Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityJe ne suis pas sûr de pouvoir le supporter...[feat. Mila-Doudou ♥]
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Je ne suis pas sûr de pouvoir le supporter...[feat. Mila-Doudou ♥]

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"Mais tu te rend compte que tu gâches ta vie avec cet abruti?
Le Mariage est fait pour les gens qui s'aiment!
Je dois t'avouer que je ne suis pas sûr de pouvoir le supporter!"

Mila et moi, nous étions inséparables, et pour cause, nous étions toujours en train de nous caliner, nous faire des bisous, qu'on est devenu aussi collant l'un avec l'autre que des morceaux de velcro. Et d'ailleurs aujourd'hui, comme presque tout les jours, on avait décidé d'aller ensemble faire les boutiques... enfin façon de parler, surtout aller se promener et aller boire un verre ou autre, je suis pas trop du genre a aimer faire les boutiques, sauf pour claquer allégrement l'argent que mon cher pére m'envoi tout les mois. Les frais scolaires et les frais d'hebergement? Il prend tout en charge, et ça m'arrange bien, j'ai juste à profiter du fric de papa...

Je l'attendais donc au parking, appuyé contre ma porsche jaune, elle avait prit un ton bizarre au telephone, comme si elle était un peu gêné, et elle m'a même dit qu'elle avait quelque chose d'important à me dire, qu'est ce que ça pouvait bien être? Toujours est il que ça avait l'air vraiment important, j'espére juste qu'il ne lui est rien arrivé, je m'en voudrais trop de ne pas avoir pu la protéger. Bon, ne commencons pas à se faire des théories bizarres, de toute façon, elle arrive dans quelques minutes, je serais vite fixé. J'écoutais de la musique en pensant aux devoirs de français que j'avais à faire pour le lendemain, ce n'était pas bien compliqué et puis de toute façon, j'ai tellement de facilité en français que cela ne me posera aucun probléme. Puis je la vis arrivé d'un pas hésitant vers moi, elle n'allait pas trés bien, elle portait la tristesse sur son visage et marchait la tête baissé, mais que pouvait-il bien se passer? Je m'avance doucement vers elle et lui tend mon bras...

"-Hello Mila, tu vas bien Doudou?"
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    Elle prit son sac à main rose, fouilla son placard à la recherche d'une veste, et enfila ses chaussures. Ses gestes étaient mélancoliques et quelque peu las. Long, long, long soupir en sortant dans la rue. Il faisait grand beau, le soleil illuminait la ville de ses rayons, et pourtant. C'était comme s'il pleuvait dans la tête de la jeune fille. Une pluie glaciale et sans merci, qui martèle la peau comme des aiguilles.
    C'est fou comme la tristesse influe sur tout le mode de vie ; les rues semblent sombres, plongées dans la pénombre.
    Allez, il faut se ressaisir ! La situation pourrait vraiment être bien pire... Il y a des tonnes d'enfants qui meurent de faim en Afrique au profit des pays riches. Si cela ce n'était pas révoltant. Après cela, aucun prétexte pour se plaindre n'était valable. Donc positivisme et bonne attitude, s'il vous plaît !
    Mila était vêtue d'une petite robe rose avec une ceinture noire. Ses talons claquaient contre le sol dallé, et ses longs cheveux blonds dansaient au vent à chaque pas. Elle était fraîche comme une fleur. Elle s'arrêta devant une vitrine de poupées de porcelaine qui attirait son attention mais repris son chemin. Dépenser des sous à ce stade n'était pas raisonnable. Son sac n'arrêtait pas de glisser de son épaule et elle retrouva vite sa tristesse devant un magasin de robes de mariées. Il suffit d'un rien parfois.

    Aujourd'hui, Mila avait donné rendez-vous à un ami qu'elle aimait beaucoup pour se balader en ville. Lin Ji était comme un petit frère qu'elle câlinait tout le temps : il était trop adorable. Leur rencontre fut des plus hasardeuses, elle avait littéralement fondu pour le petit asiatique et avait hurlé "TROP CHOUUUU" avant de s'élancer dans ses bras. Ce qui n'est pas du tout le style de la jeune fille qui restait calme devant les inconnus d'habitude.
    Mais celui-ci l'avait bien pris et ils étaient à présent d'inséparables amis.

