Empathique
Détaché ou Compatissant
Logique ou Subjectif

ORGANISATION (J)- ADAPTATION (P)
Structuré ou Souple
Circonspect ou Spontané
Conformiste ou Non-conformiste

APRÈS LA BOMBE
J'ignore ce que les gens ont ressentis ce jour-là, j'ignore ce bruit assourdissant qui était venu cassé les oreilles des victimes, j'ignore la peine que beaucoup d'entre eux ont ressenti. J'avais échappé à cette tragédie, bronzant sur le sable fin de l'Australie pendant que d'autres criaient à tue-tête en voyant les dégâts causés. Ce n'est qu'en rentrant à Cambridge, une semaine plus tard que j'avais appris la terrible nouvelle, que j'avais pu constater l'ampleur de cette apocalypse, ces visages en deuil et toutes ces personnes blessées. Je m'étais sentie coupable durant quelques temps de m'être coupée de l'université et ne même pas avoir pris la peine de prendre les nouvelles de mes proches. Heureusement, personne de mon entourage n'avait été touché grièvement. J'ai cependant apporté mon aide par la suite, comme pour me sentir impliquée dans cette histoire bien que je n'avais pas été présente ce jour-là. Tout ce qui m'avait importé ce jour-là, c'est de savoir que mon entourage avait survécu à cet attentat.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle endless.love et j'ai dix-neuf ans. Je suis belge et j'ai connu le forum grâce à je ne sais pas, après un an ici, j'ai fini par oublier Noéllye H. Fox-Hastings ▵ Behati Prinsloo. 387742012 .  Est-ce vraiment utile de donner tous les plus beaux adjectifs? alors j'ai décidé de m'inscrire + Je suis déjà présent sur le forum sous les traits de Orlane A. Joyce-Bianca (Mather House powaaaa). J'utilise Behati Prinsloo comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tumblr, metaphor. Je fais environ 500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Vous êtes les meilleurs, mais ça vous le savez déjà. Noéllye H. Fox-Hastings ▵ Behati Prinsloo. 2109348208
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)
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(de nouveau un problème avec le codage pour l'histoire :TT:)


‟Everything has its beauty but not everyone sees it„
"Noé, tu dors?" Cette question avait été posée et reposée, par cette-même et unique voix de fillette qui n'avait sans doute pas l'intention de me laisser rejoindre les bras de Morphée. Je me peinais maintenant depuis plus d'une heure à lui donner la même réponse, mais elle semblait vouloir me faire partager son insomnie. "Non Maybell, je ne dors pas!" avais-je lancé dans un nouveau soupire, priant une fois encore pour que ce soit la dernière et qu'elle me laisse enfin dormir. C'est tout ce que je demandais à cet instant, sentant mes paupières se faire de plus en plus lourdes, et à chaque fois que je m'approchais du but, il fallait que ma soeur vienne tout gâcher. "Je peux venir près de toi? J'ai peur." C'était toujours la même histoire, elle se faisait des films et imaginaient des monstres cachés sous son lit, prêts à venir la dévorer dès l'instant où elle dormirait. Son lit avait beau être à quelques mètres du mien, elle ne se sentait absolument pas en sécurité et elle arrivait toujours à venir squatter le mien. J'étais devenu en quelque sorte son réconfort, celle qui la protégerait de tout, et comme d'habitude, je cédais à ses envies en décidant de me décaler sur le côté pour lui faire une petite place dans mon lit. "D'accord, tu peux venir, mais je veux que tu dormes aussi vite." Affirmant mes paroles de son petit air enfantin, elle venait se blottir contre-moi, se sentant désormais en sécurité. Il n'avait même pas fallut cinq minutes avant qu'elle plonge dans un sommeil profond, désormais partie pour un voyage vers les rêves. Un sourire s'afficha à cet instant sur mes lèvres, fière de voir qu'elle avait réussi à trouver le sommeil et que j'allais pouvoir à mon tour emprunter la même direction. Elle avait beau toujours m'ennuyer, j'étais définitivement attaché à ce petit être qui ne mesurait pas plus haut que trois pommes. Et même si aucun lien de sang ne nous reliait vraiment, elle était ma soeur, parce que mon coeur s'était attaché au sien dès l'instant où elle avait pointé le bout de son nez dans notre famille. J'avais pourtant eu un peu de mal à sa présence, me sentant rejetée par mes parents qui ne portaient plus que leur attention sur le fruit de leur amour. Je savais que quelque part je n'étais pas comme eux, que je n'étais