Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityChristmas without fight just...magic and joy { Madi'
Le Deal du moment : -38%
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip ...
Voir le deal
99.99 €


Christmas without fight just...magic and joy { Madi'

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Merry
Christmas.



La magie et la joie de Noël. Je n'étais ce genre de gars ronchon qui se plaignait à chaque sapin qu'il pouvait voir, à chaque famille heureuse qui revenait d'une sortie forte amusante et qui jalousaist les couples qui avaient l'air soit disant heureux à passer soit leur premier, soit leurs énièmes fêtes de fin d'année ensemble. Non, je m'en foutais royalement malgré ne jamais avoir connu tout ça. Et en même temps, je ne pouvais pas blâmer ma mère. Le soir du réveillon, mais aussi de Noël, elle se devait de travailler pour rembourser les quelques cadeaux qu'elle m'avait pris dans l'espoir de me faire plaisir. Je l'a savais désolé de devoir me laisser seul au fond de son fucking restaurant où elle travaillait, car elle n'avait pas les moyens de me faire garder quand j'étais petit. Elle n'avait plus à s'en faire lorsque j'avais dépassé l'âge des dix ans. Elle n'avait plus à s'en faire du tout -ou pas- vu que je ne passais plus chez moi mise à part pour me doucher, prendre quelques fringues dans ma chambre et accessoirement dormir, mais si tout ça je pouvais le faire chez ma meilleure amie, il pouvait m'arriver de ne pas rentrer à la maison durant plusieurs jours.

Oui, le sens de la famille n'avait jamais été ma priorité et même si j'aimais ma mère plus que n'importe qui au monde -mais ça, je ne l'avouerais jamais malgré la carte que je lui avais gentiment envoyée- je n'avais jamais daigné à me montrer plus sympathique même en période de festivités. Mes Noël, je les avais toujours passé avec Madisson. L'année dernière, cela avait été notre première année où nous avions passé toutes les fêtes de l'année sans se voir, se parler et en fait nous avions passé plus d'un sans avoir aucun contact. Cela avait beau paraître bizarre, mais au bout de plusieurs verres, je n'y avais même plus prêté attention. Y avais-je prêté une seule fois attention même ? J'avais certes mal digéré qu'elle se casse à l'autre bout du monde sans me prévenir, mais la dégager de ma vie amoureuse, ça, c'était totalement volontaire, excepté qu'elle puisse avoir le coeur brisé, ça je ne m'y avais pas attendu. En même temps, les filles sont bien trop sentimentales à mon goût. Enfin, surtout Madisson.

Ce soir-là, il neigeait et ça me donnait encore plus l'envie de sourire, parce que ouais, j'aimais bien la neige. J'avais essayé de me promettre de ne pas trop faire le con chez mon ancienne meilleure amie et sur le chemin, je venais même à me demander pourquoi j'avais accepté de passer Noël en sa compagnie. Je m'étais alors surpris à lui acheter quelques cadeaux, car je ne me voyais pas arriver les mains vide. Mes petits revenus y étaient passés ça c'était clair. Je ne travaillais pas et je venais à me demander comment j'arrivais encore à subvenir à mes besoins parfois. Ha oui, ma mère m'envoyait un peu de sa paye tous les mois ce qui m'aidait à me payer mes clopes, mon alcool et ma drogue, la bouffe si besoin, mais au pire j'avais une nouvelle fois de plus Madi'. En fait, sans elle je pouvais me retrouver dans la merde du jour au lendemain -prise de conscience du jour-

Par flemme -ouais il faisait froid- J'avais dépensé mes derniers dix euros pour prendre un taxi qui m'amènerait jusqu'à chez elle. La ponctualité n'étant toujours pas mon fort, j'avais trente minutes de retard -bah ouais il y avait du monde à cette heure-là dans les magasin- et il faisait déjà nuit. L'a connaissant, elle avait dû me donner une fausse horaire pour qu'au final, je sois à l'heure. Elle avait toujours fait dès lors que cela faisait trois semaines que nous nous connaissions et trois semaines que j'arrivais tous les jours en retard. Bien pour ça qu'elle venait me chercher chez moi tous les matins avant d'aller en cours pour d'une me réveiller et de deux, me motiver surtout ! Elle était armée de patience en fait.

En bas de son immeuble, je m'acharnais sur la sonnette de son interphone -juste pour la faire chier et espérant l'avoir fait sursauter- et attendis bien sagement en bas qu'elle daigne m'ouvrir pour que je puisse monter. Un gros paquet dans les bras, j'avais du mal à voir devant moi, je devais bien l'avouer. J'aurais peut-être du prendre un truc moins gros. Enfin, c'était surtout la vendeuse qui m'avait foutue ça dans un paquet énorme alors que ça pouvait très bien rentré dans un sac plastique. Bon certes, niveau présentation ça n'aurait pas été le top, mais c'était le contenu qui comptait non ? J'entendis la porte s'ouvrir après quelques secondes d'attentes et la poussait avant d'emprunter l'ascenseur -ouf ! Je n'avais pas à prendre l'escalier contrairement à la dernière fois à cause de cette foutu panne d'électricité- No stresse, tranquille, j'y allais à l'aise, mais connaissant Madi' comme ma poche, je me demandais dans quel état elle se trouvait. Je n'allais pas tarder à le découvrir. Je toquais à la porte.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
xmas time with you.


