Léonora & Andrew => Je te parle sérieusement et tu rigoles ?

Aujourd'hui, c'était la journée de la mission bizutage.
Ça faisait longtemps que Léonora n'en avait pas eu. Mais Alexys venait de lui annoncer sa propre mission. Elle devait se rendre à l'évidence, elle n'allait pas tenir longtemps. Mais il fallait qu'elle entre chez les Mathers. Sinon, elle se retrouverait chez les Students et vu comment elle se comportait, elle n'aura pas d'amis là-dedans. Certes, elle admirait le courage d'Holly. Mais ce n'était pas comparable. Elle commençait à avoir des amis chez les Mathers, les Winthrops, les Lowells, les Dunsters et les Quincy. Elle possédait ses propres ennemis, les Cabots et les Eliots ainsi que des Students. Il ne fallait pas oublier, les Students n'avaient pas le droit de se rendre dans des événements organisés par des confréries. Ce n'était pas bien. Pas bien du tout. Elle ne voulait pas se retrouver chez les Students, loin des fêtes de confréries. Elle voulait se retrouver chez les Mathers dans le but de s'intégrer et de retrouver sa vie et non de se faire des amis... Hélas, le destin changea et elle commençait à se faire des amis dans cette grande famille.
Toute la journée, Léonora se posait des questions. Irait-elle chez les Mathers ? La prendra-t-ils ? Était-elle bel et bien intégrée ? Les questions harcelaient son esprit torturé par tous les événements passés. La mort de Romy, la bombe, l'épidémie, le défilé et la soirée Massacre à la tronçonneuse qui ont tourné à la catastrophe. Léonora n'allait pas très bien depuis la soirée Halloween. Elle avait subit une violente chute avec Joanna, suite au plaquage d'Andrew. Mais il voulait les protéger. C'était comme Neville Londubah, le boulet par excellence, mais un héros dans l'âme. Quoique...Andrew était quand même un boulet. Mais depuis cette soirée là, il se passait quelque chose entre Andrew et Léonora. Il n'y avait plus aucune animosité entre eux. C'était vraiment bizarre, mais drôle.
Mais revenons à aujourd'hui. Léonora a eu la mission d'avoir une conversation sérieuse après avoir utiliser de l'hélium. Autant retrouver Andrew avec qui, elle avait des conversations sérieuses. Il fallait qu'ils parlent de la soirée Halloween. Ils ne s'étaient plus vus depuis et elle ne l'avait pas remercier pour ce qu'il avait fait pour elle. La guerre entre eux était achevée. Il fallait se l'avouer, cette guerre n'existait plus. Léonora était sur le parking de la Winthrop House et elle prit le soin de gonfler un ballon. Bah oui, vous le saviez pas ? Il y a de l'hélium là-dedans ! Une fois le ballon gonflée, elle le dégonfla en aspirant tout l'hélium. Mon dieu, il allait vraiment se foutre de sa tête ! C'était pas possible ! La honte ! Une fois fait, elle jeta le ballon à baudruche dans une poubelle et entra à l'intérieur de la Winthrop. Quelqu'un la salua et elle se tourna vers lui. Autant essayer.
- Bonjour, fit-elle d'une voix vraiment aigüe.
OH MY GAD ! Léonora se surprit d'avoir cette affreuse petite voix. Elle déglutit et se força à sourire à l'inconnu qui cligna des yeux avant de partir aussi vite qu'il était venu. Léonora secoua la tête et commença à partir vers le salon des Winthrop où elle trouva Andrew. Bizarre qu'il soit là. Mais bon. Elle arriva près de lui et tapota doucement son épaule avec un petit sourire.
- Bonjour le chevalier servant de l'Angleterre ! La salua-t-elle de sa voix aigüe.
Certains garçons se tournèrent vers Léonora avec un regard surprit, mais elle haussa les épaules.
- J'ai mal à la gorge ! Ça arrive d'être malade !
La honte ! La honte ! La honte !
BIZUTAGE DE MERDE ! Fallait vraiment le faire pour devenir une véritable Mather !