pas de leur monde, que je n'avais été qu'une bouée de secours pendant que mes parents se noyaient en plein désespoir d'avoir un enfant. Ils avaient beau me contredire à chaque écart de reproche, à me rassurer du mieux qu'ils le pouvaient en y impliquant tout leur amour pour moi, ce genre de ressentis appartenait à tout enfant ayant été adopté comme moi. Ils ne m'avaient jamais caché mes origines. Dès que j'ai été en mesure de comprendre, ils m'ont expliqué mes origines, allant d'étape en étape pour m'avouer qu'ils n'étaient pas mes vrais parents. "Là, c'est où tu es née." Faisant tourner la mappemonde, mon père avait pointé son doigt sur un pays bien précis, à l'opposé de celui où l'on se trouvait. "C'est Londres, la capitale de l'Angleterre. C'est là-bas qu'on est venu te chercher, et tu as été ce qui pouvait nous arriver de mieux." Je n'avais rien d'une australienne pure souche. J'étais d'une toute autre nationalité, un enfant exilée vers une autre nationalité en référence de ma famille adoptive. "Tu n'étais pas plus grande que ça quand on t'a accueillie." Ma mère avait subitement écarté les bras, n'indiquant pas plus de 70 centimètres pour décrire ma taille. L'air interrogateur était clairement visible sur mon visage d'enfant. Difficile de tout comprendre et de voir où ils voulaient en venir. M'annoncer qu'ils n'étaient pas mes parents biologiques s'étaient fait au fil du temps, allant chaque fois plus dans les détails. "Même si tu n'es pas sortie de mon ventre à moi, tu es ma petite fille, et tu le resteras toujours." Cette phrase m'avait particulièrement interpellé, éveillant ma curiosité et mon interrogation de petite fille incomprise. J'avais envie d'en savoir plus. A peine avais-je atteint mes sept ans que je voulais comprendre ma conception, et tout ce tourbillon infernal qui me tournait autour. "Mais alors, si je n'viens pas de ton ventre, je viens d'où?" La situation se compliquait, et les explications aussi. Mes parents n'avaient pas voulu de moi tout simplement, ayant déjà à leur charge deux autres gosses qui eux vivent la plus parfaite des enfances. "Tu as une autre maman, une vraie." C'était la seule réponse délicate que mon père avait réussi à me donner, voyant ma mère en détresse. Je restais cependant encore plus dans le flou, mais je voyais bien à leur visage qu'ils ne pouvaient m'en dire plus pour le moment.


‟Sometimes the heart sees what is invisible to the eye„
Le temps avait été la seule réponse à toutes ces questions qui s'était tramées dans mon esprit. Murissant, je saisissais peu à peu toutes ces informations divulguées avant d'en venir à la conclusion tant attendue de l'adoption. Ma réaction avait du mal à se faire une place; j'étais partagée entre l'envie de détester le monde entier et celle de remercier cette famille qui avait fait de moi une Fox-Hastings. Pourtant cette douleur discrète s'était logée quelque part dans mon coeur. J'étais dans le flou, ignorant tout de mes origines et de ma venue sur ce monde. Et plus je grandissais, plus ce point d'interrogation prenait de l'ampleur, suscitant ma curiosité et mon envie d'assouvir mon histoire. "Pourquoi est-ce que ma vraie maman n'a pas voulu de moi?" J'avais posé cette question plus d'une fois à mes parents adoptifs, ressentant le besoin instinctif de savoir. Si j'avais réussi à comprendre que je n'étais pas la fille de cette famille dans laquelle j'avais grandi, je ne comprenais pas pourquoi ma mère biologique avait décidé de m'adopter. "Ce n'est pas qu'elle n'a pas de toi voulu de toi, c'est juste que... hum... qu'elle ne se sentait pas capable de t'assumer." Pas une seule fois j'avais été satisfaite des réponses données à cette question fatidique. A chaque fois, la réponse changeait et excusait d'une manière ou d'une autre le fait qu'elle m'avait abandonnée. Il préférait me cacher la vérité pour éviter de me heurter, je le voyais bien dans leur regard, mais aussi dans l'intonation qu'ils employaient. J'avais beau n'être qu'un enfant, je n'étais pas dupe, et on ne me trompait jamais. J'avais toujours été une petite fille futée et qu'on ne bernait pas. J'avais ce don de savoir lorsqu'on me mentait, et d'ailleurs moi-même je n'étais pas une bonne menteuse. "Mais alors pourquoi je suis née si elle ne voulait pas de moi?" L'incompréhension était mon fidèle allié. Je n'arrivais décemment pas à rejoindre les bouts de chaque fil... J'avais toujours quelque chose