C'est le 23 février 1991 à New York, que les membres de la famille duke (puis swarovski) m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée elian lena rose. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de droit (majeure) et relations internationales (mineure) depuis cinq ans ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les cabots ou les eliots.
E. Lena R. Swarovski
Looks alot like Behati Prinsloo
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle BLINI SOUL ou Amy et j'ai 21 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à somebody told me (principalement) & deux autres personnes . Il y a un moment que ILH me tape dans l’œil et je le trouve parfait alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Behati Prinsloo comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par valingaï & tumblr. Je fais environ 1 000 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
Mot de la fin ? ▲ Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?) participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)
APRÈS LA BOMBE La bombe … Lena était loin lorsqu’elle explosa, très loin dans le sens où elle étudiait encore à Yale à cette époque. La raison de sa venue à Harvard ? Sa petite sœur principalement. Touchée par l’explosion, Candice fut plongée dans le coma, une nouvelle qui manqua d’abattre Lena lorsqu’elle l’apprit. Faire le voyage jusqu’à Cambridge pour être auprès d’elle semblait tomber sous le sens, être parfaitement logique. En réalité, la jeune Swarovski n’a pas été touchée physiquement par cet acte cruel mais moralement tant elle a pu craindre de perdre sa sœur et cette épreuve fait qu’aujourd’hui cette histoire la rendu d’autant plus protectrice envers Candice et, surtout, a fait d’elle une étudiante de Yale.
CABOT HOUSE. Ancienne étudiante de l’université de Yale, elle était membre d’une sororité très similaire à la maison Cabot. Lena est une demoiselle très ouverte mais également loyale, studieuse et toujours prête à faire preuve d’un soutien sans faille aux membres de sa confrérie. La loyauté qui unie les filles de cette sororité correspond totalement au caractère de Lena qui, tout comme bien des étudiantes de la maison rose, peut se révéler être très redoutable en ce qui concerne la gente masculine. En somme, Cabot House est la sororité faite pour la jeune Swarovski qui en plus adore le rose *maggle*.
ELIOT HOUSE. Héritière Swarovski – tout du moins avec sa petite sœur – Lena fait naturellement partie de l’élite d’Harvard. Particulièrement riche, elle ne manque absolument pas de moyens et son compte en banque ne fera que prouver ses dires. S’il doit y avoir une seconde maison méritant la présence de Lena, il s’agit bien de celles des Eliots quand bien même s’agit-il de son second choix.
Faire les cents pas, tourner en rond était le seul moyen pour de se détendre ou tout du moins le seul moyen pour elle de tenter de se vider l’esprit. Son cœur se serrait un peu plus à chaque minute qui s’écoulait au creux de sa poitrine et son estomac se nouait plus douloureusement que jamais. Par moment, l’air venait à lui manquer et ses yeux brûlaient, signe avant-coureur quant au fait qu’elle n’allait pas tarder à pleurer et pourtant ! Elle était parvenue à retenir ses larmes, à ne pas laisser ces perles salées rouler le long de ses joues car elle était ainsi. Jamais Loan n’avait accepté de pleurer devant qui que ce soit et ce même lorsqu’elle souffrait comme elle n’avait jamais souffert. Elle était fière, trop fière et malgré tous les efforts qu’elle avait fait ces dernières années afin de s’améliorer, ce défaut dans sa personnalité persistait et continuait de la protéger comme toujours. Mais pouvait-elle réellement être protégée désormais ? Elle en doutait sincèrement. Longtemps elle avait souffert du manque d’amour de la part de son père et le décès de sa mère ne l’avait pas aidé à aller mieux, cependant elle s’apprêtait à faire la seule chose qu’elle s’était interdite de refaire. Elle avait déjà abandonné Nolan à la naissance, voir son fils grandir et lui rappeler l’amour perdu du père de ce dernier aurait été insupportable, lorsque sa fille avait vu le jour elle avait refusé catégoriquement de commettre la même erreur. Le décès d’une des jumelles qu’elle portait à la naissance n’avait fait que la conforter dans son besoin de protéger son enfant, de veiller sur elle à tout jamais. Durant trois années, Loan avait veillé sur sa petite Elian, la surprotégeant quelque peu par moment, mais veillant sur elle malgré tout. Malheureusement, son petit monde devenu parfait était sur le point de s’écrouler, elle reconnaissait que trop bien les signes