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Everleigh Romy Bowen fiche; terminée C'est le 04 avril 1990 à New York, que la famille Bowen m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Everleigh Romy. Je suis Célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale aisée. J'ai décidé(e) de poursuive des études à Harvard en Danse en domaine principal et Arts plastiques en domaine mineur , je suis maintenant en troisième année d'étude. Et pour terminer, je fais partie des Cabot House. |
Études La danse est devenue une véritable passion pour elle au fil des années. A la base elle était forcée par sa mère à suivre des cours de danse classique, mais petit à petit, et bien qu'elle refusait de l'admettre, ce sport lui es vite devenu indispensable dans sa vie. Le dessin c'est venu plus tard, à l'adolescence, elle a commencé à griffoner sur des carnets puis à faire ça plus sérieusement. Ce qu'elle préfère, c'est dessiné des petits personnages. | Caractère Leigh est une jeune femme de caractère, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, et ce, par quiconque. Caractère de feu et répartie aussi aiguisée qu'une lame de rasoir. Elle manie la verve avec habileté et n'hésite pas à attaquer là où ça fait mal. Elle a l'humour noir et s'amuse de tout. C'est vrai qu'elle a un petit coté moqueur sans toutefois être méchante, ou tout du moins elle ne veut pas être méchante, mais elle aime lancer des piques, jouer au chat et à la souris avec les mots comme seule arme. Il ne faut pas le prendre mal... A moins que vous ne l'attaquiez bien sur, la demoiselle est rancunière et ne manquera pas de vous le faire savoir. En plus, elle est très franche et donc elle n'hésitera pas à vous renvoyer bouler très clairement si vous l'ennuyez et si elle a quelque chose à vous dire, ne vous en faite pas, elle n'ira pas par quatre chemins. Ses yeux sont très expressifs, elle peut se faire comprendre d'un simple regard. La plupart du temps, ses yeux pétillent de malice, ils pétillent tout comme le reste de sa personne. Lorsqu'elle sourit, elle ne fait pas semblant et le fait de toutes ses dents. C'est pas compliqué, elle rayonne tout simplement. Têtue comme une mule... et encore, une mule ne ferait peut être pas le poids face à elle. Parce qu'au final parfois elle est limite butée de façon déraisonnable. On peut tenter de lui prouver par X ou Y qu'elle a tort et bien elle vous soutiendra qu'elle a raison. Elle déteste avoir tort c'est un fait indéniable. Oui je sais ça peut être énervant.... Ah et elle n'aime pas l'échec non plus, alors si il y a quelque chose qu'elle n'arrive pas à faire, elle va insister encore et encore jusqu'à ce qu'elle y arrive. Everleigh est un petit papillon de nuit flirtant avec l'insomnie. Elle aime la nuit et n'est certainement pas du matin. Si elle se réveille trop tôt le matin, elle sera d'une humeur terrible. Tant qu'elle n'a pas bu son premier café ce n'est même pas la peine de lui adresser la parole. Un fort caractère teinté d'un brin de susceptibilité, il n'en faut pas plus pour parfois voir une ravissante moue boudeuse s'afficher sur les lèvres de la demoiselle. Elle maitrise sa moue, elle en joue. Accessoirement elle sait parfaitement faire les yeux de chien battu quand ça l'arrange. Ça aide parfois pour obtenir ce qu'on veut. Après tout qui pourrait refuser quoi que ce soit à cette adorable petite bouille ? Everleigh est très douée pour jouée sur les apparences, elle sait parfaitement jouer les petites filles modèles quand il le faut. Bordélique ? Totalement. Elle n'aime pas l'ordre. L'ordre c'est chiant à mourir donc pas intéressant. Mais attention, ce n'est pas non plus l'anarchie chez elle, ce n'est pas non plus crade. Elle a son petit bordel à elle, son bordel organisé dans lequel elle se retrouve. D'ailleurs elle ne fait jamais son lit, elle retrouve sa couette le soir comme elle l'a laissé le matin, comme ça elle a juste à se coucher et à rabattre sa couette sur elle. Lorsque qu'elle est stressée elle a tendance à se tripoter les cheveux. |
Everyone Has Their Own Story
"Soudain, elle trouve la vie trop compliquée. C'est toujours comme ça avec elle, la vie est trop belle ou trop compliquée, trop triste ou trop gaie. Si je devais dresser une liste de mes qualités et de mes défauts, songe t-elle, j'aurais en face de chaque qualité son contraire : audacieuse et peureuse, généreuse et radine, humble et orgueilleuse, peste et délicieuse. Elle ne connait pas le juste milieu. Elle est la reine des montagnes russes."