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La Winthrop House renaissait petit à petit de ses cendres tel un Phénix en fin de compte. Même si le jeune Duc avait montré son scepticisme au départ pour l'élection de Royce ou encore celle de Marshall, il n'en était plus rien à l'heure actuelle. Le nouveau couple présidentiel des Winthrops allait être bien il le pressentait, du moins il l'espérait tellement. La Confrérie Masculine, la Meilleure de toutes à Harvard venait tellement de connaître les plus mauvais jours de son existence et ce depuis la défection de Wyatt et d'Emrys... Néanmoins c'était fini à l'heure actuelle ! Il fallait tourner cette page et remonter la pente ! Ils n'avaient pas fini deuxième pour rien l'année dernière... Ils s'étaient battus ensemble, montrant à tout le monde que la Meilleure des Maisons était bel et bien présente ! Comme le dirait si bien le crédo des Rouges : BROS BEFORE HOES ! Enfin bref, alors qu'il n'habitait plus à la Winthrop House, Andrew avait tout de même décidé de s'y rendre aujourd'hui afin de voir ses Frères mais surtout, il devait discuter avec Royce et Marshall de choses assez importantes pour relancer la Maison. Etant donné qu'il était l'un des plus Rouges les plus influents, il se devait de montrer l'exemple et de prendre des initiaves... Il se souvenait bien des paroles de Léonora Lockhart lorsqu'ils s'étaient vus à la Mather House quelques jours après le retour du jeune Duc... Il avait gardé en tête ses paroles et en fin de compte, c'était à partir de ce jour-là que la machine avait commencé à se mettre en route faisant en sorte que l'animosité mutuelle qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre s'estompe de jour en jour jusqu'à complètement disparaître au lendemain de la soirée d'Halloween... C'était tellement étrange quand on y repense quoi ! Ils étaient tout de même censés se détester à vie depuis qu'il s'était barré au petit matin après qu'ils eurent couché ensemble mais aujourd'hui ils se parlaient sans s'insulter ni rien. D'ailleurs, il lui pardonnait même de lui avoir cassé le nez pendant la soirée au centre commercial... C'était incroyable tout de même ! Et alors qu'il discutait actuellement dans le salon des Rouges en compagnie de ses frères, il entendit une voix aiguë qui lui rappelait vaguement quelqu'un. Il se retourna immédiatement et fut stupéfait de voir la personne à laquelle il était en train de penser depuis quelques petites minutes... Léonora ! " Léonora ? Mais quelle agréable surprise ! Comment vas-tu ? " s'exclama-t-il avec un grand sourire avant de froncer les sourcils par rapport à sa voix. " Tu veux quelque chose pour ta gorge ? " s'enquit-il légèrement.

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Il y avait beaucoup de personnes dans le salon des Winthrop. Plusieurs brides de conversations arrivèrent aux oreilles de Léonora. Elles étaient toutes différentes les unes que les autres. La jeune femme regarda autour d'elle avant qu'Andrew se tourna vers elle et lui réponde. Oh, c'était un plaisir de la voir ? Parler de cette affreuse petite voix ? La jeune femme se mit à sourire. Il fallait bien cacher sa colère contre le bizutage des Mathers. Elle adorait les gens et la maison, mais ce n'était pas la même chose que le bizutage. La jeune femme cachait tout derrière son sourire. Le jeune duc venait à froncer les sourcils et lui demandait si elle désirait quelque chose pour la gorge. La demoiselle se mit à tousser... Super comédie. Génial ! Voilà maintenant qu'il fallait faire sa fausse malade ! Elle leva les yeux et hocha la tête à l'intention d'Andrew. Les autres garçons qui entouraient Andrew se mirent à rire légèrement et certains s'éclipsèrent. La honte ! Franchement, il n'y avait pas mieux comme bizutage ? ! La jeune femme commençait à bouillir intérieurement. Il fallait rester calme et zen...ZEEEEEEEN ! Va falloir qu'elle s'inscrive au yoga pour faire la position du lotus tiens !
- Je veux bien s'il te plaît, accepta-t-elle l'offre du jeune anglais.
« Faîtes qu'il ne va pas me donner un médicament qui me fait dormir. Je ne veux pas me retrouver dans son lit ou dans celui d'un autre par-dessus le marché ! »
La jeune femme avait encore quelques doutes sur Andrew. Mais elle lui avait dit qu'elle le préférait comme le soir du 31 octobre et non comme avant. Il était mieux comme ça. Elle se pinça légèrement la lèvre et fourra ses mains dans ses poches arrières de son jeans avant de se balancer d'un pied sur l'autre.
- Dis, je voulais te remercier pour ce que tu as fait pour moi l'autre soir... Je ne t'ai pas revu depuis l'hôpital et... Je n'ai pas pu te remercier. Alors merci.. Tu as vraiment été courageux sur le coup. Je ne pensais pas que tu étais comme ça, mais tu m'as fait changer d'avis.
Ce qu'elle disait était la stricte vérité. Il avait été courageux. Il l'avait aidé à traversé la fausse forêt dans l'obscurité alors qu'il était effrayé du noir. Elle a failli tomber plusieurs fois quand il était là, et il l'a aidé. Ils se sont aidés mutuellement et se sont serrés les coudes pour faire sortir Joanna et Aaliyah de la forêt artificielle. Léonora n'avait pas trouvé la personne qui s'amusait à leur agripper le bras. Mais elle avait reçu un traumatisme crânien assez sévère. Au point qu'elle était restée tout le week-end à l'intérieur de chez elle. Elle ne ressentait plus de vertige, mais il fallait qu'elle fasse attention.