pour l’ignorer. Tout avait commencé trois mois plus tôt lorsqu’elle avait été persuadée de voir Elijah en ville, même si elle avait eu quelques doutes quant à ce qu’elle avait vu. Que le père de sa fille se trouve à New York n’avait rien de rassurant. Qu’il soit membre de la mafia grecque – voire même à la tête de cette dernière – ne lui avait posé aucun souci quand bien même était-elle agent fédéral et, lorsque son ex petit ami avait commencé à avoir de trop sérieux problèmes et qu’il était parti pour la Grèce sans même un mot d’adieu, Loan avait commencé à le haïr et s’était jurée que jamais il n’approcherait leur enfant, ce que le père de cette dernière n’avait que très peu apprécié. S’il se trouvait sur le sol américain après trois ans, l’Australienne savait que c’était pour Elian et pour rien d’autre. Dès lors, la jeune femme était devenue particulièrement méfiante mais clairement pas assez puisque le Grec était parvenu à enlever Elian durant quelques heures. La panique l’avait gagné aussitôt et sans le soutien d’Enzo jamais elle n’aurait été capable de tenir. Il lui avait fallu attendre que ses collègues aient retrouvé sa fille pour se sentir un tant soit peu soulagée, seulement Loan était loin d’être dupe et pour cette raison elle savait qu’Elijah ne disparaîtrait pas tant qu’il n’aurait pas ce qu’il voulait : sa fille. Résultat, après une longue discussion entre son patron, le juge Taylor et elle-même, il avait été décidé que pour la sécurité d’Elian elle serait placée sous la protection de l’État, qu’importe qu’elle ne soit âgée que de quatre ans. Elle l’abandonnait, il n’y avait pas d’autres mots pour qualifier ce qu’elle s’apprêtait à faire et ce fut probablement la raison pour laquelle la jeune femme faisait les cents pas dans son appartement, la petite Elian dans ses bras. Loan ignorait depuis combien de temps elle faisait cela, sa fille dans les bras et à vrai dire elle s’en moquait. Ce ne fut que lorsqu’elle la sonnette de l’appartement se mit à retentir dans tout l’appartement qu’elle redescendit sur terre. Ses iris allèrent se poser sur le visage angélique de la petite fille qu’elle berçait contre elle. De nouveau, son cœur se serra. L’heure fatidique était arrivée. « Voilà, c’est le moment mon cœur. » Souffla-t-elle à l’oreille de l'enfant avant d’embrasser le sommet blond de sa tête. Elian toujours dans les bras, elle alla ouvrir la porte de son appartement et fit face à Juliet Taylor ainsi qu’un homme qu’elle ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam … probablement le Marshall qui allait veiller à la sécurité de sa fille. « Bonjour Loan. » Dit doucement le juge Taylor en lui adressant un sourire compatissant. Loan fit un bref mouvement de la tête et laissa les deux nouveaux venus pénétrer dans son appartement. « Je veux voir leur dossier. » Déclara l’Australienne sans le moindre détour ce qui fit quelque peu sourire Juliet qui s’était attendue à une telle réaction de la part de la jeune femme. Opinant du chef, l’homme qu’elle ne connaissait pas sorti de sa serviette une pochette cartonnée qu’il lui tendit. Loan s’empressa de l’attraper et sans un mot de plus elle gagna son salon où une fois assis sur le canapé elle commença à parcourir le dossier. « Ce sont des gens sans problème et qui ont hâte d’accueillir Elian dans leur famille. Ils ont déjà une petite fille, Candice, plus jeune d’une année. Elle sera bien avec eux et en sécurité. » A l’entente du mot "sécurité", Loan tiqua. Son regard s’assombrit légèrement tandis qu’elle regardait l’homme qui s’adressait à elle. « Ça, vous ne pouvez pas me l’assurer, vous ne connaissez pas son père et ce n’est pas la richesse de la famille Swarovski qui y changera quoi que ce soit ! » Lança-t-elle plus froidement qu’elle ne l’aurait voulu, mais après tout il s’agissait de sa fille, la prunelle de ses yeux, la personne la plus précieuse dans sa vie. « Loan … J’ai épluché tous les dossiers que le bureau des Marshalls m’a envoyé et ils s’occuperont très bien d’elle. » L’Australienne tourna la tête vers Juliet. Elle était son amie mais également la marraine d’Elian, elle savait qu’elle pouvait lui faire confiance même s’il s’agissait de faire adopter sa fille, de faire totalement disparaître Elian Duke pour sa protection. Elle aurait aimé protester, trouver une excuse quelconque qui lui permettrait de ne pas leur laisser son enfant, mais elle savait que ce n’était pour repousser le moment fatidique. Il lui fallu près d’une bonne heure avant de pouvoir laisser partir Elian et lorsque la porte de l’appartement se ferma derrière le Marshall, Juliet et Elian, le silence de son logement lui brisa le cœur.
