« Roman n’allait pas réveiller votre mère, il faut qu’elle se repose, laissez la dormir ! », sans écouter les ordres de sa nourrice, le petit garçon aux boucles noires courue dans le long couloir de la maison. Celle-ci était silencieuse, seul le bruit de ses petits pas résonnait. Il poussa la lourde porte et entra dans la chambre. L’air était lourd, les rideaux fermés plongeaient la pièce dans la pénombre totale. Il contourna le lit et s’approcha de sa mère. « Regarde maman, regarde ce que le père noël ma donné ». Ne voyant aucun signe de sa mère, il la secoua doucement. « Maman… Maman regarde… ». Sa mère ne donna aucun signe de vie. Un peu triste, le garçon déposa sa petite voiture a coté de sa mère. L’air penaud il ressortit de la chambre en refermant la porte derrière lui. Il rejoignit sa nourrice, assise sur l’un des grands canapés de la salle. « Maman elle veut pas se réveiller ». La très jeune femme releva la tête, soucieuse, elle posa son magazine sur la petite table du salon et se leva. « Restez ici Roman, attendez moi la ». Le petit garçon décida de lui obéir, il resta assis sur le canapé. Soudain un cri retentis dans la grande maison vide, se cris venait de la chambre de sa mère. Sa nourrice apparu au coin de la porte apeuré, elle attrapa le petit garçon et quitta la maison.
« Dis papa, pourquoi il y a plein de monsieur qui prennent des photos ? », postés devant la porte de leur maison, le père et le fils Mercier attendait. Son père avait l’air grave, il rester droit, les yeux rivés devant lui. Il avait revêtu son beau costume, celui qu’il mettait pour les grandes occasions. Roman aussi avait du mettre son costume. Il détestait sa, il était tout serré dedans, et en plus il n’avait pas le droit de se salir. Son père posa sa main sur son épaule et le serra contre lui. « Reste à coté de moi surtout, tu ne t’arrête pas Roman, tu me suis jusqu’à la voiture ». Son père avait parlé, sa voix grave avait raisonné dans tout le hall. Roman baissa les yeux, il regarda ses petites chaussures vernis et soupira. Il avait mal au pied. Il voulait aller jouer et enlever ce foutue costume. En plus, ce n’était pas Maman qu’il l’avait habillé, non c’était sa nourrice. Il avait même était étonné de la voir aujourd’hui, généralement le week-end, la jeune femme s’éclipsé. Il leva le regard vers son père, et en s’accrochant a sa manche lui demanda : « Dis papa, elle est ou maman ? ». C’est vrai ca. Elle n’était pas venue le border depuis plusieurs nuits. Peut-être était-elle partie chez tante Lily ? Si elle était partie à la campagne, elle ramènerait surement un cadeau. Elle ramené toujours des cadeaux de chez tante Lily. Sans prendre le temps de répondre a son fils, Monsieur Mercier lui serra la main, il ouvrit d’un grand coup la porte d’entrée et avança rapidement, droit devant lui. Autour d’eux les flashes crépitais, le petit garçon apeuré, courre après son père. Une fois assis dans la voiture, Roman posa ses petits yeux brun sur son père. C’était la première fois qu’il le voyait pleurer. Une larme était en train de couler lentement sur sa joue. Il l’essuya d’un revers de la main.
Ce jour la on entera sa mère. Ce jour la, Roman compris le sens de la mort. Il comprit qu’il ne reverrait plus jamais sa maman, puisqu'on l’avait mise dans un petit trou et qu’on y avait jeté des fleurs. Il comprit que c’était comme a la télé, comme quand les méchants mourraient. Mais sa maman n’était pas une méchante, alors pourquoi était-elle partie ? L’affaire Mercier passionna les média. Madame Mercier avait trouvé la mort dans sa maison, elle avait était assassiné. On l’avait étouffé, puis on l’avait replacé dans son lit. Les enquêteurs n’avaient trouvé aucune trace d’effraction, il en avait conclu que la victime connaissait ses agresseurs, et qu’elle ne s’était pas méfiée. Monsieur Mercier fut longtemps soupçonné de la mort de sa femme, mais son alibi prouvait le contraire. Une maîtresse jalouse ? Un conçurent déloyale ? L’enquête fut très vite classée, et les questions restèrent longtemps sans réponse.