à dire pour surenchérir. Je savais que mes questions les mettait dans une mauvaise posture, et qu'ils étaient incapables de me donner les réponses exactes, mais j'avais besoin de savoir. "Ecoutes chérie, c'est compliqué à expliquer. C'est un choix qu'elle a fait pour aider des gens comme ta maman et moi à pouvoir avoir une gentille petite fille comme toi." Toute cette histoire me tourmentait, au point que j'avais réussi à me renfermer de tout. Je m'étais créée ma propre petite bulle, avec mon propre monde. J'étais blessée d'une manière ou d'une autre, me sentant différente de tous ma camarades de classe qui avaient à eux leur propre maman et leur propre papa. J'avais eu ma période de mal-aimée et de non désirée. Pas facile de m'épanouir pleinement dans une situation pareille, lorsque l'on sait que l'on s'est faite abandonnée d'une certaine façon à peine les premiers cris enclenchés. Je m'étais isolée de tout et de tout le monde, perdant tous mes repères et ne sachant même plus qui j'étais. Mon enfance avait assez difficile à vivre, me focalisant un peu trop sur toute cette histoire d'abandon à en oublier le geste de mes parents adoptifs. "Tu viens Noé, on va promener?" croisant les bras sur ma poitrine, je faisais signe négativement de la tête d'une mauvaise moue. "J'n'ai pas envie d'aller promener, je veux rester dans ma chambre!" Mes parents commençaient tout doucement à perdre patience alors qu'ils m'attendaient maintenant depuis plus de dix minutes. En réalité, ils ne me laissaient pas vraiment le choix et m'obligeaient à les accompagner, mais j'avais décidé de faire mon sale caractère de cochon en les défiant. Mon père se retenait à cet instant de se fâcher et d'élever la voix, chose qu'il faisait de plus en plus souvent avec moi. J'avais subitement changé de comportement en m'isolant de la sorte. Je n'étais plus cette petite fille docile qui se pliait au moindres des ordres, j'étais en pleine révolte, et la moindre petite demande de mes parents me fâchait. "Je compte jusqu'à trois, et si tu n'es pas venue mettre ton manteau d'ici là, tu seras punie." Ces paroles me passaient complètement au dessus de la tête. Je n'avais pas peur de ces menaces et elles n'avaient aucune influence sur moi. Qu'il compte jusqu'à trois ou jusqu'à dix, mon choix était fait et je comptais bien ne pas les suivre. Et alors que je ne bougeais pas d'un poil, mon père se mit à faire les décompte, lentement, dans l'espoir de me voir régir, mais c'était raté. "... Trois. Ok t'as gagné Noé, tu es privée de tes jouets." Les punitions s'enchainaient à tour de rôle. Je n'écoutais plus ma mère, ni même mon père. J'étais devenue désagréable et infernale jusqu'à taper mes parents sur le système. Une impasse difficile à vivre pour eux, mais aussi pour moi.


‟The future belongs to those who believe in the beauty of their dreams„
"Rends-moi ma poupée!" hurlais-je à tue tête alors que je tirais désespérément sur mon jouet pour le récupérer. "Maman a dit que tu devais me la prêter!" répondit Maybell en ne lâchant pas prise. Sauf qu'heureusement, j'avais beaucoup plus de force qu'elle, et tirant d'un coup sec, j'avais réussi à la ramener vers moi, mais pas entièrement. "Maintenant elle est cassée de ta faute!" Mes yeux s'humidifiant, j'étais à deux doigts de pleurer en voyant l'état de ma poupée. L'une de ses jambes était restée dans la main de ma soeur qui fit semblant de rien lorsque notre mère pointa son nez dans ma chambre."Qu'est-ce qu'il se passe encore?" Encore était le cas de le dire. Nous nous disputions sans arrêt, et souvent pour une question de jouets. Je trouvais Maybell incroyablement envahissante, et elle ne manquait jamais l'occasion de venir chercher mes jouets alors qu'elle avait les siens. Tout s'était compliqué depuis que la famille s'était agrandie. Moi qui avait vécu trois ans sans personne dans les pattes, voilà que ce petit monstre avait décidé de me pourrir la vie. Je regrettais déjà le temps où elle n'était encore qu'un bébé, incapable de marcher et surtout de venir voler mes affaires. "Elle a cassé ma poupée!" dénonçais-je sans relâche alors que ma soeur réalisait à peine sa bêtise. Et évidemment, elle ne se faisait jamais gronder et s'en sortait toujours indemne. Ma mère utilisait toujours la même excuse en répétant "C'est pas grave Noéllye, elle est encore petite, elle ne l'a surement pas fait exprès." J'en avais d'ailleurs assez de devoir toujours