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En fin de compte, le jeune Duc ne regrettait en rien d'être venu aujourd'hui à la Winthrop House pour voir ses frères de la meilleure des Confréries ! Ouais Winthrop for life ! Bros before hoes ! Quoique pendant la saison estivale, Drew n'avait pas réellement respecté ce crédo puisqu'il avait couché avec la soeur jumelle d'un de ses FRERES et en plus pas n'importe lequel... Il s'agissait de son meilleur ami quoi ! Charlie ! Celui-ci ne voulait véritablement plus lui parler aujourd'hui et comme le jeune homme était un peu trop fier pour faire le premier pas, il laissait le temps faire... Mais avant de se faire pardonner de Charlie, il fallait tout d'abord qu'il réussisse à parler avec Amber un de ces quatre ! Fin voilà il fallait qu'il pense à autre chose ! Oublions cette histoire ! Son but de la journée avait été atteint tout de même ! Voir le couple présidentiel, qui s'avéraient être deux de ses amis les plus proches heureusement... Et il espérait que ses conseils seraient utiles et que le résultat serait concluant quoi ! Mais alors qu'il s'était soudainement mis à penser à Léonora, celle-ci venait d'apparaître comme par magie devant lui, enfin plutôt dans le salon de la Winthrop House où il était en train de discuter avec quelques jours avant de décider de partir... Sa "nouvelle" amie Mather avait une voix étrange, il ignorait qu'elle avait pris de l'hélium avant de venir et c'est pour cela qu'il pensait qu'elle avait un problème à la gorge. Il lui demandait même si elle souhaitait un médicament. Elle accepta son offre alors il se rendit rapidement jusqu'au coffre où se trouvaient les kits de premier secours, les médicaments de la WH puis il revint auprès de la jeune femme à qui il tendit une boîte de cachet pour la gorge ainsi qu'un verre d'eau. Entre temps elle s'était mise à parler et il sourit sincèrement en entendant ses mots. " Tu n'as pas à me remercier, j'ai fait mon devoir mais c'est gentil. J'espère que tu vas mieux... Je m'excuse encore pour t'avoir blessée, ce n'était pas mon but... " il s'interrompit légèrement avant de poursuivre : Toi aussi tu as été très courageuse... Tu as su très bien réagir alors que je t'avoue que je ne savais pas quoi faire... Tu as été sensationnelle... Viens on va s'asseoir sur le canapé dans le fond là-bas ! On y sera mieux et à l'abri des oreilles indiscrètes ". Il eut un sourire légèrement malicieux avant de lui faire signe de le suivre jusqu'au canapé en question.

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Vous pensez vraiment à ça ? Les membres d'une confrérie, d'un club, d'une entreprise et tout ce qui appartenaient à un groupe était fiers de ce groupe ? Beaucoup de gens. Ils étaient fiers au point de hurler leur slogan dans les rues des capitales du monde. Ils étaient fiers de leur groupe, ils étaient tellement soudés qu'ils réussissaient à tout. Ils étaient capables de perdre une bataille, mais pas toute. C'était comme une guerre sans en être une. Tout être humain avait une bataille dans la vie : La carrière professionnel, la maladie, l'école, l'amour... Tout but était un trophée. Une épreuve était une bataille. Un duel. Il ne fallait jamais abandonner.
La vie de Léonora était tout sauf un rêve. Il y avait de nombreux moments de bonheur, mais de malheur aussi. Les malheurs étaient les batailles de Léonora, elle a eu de nombreuses défaites, elle a flanché pendant trois ans, mais là, elle revit. Comme Andrew, elle renaissait petit à petit de ses cendres. Elle ne s'en rendait pas compte. Elle redevenait la fille d'autrefois. Celle que tout le monde pouvait haïr par la jalousie. Léonora ne se rendait plus compte de ce qu'elle devenait, mais beaucoup de personnes commençaient à l'apprécier. Que ce soit chez les Mathers pour sa rébellion, chez les Winthrops pour son courage, chez les Dunsters pour sa détermination, chez les Quincy pour sa serviabilité et n'importe quel maison pouvait l'appréciait. Enfin... Les Cabots et les Eliots c'étaient deux autres histoires complètement différentes de celle-ci. Le taux de violence chez Léonora était stable, il n'augmentait pas, c'était une bonne nouvelle. En revanche, elle ne baissait pas, elle était stable. Ce n'était pas normale selon elle. Elle n'y arrivait pas à gérer sa colère. Elle n'arrivait toujours pas à stopper ses cauchemars. Romy hantait toujours ses pensées et ses rêves. C'était devenu une obsession. Un jour, elle se tirerait une balle ou ferait comme le reporter sud-africain Kevin Carter, elle s'installerait en plein désert et se suiciderait avec le monoxyde de carbone de sa voiture. Elle ne montrait rien derrière son masque anti-émotion, derrière son sourire et ses rires. Oh qu'est-ce que les gens lui donnaient un bien fou lorsqu'il la faisait rire ! Elle avait besoin de ça dans sa vie avant de tout réussir. Il fallait qu'elle profite de la vie.
