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C'est le 23 août 1984 à New York, que les membres de la famille Weiss m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé Ethan. Je suis divorcé et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale moyenne. Sinon, dans la vie de tous les jours je travaille en tant que professeur de théâtre depuis 4 ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les citizens. | Ethan Weiss Looks alot like Jared Leto |
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Axel et j'ai 24 ans. Je suis québécois et j'ai connu le forum grâce à un ami. Le forum m'a semblé très vivant et intéressant alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Jared Leto comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Breakk. Je fais environ 700 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
Mot de la fin ? ▲ Merci de m'accueillir parmi vous!
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)
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APRÈS LA BOMBE Je n'étais pas à l'université ce jour-là. Liam était malade, trop malade pour que je l'envoi à l'école. Je suis donc resté à la maison pour prendre de l'avance dans ma préparation de cours et garder un œil sur lui. Je crois que je n'ai jamais autant remercié tous les dieux qu'à l'instant où j'ai ouvert la télévision et ai vu tout... ça... Je m'en voulais de n'avoir pas été là pour aider les élèves, les professeurs, le personnel... tout ses pauvres gens, mais j'étais à la fois si rassuré de ne pas avoir risqué ma vie, risqué d'avoir laissé la fatalité me retirer à mon fils. Je crois que c'est lors d'événements tels que celui-ci qu'on prend véritablement conscience de la valeur de la vie. La crainte, même si je n'y étais pas, subsiste toujours... | AVEZ-VOUS ÉTUDIÉ À HARVARD ? Je n'ai pas étudié à Harvard. J'ai étudié à l'université ''The New School'' à New York. Une université privé qui à cette époque, des suites d'un contrat avec l' ''Actor Studio'' comportait ''The Actor Studio Drama School''. Cela n'impliquait pas que je déménage et répondait parfaitement à mes besoins. QU'EST-CE QUI VOUS A POUSSÉ À ENSEIGNER À HARVARD ? Je ne croyais pas que ce serait le cas à dire vrai. Je ne croyais pas enseigner dans une université un jour et surtout pas une si prestigieuse. Disons simplement que j'ai eu énormément de chance et que j'ai visiblement fait les bon choix au bon moment. C'était également une chance pour moi de m'éloigner de New York et mon passé et j'en avais grandement besoin. |
« L'enfance est ce que nous passons notre existence à essayer de retrouver. »
-Forest Whitaker-
C'est à cet instant précis que notre existence débute réellement, ce moment où on inspire pour la toute première fois, où on se sent à la fois si mal et si bien, où on retrouve les bras de notre mère et où on espère que la voie s'ouvrant devant nous sauras nous offrir plus de réconfort que cet arrachement qu'on imagine douloureux et troublant et qu'on oublie pourtant trop rapidement parce que l'homme n'est pas destiné à souffrir pour vivre. Du moins, nous l'espérons toute notre existence, mais la vérité est toute autre. La vérité est que chaque nouveau pas dans notre existence est marqué d'une douloureuse finalité nous offrant le coup de grâce duquel il nous faudra nous relever. La vérité est aussi que nous espérons tous trouver en ouvrant les yeux de nouveau cette épaule réconfortante sur laquelle il nous sera possible de nous appuyer pour mieux nous relever et continuer de vivre, d'essayer de le faire.
Ma mère a été pour moi cette épaule sur laquelle j'ai pu m'appuyer tout au long de mon existence et particulièrement de mon enfance. Je n'ai jamais été un enfant très facile à supporter. Je fus une boule d'énergie constante difficile à gérer, incapable de rester sur place un seul instant, de ne pas occuper mes mains, de ne pas hurler pour avoir de l'attention. La chose s'est envenimé davantage à l'arrivé de mon jeune frère Benjamin qui avait désormais toute l'attention de mes parents et surtout de ma mère, mais à cette époque j'étais encore trop jeune pour comprendre pourquoi cette petite chose frétillante était plus importante que moi et surtout pourquoi ma mère et lui s'absentaient si souvent. J'ai été un enfant véritablement horrible et désagréable, mon père en subissant les frais avec une patience exemplaire, jusqu'à ce que la première porte de mon existence se ferme et l'arrière de ma tête et que je m'écroule. J'avais six ans lorsque c'est arrivé, Benjamin venait tout juste d'avoir ses trois ans. Je ne le voyais pas souvent, de moins en moins au fil des années à vrai dire, tout comme ma mère que je n'avais pas vu depuis plusieurs semaines. Mon père m'expliquait qu'elle était à l'hôpital avec Benjamin, mais je ne comprenais pas, je voulais simplement qu'on s'occupe de moi, qu'on me donne de l'attention et qu'on joue avec moi. Puis ce jour arriva, celui où mon père me prit avec lui pour me conduire à l'hôpital et que j'ai vu ma mère pleurer toutes les larmes de son corps. Elle était seule. Benjamin n'était pas là et il ne le saurait plus jamais.
