Everyone Has Their Own Story
C’est sous les nuages de Londres que je vis le jour, quelques minutes après ma sœur jumelle. Ce n’était pas un étonnement qu’elle parvienne à quitter notre nid douillet en premier, elle a toujours mieux réussit que moi. Apple ne connaissait rien d’autre que la première place alors que moi au contraire je restais toujours dans l’ombre, étant beaucoup plus réservée que ma sœur. Nos quatorze première années de vie en Angleterre furent plus que normale, nous avions des parents aimants prêtent à tout pour leurs enfants. Lorsque notre père eu une promotion toute la famille quitta notre pays natale pour s’installer à New York, une ville que j’ai immédiatement aimé, beaucoup plus que Londres. Il y avait tellement de gens différent, qu’enfin j’avais l’impression d’être moi-même. C’est à ce moment que j’ai commencé à jouer du violon, tous les autres enfants dans ma classe en jouaient depuis plusieurs années, mais c’est tout de même moi qui obtenu le plus long solo lors du spectacle de fin d’année. Dès l’instant où je jouai ma première chanson sur cet instrument, je savais que c’était ma vraie passion. Le violon me permettait de m’évader, d’oublier tous les problèmes qui m’entouraient. Ma vie était plutôt facile, mes parents étaient toujours marié, je vivais au sein d’une famille très unie et qui n'avait aucun problème d'argent, au contraire nous habitions dans l'Upper East Side. À vrai dire il n’y avait rien pour rendre aussi anormale que je le suis. Ma soeur et moi avions toujours été très proche l'une de l'autre, elle était ma meilleure amie et je ne me voyais pas vivre sans elle. Nous adorions se vêtir de la même façon, nous n'étions pas physiquement identique donc porter les même vêtements était notre façon à nous de prouver au monde que nous étions jumelle. Il m'arrivait d'envier ma soeur, elle avait toujours eu tout pour elle alors que moi j'étais le vilain petit mouton noir de la famille, celle qui en disait beaucoup trop, qui parlait trop fort, enfin j'étais la petite énervée des deux. Je pouvais parfois taper sur les nerfs de mes parents qui eu aimaient bien le calme et le silence alors que moi je devais toujours bouger, faire quelque chose de moi même. Et plus je vieillissais plus le sentiment de ne pas être aimer par ma propre famille grandissait en moi, il m'était évident que mes parents avaient honte de moi. Ils vantaient toujours les réussites d'Apple aussi minimes étaient elles. J'avais beau mettre tous les efforts que je pouvais, jamais ce que je fessais était suffisant pour les satisfaire. C'était comme s'ils ne comprenaient pas que je n'étais pas comme elle. J'avais eu tout pleins de petits amis différent malgré mon jeune âge alors que ma soeur n'en avait jamais eu, elle rentrait toujours au minimum quinze minutes avant le couvre feu alors que moi je parvenais à arriver en retard à tout coup.
À la rentrer des classes alors que j’avais quatorze ans, je fis la rencontre de celle qui s’avéra devenir ma meilleure amie, elle et moi étions inséparable, comme cul et chemise, toujours à se balader dans les couloirs de l’école bras dessus, bras dessous. Apple était alors la seule qui parvenait à s'introduire entre nous deux. Malgré nos nombreuses différences elle était ma soeur et je l'aimais plus que tout, elle ferrait toujours partie de ma vie. J'adorais la relation que j'avais avec Apple, j'avais toujours pu tout lui raconter. Régulièrement, une fois que nos parents dormaient l'une d'entre nous allait rejoindre l'autre dans sa chambre et nous parlions pendant des heures. Souvent je lui parlais de mon petit ami du moment, elle adorait les histoires que je lui racontais, sans doute qu'elle avait l'impression de vivre la même chose que moi à