Noël. Une fête familiale heureuse et incroyablement festive. Avec mes parents et le reste de ma famille lorsque j’étais très petite, tout se passait bien et je me sentais à ma place. Le problème, c’est que plus on grandit, plus on sent une hypocrisie que l’on pensait impensable entre les gens d’une même famille. Au début, on se dit que pendant une soirée, on met toute la rancœur ou toutes prises de tête de côté, sauf que ça ne marche pas comme ça. Parfois, au cours du repas, il suffit d’une parole pour que tout explose, que soit entre les adultes ou entre les enfants. Alors au bout d’un moment, je voulais juste que cette fête passe le plus vite possible et me faire toute petite, en jouant de mon côté. Puis, ma famille s’est éloignée et je suis simplement restée avec mes parents qui cherchaient à me combler, sans pour autant m’acheter avec des cadeaux. Ils voulaient juste que je sois heureuse et que je passe un bon moment avec eux. Tout avait l’air idyllique, mais il me manquait un petit quelque chose à ma magie de Noël.

Un jour, j’ai rencontré Austin et mes prochains Noël furent les meilleurs de ma vie. Rire, s’amuser, profiter et partager un moment parfait avec une personne que l’on aime. D’amitié, d’abord, bien sûr. Mes parents n’avaient jamais compris pourquoi je préférais être avec lui plutôt qu’eux, mais ils avaient accepté en voyant à quel point je souriais avec lui. Ils n’en oubliaient pas de nous faire à manger et de nous offrir des cadeaux – Austin était comme un frère donc de la famille donc il avait droit à ses cadeaux (a) – pour notre plus grand bonheur. Mais le reste de la soirée était juste pour nous deux et … nos petits secret. Mes parents n’avaient pas besoin de tout savoir et ils valaient mieux pour leur petit cœur de ne pas se rendre compte que quelques bouteilles de vin disparaissaient occasionnellement durant la soirée de Noël. Si jamais, c’est la faute d’Austin, pas la mienne hein !

Le Noël de l’an dernier avait juste été … horrible. Et encore, le mot est faible. Non pas que je regrette d’avoir été avec ma mère, mais il me manquait mon père et le plus important de tous, ce bouclé qui me rendait tellement pétillante. Sauf que voilà, en grandissant, j’étais tombée amoureuse de lui. Nous avions fini par sortir ensemble, coucher ensemble et … plus rien. Il m’avait simplement brisé le cœur et j’avais préféré prendre une distance maximale. Ça ne changeait rien à ma douleur ce fameux soir festif et je me sentais seule. Complètement seule. C’était le pire Noël de ma vie et maintenant que je l’avais retrouvé à Harvard, je trouvais ça logique que l’on passe cette soirée ensemble. Alors je l’avais invité – ou il s’était invité ? – et je savais qu’il viendrait.

Un horaire avait été convenu, mais je savais pertinemment qu’il serait en retard d’une trentaine de minutes. Minimum. Tout aurait pu aller très bien et j’aurais pu être à l’heure … mais je m’étais assoupie et mon réveil n’avait pas sonné. Alors mes yeux venaient s’ouvrir et je me rendais compte qu’il me restait trente minutes – avec son retard – pour tout finir. « Et merde » avais-je dit en me redressant rapidement. Mettant rapidement un tablier, je me dépêchais de mettre le four en route pour finir mon plat – qui n’avait plus qu’à cuire – et je me félicitais d’avoir fini l’entrée avant de dormir. Plus que le dessert. La farine volait, le sucre un peu aussi enfin, c’était assez bien le carnage et je finissais de mettre mon gâteau dans le moule quand un acharné s’amusait avec mon interphone.

Austin, sans aucun doute. Rapidement – et sans me poser de questions – je fis en sorte de lui ouvrir la porte avant de courir pour nettoyer la cuisine et mettre la table. Impossible de prendre une douche, il serait là d’ici … La porte venait de sonner. Ok, tout était parfait, sauf moi avec de la farine dans les cheveux, sur le nez et les trois quarts de mes habits, malgré le tablier. Quand j’entendis toquer à la porte, je soupirais de mécontentement. Je n’étais pas prête et tout ça à cause d’une foutue sieste. Ouvrant quand même la porte, je me retrouvais face à un gros paquet. « Austin ? » demandais-je un peu déconcerté. Me poussant, je lui laissais la place pour rentrer. Si j’imaginais un carton aussi gros tout vite ? Oui, un peu, mais ça ne ferait que déclencher un bon délire. Non, mais vu la façon dont il galérait pour rentrer et le poser au pied du petit sapin que j’avais – tradition oblige – je me doutais qu’il devait contenir quelque chose et j’étais très curieuse.

« Bonjour toi et bon Noël ! » m’exclamais-je une fois qu’il n’avait plus le paquet dans ses bras. J’allais me jeter sur lui, mais je me rappelais toute la farine que j’avais. Approchant de lui, je posais un bisou sur sa joue, laissant un peu de farine en souriant. Retirant ça avec mon pouce, je ne faisais que sourire encore plus. « Eum.. je me suis loupée un peu avec l’heure alors que je vais juste me doucher vite-fait.. » Il n’avait pas trop le choix, il fallait bien que je me fasse convenable. Pour lui (a) « Alors, tu as le droit de prendre la bière de Noel dans le frigo mais tu ne touches à rien d’autre avant que j’arrive ! » lui dis-je en le pointant du doigt. « S’il manque un seul toast, privé de dessert ! » dis-je en riant avant d’aller rapidement dans la salle de bain, histoire de me dépêcher de me faire belle !
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Merry
Christmas.