« La mort est une fin en soi. »
-Philippe Héraclès-
Ce n'est que plusieurs années plus tard qu'ils m'ont expliqué que son cœur était malade et qu'il n'a pas été assez fort pour le combattre. Je n'ai toutefois plus jamais été le même après ce passage à l'hôpital. Je suis devenu soudainement si calme et silencieux que mes parents m'ont cru malade. « Je veux Benjamin. » est la seule chose que j'arrivais à leur dire. La mort est la pire des souffrance à endurer et dans les yeux d'un enfant elle est l'évidence que tout n'est pas fait pour durer. Quelques mois ont été nécessaire avant que je ne manifeste de nouveau un certain goût pour la vie, mais plus jamais je n'ai été désagréable, hystérique et désespéré d'avoir de l'attention. Je ne voulais pas que mes parents disparaissent aussi, que ma mère m'abandonne pour ça. Je suis presque devenu un enfant modèle, un être brisé essayant lentement de se réparer.
« J'ouvrirai une école de vie intérieure, et j'écrirai sur la porte : école d'art. »
-Max Jacob-
C'est lorsque j'ai commencé à aller à l'école que la voie de mon existence s'est véritablement éclairée. J'ai aimé apprendre et ouvrir grand les yeux pour m'émerveiller de toutes ses choses que je n'avais jamais vu et que je me précipitais pour montrer à mes parents en rentrant à la maison. Je me suis émerveillé et j'ai plus que tout aimé créer. À cette époque l'art m'a piqué de son aiguille enchanté et des histoires et conte on découlé un nouveau monde bien plus vaste et merveilleux, un monde bien plus agréable où la douleur n'existe pas, où les lutins œuvre de paire avec les fées pour construire de grandes maisons et de jolis jardins, laissant place plusieurs années plus tard aux vampires construisant leurs grands manoirs pour y régner, aux loups-garous hurlant au clair de lune. L'école a été le prémices de ma passion pour la lecture et l'écriture et d'enfant je suis passé à adolescent gribouillant constamment et dessinant d'une main qui n'a jamais été véritablement habile toutes ses choses qui fourmillaient dans ma tête, mon univers. C'est aussi lors de ma jeune adolescence que j'ai commencé à manifester ma passion pour le cinéma et le jeu et où mes parents m'ont inscrit aux cours du soir de théâtre donné par l'un des enseignants de mon école. Ils auraient pu ne pas m'encourager dans ma douce folie de vivre de gobelins et anges armurés tenant fermement leurs larges épées, mais ils l'ont fait. Ils m'ont soutenu dans chaque sphère de mon existence, ma mère apprenant la couture simplement pour me faire de jolis costumes à Halloween, pour me faire plaisir. Elle a toujours été là pour me donner cette petite poussé dans le dos et me permettre de faire ce que je voulais faire.
« Au lieu de rêver ta vie, vis ton rêve ! »
-Anonyme-
Le lycée terminé, il est devenu évident pour moi que le théâtre était ma voie, mon rêve, et c'est sur ce chemin sans promesse véritable de débouché que je me suis engagé. J'ai été accepté au ''Actor Studio Drama School'' situé dans ''The New School'' à New York pour une formation de trois ans que j'ai accompli avec brio, poursuivant par la suite une année de formation à l' '' Actor Studio'', mes auditions n'étant toutefois pas suffisantes pour me permettre d'être membre de l'association des suites de ma formation, ce qui ne fût néanmoins pas suffisant pour me stopper. J'étais prêt à affronter ma vie et mes rêves, accompagné des nouvelles flammes de ma vie.