Andrew partit entre deux, Léonora regarda autour d'elle. Visiblement, elle était la seule fille. Mais elle était tellement habituée à traîner avec des garçons et à se comporter comme eux que ça ne la dérangeait pas du tout. Elle était habituée avec les garçons. Andrew revint vers elle avec un verre d'eau et un cachet. Elle lui sourit et le remercie gentiment avant d'avaler le cachet à l'aide du liquide. La jeune femme suivit Andrew en prenant soin d'écouter chaque mot qui sortaient de sa bouche. Ils prirent place tous les deux sur le canapé au fond du salon qui faisait coin. La jeune femme observa tout le monde et tourna la tête vers Andrew avant de rencontrer son regard brun.
- Tu sais Andrew, je m'en fiche totalement que tu ais pu me blesser, lui déclara-t-elle de sa petite voix. Ce que je veux dire, c'est que tu as été courageux. Tu m'as énormément aidé et tu vois, tu as réussi à surmonter ta peur sans que tu t'en rendes compte. Ne dis pas que tu es nul. D'accord, tu es un boulet, mais tu y arrives. Tu commences à surmonter tes peurs et c'est ça qui fait de toi, un homme. Un homme n'abandonne jamais. As-tu abandonné une seule petite fois ? Non. Tu as reboosté les autres et tu m'as soutenu. C'est vraiment super de ta part. Ne me dis pas que tu n'en veux pas. Tu mérites des remerciements car dans ton cœur, quelque chose te dira à quel point certaines personnes méchantes d'apparences sont gentilles. Dis-toi que tu m'as aidé jusqu'au bout. Ne t'excuses pas envers moi. C'est normal et c'est héroïque.
À chaque paroles qui sortaient de la bouche de Léonora, sonnaient la sincérité dans sa voix. La jeune femme était de plus en plus sincère et donnait beaucoup de conseils. C'était incroyable ! Ce changement lui donnait un bien fou. Elle redevenait comme avant, mais bien plus. Elle s'occupait de ses amis.
Un rire gêné s'échappa des lèvres de la brune qui baissa la tête aux compliments du jeune duc. Elle secoua la tête avant de le regarder dans les yeux.
- Quand tu souhaites partir à l'armée, il faut savoir ouvrir sa gueule pour hurler des ordres. Et moi, je veux devenir chirurgienne dans une base militaire. Un chirurgien est le maître des internes qui sont ses élèves. Il est le maître du bloc opératoire. Et moi, je veux devenir une chirurgienne orthopédique. Je veux m'occuper des énormes plaies à recoudre, comme la blessure de Nathan, tu as remarqué ? C'est un boucher qui lui a fait ça, lâcha-t-elle avec un rire. Mais ce que je veux, c'est de replacer les os cassés. Réaliser le rêve des personnes qui ont perdu un membre qu'ils avaient l'habitude de s'en servir pour travailler, jouer avec leur enfant ou encore qui voulaient courir. Oscar Pistorius a reçu des fausses jambes et il est devenu un champion olympiques avant de tuer sa femme. Mais la médecine évolue. Certes, quelques personnes ne veulent pas changer. Mais la médecine évolue. Tu te souviens de la fois où je t'ai parlé du SIDA ? J'y tiens beaucoup. Un jour, je changerai les choses. Je ferai tout pour rendre hommage à quelqu'un que j'ai connu. Le SIDA est ma pire ennemie depuis des années. Je m'en fiche de ce que les autres pensent de moi. Je suis sans doute un monstre, une connasse, une Marie couches-toi là ou une Marie grande gueule. Mais je m'en fou, mais complètement. Quand je veux quelque chose, je l'ai et pas avec mes parents ! Ma mère m'a abandonné, tu crois que j'aurai quelque chose de sa part ? La première et dernière fois que je l'ai vu, je l'ai insulté de Pute de Babylone et de Catin. Elle ne me mérite pas. Elle était d'une lâcheté, tout ça pour me faire rencontrer ma sœur jumelle qui n'a pas le même père que moi et qui est son double vingt fois plus jeune qu'elle ? Pas la peine, j'ai assez donné. Je me bats pour mes raisons personnels et mes amis. Ma famille c'est mon père, mon chien et mes amis. Et toi, tu es mon ami, point barre !
