léo avram-e. blackburn ► eddie redmayne

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle batteryfox et j'ai 20 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à à sais plus mais c'est pas grave.  Le forum est grand, beau, actif alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Eddie Redmayne comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Ecstatic Ruby. Je fais environ 800 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par jackie-elie stevensen.

Mot de la fin ? ▲ citrouille ?  :funnydance: 
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

« Léo ? » La voix de son père résonnait dans le couloir donnant accès à toutes les pièces de l’appartement cossus londonien. Léo. De mémoire, c'était la première fois que son père employait ce diminutif à son attention. Plutôt prisé par sa mère, Léo, sonnait tout à fait faux dans sa voix brisée par une tristesse qu'il ne lui identifiait pas non plus. Son père, ce Blackburn avocat, ne laissait jamais rein transparaître. N'attendant pas forcément une réponse de son fils, l'avocat entra dans la chambre chargée de bric à brac, ordonné certes -et ceci grâce à leur femme de ménage, mais beaucoup trop surchargée d'objets dont il ne trouvait plus l'utilité après deux semaines. À dix-huit ans, Léonidas s'évertuait déjà à être le briseur de cœur du coin, celui qui enchaînait les conquêtes sans vraiment se soucier de ce qu'il pourrait se passer, changeant de petite amie comme de chemise sans aucun justificatif, juste parce qu'il aimait ça, peut-être. Briser, plutôt qu'être brisé. Devant sa télévision, Léonidas jouait à l'un de ces jeux vidéos violents qu'on lui achetait avec plaisir, pour peut qu'il s'occupe durant que ses parents n'étaient pas là autrement qu'en vagabondant dans les quartiers malfamés de Londres. Le bruit frénétique de la manette malmenée et les bruitages du jeu vidéo constituait à eux seul le fond sonore de sa chambre. Dans un silence qui lui était habituel, son père avait observé les murs chargés de divers posters, l'écran où un super-héros vêtu de noir tirait sur des bandits, avant d'aller s'asseoir sur le lit constamment défait.  « Ta mère voulait te l'annoncé d'abord, mais elle a été retenue par son congrès et ne rentrera pas avant demain matin. » Une mère neurochirurgienne et un père qui fu un temps son avocat, voilà ce qui lui servait de parents. Il était donc né pour avoir un cerveau hors du commun, un avenir tracé, certains. Voué à être aussi important que ses parents, ses oncles, ses tantes ou encore ses cousins cousines dispatchés à travers le monde. Le rire léger sifflant entre ses lèvres traduisait sa nonchalance, habitué à ce genre de situation ou maman et papa sont à un gala. Léo, c'est un gosse de riche comme les autres, pas plus triste, pas plus heureux que la moyenne. Un habitué de ce luxe, de se confort, élevé avec des valeurs, les respectant du mieux qu'il peut. Un raclement de gorge se fit entendre derrière l'adolescent, rauque, écorché comme le reste de sa voix. Peut-être une dispute avec sa mère avait engendré cette faiblesse, pourtant il ne les avait jamais entendu ses parents se disputer, sans en douter..ils devaient juste être discret. « Pose ton jeu un instant, s'il te plaît. » Dans un soupire, il obéit à ce grand homme à qui il ressemblait tant, des cheveux roux et de multiples tâches de rousseurs les faisant passer pour des Weasley auprès des fans d'Harry Potter. La chaise pivota, laissant appaire ce modèle réduit de l'adulte face à lui. Beaucoup plus jeune, tant physiquement que mentalement. « Ta grand-mère est morte durant la nuit, Léonidas. » Un silence s'installa, alors que l'adolescent assimilait l'information inattendue. Durant son enfance, l'anglais avait eu l'habitude de franchir l'océan pour rejoindre sa grand-mère, ainsi que sa cousine Roxanna qui vivait là-bas, avec elle et avec son abominable paternel, son oncle. Curieusement, ou non, il n'était pas le seul à avoir du mal avec cet homme. Monsieur Blackburn tout s'abord, puisqu'il avait épousé sa sœur qui décéda en mettant sa nièce au monde, mais également Madame Blackburn, qui voyait, tout comme le reste de la famille qu'en lui une ombre sale et alcoolisée. Le silence s'éternisa, durant de longues minutes. Il aimait sa grand-mère, comme n'importe quel petit fils, mais il songeait surtout au nouveau problème qui allaient survenir : sa cousine. « Il va arriver quoi à Roxanna ? Quand elle ira mieux ? »
«  Elle ira