entendre la même chanson. Tout le monde prenait toujours sa défense, tout ça parce qu'elle avait à peine quatre ans et qu'elle était la petite dernière de la famille. Je ne cherchais même plus à comprendre la réaction de toutes ces personnes vis-à-vis d'elle. Je me souvenais qu'à cet âge-là, moi on me grondait toujours quand je faisais une bêtise. Une certaine forme de jalousie s'était installée. Je voyais bien qu'il y avait du favoritisme entre elle et moi, et dans ma tête tout semblait logique: c'est parce que Maybell était la vraie fille des Fox-Hastings alors que moi je n'étais que la fille adoptée. "De toute manière c'est jamais sa faute, mais toujours la mienne parce que j'suis pas comme elle parce que Maybell elle est sortie de ton ventre, et que moi non." Mes parents y voyaient à chaque fois un signe d'alerte dans ce genre de parole, et arrivaient toujours à trouver les mots justes pour me rassurer. "Ca ne change rien à tout mon amour pour toi Noéllye. Tu n'es peut-être pas sortie de mon ventre, mais tu prends une aussi grande place dans mon coeur qu'elle. Être adoptée ne fait pas de toi quelqu'un de différent dans la famille." J'avais eu quelque peu de mal à me faire à l'agrandissement de la famille. L'arrivée de ma petite soeur avait été considéré comme une menace parce qu'elle était considérée comme un miracle, un cadeau tombé du ciel. Ma mère était sensée ne jamais pouvoir avoir d'enfant, d'où la raison où mes parents m'avaient adoptés dans leur famille, et la peur d'être remplacée m'avait longtemps suivie. Heureusement, le temps avait réussi à m'adapter et tout ce nouveau mode de vie et à ce partage forcé. J'avais même réussi par aimer ma petite soeur comme il le fallait en me retirant ces mauvaises idées de la tête. En fait, Maybell était devenue tout de suite plus sage en grandissant, au point qu'une vraie complicité de soeur s'était tissée entre nous. "Je peux te faire une tresse?" Elle venait sans cesse vers moi pour chipoter dans mes cheveux. Je n'avais jamais compris où elle avait été chercher cette passion soudaine pour les coiffures. J'étais un peu devenue son cobaye, sa poupée géante à qui elle s'amusait à faire des tresse ont des chignons -ou du moins essayait. A chaque fois, je ressortais de cette épreuve les cheveux en pétard et pleins de noeuds, mais on rigolait bien ensemble, surtout lorsque venait le moment de voir le résultat final. "Tu m'as fait quoi là?" demandais-je à ma soeur, les yeux écarquillés par cette horreur que j'avais sur le haut de ma tête. "Bah j't'ai fait une coiffure de princesse." Elle et son monde de princesse. On avait apparemment pas la même vision de princesse à voir ce qu'elle avait fait dans mes cheveux du bout de ses petits doigts. "Han d'accord... hum... c'est très joli." mentais-je difficilement alors que Maybell avait cru à mes compliments et avaient quitté la pièce plutôt fière de son oeuvre.


‟Better a bitter truth That a sweet lie„
Ca faisait déjà bien plus d'une heure que j'étais assise, là dans ce café en plein centre de Cambridge. J'avais le trac, cette boule désagréable venant me dévorer l'estomac et me donnant cette sensation désagréable dans la poitrine. Je pense ne jamais avoir eu aussi peur de toute ma vie, partagée entre l'envie de revenir en arrière et celle de connaître la vérité. Comment étais-je sensée à me sentir alors que dans quelques minutes, j'allais voir des personnes de ma famille, de ma vraie famille? Mon frère, ma soeur, mon sang... tout ça me paraissait si irréel et pourtant vrai. Toute cette découverte remontait déjà à plusieurs années maintenant. Etant devenue une jeune femme, j'avais décidé de partir à la quête de mes racines et de mon histoire. Mes parents adoptifs n'avaient jamais été en mesure de répondre à toutes mes questions, m'ayant accueillis dans la confidentialité la plus complète. J'avais fraudé, à maintes reprises pour avoir certaines informations, si déterminée à savoir qui j'étais réellement. "Alors, tu as trouvé ce que tout ça voulait dire?" J'avais su, depuis toujours, que l'on me cachait quelques chose. J'avais grandi dans un sentiment de manque certain, ne sachant pas vraiment d'où il venait. Dans un premier temps, j'étais partie sur l'idée que ça venait d'un non-connaissance de ma mère biologique, jusqu'à ce que je ne creuse plus loin et que je découvre qu'il s'agissait de bien plus que ça. "Ecoutes, Noéllye... je ne sais pas comment