AMBER SARAH WILCOX ► Kate Harrison.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Bloodyface et j'ai 16 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à un top site je crois ? Le forum me manquait alors j'ai décidé de me réinscrire. J'utilise Kate Harrison comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par N-Dia. Je fais environ pas mal de mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Je suis de retour ! Ça m'avait manqué !!   Vive ILH ! Vive les Quincys ! Et vive les WILCOOOOOOOOOOOOOOOOOOX    ▲
Je souhaite ▲
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

J’ai toujours été une grande fane des X-Mens. Pas vous ? La réussite du Professeur Xavier quant à la création de son école et au regroupement des mutants de la planète me fascinait. Ainsi j’avais passé ma douce enfance scotchée devant leurs dessins-animés, les dimanches matins sur TF1 (si vous êtes accro au détail) et devant leurs vieux films.  J’avais toujours imaginé qu’un jour, moi aussi je rejoindrai cette institut et travaillerai mes dons jusqu’à maintenant, inconnus. Harvard est à l’image de l’école du professeur X. A vrai dire, la première fois que j’y ai mit les pieds, j’ai tout de suite pensé à ces dessins animés et je ne vous cache pas qu’au fond de moi, j’espérais encore me faire accueillir par un chauve en fauteuil roulant (aux roues en X) et au regard si profond.  Au lieu de quoi, je rencontrai des gens sans pouvoirs et avec seul intérêt leur petite vie bien tranquille. Mais j’ai tout de même sentie, malgré moi, devant la vieille bâtisse, que ma vie allait changer ici.

Je m’appelle Amber Wilcox et je suis franco-américaine. Les gens disent souvent qu’il y a des difficultés à vivre dans une famille recomposée. A vrai dire, moi je n’y vois pas d’inconvénients. Je ne connais pas mon père, je veux dire … mon vrai père. Charlie et moi ne l’avons jamais vu et parfois je me dis que nous ne le verrons surement jamais. Je sais que Charlie boue rien qu’en y pensant. Pas de mails, ni de lettres et encore moins d’appels téléphoniques, il ne fallait pas chercher loin : il ne voulait  pas nous connaître. Il arrive parfois que les femmes soient naïves et plongent dans le bain amoureux sans crier garde. C’est ce qui est arrivé à ma mère. Quand quelqu’un vous dit « je t’aime », on n’a pas vraiment envie de se poser de questions, il vous aime, c’est tout. Il n’empêche qu’il aimait aussi quelqu’un d’autre et malheureusement cette relation ne pouvait pas être plus solennelle : il était marié. Alors quand il a apprit que ma mère attendait un enfant, il a prit ses jambes à son cou, le pauvre. Et ainsi, oubliée la femme enceinte qu’il « aimait » tant. Et notre mère a du se débrouiller comme elle pouvait pour bien s’occuper de son enfant. D’autant plus qu’elle eut droit à deux bébés pour le prix d’un ! Tu as tout compris. Charlie fut le premier à ouvrir les yeux mais je ne tardai pas à en faire de même quelques minutes après. Et ainsi, nous voilà arrivés : les faux jumeaux avec comme seul parent, une mère, inquiète pour leur futur.

Et puis maman rencontra quelqu’un. Elle était restée méfiante, sortant forte et pleine d’expérience de sa première aventure amoureuse. Mais cet homme était bon, cet homme était plein de respect, il avait des valeurs. C’est d’ailleurs tout ceci qu’il transmit à Tous ses enfants. Aux siens, Lexie et son petit frère et à nous, Charlie et moi, qu’il considéra comme ses vrais enfants. Et en faisant de nous des Wilcox, nous étions ses enfants. J’en étais d’ailleurs très fière.  Je me suis toujours bien entendu avec nos deux demi-frère et sœur. Charlie passait son temps à les taquiner, parfois même, cela tournait en engueulade et aussi loin que je m’en souvienne, je ne prenais jamais partie dans ces conflits mais souvent tentais d’y mettre un terme. Mais Charlie a toujours su se montrer protecteur envers nous tous et je tentais d’en faire de même avec eux. Nous vivions unis. Et rien que la vue de ma mère, souriante et aimante me donnait le sourire et me rendait heureuse. Il n’y avait rien de plus cher à mes yeux que le bonheur de ma famille et personne ne s’y attaquerait. Personne ou alors il en paierait le prix.

Et puis le bac passé, il fut  temps pour les deux ainés de partir. Alors que je venais d’être acceptée pour Harvard, Charlie avait opté pour une autre université chez notre tante et pour la première fois, nous fûmes séparés et je me retrouvai seule, face au monde. Je n’étais pas habituée à cette situation, mais j’étais une Wilcox, je faisais face. J’avais une passion. La nature. Depuis toute petite, je voulais travailler pour les animaux ou la flore et rien d’autre  ne m’intéressait plus que cela. Avec l’état de notre planète aujourd’hui (et cela allant en s’empirant), je  sentais le devoir de faire quelque chose. N’importe quoi, mais quelque chose qui aurait un impact. Très tôt, je décidai d’arrêter la viande. Un choix contre lequel, mes parents ne s’interposèrent pas malgré leurs inquiétudes. Plus tard, au lycée, ce fut comme une évidence : je devais me lancer dans la protection de la faune et voyager dans le monde entier pour emplir mon esprit et ma mémoire de souvenirs plus beaux les uns que les autres.  Ainsi je commençai une année de médecine vétérinaire pour me lancer dans les soins d’animaux sauvages en perfectionnant mes langues et en me lançant dans le russe pour travailler un jour dans ce beau pays.

Mais tout ne se passa pas comme prévu. Entre temps, je tombai dans les fêtes, l’alcool et les drogues de plus en plus puissantes ; je repoussais l’aide que me tendaient mes amis et ne venais plus à un seul de mes cours. Puis, alors que j’étais au plus mal, Charlie réapparut. Il reprit les études à Harvard, compromettant ma chute. Mais même si sa présence me réconfortait et m’aider à remonter la pente, les rechutes se répétaient à un point où, un jour, je craquai. Tout simplement.

Alors que notre petite Lexie venait d’entrer à Harvard, je décidai de quitter l’université sans prévenir grand monde, mis à part ma famille et les plus proches de mes amis pour rentrer en France, chez mes parents et retrouver mon petit frère. J’y restai six longs mois durant lesquels, j’arrêtai fêtes, drogue et alcool et me concentrai sur mes rêves et motivations. Je repoussai toujours mon retour, de peur de retomber, de peur de vraiment décevoir mes parents, de peur que mon frère et ma sœur puissent vraiment voir à quel point j’avais merdé…

Un jour, je n’eu même plus à repousser l’idée de mon esprit. Ce jour là je sus que je devais revenir. Ce jour là, je me rendis dans ma cuisine, regardai mes parents les yeux dans les yeux et leur annonçai que j’étais prête. Ma seule condition fut de ne prévenir absolument personne, pas même Charlie ou Lexie. C’est encore dans l’avion que je me demandai comment réagiraient Charlie, Lexie, Lavender, Nevada et tous les autres face à mon retour plus qu’improvisé...