Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityBLARSHALL ♡ don't cry because it's over smile because it happened
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BLARSHALL ♡ don't cry because it's over smile because it happened

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Depuis quand Abby décidait de la vie de Marshall et de ma vie? C'était peut être la mère d'Autumn, et c'est tout. J'avais pas besoin d'elle pour foutre la merde dans ma relation avec Marshall. C'était du grand n'importe quoi. Encore une fois je n'avais que des désillusions. T'es bien conne ma pauvre Blaise. J'avais demandé à Marshall où il se trouvait et je m'étais empressée d'aller venir le rejoindre au stade, là où il s’entraînait, où il se défoulait, je ne sais pas. Au moins, je pourrais lui parler face à face, yeux dans les yeux. Arrivée sur le terrain, je vis mon copain en train de s'étirer. Même comme ça il était canon. Je croisais mes bras et j'avançais vers lui jusqu'à ce qu'il me remarque. Avant même qu'il dise quoi que ce soit, je l'interrompais. Je suis vraiment en colère. histoire qu'il comprenne à quoi s'attendre quand j'étais fâchée. Personne peut nous empêcher de vivre notre vie! Tu vas réellement continuer à vivre tout seul pendant des années parce que la meuf que t'as mis en cloque ne veut pas être remplacée? c'était comme ça que je voyais les choses. On dirait qu'il ne pensait pas beaucoup à moi.
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J’étais au stade lorsque j’avais lâché mon coup de fil à Blaise. J’m’y étais rendu pour me défouler un peu, pour lâcher mon stress. J’en avais besoin pour passer à travers de cette putin de conversation. Je savais très bien qu’on allait se prendre la tête quand j’allais lui annoncer la nouvelle, j’aurais voulu qu’elle soit un peu plus compréhensive. Quoi qu’il en soit, elle avait tenu à venir me rejoindre et je n’avais pas vraiment objecté. Valait sûrement mieux en parler en face à face de toute manière. Lorsque Blaise arriva, j’étais au sol en train de m’étirer. Je levai la tête vers elle et ouvris la bouche pour parler, mais elle me devança. « Je suis vraiment en colère. » Elle était directe quand elle avait un truc dans la tête. Y’a pas à dire, aucune chance de faire genre j’avais pas compris. «Personne peut nous empêcher de vivre notre vie! Tu vas réellement continuer à vivre tout seul pendant des années parce que la meuf que t'as mise en cloque ne veut pas être remplacée? » Je soupirai en secouant la tête, me pinçant l’arête du nez avant de me relever. La surplombant d’une bonne tête, j’hésitai à la toucher, me ravisant en me disant qu’elle risquait de préféré son espace pour le moment. « Bébé arrête de parler comme ça s’teplait… Elle nous empêche de rien, j’respecte juste ce qu’elle vit. Une chose à la fois, ça veut pas dire que ce sera comme ça pour toujours! »
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Marshall semblait plus calme que moi, genre don't worry be happy. Mais laisse-moi rire! J'avais annoncé à mes plus proches amis que je déménageais chez mon amoureux, j'avais déjà commencé les cartons. Puis là, il m'expulsait clairement de chez lui avant d'y avoir posé mes affaires. Cela me donnait envie de le gifler mais d'un côté je m'y attendais. Noëline me l'avait dit, c'était trop précipité. Je croisais mes bras en le regardant s'échauffer. Relève-toi quand je te parle Marshall! j'avais pas besoin qu'il fasse le singe devant moi, ça m'énervait encore plus. J'avais l'impression qu'il prenait tout ça à la légère. Je ris à ses paroles, quel imbécile. Bien sur que si ça sera comme ça pour toujours! Pourquoi elle changerait d'avis hein? Tout allait bien jusqu'à ce qu'elle mette son grain de sel. je remettais nerveusement mon bonnet sur ma tête, putain il faisait pas chaud mais crève Reilly, je pouvais me passer de ta chaleur corporelle le temps que je termine ce que j'avais à dire. De toute façon, ça ne va jamais comme on veut. Il y a toujours des gens qui foutent la merde. Oui je parlais de Leyna et tout ce qui suit.
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«Bien sûr que si ça sera comme ça pour toujours! Pourquoi elle changerait d'avis hein? Tout allait bien jusqu'à ce qu'elle mette son grain de sel. » Je soupirai à nouveau, je comprenais qu’elle soit énervé comme ça, mais franchement, ça me donnait qu’une envie : foutre le camp. Je détestais me faire engueuler comme ça et très peu de personne dans ma vie avait eu l’occasion de le faire sans que je ne m’énerve et ne parte sans me retourner. Je pris sur moi, tentant de me concentrer sur notre relation plutôt que sur les bêtises qu’elle me balançait allègrement à la tête. «De toute façon, ça ne va jamais comme on veut. Il y a toujours des gens qui foutent la merde. » Je serai la mâchoire, la regardant un moment. « Qu’est-ce que t’essaie de dire là? Tu veux remettre la faute sur mes meilleures amies Blaise? Non parce qu’aux dernières nouvelles ya pas une tonne de personne dans ton entourage qui a envie de nous voir ensemble non plus. » Voilà, elle avait touché une corde sensible. Jusque-là, je n’avais rien dit. Endurant simplement les commentaires des deux côtés. Mais là, c’en était trop. Si même ma petite amie ne pouvait pas comprendre, alors qui le pouvait?