 


Faut être clair, j'y voyais que dalle avec mon paquet devant ! Je venais même à me demander comment j'avais réussi à sortir du grand centre commercial sans faire de dégât, ainsi qu'arriver jusqu'à chez elle sans me prendre aucun mur. Autant dire que j'étais soulagé d'enfin le déposer au pied de son sapin qui était -comme tous les ans- magnifiquement décoré et je ne pus m'empêcher de sourire à la vue de son appartement qui n'était même pas décoré il y a quelques semaines auparavant. Aujourd'hui, il avait revêtis ses couleurs de Noël, ses guirlandes en tout genre et c'était ça que j'aimais bien chez Madi'. C'est qu'elle aimait tellement les traditions, qu'elle cherchait toujours à tout faire bien. Des traditions qui avaient été données par ses parents. Des personnes très sympathiques avec qui je m'étais longtemps entendu. Ils avaient été comme des seconds parents pour moi que je venais à voir plus que ma propre mère. Après ce que j'avais fait à leur fille, je n'avais aucune idée s'ils m'appréciaient encore, mais si elle leur avait confiée tout le mal que je lui avais fait, la réponse devait probablement tourner vers le négatif.

En déposant le paquet au sol, c'est une Madi' toute farineuse qui se dévoila devant moi. « Tu t'es déguisé en bonhomme de neige c'est ça ? » Demandais-je pas sûr de moi. Elle avait pour habitude d'être toujours prêt lorsque j'arrivais, mais il fallait croire que Noël faisait vraiment des miracles, les rôles venaient d'être inversés. Qui l'eu cru ? « Joyeux Noël à toi aussi ! » J'aurais pu directement commencer par ça, mais ce n'était pas la première chose qui m'était venue à l'esprit en la voyant. Nous allions oublier le câlin de bien là, car j'avais fait un effort vestimentaire et je ne voulais pas tout foutre en l'air. Ouais, j'avais laisser dans mon placard tout ce qui est :jeans troués, pareil pour les t-shirt, chemises mal repassées et à moitié et je m'étais même vraiment appliqué pour me coiffer. En fait je me coiffais tous les matins, mais pour filer en cours et dormir sur ma table, je ne voyais pas l'utilité. Soit, je comptais bien préserver ma tenue

« Ha, mais en fait ça veut dire que je suis à l'heure ! Voir même en avance ! » C'était tellement rare que j'étais genre obligé de le lui faire remarqué. Le petit miracle de fin d'année vous voyez. Même si par rapport à l'heure, j'étais à la bourre, par rapport à elle, j'étais largement en avance vu qu'il fallait encore qu'elle prenne une bonne douche pour se montrer présentable. « Ha, mais je commençais à m'y faire au look bonhomme de neige » Disais-je avant de l'a voir quitter le salon pour rejoindre sa salle de bain. Je me promettais de ne pas craquer pour les quelques petits canapés qui me faisaient vachement envie. J'en salivais d'avance, mais je me contentais de prendre une bière qui se situait dans le frigo, restant sage. Bah quoi, je n'allais pas monter dans les placards et faire le fouillis non plus, ça c'était déjà fait, fallait innover (a) En plus, je tenais bien trop à avoir mon dessert. D'ailleurs, je jetais un petit coup d'oeil curieux dans le four, mais préférais m'en éloigner pour ne pas succomber à la tentation d'en goûter un morceau malgré que ça ne soit pas encore cuit.

Le temps me paraissait long jusqu'à elle arrive et je m'ennuyais vachement vite. Pourquoi il a fallu que je naisse hyperactif déjà ? Je m'étais débarrassé de ma doudou et avais eu le temps de me fumer trois cigarettes -bon surtout que je les avais enchaînées faut dire ce qui est- avant de la voir revenir. J'avais aéré un peu son salon histoire de ne pas la tuer intoxiquée quoi. Il faisait assez frais certes, mais c'était juste le temps de quelques minutes. « J'ai aéré un peu » Ouais je préférais l'à prévenir histoire qu'elle ne se demande pas si on ne lui aurait pas coupé le chauffage le jour de Noël. Elle avait l'habitude que je fasse comme chez moi de toute façon. Ma bière en main, je l'avais déjà commencée sans l'attendre, mais il y en avait d'autres, nous aurions largement le temps de trinquer à cette soirée. « Tu nous a fait quoi de bon ? » Bah ouais, j'étais pressé de savoir ce qu'elle nous avait concoctée, car je le savais très bonne cuisinière.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
xmas time with you.


Mon appartement avait été habillé des couleurs de Noël et je ne comptais pas voir cette tradition s’éteindre. Même loin de mes parents, je pensais à eux et je continuais de fêter cet évènement avec le même entrain que lorsque j’étais plus jeune. Peut-être que si Austin n’avait pas été à Harvard, je serais rentrée chez moi, mais vu qu’il était là, qu’il avait accepté de venir et tout ça, je n’avais pas voulu le décevoir ! Chose faite, j’espérais. Son gros paquet posé aux pieds de mon sapin, je souriais en entendant que lui non plus ne pensait pas forcément à dire « bon noël » mais qu’il préférait me faire une remarque sur mon style très peu approprié pour passer la soirée ensemble. « Mince, comment est-ce que tu as deviné ? » riais-je doucement. Comme si j’avais pris le temps de penser à me déguiser ! Ah, il ne changerait pas et j’en étais heureuse. Pour ce soir, au moins.

