Clarke J. McLiven ► Bree Fry

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle DOUNYZzZ et j'ai 22 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart.  Il est superbe et perdure alors j'ai décidé de m'inscrire OU Je suis déjà présent sur le forum sous les traits de pseudos de vos comptes actuels (+ maison). J'utilise Bree Fry comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par velvety. Je fais environ 500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲  
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)

Tu m'as probablement déjà vu, mais tu ne t'en souviens pas. Tu as probablement déjà entendue parlé de moi, mais tu ne le sais pas. Pourtant, je suis là, j'existe. Je suis la fille que tu croises souvent aux soirées, celle qui est là autour de la table ou dehors avec sa garrot, mais qui ne dit rien. J'ai toujours été comme ça, entourée par un tas de gens plus bruyant, plus intéressant. Je ne pense pas être mieux que tout le monde, les gens interprète bien trop souvent mon silence comme de la condescendance. Je suis juste une fille effacée, pas plus. Enfant unique d'une famille modeste de Cambridge, je n'ai jamais été particulière. La perfection sans intérêt.

Élève brillante, fille modèle, avenir glorieux et pourtant.
Mes parents eux-même, artistes extravertie, n'ont jamais réussi à me cerner. Je ne sais pas bien si j'y arrive moi-même. Mais n'est-ce pas là le plus difficile ? Savoir qui l'on est ?
Enfant, je n'avais pas beaucoup d'amis. J'étais cette fille à qui personne n'osait parler. La weirdo qui semblait complètement enfermé dans un monde bien à elle. La vérité ? J'étais terrifiée par ces petits monstres - les êtres les plus cruels qui soit - qui n'hésitait pas à faire les pires horreurs du monde sous prétexte de la différence. Quel bien grand mot. La différence. Je ne l'était pas. Tout comme eux j'avais envie de jouer, tout comme eux j'avais envie d'avoir une armé d'amis mais je ne pouvait pas. J'avais des notes plus élevés, j'aimais lire des livres et ne parlait pas beaucoup. Je ne faisait pas partie de leur monde.

Puis elle est arrivé...

J'avais treize ans quand elle a fait première fois irruption dans ma vie. Elle a posé ses yeux sur moi simplement et à essayer de voir plus loin. Personne ne l'avait jamais fait.
J'étais démunie, démunie face à temps de personnalité. Admirative devant cette force intérieure qui l'animait. Je n'avais jamais croisé pareille personne dans ma vie. Tout le monde la respectait, personne n'avait jamais osé se mettre en travers de son chemin et il était préférable de l'avoir de son côté.
C'est mon côté qu'elle avait choisi. Elle m'avait pris sous son aile. Était-ce son besoin d'avoir quelqu'un de fragile sous sa coupe ? Je n'en sais rien. Une chose était sur je ne la quittais plus. Depuis qu'elle était arrivée dans ma vie, je ne me sentais plus seule. J'avais quelqu'un à mes côtés et qui plus est quelqu'un qui semblait n'avoir d'autre ambition que de me protéger et de m'élever au travers de cette société qui m'avait si souvent rejeté. J'étais regardée, observée, admirée, respectée. Je ne sais pas s'ils me voyaient autrement ; si j'étais restée pour eux cette fille paumée du primaire ou bien si on me considérait vraiment, mais une chose était sur j'avais le sentiment d'être différente et heureuse. Elle était là et même si je n'existais qu'à travers elle, j'existais.
Son monde à elle était bien particulier. Mère médicamentée, Père incarcéré, Beau-père abusif. Bien loin du mien. J'y étais rentré peu à peu. Je ne sais toujours pas aujourd'hui ce qui m'a poussé à le faire. Peut-être était-ce l'envie d'être ancré au personnage, faire partie de la famille et ne plus jamais être séparé d'elle.
Mes t-shirts son devenu plus court, mes cheveux teinté, mes pantalons mini-short et ma lèvre percée. Ma virginité s'est envolé, mes notes dégradés et mes amis se sont multipliés. J'étais son ombre mais j'étais quelqu'un et qui plus est quelqu'un qu'on aimait. On nous invitait partout et on allait partout où ils nous étaient interdit d'aller. Parce qu'avec elle il n'y avait aucune limite, comme il n'y avait eu aucune différence entre nous au départ. Je me sentais libre, je me sentais bien.

Puis les choses se sont dégradées...

Elle a changé de comportement, commencé à me dénigrer. Elle m'avait faite, j'n'étais qu'une pâle copie d'elle-même, personne ne m'aimait pour moi, les hommes qui s'intéressaient à moi le faisait parce qu'ils ne pouvaient pas l'avoir, j'étais la consolation, j'étais tombée si bas, une catin, une drogué, une pauvre fille. Je l'avais toujours été, elle avait eu tant de pitié pour moi, je n'étais rien, rien sans elle et elle en avait fini. Ses mots m'avaient transpercé la poitrine. Je n'avais jamais voulu croire cette version, je préférais de loin celle que je m'étais imaginé. Elle m'avait aimée pour moi tout simplement. Elle avait alors tout fait pour me chasser, interdit aux amis qu'on s'était fait de me côtoyer, changer de serrure à son appartement, de numéro de téléphone, raconté des infamités sur moi. Tout.
Je me souviens m'être enfermé dans ma chambre des semaines, me laissant tombé lentement. Le téléphone avait alors sonné, un dimanche matin, je m'en souviens.
Elle n'en avait pas seulement fini avec moi, elle en avait fini avec elle-même aussi, d'une simple balle dans la tête.

J'ai repris le court de ma vie et ma vie en main. Je suis aujourd'hui à Harvard et major de ma promotion. Je suis redevenue cette fille discrète et sans histoire, mais elle vit toujours en moi. Je suis brillante, mais mes narines sont saupoudré, je suis modèle, mais je baise à tout va, je suis discrète, mais mes mini-short eux ne m'ont toujours pas quitté. On ne me comprend pas parce qu'en réalité je suis elle et moi à la fois.