Je ne suis pas très douée pour raconter ma vie, après tout ça ne regarde que moi, mais je vais essayer quand même, parce qu'après tout il y a un bordel monstre à démêler là dedans. Il paraît que je suis une petite veinarde... il paraît que l'histoire de ma vie devrait commencer par 'il était une fois...'. C'est une blague ? Ma vie n'a rien du conte de fée. Pourtant si on ne se penche pas trop dessus, ça y ressemble. Je suis née le 04 avril 1990 à New York, dans une familles riches de la ville. Papa est un grand entrepreneur immobilier et maman neurochirurgienne. Mon enfance a été rythmée par des brunchs entre gens de la haute société, des repas interminables avec quatre mille couverts différents, des soirées pleines de sourires sonnant totalement faux. J'ai été une petite fille très docile quoiqu'un peu étrange. J'ai vite appris les bonnes manières qu'on attendaient de moi, petite fille très sage, souriante, des yeux pétillants de malice et très polie pour couronner le tout. Une vraie fierté pour mes parents, j'étais le parfait copié collé de toutes les autres gamines de leurs amis. J'ai un grand frère, Aaron, il a 2 ans de plus que moi. Lorsque nous étions petits, il était très rare de nous voir l'un sans l'autre. Nos parents nous appelaient 'les inséparables', pires que Dupont et Dupond. Il nous arrivait de nous chamailler bien sur, comme tous les autres frères et sœurs mais ça ne durait jamais bien longtemps, nous nous faisions des dessins pour nous excuser l'un l'autre et c'était reparti comme en 40. Et il faut bien avouer que c'est toujours pratique d'avoir un grand frère, il y avait cette petite brute qui m'embêtait tout le temps à l'école, il s'amusait à me pousser pour que je tombe, l'abruti. Je me retrouvais souvent avec des écorchures aux genoux à cause de ça. Il était bien plus grand que moi, pauvre petite blondinette à couettes, malgré mon caractère déjà bien trempé je ne faisais clairement pas le poids. C'est là que Aaron est intervenu pour lui remonter les bretelles rudement... bref il a déclenché une bagarre... et il l'a gagné. L'autre neuneu n'est jamais plus revenu m'embêter depuis cette époque et moi, j'étais terriblement fière de mon grand frère. Ma mère m'a mise à un sport nécessitant la rigueur que mon statut imposait, la danse classique, je me suis abimée les pieds sur les pointes sans rien dire pendant un bon nombre d'années sans me plaindre. Par dessus ça, mon intelligence s'est développée rapidement également, j'étais en avance sur tout, mes premiers pas, mes premiers mots, j'ai toujours été curieuse des choses de la vie, le fait de poser plein de question m'a permis de me forger une solide culture générale. J'ai donc grandit dans ce milieu, un milieu où les langues de vipères règnent en maitre. Pour m'imposer, j'ai du développer un caractère bien trempé. J'ai vite compris que ce monde là n'était pas pour moi, les faux semblant, l'hypocrisie, faire des manières, ça me débecte. Avec mon frère on a passé des heures et des heures à baver sur les moutons qui nous entouraient, oui c'est sur que d'un coté, à faire ça, on ne valait pas mieux qu'eux, mais c'était un exutoire, un moyen de ne pas péter les plombs car nous n'étions pas libre de faire ce que nous voulions, nous étions enfermés dans cette cage dorée. Je sais, beaucoup doivent se dire «Mais de quoi elle se plaint celle là ? », je sais... ça peut paraître complétement égoïste ou comme un caprice d'une gosse de riche, c'est vrai que je ne suis pas à plaindre. Mais cette vie m'ennuie, le protocole m'ennuie et j'emmerde tout le monde profondément.