« L’amour est partout, imprévisible, inexplicable, insurmontable. »
-Love Actually-
C'est en effet durant cette période que j'ai également pu expérimenter les frasques de l'amour, que j'ai pu sentir mon cœur battre si fortement dans ma poitrine que j'ai même cru à quelques reprises qu'il en sortirait pour trouver place au sol à mes pieds. J'en étais à ma première année au Drama School lorsque je l'ai rencontré. « Je n'ai jamais vu si charmante créature fouler la surface de la terre pour y rayonner. Vous devez être le soleil ma fois gente dame pour ainsi m'éblouir bien que d'océan vos yeux scintillent de mille feux. Vous devez être la source même de toute beauté pour ainsi porter sur vos épaules ce radieux voile de pureté. » Voilà mes premiers mots à son égard. Il faut dire qu'il s'agissait là d'une pièce de théâtre à laquelle nous nous adonnions tous chacun notre tour par groupe de deux. C'est moi qui était allé à elle, lui tendant simplement la main lorsque l'enseignante avait prononcé mon nom à titre de prochaine victime à passer sous les projecteurs. Elle en avait semblé ravis tout autant que l'enseignante qui jugea bon de nous donner les rôles de Roméo et Juliette. Un classique, mais un passage obligatoire à mon sens pour qui n'a jamais fait de théâtre. C'est ainsi que nous avons commencé à passer plus de temps ensemble, l'invitant chez moi afin de pratiquer nos scènes communes et l'aider à combattre un stresse apparent que de mon côté je n'ai jamais véritablement eu. La pièce fût un franc succès, mais rien ne le fût véritablement davantage que ce premier baiser que sur ses lèvres j'avais déposé. Le premier d'une longue lignée, car Roméo et Juliette ont perduré bien longtemps après la pièce.
Nous avions vingt ans lorsque nous nous sommes finalement marié. Mes parents l'adoraient, les siens me trouvaient un peu trop excentrique par moment, mais n'en ont pas fait de cas. Toujours de pair avons poursuivit notre formation théâtreuse, formation qu'elle ne fût toutefois pas à même de terminer avec l'arrivé de notre petit Liam. À ce moment nous avions emménagé dans une petite maison loué au mois, la propriétaire nous faisant un bon prix puisqu'étant une amie de sa mère.
Tout semblait aller pour le mieux. Elle resta à la maison pour s'occuper de Liam, ses parents, plus à l'aise financièrement que les miens, ayant insisté pour assurer ses dépenses afin qu'elle puisse lui accorder tout le temps nécessaire. De mon côté, des suites de cette formation et ma non adhésion à l'association plus tôt évoqué, j'ai trouvé de fil en aiguille et d'un contact à un autre, un petit théâtre où j'ai pu commencer à exercer. Oui, tout était véritablement parfait.
« Divorcer, c'est comme être renversé par un camion. Si on en réchappe, on regarde bien à gauche et à droite avant de s'engager de nouveau. »
-Jean Kerr-
La vérité est que trois ans plus tard j'ai senti une nouvelle porte se fermer à l'arrière de ma tête et je me suis écroulé. Le travail me demandait beaucoup de temps, davantage depuis que je devenait davantage enseignant qu'acteur au sein du théâtre que je n'avais toujours pas quitté. La vérité est que j'ai été sot de croire que tout allait pour le mieux. Je ne l'ai pas pressenti, pas vu venir du tout. Lorsque je rentrais le soir tout était toujours semblable à d'habitude. Le petit commençais à s'animer et ma magnifique femme m'attendait souriante et aimante. Ce soir-là pourtant lorsque je suis rentré, il n'y avait pas la moindre once de vie à la maison. Il n'y avait que cette note sur la table, cette douloureuse note que j'ai relus à maintes reprises parce que je n'y croyais pas.
'' Ethan... j'ai rencontré quelqu'un, depuis un moment déjà. Je ne savais pas comment t'en parler et je ne voulais pas affronter ton regard. Sans doute est-ce lâche de ma part, mais j'ai besoin de ça. Ne cherche pas à m'appeler ou me trouver. Je te contacterai pour le divorce lorsque je serai prête. Liam est chez tes parents. Tu auras mes conditions par l'avocat. Je suis désolée. ''
Sept ans, quatre ans de mariage, et tout ça réduit à néant par quelques lignes sur un morceau de papier. J'ai reçu les papiers quelques mois plus tard, anéanti par tout ceci, mais tâchant de ne rien en montrer à mon petit homme réclamant sa mère comme jadis je réclamais mon frère, sa mère qui a décidé de le voir une fois par année, à Noël, puisqu'elle déménageait en Europe.