    Et elle le vit, l'attendant sagement. Elle ne put dissimuler ce qui la tracassait devant lui, ce qui n'était pas son genre non plus, elle qui parvenait toujours à cacher ses sentiments. Il lui demanda si elle allait bien. Elle eut un petit sourire en entendant son mignon surnom et n'osa pas répondre tout de suite. Agrippant son bras, ils se mirent à marcher.
    "Aujourd'hui, j'ai envie de m'amuser, déclara t-elle en souriant. On fait quoi ?
    Elle éviterait autant que possible ce sujet pour le moins fâcheux. Oui, elle passerait du bon temps et cesserait de se torturer l'esprit en vain. Oui, aujourd'hui sera une bonne journée, quoi que le destin puisse décider.
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Je la vis arriver et me faire un petit sourire, peut être n'avait elle pas envie d'en parler tout de suite, et c'était son choix aprés tout, je n'allais pas lui forcer la main, je la connais, ma doudou. Et oui, et cela fait un moment que nous sommes amis maintenant, lorsque nous nous sommes rencontrés pour la premiére fois, elle m'a sauté dessus et m'a caliné comme une peluche, j'étais un peu étonné sur le coup, mais aprés, j'ai compris que c'était une fille adorable, avec un coeur énorme et qui savait ce qu'elle voulait, elle avait trés fort caractére et ne se laissait pas influencer facilement, un peu comme moi je dois dire.

Elle aggripa donc mon bras et me dis qu'elle voulait s'amuser, et bien pas de probléme, je sais trés bien où l'emmener pour s'amuser. Le problème, c'est qu'elle avait tendance à toujours penser que ses soucis étaient sans importance comparés à toute la misère du monde et donc à minimiser les choses qui peuvent lui arriver, mais je sentais que là, ce n'étais pas une chose aussi insignifiante que ça. Nous allons donc tout deux en direction de ma voiture, je lui ouvre la portiére, puis fais le tour pour monter à la place du conducteur, puis je lui dis...

"-Un petit tour au parc d'attraction, ça te dit?"

Oui, nous n'étions plus des enfants, et alors? Il n'y a pas d'âge pour s'amuser dans un parc d'attraction, de plus, on y voit de plus en plus d'adulte, les gens se rendent bien compte de nos jours que pour décompresser et sortir un peu des sentiers battus, cela fait du bien de faire un tour de grande roue ou autre. Je posais donc mes mains sur le volant en attendant sa réponse, puis pour la faire rire un peu, je commencais à faire le guignol, c'était tout moi ça de faire des singeries pour amuser les gens, je la regarde et commence à faire un grand sourire de débile...

"-S'iiiiiiiil teeeeeee plaaaaaaaaiiiiiit Doudoooooooouuuuuuuu!"

Mon truc, c'était de faire rire tout le monde, parce que les gens sont tellement plus beaux quand ils sourient que quand ils font une tête de six pieds de long.
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    Le parc d'attraction ? Splendissime idée, rien de mieux pour se détendre et oublier ses futiles problèmes quotidiens. Mila adorait particulièrement la grande roue, bien qu'elle ait légèrement le vertige, elle n'en avait pas à souffrir sur cette attraction, étrangement.
    La voiture de Lin Ji était grande, spacieuse, reflétait bien l'image de richesse du jeune homme. Mila y pris place ; elle se sentait bien à l'intérieur, les sièges confortables lui rappelaient de vieux souvenirs quand petite, elle voulait sans cesse s’asseoir à l'avant mais que son père l'éduqua pour rester à l'arrière, conduite par un domestique. Retrouver cette certaine liberté avec son ami la fit sourire.

    Il avait senti qu'elle n'était pas bien, il commença de faire des singeries, ce qui arracha un rire à Mila. Un doux rire cristallin qui sonnait comme une mélodie. C'était en partie pour cette raison qu'elle adorait ce garçon, il faisait toujours en sorte qu'elle aille bien. Seulement, elle ne voulait pas l'inquiéter, pas aujourd’hui. Mais c'était plus fort qu'elle, à chaque fois ses pensées se ré-orientaient vers la cause de son mal-être, et son désopilement fut trop court à son goût. Allez Mila, rappelle-toi qu'il ne faut laisser paraître aucun signe de tristesse. Elle entendit une voix la supplier.

