HOLLERY ◇ between us.

Je glissa mes mains sur sa taille tout en échangeant des baisers passionnés avec la jeune femme. C'est comme si c'était devenu naturel en l'espace d'une semaine. Une semaine pour tout changer. T’as pas l’impression d’être un peu trop habillé là ? On est pas à égalité.. Je regarda mon jeans trempé à cause de l'eau de la douche en sentant les doigts d'Holly le déboutonner. Avec ce geste je repensais au dimanche précédent. Et dire que ça ne fait qu'une semaine... j'ai l'impression que c'était y a un mois ou plus. Je finis le travail de la jeune femme en enlevant complètement mon pantalon et le laissa sur le sol de la douche. De toute manière, je ne pense pas qu'on puisse plus le mouiller. C'est juste qu'il va mettre hyper longtemps à sécher. Mais qu'importe. [...] Désormais je suis allongé sur le lit avec la couette qui couvre la partie basse de mon corps. Holly est tellement belle... et même si je le savais avant Vegas, c'est plus fort maintenant. Tout mes sentiments sont décuplés depuis le week-end dernier. Je caressa d'un geste tendre son épaule tout en déposant quelques furtifs baisers sur ces cheveux. Ca va ?
 

Oui, c’était comme si c’était naturel. Pourtant, au début de la semaine, j’étais en panique totale à cause de ce ressenti comme quoi… comme quoi ça aurait du se passer comme ça. Mais ça ne me faisait plus peur. De un, parce que je savais que c’était réciproque. Et de deux, parce que… je me disais que la seule solution pour continuer de voir Avery, c’était qu’on laisse parler ce qu’on pouvait ressentir. Coucher avec lui alors que j’étais sobre, ça me faisait peur. Mais j’avais un tellement bon souvenir de la nuit qu’on avait passé à Végas, que ça m’aidait à me détendre un peu. Et puis… faut dire que j’en avais vachement envie en le voyant comme ça sous la douche. C’est donc pour ça que j’avais fini par m’endormir à moitié, le sourire sur les lèvres. Je planais complètement et si je me laissais aller, c’était sûr que j’allais m’endormir pour de bon. Chaque caresse sur mon épaule me faisait frissonner. Ca va ? Je relevais la tête vers lui en souriant, hochant la tête. « Ça va.. » J’attrapais la couette pour la remonter jusqu’au milieu de mon dos, restant contre lui avant de murmurer, « J’pensais pas que t’arriverais à me faire ressentir tout ça un jour.. » Surtout que j’étais rassurée le fait que même s’il y avait plus entre nous, il restait mon meilleur ami et on arrivait à encore déconner ensemble. Et je pensais que c’était un atout dans un.. couple naissant ?

Ça va.. Ces deux mots ont le don de me rassurer. La dernière fois qu'on s'est retrouvé dans un lit, il y avait un gene entre nous. Mais aujourd'hui c'est complètement différent par rapport à la semaine précédente. Déjà on a pas une goutte d'alcool dans le sang, du moins pour ma part, et on est complètement conscients de ce qu'on fait ou plutôt ce qu'on vient de faire. J’pensais pas que t’arriverais à me faire ressentir tout ça un jour.. Et je ne pensais pas qu'elle arriverais à me faire ressentir ça également. C'est pas comme avec les autres filles, c'est plus fort, c'est mieux tout simplement. J'pourrais dire la même chose pour toi. Je déposa ma main le long de son bras en regardant tout autour de nous. Et dire qu'on a encore la cuisine a ranger... J'suis bien avec toi, j'ai pas envie de bouger ..