Ne prenant pas vraiment la peine de le détailler – vestimentairement parlant – je lui avais juste dit qu’il fallait que je prenne urgemment une douche. Le fait qu’il dise qu’il est à l’heure, voire en avance me fit lever les yeux au ciel. Pff, quel tricheur. « Tu as juste de la chance que je me sois endormie cet après-midi oui, sinon tu serais … » Je regardais l’heure. « … en retard de trente minutes, comme d’habitude » La demi heure d’Austin quoi, c’était tellement habituelle que ça ne m’étonnait toujours pas. Ce qu’il y avait de pratique avec ça, c’est que je savais que j’avais toujours minimum trente minutes de plus pour finir ce que j’avais à faire ou pour me rendre à un endroit convenu. Un mal pour un bien !

Partant du salon, ses mots me firent rire alors que je me dépêchais de prendre ma douche et de m’habiller de façon assez … printanière, me sentant à l’aise ainsi et sachant que mon chauffage tournait à fond, de toute façon. Une chance depuis le retour du courant ! Séchant mes cheveux, je me rendais compte qu’il n’avait fait aucune remarque sur leur couleur. En même temps, je les avais attaché en un chignon et vu notre discussion éclair, il n’avait pas du remarqué qu’il était brun. Pourquoi cette couleur ? Aucune idée, mais j’en avais envie et c’est tout. Ça changeait un peu et ça me faisait du bien. Comme le fait que j’essayais de me convaincre qu’il fallait que je tourne la page avec lui. Chose que je trouvais de plus en plus … impossible.

Cheveux secs, vaguement maquillée et prête à passer une bonne soirée, je revenais dans le salon, voyant qu’il avait déjà une bière à la main et que bordel, j’avais froid ! Je compris d’où venait le courant d’air en l’entendant dire qu’il avait ouvert la fenêtre, dû à l’odeur de tabac que je sentais. Une habitude de plus avec lui qui ne me dérangeait vraiment pas. Allant refermer la fenêtre – pour ne pas être malade – je me dirigeais dans la cuisine. « Haha, surprise ! » dis-je en prenant l’apéritif de petits canapés dans le frigo et une bière pour moi avant de revenir dans le salon, en posant tout sur la petite table. « Je suis fière de toi Austin, tu n’en as même pas touché un seul ! » le taquinais-je en continuant de sourire.

Lui tendant ma bière – juste parce que j’ai l’habitude qu’il le fasse, avec décapsuleur ou même sans (mais ça fait mal aux mains, même sans) – je cherchais encore un autre petit apéritif : du fromage aux fines herbes enroulé de saumon dans des petits cuillères en plastiques. Oui, bon, j’avais fait pour cinq-six personnes, mais je ne doutais pas sur la faim qu’avait toujours eue mon ancien meilleur ami pour que tout disparaisse. J’avais été un peu – j’ai bien dit « un peu » – plus raisonnable sur la quantité pour le plat. Le dessert ? Ah ça, j’avais le don d’en faire trois tonnes de toute façon, mais ce n’était jamais perdu après tout ! (a)
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Merry
Christmas.

 


En pénétrant dans le salon, je n'avais pu m'empêcher de la regarder quelques secondes afin d'observer sa tenue. Ok, d'habitude j'avais l'air d'un plouc, mais alors là c'était pire. Je ne m'étais pas pris la peine de faire un véritable effort vestimentaire, mais je m'étais dit que limite je pouvais me ramener à poil, elle s'en foutrait carrément. J'avais jugé qu'il faisait peut-être un petit peu froid pour ça je n'avais pas très envie de perdre l'usage d'un de mes membres à cause d'une connerie pareille. Elle semblait alors rayonnante, joyeuse et puis elle était jolie quand même, mais gardons nos compliments pour nous, c'était Noël certes, mais évitons trop les miracles de l'année, ça risquerait de cacher des choses pour l'année à suivre et ce n'était jamais rien de bon. Enfin je me connaissais surtout et sortir des compliments me demandais un effort surhumain..

« Ouais bah pour ma défense, si j’avais été à l’heure tu n’aurais pas eu de cadeau » Parce que ouais je n’aimais pas m’y prendre en avance, ça prenait la moitié de la place dans la chambre et c’était vite saoulant. Il y avait eu énormément de monde qui avait pensé comme moi et je ne m’y étais pas attendu. Voilà la véritable raison de mon retard, mais en soit elle s’en foutait royalement, car l’essentiel était que je sois là en ce moment même, car j’aurais très bien pu lui poser un lapin en me désistant de dernière minute et là, elle aurait passé le pire Noël de toute sa vie. Bien pire que celui de l’an passé.

Je sentais d'ailleurs qu'il allait être bien mieux que celui de l'an passé. Enfin, surtout niveau gastronomique, car l'année passée je l'avais passé à boire des bières, je m'étais pour l'occasion, acheté un peu d'ecstasy -je n'avais d'ailleurs pas dérogée à cette règle cette année- et j'avais dû manger que le lendemain bien trop mort pour avaler quoi que ce soit de peur de tout vomir dans la minute. C'était une soirée super dont je ne me souviens pas, mais au moins je n'avais pas eu à acheter un cadeau. J'avais pu faire quelques économies pour m'acheter un Mac Book. Radin ? Egoïste ? Ouais, peut-être un peu, mais n'empêche que tous les ans, dès que je passais Noël avec Madi', je lui achetais un cadeau et cela même si j'étais ruiné, car je trouvais toujours un moyen pour lui offrir quelque chose. Passant du fameux collier de pâtes ridicule -le jour où j'avais vraiment plus un rond à cause d'une connerie-, au fer à boucler dernier cri au cadeau qui n'avait pas valeur. En effet, notre dernier passé ensemble avait été notre premier Noël en couple et pour l'occasion je lui avais offert une soirée incroyable rempli de joie, de magie et de neige ce qui avait suffi à la combler. Cette année, rien de tout ça.

