SAMSON REILLY ► rj king

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle maître    et j'ai entre 7 et 77 ans comme le cluedo. Je suis une française pure et dure et j'ai connu le forum grâce à à un singe qui f'sait des cacas papillons et qui dansait la macarena.  J'ai eu envie d'lui faire des bébés (pas l'singe, le forum hin  :affraid2:   ) alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Peter Pan   baah c'est rj king voyons    comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par bazzart, tumblr toussa toussa (oui pardon j'ai la flemme). Je fais environ trente douze mille mots par RP et mon personnage est un scénario ici par le moche (Marshall)   .

   Mot de la fin ? ▲ trompette
   Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
    être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

★★ J'suis assis là à cette table à écouter la maîtresse déblatérer son cours ennuyant. J'm'emmerde c'est l'cas de le dire, moi j'sais déjà lire et écrire, j'comprend pas comment les autres peuvent être attardés à c'point. Merde quoi, c'est pas compliqué d'aligner trois mots, si ? Je m'affale et je cherche un truc intéressant à regarder par la fenêtre. J'ai pas trop d'mal à trouver, même une limace est plus captivante. Sauf que soudainement j'ai cette boule au ventre que je connais que trop bien qu'apparaît. Elle me prend comme ça d'un coup, une sorte de contraction insupportable. Une contraction soudaine, intense et tellement douloureuse. Elle remonte bien lentement à travers mes intestins, elle me fait tortiller dans tous les sens, jusqu'à rencontrer mes poumons. Je sers les dents, très fort, puis elle passe par mon coeur et là ça fait mal. Serrant les poings j'essaie de me contrôler mais j'y arrive plus.  Et voilà une crise de plus. Une.  J'envoie tout valser, j'suis en colère et je crie. De toute mes forces, je crie. Y'a aucune raison à ça, à part le fait de me débarrasser d'ce démon qu'est en moi.. peut-être. Ouais, j'suis persuadé qu'en criant il dégagerait une bonne fois pour toute. Mais nada, ça s'arrêtait au bout d'un moment mais il revenait. Tout le temps. « Monsieur Reilly, votre fils est peut-être atteint d'hyperactivité. » Mes crises étaient de plus en plus courantes, du coup on m'a obligé à prendre un rendez-vous avec une psychologue. Une psychologue.. D'après mon père je fais du cinéma pour attirer l’attention, rien de plus. Mais j'y peux rien. Trois à quatre fois par jour mes organes me brûlent, j'ai une envie insupportable de crier, j'explose sans raison. Si j'pouvais, j'arrêtai. Mais j'peux pas.. Parfois ça s'passe même pendant mon sommeil, et à chaque c'est mon père qui vient m'calmer. Enfin "calmer", parfois il faut m’assommer avec mon radio-réveil tellement j'suis intenable. « Il n'y a pas de quoi s'inquiéter, ça se soigne très bien aujourd'hui avec des médicaments, vous devriez consulter un médecin. » Qu'est-ce qu'ils allaient bien pouvoir faire de moi ? Samson ou l'gosse qu'aurait jamais du voir le jour. Ils attendaient une p'tite fille, puis là comme ça ils se sont rendus compte qu'il y avait un deuxième embryon. Et en plus d'être inattendu, j'ressemble à personne. En fait, j'suis un peu le vilain p'tit canard de la famille. Le p'tit blond dans une famille de bruns ? C'est moi. J'me retrouve dans absolument personne. J'me suis plusieurs fois demandé si j'avais pas été adopté. Mais impossible, j'ai une soeur jumelle et puis, quelle idée d'adopter un gosse si c'est pour le foutre constamment en arrière plan ? On me maltraite pas, non non rien de tout ça. J'ai absolument tout ce que je veux, mais clairement, j'sers à rien. J'suis effacé, j'ai beau tout faire pour essayer d'rendre mon père un minimum fier de moi, jamais il ne me félicitera. Apparemment j'apporte juste des problèmes c'est tout ce qu'il retient. Et là, il manquait plus qu'j'sois à moitié dingue. Soupirant, je replace une de mes mèches blondes et observe mon père au loin. Du haut de mes neufs petites années, j'angoissais, ça avait l'air vachement sérieux vu l'expression d'son visage.  J'le voyais rarement comme ça. Et les si peu de fois c'était quand il était en gros stress avec son entreprise ou qu'il venait d'apprendre un truc grave. J'essaie d'écouter mais je comprends rien, les mots qu'il emploie sont trop compliqués. Et mon père semble perdu aussi, pas de la même façon que moi cela dit, il a l'air de ne pas savoir comment réagir. Il doit être déçu, il doit m'détester même. Mais c'est pas d'ma faute à moi, j'contrôle pas ces choses là! J'me mord soudainement la lèvre, le voyant terminer sa conversation, il vient me rejoindre l'air furieux, un peu déboussolé à la fois. Il m'attrape la main, on s'dirige ensuite vers la voiture et il ne m'adresse pas une seule fois la parole. Et moi j'ose pas lui demander quoi que ce soit. J'me tais, je tourne la tête vers lui de temps en temps, j'essaie d'analyser son regard, deviner l'problème. Puis finalement sur la route, j'me lance et pose la question qui me torture l'esprit :  « ... c'quoi bipolaire? »