 

Bien sur que tout allait bien. Tout allait merveilleusement bien. Moi qui avais méga peur de ce rencard, au final, quand on avait laissé faire les choses, tout s’était passé à merveille. Comme si… comme si être là, contre lui, dans ce lit, était totalement normal. Comme si c’était là je devais être et nulle part d’autre. Et je ne voulais être nulle part d’autre, j’étais trop bien là. J'pourrais dire la même chose pour toi. Je souris et je fermais les yeux en sentant sa main sur mon bras. Ses caresses me faisaient un effet fou. J'suis bien avec toi, j'ai pas envie de bouger .. Je ris et je me redressais légèrement pour regarder aussi sa chambre. « Roooh, nooooon j’veux pas bouger là.. » Je me recalais bien contre lui. Non, non ! Je ne voulais pas bouger de ce lit ! « J’peux.. te demander un truc.. ? » Je relevais le regard vers lui, posant mon menton sur son épaule, sans trop savoir comment m’y prendre. « Tu… tu vas pas avoir envie d’aller voir ailleurs… ? Enfin… j’veux dire… tu vois pas d’autres filles ? » Parce que j’étais pas sûre que j’allais savoir gérer ce genre de chose.

J’peux.. te demander un truc.. ? Généralement quand ça commence comme ça, y a rien de bon qui arrive. Je fis tout de même un signe positif de la tête en la regardant. Tu… tu vas pas avoir envie d’aller voir ailleurs… ? Enfin… j’veux dire… tu vois pas d’autres filles ? Je ne pu m'empecher de faire apparaitre un petit sourire sur le coin de mes lèvres. C'est vrai qu'il y a cette histoire d'aller voir ailleurs ou nan. Je ne vois aucune autres filles et puis j'suis bien avec toi alors ça m'suffit. Après un dernier baiser sur son front, je me glissa en dehors du lit et pris de nouveaux habits dans mon armoire. C'qui est bien pour moi c'est que j'ai tous mes habits à disposition, c'qui n'est pas le cas d'Holly. Et sa robe est encore toute sale. Si tu veux pas remettre ta robe, tu peux te servir. Bon c'est que des habits pour mecs qui ne sont certainement pas à sa taille, mais c'est mieux que rien, nan ?
 

C’était.. assez bizarre comme sentiment. Nous n’avions pas réellement défini la nature de notre relation maintenant qu’on avait.. décidé de ne plus renier ce qu’on pouvait bien ressentir, mais… j’sais pas. J’me voyais mal apprendre qu’il avait passé la nuit avec une autre maintenant. Disons que je n’étais pas très partageuse, voilà c’est ça. Et je fus rassurée de voir le petit sourire d’Avery qui voulait tout dire sauf ce que je redoutais : que j’étais chiante de poser cette question. Je ne vois aucune autres filles et puis j'suis bien avec toi alors ça m'suffit. Je cachais un immense sourire et je fermais les yeux en sentant son baiser sur mon front. Je le regardais sortir du lit pour se rhabiller et… je me souvenais que à part ma robe dégueu, je n’avais rien pour me rhabiller. Coool. Si tu veux pas remettre ta robe, tu peux te servir. - « Ouais, j’me vois mal remettre ma robe même si c’est que pour ranger la cuisine.. » Je me penchais pour chercher mes dessous et les remettre puis j’allais vers un tiroir que j’ouvrais pour chercher un t-shirt. J’en sortais un que je dépliais et je ris, « Wow.. on dirait que t’es un géant, ça va m’arriver aux genoux ! » J’enfilais le t-shirt et je me regardais, « Encore une fois, j’me sens au top de la sexittude ! »

Ouais, j’me vois mal remettre ma robe même si c’est que pour ranger la cuisine.. C'est sûr que c'est pas très esthétique, c'est d'ailleurs pour cette raison que je lui ai proposé de se servir dans mes armoires. Une fois habillé d'un nouveau jeans sorti de mon armoire et d'un simple t-shirt blanc je me tourna vers la jeune femme. Wow.. on dirait que t’es un géant, ça va m’arriver aux genoux ! Encore une fois, j’me sens au top de la sexittude ! Je ris légèrement en regardant sa tête et son allure. T'es très belle comme ça, t’inquiète pas. Une nouvelle fois je lui souris puis ouvrit la porte de ma chambre. Prete ? Je sortis de ma chambre pour descendre dans la cuisine encore en désordre. Je pris le bol où un semblant de pate est dedans. On abandonne l'idée de faire un gateau ?
 