te l'annoncer mais... tu n'es pas seule." Pas seule? J'écarquillais les sourcils, ne comprenant absolument pas où il voulait en venir. Il avait l'air assez mal à l'aise, ne sachant pas comment m'annoncer la chose. "Tu peux développer steuplaît, parce que j'n'ai pas vraiment un décodeur." Je voyais bien dans son regard que l'annonce n'était pas petite, et je redoutais le pire. Sauf que j'avais envie de savoir. Je devais tout savoir, de A à Z, comprendre pourquoi j'avais été conçue de la sorte et confiée à une autre famille. C'était devenu vital pour moi, j'en avais même fait une obsession, et mon ami s'était porté volontaire pour m'aider dans cette quête. Il m'avait soutenu durant tout ce temps, les années défilèrent mais ne trahissant pas sa promesse. Et maintenant qu'il tenait la réponse, il semblait hésitant à me la dire. "Allé, accouches!" Je perdais patience. Je ne le lui laissais pas le choix de me dire la vérité tant attendue, blessante ou non. "Tu as un frère et une soeur." Mon coeur manqua un battement. Moi qui pensais être une conception unique, voilà que quelque part dans le monde, se trouvait d'autres personnes du même sang que moi. "Ils sont un peu plus âgés que toi et sont jumeaux." Comme si savoir que j'avais un frère et une soeur, il fallait qu'un lien plus fort nous lie d'avantage. Je restais bouche bée, tentant de réaliser la signification de cette nouvelle. Je ne savais pas comment prendre tout ça, si je devais me réjouir de savoir que je n'étais plus seule, ou d'être en colère d'avoir grandi dans l'oubli et l'inconscience la plus totale. Mais désormais, tout ce manque, cette sensation de vide qui m'envahissait depuis toujours s'expliquait. Il m'avait fallut pas mal de temps pour digérer tout ça, mais je savais tout au fond de moi que l'acceptation était déjà prête et que la suite était déjà toute tracée. Je n'avais pas perdu de temps avant de vouloir en savoir plus en prenant contact avec eux. Ca n'avait pas été chose facile, mais j'avais fini par convaincre mon frère de bien vouloir me rencontrer. Il avait besoin de me voir pour être sûre que je disais vrai, et moi pareillement. "Cambridge, c'est là où je vis avec ma soeur, enfin notre soeur. On se donne rendez-vous samedi, je t'attendrai avec elle au café du coin." Notre premier rendez-vous avait été fixé. Après avoir mis au courant mes parents de toutes cette histoire dont ils ignoraient tout, je décidais de partir les rejoindre dans l'espoir de rattraper le temps perdu. Le billet d'avion aussi tôt bouclé, je pris la décision de tout quitter pour connaître cette vie que j'avais ignorer pendant autant d'année. J'étais excitée à l'idée de les rencontrer, mais la peur m'habitait tout autant. J'avais peu de leur réaction, peur d'être rejetée et de m'être donnée corps et âme dans une affaire perdue d'avance. La séparation avec l'Australie avait été difficile. Ce n'est pas une décision que j'avais prise à la légère, et j'avais pris l'assurance supplémentaire d'entreprendre mes études à Harvard, une école très réputée dans le monde entier. Voilà pourquoi je me retrouvais à cet instant-même, assise à cette table, ne restant en place. Et enfin la porte s'ouvrait. Je voyais d'abord le visage de Soren, mon frère et ensuite, celui de ma soeur. Mon souffle se coupa en un fragment de seconde. Les photos disaient donc vrai, ces deux personnes faisaient partis de ma faire famille enterrée dans l'oubli. Et si j'étais heureuse d'enfin les rencontrer, cette joie ne semblait pas être partagée pour tout le monde. "Désolé chérie, mais je n'ai pas de soeur, j'en ai jamais eu et je n'en veux pas. Tu peux rentrer chez toi." Ces paroles avaient été claire et nettes, me poignardant sans aucun remord. Mais l'inverse m'aurait étonné. Je n'avais pas vraiment le droit de débarquer dans leur vie comme ça, telle une fleur pour tout chambouler. Mais je ne m'étais pas arrêtée à ça. Ma détermination ne me lâchait jamais, surtout pas en étant si près du but.
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BIENVENUE PARMI NOUS ! hanwii
Bonne chance pour la fichette ! :heaart:
J'adore le pseudoooo ! Vic
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Bar est plus cool que Nikki. :sifle:
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Re Bienvenue parmi nous Noéllye H. Fox-Hastings ▵ Behati Prinsloo. 3850463188
Good luck pour ta fiche Vic
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