★★ Malgré ça, ma vie est pas très compliquée, j'vis plus ou moins comme tout l'monde à l'exception que dès que j'me lève j'ai ma pilule bleue à avaler et avant de me coucher j'ai la  rouge. Le matin la bleue, le soir la rouge. Simple. D'ailleurs tirant une dernière taffe sur ma clope j'avale celle du soir puis m'affale dans mon lit exténué. Disons que la journée avait été .. bizarre.  Fermant les yeux j'expire puis me remémore l'aprem. Ses cheveux blonds qui frôlent ma joue, ses lèvres qui effleurent les miennes et sa respiration saccadée qui vient se heurter contre moi. Liz. Cette fille là j'l'avais définitivement dans la peau, sournoisement incrusté dans mes chairs. Pas la peine de sniffer quoi qu'ce soit, elle me faisait déjà planer. C'était pas la pouf qu'on voit à tous les coins de rues, c'était pas l'genre de meuf qu'avait connu plus de saucisses qu'un barbecue, nan rien d'tout ça. C'était Liz. Et il m'aura fallu des années pour m'en rendre compte, autant d'temps pour prendre conscience de cette attirance. Plaisir coupable. Sa main se glissait sous ma nuque, provoquant une chaleur caressante.  Le souffle montait, mon cœur battait à vive allure et nos lèvres se touchent, j'allais le regretter. Et pourtant je continue. Je ne l'arrête pas.  Je recule finalement mon visage du sien. « Liz, je... » Elle ne me laisse pas le temps d'en placer une. Je ne la connaissais pas si sauvage, mais c'est pas pour me déplaire. Tant pis, j'aurais essayé. J'abandonne. Je suis à elle. « Sam ? » J'ouvre brusquement les yeux. Fronçant les sourcils, je reconnais cette voix grave qui vient tout juste de me couper dans mes profondes pensées. Marshall Elliot Reilly. Ce petit con prend toujours un malin plaisir à venir me faire  chier dès qu'il sait pas quoi foutre de sa viande. C'était pourtant pas trop demandé un court instant de calme, si? Juste un, pour me remettre les idées en place, faire le point sur sur la journée étrange qui venait de se passer. Etrange mais pas si désagréable. Arf non bordel, réveille toi Sam. J'suis un mec, pourquoi je ne peux pas juste faire comme tous les autres mecs ? Soit, penser avec ma bite. On a couché ensemble. Y'a rien de plus. Elle est censée être mon plan cul et c'est tout, ça s'arrête là. Ouais, mais non. J'en ai pas envie. Ou alors peut-être bien que si. Peu importe. « P'tain, dégage de là Marsh, je réfléchis. » Marshall Marshall Marshall.. mon grand frère, ou le héro d'la famille. Celui que tout l'monde admire, que tout le monde adore.. sauf moi. Bon peut-être un peu j'avoue. Au fond d'moi, je l'aime un peu ce moche même si parfois j'aimerai qu'il disparaisse. Un peu comme en ce moment. « Tu réfléchis ? Tu sais faire ça, toi ? » Un sourire moqueur s'affiche sur son visage puis il finit par me rire au nez. Je n'aime pas qu'on me rit au nez. Je le fusille du regard, qu'est ce qu'il m'emmerde putain.  « Bah alors, qu'est ce que t'as ma grande ? Un chagrin d'amour ? » Va te faire foutre Marshall !

★★ Parait que c'est la meilleure amie à Marshall. Mais alors ? J'comprends pas moi, pourquoi mes parents se sont pas tournés vers Marsh pour ce pseudo mariage à la con ? Tout le monde aurait été content, sauf qu'évidemment il en aurait fait qu'à sa tête comme à son habitude. Il refuse d'étudier le droit comme papa Reilly le souhaite, ce qui suppose qu'il ne souhaite pas reprendre le flambeau, non non lui il veut étudier la psycho ou je sais pas trop quoi, alors accepter un mariage soigneusement arrangé par le padre, impossible. Sauf qu'au final, c'est moi qui m'tape tout par derrière, merde quoi. Et encore, c'est même pas à moi qu'on va confier l'avenir de l'entreprise, alors que j'attends que ça, mais à ma soeur. C'est .. c'est une grosse blague. Honnêtement, obliger ma soeur à étudier le droit et s'occuper du cabinet ensuite c'comme obliger un végétarien à avaler un bon gros big mac. C'pas compatible. En fait j'crois qu'ils me voient incapable de reprendre l'affaire familiale sans l'envoyer droit dans le mur comme un attardé, voire même tout simplement incapable de m'occuper seul de ma future carrière.  Du coup ils se sentent carrément obligés d'anticiper mon avenir en me liant directement avec un autre cabinet par les liens du mariage parce que la fille en question a l'avenir prometteur contrairement à moi. Tss, ils sont cons ou quoi je serais certainement pas à Harvard si j'étais aussi débile que ça. Bon c'est vrai dans un sens j'ai un problème, mais j'fais plus aucune crise, j'suis normal! Enfin presque. « 'lut. » J'affiche un sourire sur mon visage, hypocrite cela-dit mais elle a au moins le mérite de ne pas me voir tirer la tronche. C'est une sorte de privilège m'voyez.  « Alors.. c'toi Maxym? » Je soupire, un soupire qui s'entend pas trop c'est juste instinctif. Enfin, j'ai quand même envie que ce soit bouclé au plus vite cette histoire, qu'on fasse semblant devant nos parents et basta. « Bravo, tu veux une médaille? » Ah d'accord. Ok, message reçu 5/5 meuf. Et voilà, cette nana là c'est une peste. J'dis pas, si ça s'trouve avec les autres elle est parfaite mais avec moi ça passe pas, c'est el diablo en personne. Jamais, Ô grand jamais, j'allais passer le restant d'mes jours avec elle, je l'aimais pas, elle m'aimait pas so what? Ah oui les parents... Cette fois-ci j'allais pas m'faire passer pour le sale gosse qui fait foirer tous les plans de papa reilly, si ce mariage est annulé ce sera à cause d'elle, et uniquement elle. Pas moi. Et pour ça, j'vais lui faire péter un cable, pote de marshall ou pas, j'vais être insupportable, et apparemment elle est à Harvard, tout comme moi ça tombe bien.