Il y avait de l'émotion, de la détermination et de la passion dans la voix de Léonora. Les yeux de cette dernière brillaient énormément. Non, elle ne voulait pas pleurer et ne le pourrait pas. Elle a tellement pleurer quelques jours avant le 31 octobre qu'il manquait de l'eau dans son corps. Mais elle venait de dire toutes ses pensées et c'était mieux comme ça.

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Lorsqu'on vit seul et reculé du monde, dans une demeure très privée et hyper protégée, eh bien il allait s'en dire qu'on devenait totalement paranoïaque mais surtout on perdait les grandes valeurs de l'amitié etc. Andrew se disait que c'était ce qu'il vivait à l'heure actuelle - du moins ce qu'il vivait en ce moment et ce depuis qu'il avait emmenagé dans sa villa - et donc parfois, il se mettait à regretter ses propres choix parce qu'en fin de compte, ce n'était pas si cool que cela. Néanmoins il se devait de protéger ses arrières et sa fille, son héritière... Il était ainsi depuis qu'il avait survécu à la fameuse fusillade dont il avait été victime pendant le Summer Camp et s'en était suivi un coma de plusieurs jours, plusieurs semaines. A son réveil, il avait décidé de renforcer son dispositif de sécurité donc au jour d'aujourd'hui, ses gardes du corps étaient lourdement armés parfois et ils avaient l'ordre de tirer dès intrusion dans les deux cents mètres de la villa voire même au-delà parfois... C'était certainement l'un des avantages d'avoir des tireurs d'élite, ayant fait partie des Forces Spéciales; ben oui il en avait les moyens quoi et il souhaitait protéger du mieux qu'il pouvait sa petite famille. D'ailleurs, il sentait bien qu'il allait redoubler la sécurité autour de sa famille maintenant qu'il savait que ça serait des jumeaux ! En fait tout cela pour dire qu'il perdait les grandes valeurs amicales quoi et c'était ce qu'il était réellement venu rechercher ici chez les Winthrops ! Mais il ne s'attendait pas du tout à tomber sur Léonora quoi et encore moins au fait que celle-ci venait le remercier de ses actes durant la fameuse nuit d'Halloween... Et ce avec une voix très cheloux puisqu'elle parlait d'une voix très aigue... Elle avait dit qu'elle avait mal à la gorge alors, il s'était rangé à son excuse alors il lui avait proposé des cachets et le voilà qui revenait avec un verre d'eau et le fameux cachet pour la gorge. Il lui proposa par la suite de s'installer un peu plus loin à l'abri des oreilles indiscrètes... S'en suivit une petite déclaration de la jeune femme qui surprit beaucoup le Duc mais ça lui donnait totalement du beaume au coeur. C'était si beau ! Il ne s'y attendait tellement pas quoi mais c'était génial de sa part ! Mais avant qu'il ne puisse réagir à ses premières paroles, elle enchainait sa déclaration avec une voix vibrante de sincérité. D'ailleurs, il en oubliait même le fait qu'elle parlait avec une voix super aiguë tellement il était scotché par ce qu'elle disait... Ce qu'elle disait englobait plusieurs sujets qui semblaient vraiment très importants pour la jeune femme et lorsqu'elle s'était mise à parler de SIDA, il se souvint immédiatement de ce qu'ils s'étaient la dernière fois... A la Mather House ! Il comprenait maintenant la raison pour laquelle elle était tant engagée dans ce combat et quand bien même il se demandait qui elle avait perdu, il ne le ferait pas. Il l'écoutait toujours aussi attentivement tout en cherchant ses mots afin de lui offrir une réponse digne de ce nom... Sa dernière phrase était certainement celle à laquelle il s'attendait le moins mais celle qui lui fit le plus grand plaisir. Sans hésitation, il la prit dans ses bras pour lui offrir une tendre étreinte amicale avant de se redresser légèrement pour lui dire d'une voix toute aussi vibrante d'émotion :

" Léonora je ne sais véritablement pas quoi dire... Ce que tu me dis est beau et ça me touche énormément ! Toi aussi tu es mon amie maintenant et je serais toujours là pour là. Je n'abandonne pas les gens en qui je donne ma confiance et toi, Léonora Lockhart, tu l'as et je veux que tu la gardes longtemps parce que tu es une personne super. Ce que j'ai vu en toi l'autre soir ce n'était que du bon et je ne regrette pas de te connaître... Je m'en veux de tout ce que j'ai pu dire à ton égard avant, tu ne les méritais pas. " il s'interrompit légèrement lui tenant la main et l'obligeant à le regarder dans les yeux : " Tu deviendras une grande chirurgienne que ce soit dans l'armée ou non. Ce que tu as accompli pendant la soirée d'Halloween, malgré ton état, c'était plus qu'admirable. Ne pense pas aux autres ! Penses à toi ! Ton combat contre le SIDA est une cause noble et je te rejoins avec fierté dans cette cause, si tu as besoin de soutien... Et pour ce qui concerne tes parents, je sais parfaitement bien ce que tu peux ressentir... Je connais cela avec mes parents ; du moins mon père... ". Le jeune homme avait toujours autant de mal à parler de sa famille avec tout ce qu'il s'était passé... Entre la découverte de l'existence de sa jumelle Quinn et la guerre sans merci qu'il livre avec son père, Drew était complètement déchiré dans ses relations familiales.