C’était… bizarrement plaisant de prendre un de ses t-shirt et de l’enfiler comme ça. C’était comme si il était un peu avec moi. J’sais bien que là, il l’était, avec moi mais bon. Bref. Son t-shirt était, comme je le pensais, un peu trop grand et il m’arrivait jusqu’aux genoux. Tant mieux, ça me couvrirait bien pendant qu’on nettoierait la cuisine. T'es très belle comme ça, t’inquiète pas. Je souris un peu, parce que.. ouais, ça me faisait aussi plaisir qu’il me trouve belle. . Prete ? J’hochais la tête et je m’attachais les cheveux en avancant pour sortir de sa chambre, « Prête ! », annonçais-je en descendant dans la cuisine avec lui. Je grimaçais en voyant l’ampleur des dégâts, On abandonne l'idée de faire un gateau ? Je le regardais avec l’espace de pâte dans le saladier. « Eh… bah j’te préviens, si on met ça au four, moi j’le mange pas ! » Je ris un peu et je m’avançais pour choper un balai dans un coin et m’occuper de la farine à terre, « On est vraiment des gros gamins.. » Je relevais le regard vers lui, « Rappelles moi de ne plus jamais faire la cuisine avec toi » Parce que ça tourne toujours mal, lui donner l’occasion de m’attaquer comme ça.

Eh… bah j’te préviens, si on met ça au four, moi j’le mange pas ! C'est vrai qu'y a pas beaucoup d’ingrédients dans la pâte. Les tablettes de chocolat ne sont même pas ouvertes et les oeufs n'ont pas fait long feu également. J'empoigna le saladier et le vida dans la poubelle non sans mal. On est vraiment des gros gamins.. Rappelles moi de ne plus jamais faire la cuisine avec toi. Un large sourire apparu sur mes lèvres. Quand je dis que la cuisine et moi ça fait zéro, c'est pas pour rien. Faut me croire. J't'avais prévenu, mais tu vas pas me dire que cette après midi t'as pas plu que ce soit la bataille ou l'après bataille. Reste maintenant à nettoyer tout le bordel qu'on a mis. Après avoir  déposé  le saladier vide dans le lavabo je pris l'éponge pour venir essuyer la table avec de grands gestes de bras. Mais il n’empêche que j'ai gagné cette bataille. Enfin c'est à discuter, mais chut.

N’empêche que j’en avais eu envie de ce gâteau mais en voyant la pâte même pas fini… je préférais lui dire de la jeter, ce qu’il s’empressa de faire. Je continuais de balayer à terre en nous traitant de gamin, et je ne pus m’empêcher de sourire en voyant son propre sourire. J’savais qu’il avait vécu des sales moments cette année, alors me dire que j’arrivais à lui apporter un peu de bonheur, c’était une petite victoire personnelle. . J't'avais prévenu, mais tu vas pas me dire que cette après midi t'as pas plu que ce soit la bataille ou l'après bataille. Je souris en coin et je reposais le balais dans un coin, laissant le tas de farine à terre pour aller chercher un ramasse poussières. « Si tu veux mon avis, l’après bataille était plus intéressante que la bataille », répondais-je en ramassant la farine pour la mettre à la poubelle. Mais il n’empêche que j'ai gagné cette bataille. Je le regardais en ouvrant la buche, « Comment ça t’as gagné ? J’suis la dernière à t’avoir mis l’œuf sur la tête, donc j’ai gagné ! », lançais-je en allant vers le lavabo pour laver le saladier que nous avions utilisé. « J’aurais peut-être du laver ma robe et la laisser sécher pendant qu’on range, parce que j’me vois mal traverser Cambridge habillée comme ça.. » C’était pas comme si j’vivais dans une confrérie près de la sienne, j’vivais hors du campus moi.