    "S'iiiiiiiil-teeeeeee plaaaaaaaaiiiiiit Doudoooooooouuuuuuuu !
    -T'es trop mignon", elle se contenta de répondre avec un petit sourire.
    Elle devait sans doute passer pour une idiote. Elle mit son coude sur la fenêtre et posa sa tête dessus. Rêver lui manquait, avant elle rêvait toujours. Qu'elle était quelqu'un d'autre, ce qu'elle voulait être tout simplement.
    Elle se rendit compte de sa conduite et tourna brusquement la tête vers Lin Ji.
    "Pardon ! Tu voulais me dire quelque chose ?" Elle marqua une pause hésitante. "Je suis un peu fatiguée, récemment j'ai vu un film d'horreur et je dors assez mal la nuit, mais pas de panique !"

    Quelle menteuse. Elle était n'était pas piètre à ce jeu là, elle était capable de faire gober n'importe quoi à n'importe qui. Mais revenons à l'essentiel.

    "Bon, on y va ? J'ai hâte de faire pleins d'attractions !"
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Elle me disait que j'étais trop mignon, comme d'habitude, j'avais cet habitude de toujours vouloir être mignon et rigolo avec elle, j'avais envie de la faire sourire parce que son bonheur comptait énormément pour moi, c'était le cadeau le plus cher à mes yeux. Mais pourquoi j'étais comme ça avec elle? Pourtant, d'ordinaire, je me fichais bien de la gente féminine, même si je gardais tout de même une part de courtoisie et que je ne laissais pas tomber mon attitude de gentleman malgrés tout, mais avec Mila, tout était différent...

je la vis poser son coude sur la fenêtre de la voiture, et j'eu un petit regard en coin, je le savais, elle n'allait pas bien, mais ce que je savais par dessus tout, c'est qu'elle ne l'avouerait pas si facilement. Quelque chose la perturbe, la tracasse mais elle ne me dira rien parce qu'elle n'aime pas se plaindre, je la connais si bien que c'en est presque effrayant. Je la vis relever la tête et elle me dit qu'elle était perturbé par un film d'horreur qu'elle avait vu il y'a quelques jours, mouais...

"-Un film d'horreur, hum? Lequel Doudou?"

Elle ne prit même pas le temps de repondre à ma question et s'exclama qu'elle voulait qu'on aille au parc d'attraction et qu'elle avait hâte de faire la grande roue. Bon, j'ai compris, elle n'a pas envie d'en parler pour le moment, pas la peine d'incister, je ne ferais que l'agacer de toute façon, autant que je me tienne a carreau et que je ne lui demande rien jusqu'à ce qu'elle se décide à m'en parler.

Je met donc le contact, la regarde en souriant et lui dis avec une voix toute douce...

"-On y va alors, Mademoiselle, à vos ordres!"
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    Je ne répondais même pas. Parce-qu'à chaque mot prononcé j'avais peur, peur de trahir à nouveau l'angoisse qui me rongeait. Eh, ce n'était en aucun cas le bagne, mais ça m'angoissait tellement. Passer ma vie avec un inconnu, qui l'eut crut.
    Pendant tout le voyage, Lin Ji me fit la discussion. Et j'aimais bien, ça me détendait, j'en devenais presque insouciante, et ça me soulageais. Je me contentais d'aquiescer mais ça devait lui être égal. Il avait du comprendre, j'en suis sûre. Comme une sorte d'instinct ou de prémonition, on dirait qu'il lit en moi comme dans un livre ouvert.
    Peu importe car j'avais décidé de ne pas en parler. Je détestais parler de mes soucis. Aussi, je revins un peu sur un ancien sujet.