« Le moment présent est la piste désignée à tout nouveau départ. »
-Louis-Marie Parent-
J'ai cru à un don du ciel lorsque j'ai reçu cette offre d'emploi. De fil en aiguille, de contact à un autre, il s'est avéré que l'un de mes anciens élève au théâtre a cru bon de parler de moi par-ci par-là, atteignant finalement cette personne qui n'a voulu ce nommer et m'a simplement dit que si je le désirais, une place d'enseignement de théâtre s'est libéré à Harvard et qu'il espérait me voir l'accepter. Je n'ai pas su refuser. J'ai donc quitté mon New York natal, laissant derrière-moi mes parents et mes épreuves passés. Les parents de mon ex-femme m'appréciant étonnamment davantage depuis le divorce ont même insisté pour m'aider et ainsi donc je suis parti au Massachusetts avec tout le bagage nécessaire pour louer une nouvelle maison et recommencer ma vie. Quatre ans déjà ce sont écoulés et pas à un seul moment je n'ai regretté.
-Forest Whitaker-
C'est à cet instant précis que notre existence débute réellement, ce moment où on inspire pour la toute première fois, où on se sent à la fois si mal et si bien, où on retrouve les bras de notre mère et où on espère que la voie s'ouvrant devant nous sauras nous offrir plus de réconfort que cet arrachement qu'on imagine douloureux et troublant et qu'on oublie pourtant trop rapidement parce que l'homme n'est pas destiné à souffrir pour vivre. Du moins, nous l'espérons toute notre existence, mais la vérité est toute autre. La vérité est que chaque nouveau pas dans notre existence est marqué d'une douloureuse finalité nous offrant le coup de grâce duquel il nous faudra nous relever. La vérité est aussi que nous espérons tous trouver en ouvrant les yeux de nouveau cette épaule réconfortante sur laquelle il nous sera possible de nous appuyer pour mieux nous relever et continuer de vivre, d'essayer de le faire.
Ma mère a été pour moi cette épaule sur laquelle j'ai pu m'appuyer tout au long de mon existence et particulièrement de mon enfance. Je n'ai jamais été un enfant très facile à supporter. Je fus une boule d'énergie constante difficile à gérer, incapable de rester sur place un seul instant, de ne pas occuper mes mains, de ne pas hurler pour avoir de l'attention. La chose s'est envenimé davantage à l'arrivé de mon jeune frère Benjamin qui avait désormais toute l'attention de mes parents et surtout de ma mère, mais à cette époque j'étais encore trop jeune pour comprendre pourquoi cette petite chose frétillante était plus importante que moi et surtout pourquoi ma mère et lui s'absentaient si souvent. J'ai été un enfant véritablement horrible et désagréable, mon père en subissant les frais avec une patience exemplaire, jusqu'à ce que la première porte de mon existence se ferme et l'arrière de ma tête et que je m'écroule. J'avais six ans lorsque c'est arrivé, Benjamin venait tout juste d'avoir ses trois ans. Je ne le voyais pas souvent, de moins en moins au fil des années à vrai dire, tout comme ma mère que je n'avais pas vu depuis plusieurs semaines. Mon père m'expliquait qu'elle était à l'hôpital avec Benjamin, mais je ne comprenais pas, je voulais simplement qu'on s'occupe de moi, qu'on me donne de l'attention et qu'on joue avec moi. Puis ce jour arriva, celui où mon père me prit avec lui pour me conduire à l'hôpital et que j'ai vu ma mère pleurer toutes les larmes de son corps. Elle était seule. Benjamin n'était pas là et il ne le saurait plus jamais.
« La mort est une fin en soi. »
-Philippe Héraclès-
Ce n'est que plusieurs années plus tard qu'ils m'ont expliqué que son cœur était malade et qu'il n'a pas été assez fort pour le combattre. Je n'ai toutefois plus jamais été le même après ce passage à l'hôpital. Je suis devenu soudainement si calme et silencieux que mes parents m'ont cru malade. « Je veux Benjamin. » est la seule chose que j'arrivais à leur dire. La mort est la pire des souffrance à endurer et dans les yeux d'un enfant elle est l'évidence que tout n'est pas fait pour durer. Quelques mois ont été nécessaire avant que je ne manifeste de nouveau un certain goût pour la vie, mais plus jamais je n'ai été désagréable, hystérique et désespéré d'avoir de l'attention. Je ne voulais pas que mes parents disparaissent aussi, que ma mère m'abandonne pour ça. Je suis presque devenu un enfant modèle, un être brisé essayant lentement de se réparer.
