APPOLINARIA-YASMINA GRYGORENKO ► India Eisley

Bonjour tout le monde ! Sur internet on ne m'appelle pas trop et j'ai 19 ans. Je suis français et j'ai connu le forum grâce à au classement FA.  Le forum est beau et me semble complet alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise India Eisley comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Shiya. Je fais environ je ne sais combien de mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Kaleb S. Grygorenko.

Mot de la fin ? ▲ :D
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

Il était une fois... une jeune fille, mignonne comme tout, qui, aimée par son père et sa mère, faisait tout pour leur rendre la même chose. Cette petite fille grandissait, seule mais adorée par sa famille. Elle aimait la vie, ses amies et tout ce que ses parents lui offraient. Elle vécut presque vingt ans dans ce bonheur avant que le sort ne s'acharne sur elle...

Je ne sais pas quel jour j'ai le plus détesté dans ma vie. A chaque fois ça a commencé par un coup de téléphone. Non. Le premier était inattendu, faisait mal mais l'espoir devait être encore là.
« Allô Appolinaria chérie ? » C'était toujours Papa qui m'appelait comme ça. Là, il avait une voix plutôt sombre. « On vient de détecter un grave cancer chez ta mère. On est très inquiets ». Quand il m'a dit ça, je me souviens lui avoir raccroché au nez et éclaté en sanglot.
Mais ce n'était pas le pire. Maman avait réussi à survivre de longs mois à sa terrible maladie. Et je crois que je n'aurais jamais été aussi triste que dans les derniers jours de sa vie, lorsque , sur son lit d'hôpital, on avait discuté, toutes les deux, à essayer de refaire notre vie ensemble.
« Tu vois ma petite Appo... Je suis vraiment heureuse de ce qu'on a réussi à faire de toi avec ton père. Tu vas sûrement réussir une carrière brillante, ta voie est toute tracée maintenant. Harvard, c'est vraiment le top. » Je ne parvenais pas à parler sous peine de fondre en sanglots mais là, c'était ainsi. « Je compte sur toi pour retourner en cours le plus vite possible. Il faut que tu aies ton année, il faut que tu réussisses. Fais le pour moi, ta pauvre maman... » Je ne pouvais qu'acquiescer, elle me faisait tant de peine à être ainsi gisante sur son lit de mort. On a bien parlé pendant plusieurs heures ainsi. Des trucs de filles, de familles...
Et puis la triste nouvelle est tombée quelques jours après. Maman venait de nous quitter à tout jamais. Je voulais faire abstraction de ça mais je n'y arrivais pas. Je lui avais fait la promesse de réussir tout pour elle mais sans sa présence tout devenait plus dur. Les examens de deuxième année arrivaient à grand pas et je ne pouvais pas me concentrer longtemps sur ma tâche.
J'essayais de voir avec mon père, pour qu'on discute, pour qu'on puisse parler de ça... Mais non, à chaque fois, il n'y en avait que pour Nikolaï. Ce petit sans-gêne qui était apparu dans ces derniers mois de ma vie et qui n'avait fait que gâcher encore plus mon existence... et me faisait perdre mon père. Il ne me garantissait que l'hébergement sur place, ce qui était pratique. Mais il ne m'aimait plus... Ou c'était plus pareil.
En rangeant des affaires, j'étais tombée sur un vieux journal intime. J'avais 9 ans et c'était pendant des grandes vacances. Le fait de le relire me fit pleurer à chaude larme. « Aujourd'hui, on est allé avec papa et maman au grand parc d'attraction de Vienne (en Autriche, c'est super beau !). Papa m'avait promis ce cadeau depuis longtemps et j'étais vraiment toute excitée à l'idée de découvrir ce parc. Il y avait de tout : auto-tamponneuses, maison hantée, montagnes russes et même une grande roue. Papa et maman m'ont payé toutes les attractions et ont vraiment été super cools. En même temps ce sont les meilleurs parents qu'on puisse avoir, j'en suis sûr ! Après ça, on a même eu le temps de faire les boutiques et maman m'a achetée pleins de trucs. Je suis vraiment trop contente ! » Tant de temps depuis ces réjouissances. En 10 ans, tout avait basculé et je ne devais compter plus que sur moi même pour réussir. Mes parents m'avaient tout donnée depuis mon plus jeune âge. Aujourd'hui, j'étais seule.
Mais une chose était sûre, depuis que j'avais pris conscience du problème de papa, je savais qu'il ne fallait pas que je retombe dans ses mêmes travers. Désormais, je n'avais plus le droit de me laisser avoir par des mecs beaux parleurs. Je me concentrai uniquement sur mon cercle d'amies à Harvard qui furent les seules à me soutenir durant cette période. Mais la présence de maman me manquait. Elle hantait mes rêves à m'encourager et mes cauchemars lorsque je voyais mon père coucher avec son ancienne amie. Je n'arrivais pas à me détacher de cette image. Il fallait que je sois forte... et ainsi, je réussirai sans aucun problème. Le temps de la petite fille chérie était passé...