    "Le film d'horreur que j'ai vu, c'est... Le cercle !" j'improvisai à la légère.
    Sur ce coup là, j'avais été piètre menteuse, je l'avoue. Il n'allait sans doute pas me croire une seconde vu l'hésitation dont j'avais fait preuve, et d'ailleurs, je crus bon d'en rajouter une couche.
    "J'ai du mal avec le nom. A chaque fois, ça me rappelle le film... J'ai des frissons en imaginant."

    Et l'oscar de la plus mauvaise actrice revient à : Mila Waverly ! Je n'osais même pas croiser son regard tellement j'avais honte. Puis déjà, de loin, j'entraperçus une gigantesque roue qui s'élevait dans le ciel : nous approchions la fête forraine.

    "Tu aimes les barbes à papa ? m'enquis-je auprès de mon ami. Moi je déteste, c'est trop sucré à mon goût... Mais si tu veux qu'on passe en prendre une après être allés sur la grande roue, c'est comme tu veux !"

    Il se gara sur le parking et je courais vers l'entrée. J'avais envie de me défouler, de jouer, de rire aux éclats, bref, de vivre. Tout autour, l'environnement était pétillant et coloré, tout était chatoyant et il y faisait bon vivre. Mais elle avait captivé mon attention depuis le début ; j'avais décidé que l'on commencerait par la grande roue, donc on commencerait par là ! Mon attraction préférée. Et aujourd'hui, quelle chance, il n'y avait pas trop de queue. L'accès ne fut donc pas trop impossible, et nous pûmes y monter rapidement.

    Cette sensation de flotter au dessus des gens me faisait rêver, et je contemplais le ciel nuageux par la fenêtre. Tout cela me rappella mon innocence enfantine, quand je n'avais aucun poid sur le dos, et en songeant à cette époque ça me fait mal. Ca me poignarde dans le dos parce-que maintenant je n'ai plus aucun repère ni aucune liberté à laquelle me raccrocher, mon père m'a tout enlevé. L'homme dont je suis le fruit, l'enfant, la descendance, c'est lui qui me tue au fil des années, et je ne mourrais pas de vieillesse mais de tristesse. Sans doute. Et la sensibilité me rattrape, une larme vagabonde sur ma joue et d'autres viennent la concurrencer dans une course qui ne se termine plus. Silencieuse, j'espère juste que Lin Ji ne s'apercevra de rien.


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Elle était ailleurs, trés reservé et trés triste également, je ne l'avais jamais vu comme ça, et ça me fendait le coeur... Pourquoi est ce que je me sentais si mal, j'avais l'impression de la perdre, et je ne le voulais pas, je la voulais souriante, joyeuse, épanouie, et non pas fade et triste comme ce n'est pas permis. Elle me parlait ensuite du "film d'horreur" qu'elle avait regardé et qui lui donnait cet air déprimé, j'étais perplexe, mais au fond de moi, je me disais qu'elle ne me mentirait jamais, que je pouvais avoir une confiance aveugle en elle.

Mais d'un autre côté, je sentais qu'elle hésitait, qu'elle se cherchait des pretextes pour ne pas parler de ses problémes, qu'elle voulait tout me dissimuler pour une raison qui m'échappait. On s'était promis de toujours tout se dire, dans la joie comme dans la peine, et la, j'ai la sensation qu'elle me cache quelque chose de grave, d'une envergure que je n'imagine même pas d'ailleurs. Je la regardais du coin de l'oeil, tout en observant la route et je lui dis...

"- Jamais aucun film ne t'avait fait cet effet là auparavant, ce film doit être vraiment traumatisant!"

Je lui fis un petit sourire pour la reconforter et même si je ne croyais pas un seul instant à son histoire, je préférais qu'elle se sente en confiance plutôt qu'elle me repousse tout le long de la journée. Je vis alors la fête forraine au loin et elle changea directement de sujet en me parlant de barbe à papa... Hmmmm, les sucreries, c'était vraiment mon dada. J'adorais les choses sucrés et ce depuis ma plus tendre enfance, car mon pére, étant pdg de la plus grande entreprise de pop-corn international, il m'emmenait souvent au travail en me choisissant comme gouteur officiel, j'étais aux anges, et je crois d'ailleurs que ce sont les seuls moment agréables dont je me souviens avec mon pére.Je me garais vite, je regardais Mila avec un grand sourire et lui dis...