"La vie est compliquée mais je me ferai compliquée pour la comprendre. Sinueuse ? Je me collerai à mes fantasmes pour en extraire la part de moi qui me fera entrer dans la réalité. Ma réalité. Jusqu'au bout . "
« Toi Everleigh ? Tu veux être danseuse ? », cette phrase s'accompagna d'un rire légèrement teinté de moquerie, « Oh tu es douée ma petit, mais voyons, tu es un peu trop rondelette pour en faire ton métier un jour. », ce rire suivit de cette phrase résonne encore à mes oreilles, je crois que c'est ce jour où ma vie à basculer. Ma mère m'a fait faire de la danse classique dès que j'ai été en âge de faire des pointes, au début c'était une vrai corvée pour moi, la danse classique nécessite beaucoup de rigueur, les pointes c'est douloureux au début. Combien de fois j'ai fini les entrainements avec les pieds en sang ? Mais c'est le métier qui rentre comme on dit, et plus les années avançaient et plus ça me plaisait, plus j'avais envie d'aller loin dans cette voie. La danse c'est devenu une véritable passion pour moi. J'avais enfin quelque chose qui me plaisait de faire dans ma vie, quelque chose qui me rende un peu moins vide. On sait que le monde des danseuses classiques est difficile, que peu de filles arrivent un jour à devenir une étoile, mais on ne dit pas ça à une adolescente de 15 ans, surtout lorsqu'elle a un poids tout à fait normal. Et oui, c'est ce jour qui a marqué mon entrée dans le monde des troubles de la conduite alimentaire. Je vous présente ma compagne de chaque jour, la boulimie. Saloperie ! Je m'étais mis dans la tête qu'il fallait que je maigrisse à tout prix afin de pouvoir réaliser mon objectif. Cette idée m'a amené à faire n'importe quoi au final. J'ai commencé par diminuer mes rations alimentaires, mes parents trouvaient que c'était une superbe idée, pour eux aussi le fait que je maigrisse ne pouvait pas me faire de mal. C'est quoi ce culte de la maigreur sérieux ? Bref. Après ça, j'ai commencé à sauter des repas, prétextant des maux de ventre, ou en disant tout simplement que je n'avais pas faim et que je mangerais plus tard, ce que je ne faisais jamais, bien entendu. Mais au final j'avais quand même super faim. Avoir la faim qui vous tenaille le ventre, c'est franchement une des sensations les plus horribles que j'ai vécu. Alors j'ai continué de glisser dans la maladie, je me perdais en même temps que je perdais mes kilos. Et j'avais faim bordel ! Alors j'ai trouvé une technique. Technique approuvée par tout un tas de filles boulimiques. J'ai recommencé à manger un peu plus et, après les repas, je n'avais plus qu'à me faire vomir. Je sais c'est répugnant, croyez moi, ce n'est pas la partie la plus agréable pour moi non plus. J'ai l'impression de regarder ma vie défiler au fin fond des chiottes. C'est vicieux comme maladie, ça s'insinue en vous sans que vous ne vous en rendiez trop compte et après c'est comme une addiction. Je crois que je ne peux plus faire de repas normaux à présent et manger en public m'angoisse fortement. Mon entourage ferme les yeux, ma prof de danse me complimente sur mes efforts et tout le monde est content. Et surtout, tout le monde se voile bien la face. Personne ne s'est inquiété de cette soudaine perte de poids. Personne ne s'est demandé pourquoi j'en avais perdu aussi vite. C'est beau de faire l'autruche. Depuis ce temps là, mon alimentation est totalement anarchique, j'alterne les périodes de grosses crises de boulimie et les périodes d'anorexie pour compenser. Me parler de nourriture m'angoisse, ça me ramène à mon problème et ça me dégoute, je me dégoute, je me sens comme une coquille vide à l'intérieur. Mais je joue bien la comédie puisque personne ne le voit, je donne le change, je joue à la fille parfaitement équilibrée.