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Ses meilleures amies, oui c'était bien ça le problème aussi et on en avait déjà parlé. Mais à part ça, je ne savais pas quoi faire. Elles me détestaient de toute façon et elles feraient n'importe quoi pour qu'on soit séparés Marshall et moi. Je le regardais d'un air exaspéré. Mes amis n'aimaient pas nous voir ensemble, mais ils comprenaient que je l'aimais et ça leur suffisait pour me foutre la paix. Mes les copines de Marshall, pff c'était pas la même chose. J'avais pas besoin d'elles dans la vie de mon copain. Je me rendais compte que les choses ne se passaient pas comme prévue. J'avais envie de me libérer d'un poids, quitte à souffrir encore plus après. Je pris une grande inspiration. Je crois qu'on devrait chacun prendre sa route, avec ses amis, et on en parle plus. lançai-je d'une voix tremblant et émue. C'était dur mais c'était peut-être plus simple comme ça? Je voulais pas me séparer de lui, je l'aimais, mais je ne pourrais pas vivre ma vie comme ça. Déjà que je ne pouvais pas vivre avec lui car la mère de sa fille me l'interdisait. C'est ce que tu penses aussi non? j'avais le sentiment qu'on était d'accord tous les deux sur la même chose. Pour une fois! Je n'osais plus croiser son regard, j'avais de la peine que ça n'ait pas marché entre nous. Après tout ce temps, après tous ces mois de souffrance à se tourner autour. J'étais bien conne.
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Pourquoi est-ce que ça devait toujours être compliqué bon sang? Pas moyen d’être heureux pour une putin de fois? J’avais la mâchoire serré et je regardai Blaise les sourcils froncés. «Je crois qu'on devrait chacun prendre sa route, avec ses amis, et on en parle plus. » Sa voix était plein d’émotion et pourtant j’eu l’impression qu’elle avait préparé ce speech depuis longtemps, qu’elle avait pris sa décision bien avant d’arriver ici. « C'est ce que tu penses aussi non? » je la considérai un moment en silence, serrant le ballon dans mes mains si fort qu’il aurait tout aussi bien pu exploser. « Ouais, j’crois que ce serait préférable. » Elle refusait désormais de me regarder et j’avais du mal à la regarder moi-même. Je voyais d’ici Tate crier victoire et j’avais un goût de bile dans la gorge rien que d’y penser. J’avalai difficilement ma salive et me fermai complètement. « Alors, c’est terminé ou t’as un truc à ajouter? »
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J'étais trop énervée. C'est toujours pas très agréable une rupture. C'était ma troisième et je commençais à m'y habituer en fait. Mon premier copain, Ethan m'avait quitté une première fois pour une bête raison, j'ai quitté Sacha car j'étais retombée amoureuse de mon premier, et celui-ci m'a quitté en m'abandonnant sans réponse pour retourner en Italie. Alors se quitter parce que plus rien n'allait mais surtout à cause de nos proches, c'était pas ce qu'il y avait de pire. Mais ça restait douloureux. Je savais bien que Marshall s'en remettra vite à sauter toute la planète. Je ferais peut être pareil, certains disent que ça aide à oublier. Je sais pas, je m'en fous. Je ne savais plus parler pendant quelques secondes, j'avais juste le souffle coupé. Je ne pleurais pas, je ne verserais plus aucune larme pour ce gars. J'en avait déjà trop versé. J'étais triste oui, mais montrer ma faiblesse était comme l'encourager pour avoir pitié de moi. Je baissais la tête et j'entrouvris la bouche, mes lèvres légèrement tremblantes, mon regard qui ne fixait rien, juste le vide. Je... je n'ai rien à te dire de plus. pour ne pas dire que oui c'était terminé. Je reculais de quelques pas puis je finis par faire demi-tour pour m'éloigner le plus loin possible de lui. J'avais envie d'être seule là.
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Je sentis quelque chose se briser à l’intérieur de moi et je savais que peu importe comment notre relation avait été difficile, je l’avais réellement aimé. Je l’aimais encore. Mais ça ne fonctionnait pas et ne fonctionnerait jamais. «Je... je n'ai rien à te dire de plus. » Même pas elle ne releva la tête pour me regarder une dernière fois. Elle tourna simplement les talons pour quitter l’endroit et je la regardai partir, impuissant, un vide énorme se créant au creux de ma poitrine. Une boule dans la gorge, je la regardai jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’un point au loin et recommençai enfin à respirer, balançant le ballon sur fort contre le mur voisin qu’il rebondit bien loin par-dessus ma tête. Je m’avançai ensuite vers le mur et m’y appuyai quelques secondes avant de pousser un cri qui ressemblait d’avantage à un grognement me retenant de toute mes forces pour ne pas balancer mon poing dans le mur. J’avais besoin de cette main pour attraper le ballon, je ne pouvais pas me permettre une blessure.
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