« J'ouvrirai une école de vie intérieure, et j'écrirai sur la porte : école d'art. »
-Max Jacob-
C'est lorsque j'ai commencé à aller à l'école que la voie de mon existence s'est véritablement éclairée. J'ai aimé apprendre et ouvrir grand les yeux pour m'émerveiller de toutes ses choses que je n'avais jamais vu et que je me précipitais pour montrer à mes parents en rentrant à la maison. Je me suis émerveillé et j'ai plus que tout aimé créer. À cette époque l'art m'a piqué de son aiguille enchanté et des histoires et conte on découlé un nouveau monde bien plus vaste et merveilleux, un monde bien plus agréable où la douleur n'existe pas, où les lutins œuvre de paire avec les fées pour construire de grandes maisons et de jolis jardins, laissant place plusieurs années plus tard aux vampires construisant leurs grands manoirs pour y régner, aux loups-garous hurlant au clair de lune. L'école a été le prémices de ma passion pour la lecture et l'écriture et d'enfant je suis passé à adolescent gribouillant constamment et dessinant d'une main qui n'a jamais été véritablement habile toutes ses choses qui fourmillaient dans ma tête, mon univers. C'est aussi lors de ma jeune adolescence que j'ai commencé à manifester ma passion pour le cinéma et le jeu et où mes parents m'ont inscrit aux cours du soir de théâtre donné par l'un des enseignants de mon école. Ils auraient pu ne pas m'encourager dans ma douce folie de vivre de gobelins et anges armurés tenant fermement leurs larges épées, mais ils l'ont fait. Ils m'ont soutenu dans chaque sphère de mon existence, ma mère apprenant la couture simplement pour me faire de jolis costumes à Halloween, pour me faire plaisir. Elle a toujours été là pour me donner cette petite poussé dans le dos et me permettre de faire ce que je voulais faire.
« Au lieu de rêver ta vie, vis ton rêve ! »
-Anonyme-
Le lycée terminé, il est devenu évident pour moi que le théâtre était ma voie, mon rêve, et c'est sur ce chemin sans promesse véritable de débouché que je me suis engagé. J'ai été accepté au ''Actor Studio Drama School'' situé dans ''The New School'' à New York pour une formation de trois ans que j'ai accompli avec brio, poursuivant par la suite une année de formation à l' '' Actor Studio'', mes auditions n'étant toutefois pas suffisantes pour me permettre d'être membre de l'association des suites de ma formation, ce qui ne fût néanmoins pas suffisant pour me stopper. J'étais prêt à affronter ma vie et mes rêves, accompagné des nouvelles flammes de ma vie.
« L’amour est partout, imprévisible, inexplicable, insurmontable. »
-Love Actually-
C'est en effet durant cette période que j'ai également pu expérimenter les frasques de l'amour, que j'ai pu sentir mon cœur battre si fortement dans ma poitrine que j'ai même cru à quelques reprises qu'il en sortirait pour trouver place au sol à mes pieds. J'en étais à ma première année au Drama School lorsque je l'ai rencontré. « Je n'ai jamais vu si charmante créature fouler la surface de la terre pour y rayonner. Vous devez être le soleil ma fois gente dame pour ainsi m'éblouir bien que d'océan vos yeux scintillent de mille feux. Vous devez être la source même de toute beauté pour ainsi porter sur vos épaules ce radieux voile de pureté. » Voilà mes premiers mots à son égard. Il faut dire qu'il s'agissait là d'une pièce de théâtre à laquelle nous nous adonnions tous chacun notre tour par groupe de deux. C'est moi qui était allé à elle, lui tendant simplement la main lorsque l'enseignante avait prononcé mon nom à titre de prochaine victime à passer sous les projecteurs. Elle en avait semblé ravis tout autant que l'enseignante qui jugea bon de nous donner les rôles de Roméo et Juliette. Un classique, mais un passage obligatoire à mon sens pour qui n'a jamais fait de théâtre. C'est ainsi que nous avons commencé à passer plus de temps ensemble, l'invitant chez moi afin de pratiquer nos scènes communes et l'aider à combattre un stresse apparent que de mon côté je n'ai jamais véritablement eu. La pièce fût un franc succès, mais rien ne le fût véritablement davantage que ce premier baiser que sur ses lèvres j'avais déposé. Le premier d'une longue lignée, car Roméo et Juliette ont perduré bien longtemps après la pièce.