"- Oh ouiiiiii, barbe à papa, on ira aprés la grande roue, ne? Tu promets hein?"

Nous allions donc vers la grande roue en courant, comme de grands enfants, il n'y avait pas foule aujourd'hui d'ailleurs, ce qui ne fût ni ennuyant, ni honteux, nous pouvions être comme bon nous semblait. Nous montions donc dans la grande roue, et le tour de manége pouvait commencer, je regardais toujours Mila pour distinguer la faille dans son regard mais elle regardait dans le vide, ce qui n'était vraiment pas évident.

C'est alors que je vis une larme perler sur sa joue, suivit d'autres larmes qui étaient si grosses qu'elles ne pouvaient être que le fruit de la tristesse et du chagrin. Je me penchais donc sur Mila avec un mouchoir brodé à la main puis essuya delicatement les larmes qui glissaient sur sa joue, quand soudain, la grande roue s'arrêta nette et pile au moment où nous étions au sommet. Je regardais en bas et le responsable nous fit signe de ne pas nous inquiéter, cela ne serait surement que l'affaire de quelques minutes, mais j'avais quelque chose à élucider en attendant...

"- Bon, ba je crois qu'on est bloqués... alors maintenant j'apprécierai que tu arrêtes de me raconter des histoires et que tu me dises réelement pourquoi tu es si triste et troublée!"
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    Donc comme promis nous irions prendre une barbe-à-papa.
    Lin Ji avait épongé mes larmes et ça me dérangeait. C'était comme si j'étais le centre de l'attention, je détestais vraiment. Je lui dis un peu froidement sans le vouloir :
    "C'est bon. Ca va. Merci." Il devait avoir l'habitude de toute façon. Désolée, je ne voulais pas être méchante mais c'était plus fort que moi sur ce coup là... Pardon, je t'adore.
    Et pourtant elles continuaient de déverser leur flot et je ne pouvais même plus les en empêcher. Arrêtez-vous, bon sang, qu'est-ce que je vous ai fait de mal....? Alors stop. STOP. Je ne veux pas pleurer, ça ne sert à rien de se lamenter sur son sort. Très heureux sort d'ailleurs vu sous un certain angle.

    Soudain, je ne sentis plus cette sensation légère de flottement. Apparemment ce n'était pas les gouttes salées qui avaient saisit mon appel mais la grande roue. Non, non, ce n'était pas à toi que je hurlais intérieurement de cesser. Brusquement je me levais de mon siège comme si celui-ci s'était mis à brûler et je me cognais la tête contre le plafond de la cabine. N'en prêtant pas gare je regardais en bas, et je l'avais, cette sensation.

    "Remets-toi en route. Je t'en supplie !" mes poings tapaient et imploraient de toutes mes forces. Le vertige me prenait. Je ne voulais pas que mon ami s'inquiète ou tente de me rassurer, ça n'aurait servi à rien. Je me rassis, essuyant mes larmes. A présent, mon esprit était trop accaparé par le stress pour pleurer. Je l'entendis. Il me dit quelque chose concernant mes mensonges et la raison de ma tristesse. Que lui dire ? J'étais incapable de parler.

    "C'est la mélancolie, soufflai-je. Tu ne sais pas combien ça me manque de ne plus courir dans les champs librement avec ce pot-de-colle de Berthelaine au Québec comme lorsque j'étais petite. D'ailleurs, cette grande roue me la rappelle." je relevai mes yeux vers lui et tant pis s'il ne me croyait pas, c'était en partie vrai. "Dis, tu m'as jamais dit si tu savais parler coréen. Autant parler de tout et de rien, je suis morte de peur suspendue dans les airs comme ça. Tu as vu le clip de "No more perfume on you" ? Elle est trop belle la noona, j'aimerai trop lui ressembler. Tu sais que l'autre jour mon père m'a annoncé mes fiancailles ? Trop bieeeeeeen, non ?"

    Sans me rendre compte je lui déblatérai toute ma vie, je m'étais interrompue après l'avoir dit. Cette chose. Et je ne m'en étais même pas aperçue, j'étais seulement trop chamboulée par mes vertiges.
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