Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityA archiver ♣ Quand un monde s'écroule, partie 2
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A archiver ♣ Quand un monde s'écroule, partie 2

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Janvier 2013, cinq heures après la fusillade. Trois heures se sont écoulées depuis que son amie a été acceptée au bloc. Après avoir discuté quelques temps avec une jeune personne qui est finalement partie, Elsy se retrouve seule à attendre. Seule au milieu de tous ces gens, de toute cette douleur. Elle ne se sent pas très bien. Comme un mauvais pressentiment. Enfin le médecin titulaire qui supervisait l’opération de son amie arrive vers les parents de la jeune femme. Elsy ne s’approche pas, n’y étant pas invité. Mais quand elle voit les deux vieillards fondre en larmes, elle comprend naturellement ce qu’il se passe. A son tour elle fond en larmes, naturellement. Sa douleur est muette. Mais elle a besoin de soutient en cet instant, d’une présence a ses côtés. Et elle se sent seule.
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Quand un monde s'écroule
avec Vicelsy
J'étais arrivée à l'hôpital ce matin avec l'irrémédiable sensation que je n'aurai pas grand chose à faire et que j'allai archiver des dossiers ou me tourner les pouces, il n'en fut rien. Etant étudiante en médecine, les stages étaient obligatoires afin de pratiquer, et j'étais aujourd'hui rattachée au service des urgences. Un programme sans importance à la télévision dans la salle d'attente fut interrompu par un flash info indiquant qu'une fusillade avait eu lieu dans l'université la plus prestigieuse au monde; Harvard, là où j'étudiais. J'en avais les mains qui tremblent. Comment cela était-ce possible? Qui avait bien pu commettre une telle abomination? Qui? Les larmes coulaient sous le coup de l'émotion.  


Ellipse de plusieurs heures..


La journée avait été éprouvante; devoir soigner des personnes que je connaissais ne serait-ce que de vue et les voir me supplier était un horrible sentiment. J'en étais malade, une université quoi !
Mon superviseur m'avait autorisé à me reposer et à revenir le lendemain.
Je m'avançais alors vers l'accueil lorsque je remarquais une jeune femme pleurer. Je n'allais pas la laisser comme ça ! J'm'approchais d'elle, tout en remarquant que ce n'était que ma cousine. Elsy, ça ne va pas? Bien sûr que non ça n'allait pas, elle pleurait ! 
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Elsy ne va évidement pas bien. Il parait que c'est ce qui arrive lorsque l'on perd un être cher ou quand on se demande si on va le perdre. Quand ont est dans l'attente d'une bonne nouvelle et qu'elle ne vient pas. En une fraction de seconde une vie peu basculer. Elsy avait échappé à la fusillade, physiquement. Au fond de son cœur elle la subissait de plein fouet. Elle ne savait pas combien de temps ce sentiment de vide allait l'habiter. A vingt-six ans il est dur de dire au revoir pour toujours à sa meilleure amie, à sa confidente depuis des années. Tellement de jeunes sont morts aujourd'hui. Trop pour une seule journée. Autour d'elle, la brune voit des visages hagards depuis des heures. Maintenant, son visage est semblable à ceux-là.

Une voix s'adresse à la jeune femme, l'appelant pas son prénom. Immédiatement Elsy reconnait celle se sa cousine Victoria d'Autriche, qui est étudiante en médecine. Une cousine dans les sciences, l'autre dans l'art. Vous voyez un peu le grand écart ? Qu'importe, la Hongroise se confie à elle, comme elle l'a toujours fait.

"- C'est Daphné. Elle est morte au bloc..." raconte la princesse avant d'écraser une larme d'un revers du bras. "Je sais que je ne devrais pas pleurer du moins pas ici, que je dois tenir mon rang mais... c'est trop dur..."
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