travers ces petites anecdotes. Ce n'était jamais rien de bien intéressant, je me rappel encore la fois ou je lui avais parler de mon premier baiser. « Apple, tu sais quoi? Aujourd'hui j'ai embrassé un garçon! » Elle me regarda avec ses grand yeux tout étonné alors qu'en fait elle aurait du le voir venir, j,avais toujours été plutôt porter vers les garçons. « Arrête de tourner au tour du pot Rio, raconte moi, comment c'était? » C'était le genre de chose qu'habituellement je n'aurais jamais partager, mais Apple elle était différente, elle avait le droit de tout savoir à mon sujet. « Je sais pas comment te décrire ça, c'était rien de bien extraordinaire, tu sais c'est pas comme dans les films avec les feu d'artifice et tout en fait c'était plutôt étrange, je ne savais pas trop quoi faire, c'est con. » Elle me regardait avec ses yeux qui en demandaient encore plus, je me décidai donc de lui décrire la scène dans les moindres détails, enfin presque. « Après le lunch, quand je t'ai dit que j'étais dans le bureau de la directrice, en fait c'était pas vrai ... Avec Navid on a décider d'aller faire un tour au parc et s'en que je ne m'en attendre il s'approcha de moi et embrassa comme ça sans rien demander à personne. J'ai tellement été surprise que je lui ai même pas retourner son baiser. T'imagine, moi qui rêvais de ce moment depuis toujours et quand ça arrive je gèle sur place, c'est d'un ridicule, non? » Il aurait été logique de croire qu'après ce baiser Navid et moi s'étions mit en couple, mais non j'avais déjà jeter mon dévolue sur un autre que lui, quelqu'un de plus gentil, de plus doux. J'avais toujours cru qu'il m'en voulait de l'avoir laisser tomber aussi rapidement.
La vie continua son cour, un jour entre Maybel et moi ce fut la guerre. J'avais énormément changer au cour des derniers mois et elle était rapidement devenue jalouse de mon nouveau physique. J'avais toujours pensé que ma soeur était plus jolie et plus mince que moi, j'avais donc associé cela à l'amour de plus qu'elle recevait de nos parents. Pour moi si je devais aussi élancer qu'Apple, j'allais devenir aussi aimer qu'elle, logique de merde vous me direz. Au début je n'avais que diminué mes portions et j'avais arrêter le fast-food. Mais la perte de poids n'était pas celle que j'avais voulu, c'est donc pourquoi après quelques semaines je coupa le repas du midi, puis celui du matin fut atteint du même sort. Je ne mangeais plus qu'un seul repas par jour. Je pouvais me voir fondre à vue d'oeil. Enfin j'allais devenir aussi jolie et populaire qu'Apple. Ma jalousie envers ma soeur ne fut qu'augmenter quand nous sommes aller en vacances chez nos grand-parents. Nous avions alors retrouver nos vieux amis que nous avions perdues de vue depuis notre départ de Londres. Nous avions entre autre retrouver Sullivan, il avait grandit, il était beau et j'en était tomber amoureuse. Le seul hic, lui il préférait Apple, comme tout le monde. C'était ma soeur je savais que je ne devais pas me sentir de la sorte, mais elle me volait tout ce que je voulais. J'aurais tant aimer être Apple, la vie aurait été tellement plus simple pour moi si j'avais eu tout ce qu'elle a. Je ne devais pas être suffisamment mince encore, je me mits donc à me faire vomir. Après chaque repas que j'ingurgitais, je refusais de laisser quel qu'on que nourriture en moi. L'été se termina, mes parents et Apple sont rentrer aux États-Unis alors que moi on me laissa de coté, encore. Mes parents avait cru que de me laisser vivre chez mes grand-parents pour une année allait me faire du bien. Je n'avais pas réellement envie d'être séparé de ma jumelle, je l'enviais oui, mais c'était tout de même grâce à elle que j'étais encore en vie, sans elle j'allais sans doute mourir.