Nous avions vingt ans lorsque nous nous sommes finalement marié. Mes parents l'adoraient, les siens me trouvaient un peu trop excentrique par moment, mais n'en ont pas fait de cas. Toujours de pair avons poursuivit notre formation théâtreuse, formation qu'elle ne fût toutefois pas à même de terminer avec l'arrivé de notre petit Liam. À ce moment nous avions emménagé dans une petite maison loué au mois, la propriétaire nous faisant un bon prix puisqu'étant une amie de sa mère.
Tout semblait aller pour le mieux. Elle resta à la maison pour s'occuper de Liam, ses parents, plus à l'aise financièrement que les miens, ayant insisté pour assurer ses dépenses afin qu'elle puisse lui accorder tout le temps nécessaire. De mon côté, des suites de cette formation et ma non adhésion à l'association plus tôt évoqué, j'ai trouvé de fil en aiguille et d'un contact à un autre, un petit théâtre où j'ai pu commencer à exercer. Oui, tout était véritablement parfait.
« Divorcer, c'est comme être renversé par un camion. Si on en réchappe, on regarde bien à gauche et à droite avant de s'engager de nouveau. »
-Jean Kerr-
La vérité est que trois ans plus tard j'ai senti une nouvelle porte se fermer à l'arrière de ma tête et je me suis écroulé. Le travail me demandait beaucoup de temps, davantage depuis que je devenait davantage enseignant qu'acteur au sein du théâtre que je n'avais toujours pas quitté. La vérité est que j'ai été sot de croire que tout allait pour le mieux. Je ne l'ai pas pressenti, pas vu venir du tout. Lorsque je rentrais le soir tout était toujours semblable à d'habitude. Le petit commençais à s'animer et ma magnifique femme m'attendait souriante et aimante. Ce soir-là pourtant lorsque je suis rentré, il n'y avait pas la moindre once de vie à la maison. Il n'y avait que cette note sur la table, cette douloureuse note que j'ai relus à maintes reprises parce que je n'y croyais pas.
'' Ethan... j'ai rencontré quelqu'un, depuis un moment déjà. Je ne savais pas comment t'en parler et je ne voulais pas affronter ton regard. Sans doute est-ce lâche de ma part, mais j'ai besoin de ça. Ne cherche pas à m'appeler ou me trouver. Je te contacterai pour le divorce lorsque je serai prête. Liam est chez tes parents. Tu auras mes conditions par l'avocat. Je suis désolée. ''
Sept ans, quatre ans de mariage, et tout ça réduit à néant par quelques lignes sur un morceau de papier. J'ai reçu les papiers quelques mois plus tard, anéanti par tout ceci, mais tâchant de ne rien en montrer à mon petit homme réclamant sa mère comme jadis je réclamais mon frère, sa mère qui a décidé de le voir une fois par année, à Noël, puisqu'elle déménageait en Europe.
« Le moment présent est la piste désignée à tout nouveau départ. »
-Louis-Marie Parent-
J'ai cru à un don du ciel lorsque j'ai reçu cette offre d'emploi. De fil en aiguille, de contact à un autre, il s'est avéré que l'un de mes anciens élève au théâtre a cru bon de parler de moi par-ci par-là, atteignant finalement cette personne qui n'a voulu ce nommer et m'a simplement dit que si je le désirais, une place d'enseignement de théâtre s'est libéré à Harvard et qu'il espérait me voir l'accepter. Je n'ai pas su refuser. J'ai donc quitté mon New York natal, laissant derrière-moi mes parents et mes épreuves passés. Les parents de mon ex-femme m'appréciant étonnamment davantage depuis le divorce ont même insisté pour m'aider et ainsi donc je suis parti au Massachusetts avec tout le bagage nécessaire pour louer une nouvelle maison et recommencer ma vie. Quatre ans déjà ce sont écoulés et pas à un seul moment je n'ai regretté.
The End
(Invité)