Secouant la tête pour ne pas penser à tous ces souvenirs forts inutiles, je souriais tel un enfant à sa remarque. « Faut que je sois sage si je veux que le père Noël m'apporte des cadeaux » Les mains derrières le dos, je me dandinais de droite à gauche afin d'imiter le parfait enfant sage, mais ce n'était tellement pas crédible que je revenais à moi en m'emparant de la bière de Madi'. Ni décapsuleur, ni main, j'avais préféré utiliser mes dents -bien plus classe- avant de la lui passer. « Mademoiselle est servie » A présent qu'elle avait posé tous ces délicieux petits encas, je ne me fis pas prier pour me servir. « Hum...putain c'est trop bon et j'avais la dalle j'ai rien bouffé ce midi, jsavais pas si j'allais avoir assez pour ton cadeau après » Il fallait savoir se priver des bonnes choses parfois, mais c'était une habitude que j'avais pris. Sauter les repas pour pouvoir me payer des clopes, une nouvelle chemise ou bien les cadeaux de Noël. « Tu m'as acheté combien de cadeaux ? » Trop curieux ? Ouais, mais ce n'était pas comme si je lui avais demandé le contenue.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
xmas time with you.


« Ouais bah pour ma défense, si j’avais été à l’heure tu n’aurais pas eu de cadeau » S’il me prenait pas les sentiments aussi, je n’allais pas l’engueler plus que cela si j’avais un gros paquet (a) Revenant de ma douche, j’avais entreprit d’apporter l’apéritif et de quoi boire pour moi. Assise dans le canapé, je me sentais vraiment bien. Je devais avouer que si j’avais pu dormir genre une heure de plus, ça m’aurait bien arrangé, mais rien n’égal la présence de mon ancien meilleur ami. Absolument rien. La réponse au fait que je lui avais dit que j’étais fière qu’il n’ait rien touché me fit sourire, amusée de l’entendre parler d’un air si enfantin. Le voir bouger comme un gosse suffit à me faire rire. Je vous jure, ce mec peut se montrer très adorable parfois. Dommage que ce ne soit qu’une façade, même s’il reste exceptionnel avec moi. Je ne savais toujours pas pourquoi on restait toujours collé l’un à l’autre – moins qu’avant, mais quand même. Pour ma part, c’était par amour et parce que je n’arrivais pas à lui résister, c’était une évidence. Mais lui ? Même si je savais qu’il se servait un peu de moi de temps à autre, de ma naïveté, etc. je doutais qu’il reste avec moi juste pour ça. Passons, de toute façon, je ne lui poserais jamais la question. « Tu penses avoir été assez sage pour avoir tes cadeaux ? » le taquinais-je un peu en souriant de plus belle alors qu’il décapsulait ma bouteille avec les dents. Il est dingue, et je ne savais toujours pas pourquoi il ne le faisait pas avec un outil adapté. Ses pauvres dents, pensais-je en récupérant ma bière. « Merci » soufflais-je en souriant.

Buvant un peu de ma boisson, je le regardais ne pas hésiter pour manger ce que j’avais préparé. Ça me plaisait d’entendre que c’était bon – surtout venant de lui – et je pris à mon tour un petit bout pour goûter. Jamais satisfaite de ce que je faisais, je trouvais ça juste « mangeable » mais bon, si ça le rendait heureux, je ne pouvais qu’en être fière. « C’est gentil d’avoir pensé à mon cadeau avant ton grand estomac » lui dis-je en souriant de plus belle. Très flatteur, mais je ne savais toujours pas ce qu’il y avait dans ce paquet et venant de lui, je m’attendais à tout et n’importe quoi. Non pas que je doute de son intelligence – gardons cela pour nous – mais juste que je le savais très … très loin de la réalité parfois et il pouvait manquer cruellement de sérieux quand il le voulait. C’est-à-dire assez souvent, en fait. Cependant, je doutais qu’un aussi gros paquet renfermeraient des idioties. Etais-je trop optimiste ? Peut-être, peut-être, mais de toute façon, je ne le saurais qu’une fois que je l’aurais ouvert et tout cela se passerait après le repas. Tradition oblige ! De toute façon, l’un de nous deux allait très vite craquer après le dessert !

Sa prochaine question fit s’étirer un large sourire sur mes lèvres alors que je continuais de boire ma bière. Combien ? Arf, il était bien trop curieux. De toute façon, le connaissant, il ne s’arrêterait pas à cette réponse et si je lui en disais trop, il allait gâcher l’effet de surprise. Alors autant garder tout sous silence, pas vrai ? « Hm … Tu verras » lui annonçais-je tout sourire. Pour ne pas avoir trop de représailles d’une réponse comme celle-ci, j’ajoutais simplement « Plein » pour lui donner une vague idée que ce n’était pas juste un ou deux cadeaux. En fait, cette année, j’avais pris un malin plaisir avec ses cadeaux et j’espérais bien le faire tourner en rond pendant un petit moment (a) Après tout, c’était de bonne guerre vu la façon dont lui me faisait continuellement tourner en rond – au premier et second degré, soyons clair – alors c’était une petite revanche. J’espérais ne pas avoir trop de bordel dans mon appartement avec mon idée de cadeaux. Au pire, j’avais tout le lendemain pour ranger, mais quand même !
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Merry
Christmas.

