klemens&shayane ๑ welcome to the v.i.p world, my dear.

Enfin samedi, Shayane avait attendu ce petit répit depuis la week-end de la semaine passée. Elle aimait ses études, elle aimait ses cours, mais parfois elle saturait. Tout simplement parce que voir des ventres ouverts, des morts, des cœurs toute la journée, ça demandait un sang-froid à toute épreuve et bien qu'elle se donne des airs de jeune femme imperturbable, elle l'était - perturbable. La brésilienne avait déjà hâte d'être lundi, juste pour faire chier Klemens, lui piquer un patient comme... presque tous les jours. La veille, elle l'avait mit à bout en trouvant le diagnostic plus vite que lui. A croire que les deux années d'expérience qu'il avait de plus qu'elle ne lui servait pas à grand chose, ce qui la mettait en joie. Lui qui faisait tout afin de se rapprocher d'elle, qui jouait les lèches boules, dans le but de... dans quel but d'ailleurs ? Elle n'en avait aucune idée, mais ce mec était vraiment un putain de masochiste, c'était maintenant certifié et prouvé. Alors le faire souffrir, c'était devenu sa priorité, le dégoutter de sa présence pour qu'il la laisse tranquille, c'était sa nouvelle stratégie. L'héritière laissa une idée lui traverser l'esprit, elle attrapa son portable et envoya un message à Klemens. Son numéro, elle l'avait piqué dans l'un des dossiers de l'hôpital, elle aimait bien se la jouer anarchiste, faire chier son monde et surtout, faire chier Klemens, en particulier ce matin. Shayane lui demanda de venir dans sa chambre, elle avait soit disant, quelque chose d'important à lui dire qui ne pouvait pas attendre lundi.

Elle avait ouvert, en habillée de la façon la plus chic possible, tout en prenant soin de laisser dépasser un morceau de son soutien-gorge de sa chemise blanche, même chemise qui laissait entrevoir à travers celle-ci la couleur violette dégagée par le dit soutien-gorge. On est pétasse jusqu'au bout, ou on l'est pas. De toutes façons, il devait être habitué, le Klemens. Il était déjà sortit avec Sara-Lou, cette sale tepu de Mather House – affectueusement parlant évidemment, même s'il fallait se rendre à l'évidence... cette fille était une salope en puissance, mais ça plaisait assez à Shayane. « Bienvenue dans la caverne d'Ali Baba... » dit-elle avait une voix digne de celles que l'on pouvait entendre dans les annonces des gares ou aéroport. La brune ouvrit la porte en grand, se mit sur le côté et l'invita à entrer par un mouvement de la main vers l'intérieur de la chambre. « Tiens, assoies-toi sur mon canapé à 8 000 dollars, tu le vaux bien. »