« Ton père ne vas pas nous surprendre tu es sur ? » Tout en s’embrassant, les deux jeunes gens poussèrent la porte du grand bureau. La jeune femme s’arrêta un instant et le dévisagea. Elle détester faire « cela » dans un endroit ou on pouvait la surprendre. « Non ne t’inquiète pas, il est à une conférence à l’autre bout de la ville ». Aussitôt, ils reprirent leurs activités. De ses mains habiles, le jeune homme ouvraient un a un les boutons de la chemise de la jeune femme. Bientôt, il pu apercevoir la douce poitrine de celle-ci. La jeune femme s’arrêta une nouvelle fois, elle replaça une mèche de ses cheveux blonds et posa son regard inquiet sur le jeune Mercier. « Ton père ne m’aime pas, ca m’embêterais beaucoup qu’il nous trouve ici ». Sans prêter attention aux paroles inquiètes de la jeune femme, Roman continua son parcours avec ses mains. Il lui répondit, sans s’arrêter, « Ce n’est pas qu’il ne t’aime pas. Il a juste peur que je me marie avec une fille comme toi… » La jeune femme s’arrêta un instant, les sourcils froncés. Elle avait peur de ne pas comprendre. Elle repoussa un instant le jeune homme et le questionna. « Attend… Comment ca une fille comme moi ? ». Roman soupira, lasse de toutes ses questions. Lui qui avait seulement envie de prendre du bon temps la jugea, et d’un air moqueur lui répondit : « Bah regarde toi, tu ferais bander le pape en deux seconde. Je peux pas finir ma vie avec une fille comme toi, j’ai un nom, une réputation à préserver… » Sans même avoir le temps de finir sa phrase, la jeune femme, scandalisé, le gifla. Elle se leva précipitamment, redescendit sa jupe et commença a reboutonné sa chemise tout en marchant vers la porte. « T’es qu’un salaud ! ». Roman porta sa main sur sa joue endoloris, il se redressa et en soupirant l’appela. « Rooh, Lucie, revient. Je plaisante. C’est un compliment au final ! ». Il soupira en la voyant quitté la pièce.
« Alors, ton voyage à Amsterdam s’est-il bien passer ? » Poster dans un coin de la pièce, son père attrapa un livre a la reliure de cuir. Il se tourna vers son fils, et ajouta : « Mon cadeaux t’as t-il plu ? ». Déjà installé sur un des grands fauteuils, les jambes ballant de l’autre coté de l’accoudoir, Roman avait saisi une des petites statuettes posé sur le bureau de son père. Alors qu’il la faisait tournoyer entre ses mains, il s’arrêta un instant et regarda son père. « Si tu parle des deux filles qui m’attendait dans ma chambre… C’était un très beau cadeau en effet. » Monsieur Mercier esquissa un sourire satisfait et s’approcha du bureau. Il posa le livre sur celui-ci et pris place sur son propre fauteuil. « Je savais que l’hospitalité Hollandaise te plairais ». Un silence s’installa dans la pièce, toujours fasciné par la petite statuette, Roman ne bougea pas d’un poil. Son père s’abaissa, il tira vers lui un tiroir du bureau et en sorti un petit dossier. Celui-ci ne contenait pas beaucoup de document, trois ou quatre seulement. Il le posa en face de son fils et l’ouvrit, puis tout en prenant un très beau stylo, lui expliqua. « J’ai un autre cadeaux pour toi fiston… Lis ». Roman, troublé, s’arrêta un instant. Il se redressa, posa la figurine sur le bureau et se pencha vers le document. Il fronça les sourcils et questionna son père, « Qu’est ce que c’est ? » Son père se leva, il resta silencieux pendant un petit moment, face a la grande baie vitré. Il ouvrit grands ses bras et lui répondit « Je t’offre ca. Tout ca ! » Ne sachant pas s’il avait bien compris, Roman fronça les sourcils. « Ton bureau ? » Son père eu un sourire amusé, il retourna s'asseoir avant de lui répondre. « Non. L’entreprise. Maintenant que tu as vingt et un ans, je te pense assez mure pour me succéder. Pas maintenant évidemment, dans quelques années… En attendant tu pourras en gérer quelques partis… ». Abasourdis par cette nouvelle, Roman signa les papiers tel un robot. Sans vraiment comprendre ce qu’il lui arrivait. Son destin c’était mis en place ce jour la, il serait donc l’héritier de l’entreprise de son père. Tel était sa vie.