 


Si j'aimais Noël que pour les cadeaux ? Absolument pas ! C'était surtout pour la bouffe ! Même si avoir des cadeaux en contribuais et la preuve que nous n'étions pas obligé d'être sage toute l'année pour en avoir, car je ne l'avais jamais été et cela ne m'empêchait pas d'en avoir tous les ans depuis que je suis petit. C'est pourquoi je ne m'inquiétais pas pour cette année non plus malgré les crasses que je lui avais faites. J'étais sûr qu'elle m'avait acheté quelque chose, voir même plusieurs cadeaux et je ne m'étais pas trompé lorsqu'elle m'annonçait en avoir plein pour moi. Mon dieu que j'avais hâte de tous les ouvrir, mais tout d'abord il y avait l'apéritif, le repas et le dessert et puis, logiquement nous devions les ouvrir qu'à minuit afin de rester dans la tradition. D'ailleurs, malgré notre impatience, nous les avions toujours ouvert à minuit pile même si les cinq dernières minutes devenaient les pires de toute notre vie.

« T'as vu ça comment je suis gentil » En revanche, les apéritifs étaient en train de prendre une claque du coup. Bah attend, je n'avais pas mangé depuis hier soir alors vous imaginez dans l'état dans lequel mon estomac pouvait se trouver. En plus, Madisson était tout de même une très bonne cuisinière. D'ailleurs c'était ma cuisinière attitrée depuis toujours et elle ne m'avait jamais déçu. Mise à part lorsqu'elle oubliait de surveiller la cuisson et que le repas finissait par cramer. Mais c'était en partie de ma faute puisque j'accaparais toute son intention avec diverses conneries. Comme d'habitude on finissait par bouffer des paquets de bonbons toute la soirée, nourriture très équilibrée. Aujourd'hui, c'était une grande fête, donc un repas digne de ce nom s'imposait et gosh ça me rappelait leur repas de Thanksgiving que j'avais pu goûter chez les Cabot et qui avait été délicieux.

Lui donnant sa bière, je finissais la mienne tranquillement et décidais d’attendre avant d’en prendre une seconde, vous savez histoire de ne pas paraître alcoolique le jour de Noël. Je savais que ce n’était un secret pour personne surtout pour Madisson. « Jsais pas si je vais réussir à attendre » Comme toujours, l’attente sera horrible, c’est pourquoi nous devions trouver de quoi nous faire penser à autre chose. « Toi en revanche t’as pas été sage cette année » M’emparant d’un énième apéritif que je m’apprêtais à mettre dans ma bouche je repris de plus bel. « Tu m’as giflé plusieurs fois » Je le mis dans ma bouche et lui souriais pour lui faire comprendre que je rigolais afin qu’elle ne prenne pas la mouche. Elle pouvait tellement s’emporter facilement que je ne préférais pas prendre le risque de gâcher ce bon moment. Je ne prétendais pas être un saint non plus, ça se saurait si j’en étais un. De toute façon, il était impossible que quelqu’un soit sage du premier janvier au trente et un décembre. Je regardais l’heure afin de vérifier combien de temps il nous restait avant l’ouverture des cadeaux. Quatre heures à tenir. Keep Calm and eat your Christmas diner.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
xmas time with you.


Gentil, gentil. Oui et non mais je n’allais pas faire de remarque par rapport à ça. Noël n’était pas fait pour que l’on s’embrouille et j’espérais juste qu’il n’irait pas trop loin dans ses piques, sinon je pourrais venir largement moins sympa. C’était à lui de voir s’il voulait que je balance par la fenêtre de mon appartement – deuxième étage, mais quand même quoi. Continuant ma boisson, je mangeais calmement avec lui et je remarquais que l’apéritif disparaissait bien plus vite que je ne l’aurais pensé. Peut-être aurais-je du en faire plus ? Hm, non, avec l’entrée, le plat et les desserts, je crois que j’arriverais rapidement à mes fins avec le ventre assez … impressionnant de mon ancien meilleur ami. Au pire, j’avais encore une tonne de paquets de bonbon – à croire que je ne mangeais que ça – et plein de trucs à manger de ce genre donc nous ne pouvions de toute façon pas mourir de faim. Sa bouteille finie, je remarquais qu’il ne s’éclipsait pas pour une en prendre une autre. M’attendrait-il ? Qui sait ? La magie de Noël peut être présente ! Souriant à cette pensée, je voyais que la mienne était déjà un peu moins de la moitié. « Il faudra bien, surtout que tu ne les recevras pas aussi facilement que sous le sapin de Noël » lui annonçais-je pour le titiller un peu. Il n’était pas le seul à pouvoir m’embêter, même si j’espérais qu’il ne fouine pas trop partout pour tomber sur l’un de ses cadeaux. Peut-être devrais-je l’attacher ? Pas bête … mais je le connaissais assez pour que soit 1) il ne se laisse pas faire ou 2) il pense à quelque chose de pas très correct.

Lorsqu’il me dit que je n’étais pas sage cette année, je fronçais les sourcils. Nous nous étions retrouvés il y a assez peu de temps, alors comment pouvait-il en juger ? Ok, je n’avais pas été très … coopérative pour faire la paix, mais j’avais de quoi après ce qu’il m’avait fait. En plus, depuis Halloween, je faisais en sorte que tout aille mieux et mettre de côté ma douleur qui cherchait à refaire surface sans cesse. Alors de quoi parlait-il ? Le voyant prendre un canapé, j’attendais la suite et je devais avouer que ses mots me blessèrent. Même s’il riait, il venait de frôler le sujet sensible. Restant là à le regarder, j’essayais rapidement de ne pas trop me préoccuper de ce qu’il venait de dire. Soufflant doucement, je décidais juste de ne pas être méchante, mais de lui faire comprendre ma façon de pensée. « Tu les méritais largement » dis-je avec un petit sourire en finissant ma bière. « Puis, si ce n’est pas moi qui t’en mets une pour te faire comprendre, qui le ferait ? Le père fouettard ne t’a jamais fait peur alors je prends le rôle de la méchante à sa place » souriais-je un peu plus, avec une pointe d’amusement.

