zoie k. greyson ► ellen page

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle emilyb et j'ai 18 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à forumactif. Je suis déjà présent sur le forum sous les traits de Alexia R. Dickins (dunster power). J'utilise Ellen Page comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par mistaken. Je fais environ 300 à 1000 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ J'vous aime les gens vous m'avez rendue accro   
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

Le 21 février 1990 est née une petite fille baptisée Zoie Kristen à Montreal au Canada. Baptisée, car elle appartenait à une famille catholique extrêmement rigoureuse et pratiquante, qui semblait encore vivre dans un autre siècle. Elle était la petite dernière d'une fratrie de 4 filles. Son père, Adam Greyson, était un diacre dans la paroisse locale, et sa mère quant à elle était secrétaire dans un cabinet d'avocats. Autant dire qu'avec quatre enfants ils ne roulaient pas spécialement sur l'or. Zoie fut donc élevée dans cette tradition rigoriste ancestrale, visitant l'église tous les dimanches quand ce n'était pas tous les trois jours. Petite fille, ça l'ennuyait. Jeune adolescente, ça l'amusait, pour pouvoir être avec les autres ado. Mais les croyances de ses parents dépassaient les limites du possible, trop radicales, trop dépassées. Les châtiments corporels étaient de rigueur entre autres. Les cicatrices du martinet dans le dos de Zoie ne partiraient jamais. La liste des interdictions était sans fin. Le résultat fut qu'à 15 ans, Zoie était une adolescente sage, très bien élevée, intelligente, modèle mais terriblement mal dans sa peau. Elle avait de l'affection pour ses parents mais elle avait peur d'eux, peur de la religion, peur de leurs visions extrémistes et de ce qu'ils étaient capables d'accomplir. Toutes ses tentatives pour essayer de se détacher des traditions familiales n'aboutirent qu'à de la maltraitante physique, sans qu'elle proteste jamais, trop docile, trop habituée. Car malgré tout, elle aimait ses parents et elle leur était reconnaissante de s'occuper d'elle. Une à une, ses trois soeurs se marièrent, jeunes, à des jeunes hommes de la même paroisse et avec les mêmes idées dangereuses, comparables à l'islamisme dans le catholicisme. Le choc arriva dans sa 17ème année seulement, alors que Zoie devenait petit à petit une fille renfermée et solitaire. Pour la première fois de sa vie, elle tomba amoureuse. Amoureuse d'une fille de sa classe, avec qui elle passait tout son temps, qui elle seule savait lui redonner le sourire et la soutenir. Leur relation resta cachée pendant environ six mois. Six mois pendant lesquels Gail essaya de la convaincre sans succès qu'il fallait fuir ses parents, sa famille, qu'ils étaient dangereux, toxiques pour elle, et qu'ils ne l'accepteraient jamais comme elle était. Leur belle histoire prit fin le jour de l'anniversaire de Zoie. Gail ne supportait plus les secrets, les mensonges, la peur d'être découvertes, les sévices des Greyson sur leur fille. Zoie eut le coeur brisé. Et décida de révéler la vérité à ses parents pour que tout change et qu'elle puisse retrouver sa petite amie. La révélation ne se passa pas comme elle l'avait espéré. Ses parents furent horrifiés, dégoutés par ce qu'elle était et ce qu'elle avait fait. Et son père essaya de la tuer. Dans leur propre maison. Il attrapa une batte de baseball et frappa, frappa Zoie de toutes ses forces. Ce jour là, à ce moment là, elle comprit la véritable nature de ses parents, comprit que Gail avait raison depuis le début, et s'enfuit aussi vite que possible en évitant les coups. Elle ne devait jamais revenir chez elle. Zoie ne fut plus jamais la même. Elle se rebella contre pratiquement tout ce que ses parents lui avaient appris. Elle se mit à fumer, à boire, devint sombre et ironique. Mais il y a une chose qu'elle ne put plus jamais faire: avouer son homosexualité. Traumatisée par ce que son père avait fait. Honteuse malgré elle. Et quoi de mieux pour cacher cet énorme secret que s'envoyer en l'air avec le premier venu. Oh ça la dégoutait. Mais elle ne repoussait personne. Après tout, si c'était par là qu'elle devait en passer. Une autre chose resta. Ses excellents résultats scolaires. Personne n'en croyait ses yeux, mais malgré sa rebelle attitude je m'en foutiste elle continua à obtenir les meilleures notes. Parce qu'elle était bien déterminée à s'en sortir, et à prouver à ces salopards qu'elle n'avait pas besoin d'eux, et qu'ils avaient tort. Ils allaient regretter ce qu'ils lui avaient fait. Ils lui avaient volé son enfance, son adolescence. Ils ne lui voleraient plus rien du tout. A part peut-être son bonheur sentimental, tant qu'elle continuerait à faire un blocage psychologique. Après son départ précipité de chez elle, elle partit à Vancouver, à l'autre bout du pays, en stop, où elle se réfugia chez une de ses soeurs. La seule qui avait déjà divorcé et avait compris elle aussi son erreur. Et une fois son diplôme en poche, elle prit une année sabbatique pour voyager et se rendit en Australie, qu'elle traversa toute l'année toute seule. Elle en avait besoin. Puis elle postula à Harvard, bien décidée à réaliser son rêve d'enfant, devenir journaliste. Une grande reporter qu'on verrait partout à la télévision, sur CNN. Le miracle arriva et elle fut acceptée, pour un nouveau départ.