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Pendant trois ans, ils ne pouvaient plus se voir en peinture. Mais aujourd'hui, tout a changé. Il fallait apprendre à connaître les gens rien qu'en leur parlant. C'était bien mieux. Mais aussi, on pouvait faire sa propre opinion. C'est simple. Un humain c'est comme un pokémon, ça évolue. Léonora évoluait et Andrew aussi. C'était cool pour les deux étudiants qui s'inquiétaient pour l'un et pour l'autre, on dirait qu'ils fusionnaient tous les deux quand tous les dangers étaient déclenchés, ils se serraient les coudes. Léonora était heureuse de lui parler et lui dire ce qu'elle pensait. Andrew l'avait même prit dans ses bras. C'était vraiment mignon deux ennemis qui deviennent des amis. La jeune femme ne s'attendait pas à ce qu'il la prenne dans ses bras. Elle s'attendait à ce qu'il l'envoie boulet. Après tout, il a sans doute su ce qu'il s'était passé entre elle et Nathan non ? La brune sourit doucement avant de le regarder dans les yeux. Il venait même lui dire tout ce qu'il pensait d'elle et ses actes « héroïques ». Léonora était ainsi, elle ne pensait qu'aux autres, mais il lui demandait de penser un peu à elle. Mouais, facile à dire qu'à faire. La jeune femme pencha la tête sur le côté, toujours à écouter son interlocuteur. Il venait même lui dire qu'elle était devenue son amie et tout ce qu'elle lui a dit le toucher énormément. C'était quelque chose de bien. Il disait qu'elle pouvait lui faire confiance, mais au fond Léo' avait un peu peur de tout dire. En même temps, c'était normal. Mais il fallait qu'elle demande des conseils à Andrew par rapport à Nathan. Elle ne savait pas ce qui se passait en elle, mais ça, elle verra bien... Ah oui c'est vrai, il fallait aussi qu'elle lui demande l'adresse d'Aaliyah. Mon dieu toutes les demandes qu'elle doit faire ! La brune se mordit légèrement la lèvre inférieure.
- C'est très gentil de ta part de me dire tout cela. Même si je fais pleins de conneries à côté. Vraiment, ça me fait énormément plaisir. Je ne sais pas quoi dire de plus. Tu me surprends de jour en jour et je ne regrette pas t'avoir connu en fait. À ce propos, je voudrai aussi savoir où habite Aaliyah... J'ai prêté ma veste la dernière fois, et je ne sais pas où elle habite...J'ai pensé que tu le saurais...
L'étudiante se demandait si elle devait lui demander des conseils ou autres au sujet de Nathan. Mais il le fallait. En revanche, elle leva la tête et embrassa la salle du regard. Bon peut-être que Nathan n'était pas là. Mais il fallait se méfier. Après tout, c'était de lui qui sera question et non autre chose.