La vie sans ma soeur était très monotone, je m’ennuyais. J'avais très peu d'amis, je me rendis compte que tous les amis que nous avions ici en Angleterre étaient amis avec nous que pour Apple, aussi tôt Apple partie je me retrouva seule. Ce qui n'était pas plus mal, je pouvais enfin avoir la paix, personne ne me forçait à manger quoi que se soit, surtout pas mes grand-parents qui ne savaient toujours pas pourquoi on m'avait laisser à eux. Et puis ce n'était pas comme si c'était eux qui s'occupait de moi, ils laissaient se boulot à leur gouvernante. Après quelques mois j'avais développer une certaine amitiés avec Sullivan, il ne m'aimait pas au tant que je pouvais l'aimer, mais si son amitié était tout ce que je pouvais avoir alors pourquoi pas. Un soir mes grand-parents étaient partie à l'opéra, j'en avais donc profité pour invité mon beau Sullivan à la maison. Nous étions en train de regarder un film quand il décida de se rapprocher de moi, je pouvais alors sentir mon coeur battre la chamaille, comme s'il voulait sortir de ma poitrine. Ses lèvres sont venues se déposer sur les miennes, je n'en revenais pas, il m'embrassait, j'étais au paradis. « On va dans ta chambre ma belle? » J'avais immédiatement comprit ce qu'il voulait, pas besoin d'un diplôme universitaire pour savoir qu'il voulait coucher avec moi. J'étais encore vierge, j'avais beau avoir embrasser plusieurs garçon jamais je ne l'ai avaient laisser aller aussi loin. « Tu sais c'est ou. » Je venais de passée une étape importante de ma vie, pour la toute première fois j'avais fait l'amour. Le pire dans tout ça je ne pouvais même pas le partager avec ma soeur. J'avais eu envie de l'appeler, mais j'avais finalement laisser tomber l'idée. Surtout que quel que temps plus tard j'avais apprit que Sullivan avait coucher avec moi que par défaut, comme il ne pouvait avoir Apple il c'était donc contenter de la petite seconde en tout, moi. Je n'en avais pas fait tout une histoire, au contraire je l'aimais trop et ce n'est pas pur rien qu'on dit que l'amour rend aveugle. Pour le reste de mon séjour nous avions donc coucher ensemble à plusieurs reprises. J'attendais toujours le moment ou il me dirait qu'il m'aime, mais ce n'est jamais arrivé. J'avais plutôt droit au classique masculin. « Entre nous deux c'est rien de sérieux, c'est que pour le sexe hein? » A tout coup j'avais le coeur qui brisait en mile morceaux.
Le temps de l'université était finalement arrivée, je n'avais pas eu à me poser la moindre question. J'allais à Harvard un point c'est tout, c'était la tradition dans la famille. De plus je me devais d'intégré la Cabot House, comme ma mère l,avait fait plusieurs années au par avant. J'allais enfin retrouver ma soeur après un an sans l'avoir vu, même sans lui avoir parler. Nos parents avaient décider de venir avec nous à Cambridge, nous habitions donc un duplexe le temps qu'on intègre notre maison. Apple avait fait comme notre mère avait voulu, elle habitait la Cobot House, alors que moi je me devais de ne pas écouter, j'avais choisit d'habiter à Mather House, cette maison me convenait d'avantage. Peu de temps après mon arrivée je retrouvai Navid dans les couloirs de l'université, je ne l'avais pas revue depuis plusieurs années. Il avait bien vieillit, je ne me rappelais pas de lui aussi beau. Peu de temps après nos retrouvailles, nous avons donc commencer à sortir ensemble après avoir passer quelques nuits de plaisirs en sa compagnie. Notre relation était loin d'être la plus belle histoire d'amour ... Tous les deux on ne pouvait s'empêcher de tromper l'autre, il couchait avec d'autre filles alors que de mon coté je ne gênais pas non plus pour coucher avec d'autre garçons. Mais là n'était pas le pire, en effet comme tous les deux nous étions accro à toute sorte de drogue, il nous arrivait de ne plus être nous même, dans ces cas là il arrivait même que Navid me frappe lorsque je ne fessait pas ce qu'il voulait. J'en avait parler à personne, pour moi c'était tout ce que je méritais, après tout pourquoi j'aurais eu droit à un prince charmant? Je sortais donc avec lui depuis bientôt trois ans, j'étudiais l'anthropologie et l'anglais et je fessais partie de l'orchestre ou j'y joue du violon. Depuis le début de la nouvelle année je suis présidente de la maison Mather. Ma vie est loin d'être la plus belle, mais j'ai arrêter de me plaindre et de vouloir la changer à tout prix. J'ai finalement accepter qui j'étais. Je ne parle pratiquement plus à ma famille, Apple me manque bien qu'elle soit tout près on ne se voit pas souvent. Ma vie est centré sur la fête en ce moment, je ne pense qu'à m'amuser bien qu'il est très rare qu'un sourire soit dessiner sur mon visage.
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faudra se trouver un lien :D