"Elle a appris à vivre seule, sans rien attendre des autres, et transforme tout ce qui pourrait ressembler à de l'amour en amitié complice et pleine d'humour. L'humour la protège et écarte ceux qui se retrouvent romantiques et pressants. Quand on lui dit " je t'aime" elle éclate de rire et regarde autour pour voir à qui ça s'adresse . "
« Mais on ne va pas à Harvard pour faire de la danse, ma fille tu n'as rien compris ! », je m'en doutais, mon père était tellement prévisible, « Mais papa j'aime ça, je veux devenir danseuse, peu importe ce que tu peux dire ! », il grommelait, j'avais toujours l'impression qu'un geyser de fumée allait sortir de ses oreilles quand il était en colère, et, très honnêtement, j'étais particulièrement douée pour le mettre en rogne, je connaissais par cœur les sujets qui pouvaient le mettre en rogne. « Danseuse... c'est pas un vrai métier ! Tu pourrais faire médecine ou droit ! », là c'était moi qui commençait à bouillir, mon seuil de patience avaient certaines limites. Des années... des années qu'on m'imposait tout ce que je devais faire, comment me comporter, avec qui je devais être amie. Ma façon de sourire, ma façon de me tenir, mes choix de ma vie, tout était automatisé, j'étais un véritable robot, la façade était belle mais je me sentais vide de l'intérieure. Et là, il voulait m'interdire la chose qui était certainement la plus importante pour moi ? La bonne blague ! Cette fois je n'étais pas prête à céder. J'ai toujours bien joué mon rôle de fille parfaite, là j'avais juste envie de penser un peu à moi. « Pour toi peut être... Je sais que ça te tue que quelqu'un se ligue contre toi, que j'aille à l'encontre de ce que TOI tu veux... Mais cette fois, je m'en contrefous ! », je n'avais même pas attendu sa réponse, j'avais tourné les talons avant de m'éloigner. Ma décision était prise, et je ne serais revenu dessus pour rien au monde. Depuis, mon père ne m'adresse plus un mot, ambiance familiale plus que tendue. Honnêtement, je pensais qu'il allait me renier ou me jeter dehors, mais non. J'avais oublié à quel point son coté superficiel pouvait prendre le dessus sur n'importe quelle autre chose. Vous comprenez bien que ça fait mieux devant les autres qu'on soutient sa fille dans ses choix et qu'un jour elle serait une grande danseuse étoile. Hypocrite ! Et ma mère qui ne vaut pas mieux, je ne sais pas si elle est d'accord avec lui mais elle joue parfaitement son rôle d'épouse toujours d'accord avec ce que peut décider son petit mari. Ouais, ma mère est une pétasse de la haute comme les autres. Les parents ne sont pas censé aimer un peu, au moins, leurs enfants ? Les soutenir ? Visiblement les miens n'ont pas la fibre parentale, ils en arrivent à me faire culpabiliser sur le fait que je ne ressens rien d'autre que du dégout pour eux et pour tout ce qu'ils peuvent représenter de ce statut social que j'aime tant dénigrer. Le déménagement sur le campus d'Harvard a été une vraie délivrance pour moi, quitter cette ambiance glaciale n'était pas un mal. Ma mère m'a avoué avoir tout de même un peu plaider ma cause auprès de mon père, mais elle avait une condition à poser – Je me disais bien aussi que c'était trop beau pour être vrai. Elle voulait que je rentre chez les Cabot House, tradition familiale sordide, ma mère y était, ma grand mère aussi et apparemment sa mère avant elle. J'ai accepté, bien que l'idée ne m'enchante pas des masses, ce n'était pas que l'idée d'entrer dans une de ces maisons me déplaisaient spécialement. Mais je craignais surtout la vie en communauté … j'avais peur de ne plus pouvoir cacher mes troubles alimentaires. C'est pas toujours facile mais je crois que je m'en tire pas mal en fin de compte.
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↬ PSEUDO/PRÉNOM - Sugy ↬ ÂGE - 23 ans ↬ PAYS/RÉGIONS - France/ Pays de la Loire ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - Sur Bazzart ↬ TES IMPRESSIONS - Il est magnifique et le contexte gère un max :<3: ↬ CRÉDIT(S) - Gif: Tumblr, Avatar du début: Slumber, Icone: Queen G ↬ AVATAR - Amanda Seyfried ↬ LE MOT DE LA FIN - Poupoupidou . |
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