- Bon je te fais confiance sur ça, ne cherches pas à le balancer à Nathan et ne cries pas ! Je ne tiens pas à me faire ridiculiser par rapport à ce que j'ai à te dire..C'est important. Très important. Alors, vois-tu, Nathan et moi on s'est rencontré à la soirée du centre commercial.. Bref, on s'est revu au parking une fois, la semaine dernière et j'ai eu des problèmes avec mes émotions. Plus que je vois Nathan, plus je suis ouverte. Mais mes mains deviennent moites, mes joues rougissent, mon cœur bat très fort et je bégaye...Et ça s'est mal passé vendredi soir quand il m'a ramené chez moi... Je l'ai embrassé, je n'ai pas pu me contrôler, c'est la première fois que je faisais ça avec quelqu'un que je me suis liée d'amitié avec..Et ça me perturbe. Surtout que bon, je me suis sauvée. J'ai paniqué. Mes battements de cœur ont ralentit pendant le baiser et il n'a pas eu le temps de me répondre..Et je ne sais pas s'il pourrait y répondre. Je suis perdue. Je ne sais pas ce qui m'arrive. Il était choqué, il ne parlait plus, il ne réagissait plus et en fait, je suis revenue dans la voiture. Je me suis inquiétée, il me faisait plus peur qu'autre chose..Et il m'a engueulé, il m'a posé la question si j'étais une fille facile ou autre..Enfin je suis perdue Andrew, je l'ai giflé au moment où il m'a dit que si c'était pour avoir un coup d'un soir, c'était pas la peine. Mais je ne veux pas coucher avec lui ! Attention ! Je ne dis pas qu'il est moche, c'est tout le contraire, il est magnifique ! Mais je lui ai dit que si j'avais voulu coucher avec lui, je l'aurai fait sans hésiter au défilé, et je suis partie chez moi.. J'ai pleuré comme une fille ! Et j'ai jamais été dans cet état pour un garçon. Je n'espère que c'est pas l'amour, parce que si c'est ça, j'en veux pas ! J'en veux vraiment pas ! Je ne veux pas le faire souffrir et je ne veux pas en souffrir. Je tiens trop à mon amitié pour lui, mais au moins, il a des raisons de me détester et.. Et.. Voilà
Là d'un coup, elle paniquait après avoir tout dit et elle se mordillait fortement la lèvre inférieure. Oui, c'était vachement sérieux tout ça.. Elle avait oublié sa petite voix et son bizutage...

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Si on lui avait assuré un jour qu'il allait devenir ami avec Léonora Lockhart, Andrew ne l'aurait cru parce que depuis trois années, plus exactement depuis le lendemain de leur unique fois ensemble, ils se vouaient une animosité sans borne et ni l'un ni l'autre n'était prêt à pardonner. Un vrai dialogue de sourd ou carrément des joutes verbales assez épiques que le jeune homme se surprit à sourire à l'évocation de ces souvenirs. Mais en fin de compte, tout pouvait changer en un rien de temps, et c'était ce qu'il se passait entre eux actuellement. En quelques jours à peine, ils étaient passés de personne qui ne pouvaient pas du tout se voir à des amis qui se parlaient sans fausse honte. Andrew en était heureux en réalité et il n'échangerait guère sa place pour rien au monde. Fin bref, ils étaient là assis sur l'un des canapés de la Winthrop House en train de discuter comme s'ils faisaient cela depuis des années. Après qu'il lui ait déclaré des choses qu'il ne dirait pas s'il ne les pensait pas du tout, elle le remercia comme il se devait avant de lui demander s'il connaissait l'adresse d'Aaliyah, tout en expliquant qu'elle comptait récupérer sa veste qu'elle lui avait prêtée pendant la soirée d'Halloween... " Oui bien sûr je te donne l'adresse par sms parce que je ne le connais pas par coeur encore " répondit-il tout en sortant son téléphone et envoya ledit sms avec l'adresse de Liyah puis il reporta son attention sur la Mather. " Moi non plus je ne regrette pas du tout de te connaître... Et saches qu'on fait tous des erreurs, des conneries. Moi je n'arrête pas d'en faire depuis cet été et je pense que je suis en train d'en faire encore... ". Il se demandait si elle se douterait de ce qu'il était en train de lui dire. Oui sa connerie concernait les deux femmes qui occupaient sa vie. Sa petite amie depuis le lendemain d'Halloween, Jackie... Et la mère de ses enfants, Aaliyah ! Mais au moment où il voulut continuer sur le sujet, il vit qu'elle semblait être aux aguets comme si elle cherchait quelqu'un en particulier. Par la suite, elle s'était aux confidences qui clouèrent le jeune Duc au fond du canapé. S'il s'attendait à cela ?! Mais en réalité, il avait des soupçons sur Nathan et elle depuis la soirée au centre commercial. Néanmoins, il n'avait souhaité se mêler à ce genre d'histoire, déjà que ses histoires de coeur occupait énormément son esprit ! Il la regarda avec de grands yeux lorsqu'elle avoua qu'elle avait embrassé Nathan le soir d'Halloween après que celui-ci l'ait ramenée chez elle mais c'était l'histoire de la gifle qui sidéra le plus le jeune Winthrop ! Par la barbe des Nains ! Il ne pensait pas qu'elle réagirait ainsi à ce genre de situation... Ses derniers mots furent un peu ceux qu'ils se disaient avant qu'il ne s'avoue vaincu par rapport à Prudence quelques mois plus tôt. Il comprenait donc ce que ressentait la jeune femme. Il la prit sans hésiter dans ses bras afin d'essayer de lui apporter du réconfort avant de se mettre à parler d'une voix douce et rassurante : " Hey calme-toi... Il n'est pas là. Et je garderais ça pour moi ! Tu peux me faire confiance, même avant que je n'étais pas du genre à divulguer des confidences. Encore moins aujourd'hui alors que tu es devenue mon amie. Donc pour te répondre non je ne pense pas qu'il va te détester à cause de ça. Et il est normal de ressentir tant d'émotions pour une personne qui nous plaît. Il devait être très surpris de ton geste, c'est pour qu'il dit ça mais je suis sûr qu'il ne t'en veut pas. Ce n'est vraiment facile comme situation, surtout lorsque ça arrive avec un ami. Ce n'est pas une si mauvaise chose tu sais. Nathan est une personne super, c'est quelqu'un de fidèle et même si j'avoue que Monsieur ne m'a pas aidé pendant le défilé, j'ai entièrement confiance en lui. Donc je peux t'assurer qu'il ne t'en voudra pas par rapport à ton geste et qu'au contraire, il a ressenti autant d'émotions que toi... Eh ben je ne suis pas vraiment doué dans cet exercice... " ajouta-t-il d'un air un peu honteux de ses phrases qui n'avaient aucun sens. Du moins c'était ce qu'il pensait... Il ne faisait jamais cela d'ordinaire.