Petit, il n’avait jamais eu vraiment peur de ses parents, autant de ce qu’ils pouvaient lui dire ou de leur menace. Même s’il ne m’écoutait que d’une oreille – ce qui est déjà énorme, finalement – j’avais décidé d’essayer de lui faire comprendre certaines choses. Les résultats ne sont pas très souvent au rendez-vous, mais les gifles de cette année, il les avait bien mérités. Point final. « Même si tu ne l’avoueras pas, tu sais que de nous deux, j’ai été la plus sage, hein » le taquinais-je en me levant, avant de me tourner vers lui toute souriant. « C’est d’ailleurs pour ça que j’ai le plus grand cadeau » le cherchais-je un peu avec une lueur de malice dans les yeux. Me penchant vers lui, je posais un léger bisou sur sa joue. Dans mon appartement, entre nous, je savais très bien qu’il serait moins gêné que lors du repas chez les Cabots. Si son attitude m’avait plus ce soir là ? Pas du tout, mais j’avais décidé de reprendre à zéro à chaque fois que je le voyais. Ne plus trop pensée au passé et avancer. S’il y arrivait, pourquoi pas moi ?

Me redressant sans cesser de sourire, je regardais les apéritifs qui avaient bientôt tous disparu et je me demandais si je partais chercher deux bières, s’il m’en resterait un en revenant. Dans le doute, j’avais préféré en embarquer un en me dirigeant vers ma cuisine. « Je reviens ! » chantonnais-je en m’engouffrant dans l’autre pièce. Devant le frigo, je posais mon front dessus en soupirant plus fortement. Ne pas penser à sa remarque, ne vraiment pas y penser. Rassemblant mon courage, je me décollais de mon frigo pour l’ouvrir et prendre deux bouteilles avant de revenir dans le salon, sans cesser de sourire. Je ne faisais pas semblant, pas du tout. Si la soirée partait en live à cause de moi, je m’en voudrais, même si au fond, je savais que je rejetterais toute la faute sur lui. Encore une fois. Lui tendant les deux bouteilles avec un grand sourire du genre « tu me l’ouvres encore, hein ? », je vins me rasseoir à côté de lui avant d’attacher mes cheveux en un espèce de chignon. Chaud ? Oui, toujours quand je suis à côté de lui. Ça me faisait penser que Nouvel An approchait et qu’il faudrait que je commence ma liste de « bonnes » résolutions en incluant mon ancien meilleur ami dedans. Hm, je doutais oublier, mais je rangeais cette tâche à faire quelque part dans ma tête. En attendant, j’espérais passer un agréable Noël en sa compagnie !
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Merry
Christmas.

 


Plus le temps passait, plus j'avais une envie folle de recevra mes cadeaux de Noël. Il fallait que je me tienne à carreau ce soir si je ne voulais pas voir mes présents me passer sous le nez, enfin, le but était simple, éviter toute embrouille avec mon ancienne meilleure amie, sinon je pouvais me permettre tout le reste, car j'étais persuadé qu'elle allait me les donner dans tous les cas. Après tout, elle ne s'était pas prise la peine de m'en acheter pour au final ne jamais me les donner. A moins qu'elle puisse s'en servir pour elle et dans ces cas-là j'aimerais bien savoir ce qu'elle m'avait pris ou bien qu'elle connaisse un autre homme pour lui donner ce qui était censé m'appartenir.

Les nombreux gâteaux apéritifs disparaissaient de minute en minute tandis que nous continuons dangereusement notre conversation. En effet, nous nous aventurions dans un sujet des plus dangereux qui risquaient de faire foirer toute notre soirée de Noël alors qu’elle était censée bien se dérouler. Surtout qu’elle avait plutôt bien commencée. « Depuis quand être franc mérite des claques ? » Avais protesté du tac au tac. Je n’aurais peut-être pas dû et cette fois-ci réfléchir avant de parler, mais c’était plus fort que moi. Je me persuadais intérieurement que de toute façon, j’étais entièrement innocent dans l’histoire et que je n’avais aucun tort. Soit, je ne risquais pas de voir le père fouettard débarquer devant ma porte de si tôt et puis comme elle me l’avait si bien dit, je n’avais jamais eu peur de ce bonhomme et encore moins de ma mère. L’autorité paternelle je n’en avais jamais eu vu que j’avais toujours été élevé par ma mère et elle, n’avait jamais réussis à obtenir la moindre autorité envers moi. En fait, Madisson avait été la seule à réussir à me contenir et à m’éviter certaine merde parfois.

« Ne joue pas la sainte » Avais-je dit en souriant. « L'habille ne fait pas le moine » Pourquoi gros paquet voulait forcément dire gros cadeau ? ça se trouve que je l'avais bernée tient et je m'étais bien amusée à le lui faire croire, esquivant un malin petit sourire au coin de mes lèvres avant de la regarder partir en direction de la cuisine. En effet, nos boissons étaient finies et entre temps, il n'y avait plus rien à manger. En l'attendant, je m'étais vengé sur ce qu'il y avait à manger avant de pouvoir me requinquer à l'aide d'une nouvelle bière que j'ouvrais avec les mains cette fois-ci et fis de même avec celle de mademoiselle. « Merci ! » Avais-je déclaré en buvant une gorgée. « On passe à table ? » Genre moi avoir tout le temps faim ? Elle avait beau avoir préparé trois-mille tonnes de plats, elle pouvait être sûr qu'il ne restera plus rien une fois le repas fini et j'étais tellement pressé d'ouvrir mes côtés que je n'avais envie que d'une chose : finir le repas et voir mon portable afficher minuit.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
xmas time with you.