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Andrew se montrait très gentil envers Léonora. On ne pouvait pas croire à tout ça. C'était génial de voir ce genre de liens se construire envers deux anciens ennemis. La jeune femme se disait qu'elle retrouvait une paix à la France/Allemagne, vous savez quand elles sont entrées toutes les deux dans l'union Européenne ? Malgré toutes leurs guerres, elles ont quand même trouvées la paix entre eux. Andrew voulut donner l'adresse d'Aaliyah par SMS, mais Léonora grimaça. Elle secoua la tête. L'énorme était que son portable se trouvait dans sa veste et sa veste était chez Aaliyah. Elle ne pouvait pas recevoir le SMS. Quelques Winthrops les regardaient avec curiosité. C'était étonnant de voir les deux anciens ennemis se parlaient calmement et avec des petits sourires. Mais bon, c'était comme ça, ils n'allaient pas les changer pour autant.
- Drew, je ne peux pas recevoir les SMS, lui confia-t-elle. Mon portable est dans la veste et la veste se trouve chez Aaliyah...Du coup, je serai un peu dans la merde. Il me faut juste le numéro et le nom de la rue, c'est tout.
Elle continuait à parler avec sa voix horrible remplit d'hélium. C'était vraiment n'importe quoi ce défi, mais il fallait tout de même le faire ! Un de ses quatre, Léonora se vengera, mais gentiment envers Alexys, elle appréciait beaucoup sa bizutrice et elle ne dirait pas le contraire. La brune se pinça la lèvre inférieure et sourit légèrement aux paroles d'Andrew. Cela lui faisait plaisir d'entendre quelqu'un lui dire qu'il ne regrettait pas de l'avoir connu. Mais cela lui faisait un peu mal au cœur, parce qu'elle savait que si un jour elle mourrait, ça fera une personne de plus qui pleurera. Mais elle fronça les sourcils lorsqu'il lui disait sa connerie. Elle secoua légèrement la tête et se pencha doucement vers lui.
- Avoir mit Aaliyah enceinte et tu es perdu entre elle et Jackie c'est ça ? Je l'ai remarqué l'autre jour au centre commercial. Tu voulais même parler à ton ancienne copine. Nathan m'a raconté ce qui s'est passé parce qu'il était énervé envers toi.
Elle eut un petit sourire aux lèvres et ne disait rien de plus. Elle ne voulait pas en dire plus, elle avait déjà assez remarquer de choses comme ça. S'en était assez pour elle. La brune raconta alors tout ce qui s'est passée après que Nathan l'ait ramené à la maison. Même du baiser qu'elle lui a donné, mais elle n'a pas donné plus de détails. Elle se mordit la lèvre inférieure parce qu'elle sentait la panique arrivait et elle écouta toutes les paroles d'Andrew qui tentait de la rassurer. La jeune femme se mordit la lèvre inférieure avant de raconter la suite de l'histoire.
- Nathan était revenu chez moi et il est venu m'embrasser.. Mais il ne s'est rien passé de plus. On a juste discuter parce qu'on était à peu près gênés l'un envers l'autre. Du coup, voilà. Après bon, il est partit et je n'ai plus de nouvelles. On s'était dit qu'on était seulement attiré par l'un et par l'autre, mas rien de plus. J'espère que je ne tombe pas amoureuse de lui, je n'ai pas du tout envie de m'emmerder avec tout ça.
Cela se voyait fortement sur le visage de Léonora.
On pouvait l'écrire sur son front : Amour + Léonora = 0. Cool les mathématiques n'est-ce pas ?

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