Le sujet sensible que je voulais éviter mais qu’il avait décidément bien envie de ramener sur le tapis. Sa dernière question – alors que j’allais nous chercher à boire – m’agaçait vraiment, mais je prenais au maximum sur moi pour ne pas lui en remettre une dans la tronche ou juste le foutre dehors. Ce n’était pas le genre de pensée que l’on devrait avoir à Noël, mais ce n’était pas comme si tout était simple entre nous. Ce fameux « nous » qui n’avait pas de signification. Juste un petit pronom pour ne pas trop réfléchir sur le pourquoi du comment nous étions encore amis. Nous devions l’être, vu que l’on passait du temps ensemble, non ? Meilleur ami, je doutais qu’un jour ce soit à nouveau possible et de toute façon, j’en attendais trop pour me contenter de ce statut. Enfin, je verrais bien et il fallait juste que je garde la tête froide pour ne pas prendre patience avec lui et sa répartie. Revenant à côté de lui dans le salon, je ne pouvais pas rien répondre. Ça me ferait trop mal de tout garder pour moi. « Il y a une différence entre franc et blessant » avais-je répondu. Même s’il s’en foutait, je voulais juste qu’il sache que ça m’avait fait mal, ses paroles lors de nos retrouvailles. Admettre qu’il n’y aurait jamais rien entre nous était vraiment très difficile et je le jalousais tellement d’avoir la place de celui qui arrivait à n’en avoir rien à foutre de mes sentiments. Parfois, j’aimerais juste inverser les rôles pour qu’il se rende compte à quel point ça m’a touché. Le goût amer de se rendre compte que l’homme que l’on aime, avec qui on est sorti et à qui on a donné sa première fois, ça ne lui fait ni chaud ni froid de briser complètement une personne.

Chassant ces pensées pour les renfermer au fond de moi, je lui avais donné sa bière avant de prendre place. Les apéritif étaient bels et bien morts en mon absence et cela me fit sourire. Ça voulait dire que d’ici peu, il allait me demander de passer à table. « Je ne joue pas à la sainte, ce serait hypocrite de ma part » lui lançais-je en souriant. « Pour ce qui est de ton dicton, il te va à ravir » lui retournais-je en souriant de plus belle, innocemment. Evidemment, je savais qu’il était pour moi, mais autant le retourner contre lui, c’était largement plus simple. Tapotant le haut de sa tête, je n’avais pas dit mon dernier mot. « Mais bon, tant que tu restes beau, je pourrais te supporter » Oui, je jouais avec le feu, mais j’avais un excellent professeur juste à côté de moi. Retirant ma main – pour ne pas avoir de représailles trop sévères – je souriais et commençais ma bière alors qu’il me demandait de passer à table. Un estomac sur patte ce mec, incroyable !

Franchement, je me disais parfois que je plaignais sa future copine ou même s’il se mariait un jour, car le budget alimentation avec lui, ça ne devait pas être une partie de plaisir. Ça ajouté à l’alcool, les cigarettes, la drogue et les bonbons, tout à coup, j’avais moins envie de partager ma vie avec lui (a) Non, sérieusement, ce n’était pas le moment d’y penser. « On peut passer à table » lui dis-je en souriant, posant ma bière sur la table pour débarrasser le plateau d’apéritifs. « Va t’installer, j’apporte l’entrée » Un ordre ? Non, juste une permission, quoique je me doutais qu’il l’aurait fait de lui-même, après tout. Arrivant dans la cuisine, je mettais le plat vide de côté et j’ouvrais mon frigo pour sortir les deux assiettes d’entrée. Vérifiant que le plat dans le jour n’était pas cramé – je n’osais même pas imaginer si c’était le cas – je le coupais et laissais tout fermer pour que la chaleur finisse de faire son travail. En attendant, je revenais avec les deux assiettes pour en poser une devant lui : foie gras, salade verte et confiture de coing.

Les quantités devaient être suffisantes – vu la taille de l’assiette – et j’espérais juste que tout lui convienne. Au pire, il n’avait pas le choix et qu’il trie dans son assiette ne me gênait pas plus que ça. Ça restait Austin quoi. « Tadam » dis-je toute fière. Je lui fis signe que je revenais et j’allais chercher du pain et des toats pour manger le foie gras avec. Oui, j’avais absolument tout prévu et je le tuerais s’il venait à me faire une réflexion de travers. Ayant passé la matinée à faire à manger, je ne voulais juste pas avoir perdu mon temps à tout faire bien pour qu’il me râle dessus. De toute façon, je me savais assez bonne cuisinière pour ne pas le tuer, donc c’était déjà un bon point. Posant le pain sur la table, j’allais chercher ma bière pour l’amener avec moi à table. Je ne savais pas s’il avait déjà fini la sienne et je préférais attendre qu’il manifeste son envie que j’ouvre une bouteille pour aller en chercher une. Et attendant : « bon appétit » lui avais-je dit en souriant. Quatre heures avant d’ouvrir les cadeaux. Notre repas devait durer le plus longtemps possible pour que l’on s’ennuie pas en attendant minuit !
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)