i swear to always be by your side
the hamptons, usa ♕ juillet 2002
Les rires cristallins de deux petites filles raisonnaient dans la maison avant de se dissiper et de disparaître à la faveur du bruit des vagues s’écrasant sur le sable chaud de la plage en contre bas. L’été venait de débuter et les Swarovski venaient de prendre leur quartier dans leur villa dans les Hamptons et tandis que les parents s’occupaient de vider les valises de toute la famille, les deux petites filles n’avaient pas attendu bien longtemps avant de parcourir le chemin les menant à la plage cependant que leur père leur sommait de faire attention. Ce fut une demande qui n’entra pas dans l’oreille d’une sourde, sans doute car Lena savait que ce signifiait cette réclamation : elle devait veiller sur sa petite sœur. Depuis le jour où elle était devenue une Swarovski – soit à l’âge de quatre ans – elle avait trouvé une nouvelle famille et avait oublié son ancienne avec le temps. Peut-être était-ce horrible qu’une telle chose se produise, mais la petite fille le vivait très bien, encore trop innocente pour penser autrement. Elle vivait une vie paisible, entourée de parents aimants et passant du temps avec une enfant qui malgré les dires de l’ADN était et resterait à tout jamais sa petite sœur. Sa famille biologique lui était totalement étrangère désormais même si, parfois lorsqu’elle fermait les yeux, elle parvenait à revoir le visage de sa mère sans parvenir à mettre un nom dessus. Ses parents ne lui avaient pas caché son adoption et ce fut assez tôt qu’elle fut mise au courant, mais cela ne changea strictement rien aux yeux de la petite fille, pas alors qu’elle se sentait aussi bien au sein de sa famille. Ainsi, elle avait grandi auprès de Swarovski, auprès de Candice qui était à la fois sa petite sœur, sa meilleure amie et sa confidente et désormais elle veillait sur elle du haut de ses onze ans. Arrivées sur le sable chaud de la plage non loin de villa de leur famille, les deux enfants se mirent à courir dans les vagues tout en s’arrosant malgré les robes blanches que toutes les deux portaient. Lena adorait ces moments. Elle adorait tous ces étés qu’elle passait dans les Hamptons, le meilleur endroit de la planète à ses yeux d’enfant même si, par moment, la richesse lui sortait par les yeux. Certains habitants étaient ennuyeux à souhait et ne pensaient qu’à leur petite richesse au point d’en devenir vicieux et mauvais ce qu’elle était capable de voir à des kilomètres. Toutefois, il lui suffisait d’être en présence de sa sœur pour oublier tout le reste et pour retrouver le sourire. « Len' ? » Assise près de l’eau, les vagues venant lécher ses pieds et offrant son visage au soleil matinal, à l’attente de son surnom, la petite fille tourna la tête vers sa sœur. Les rayons du soleil l’aveuglant, Lena due froncer quelque peu les yeux afin de pouvoir apercevoir le visage de sa cadette. « Oui ? » Une légère moue se dessina sur le visage de sa petite sœur qui se redressa dans le sable et commença à jouer avec les vagues lorsque ces dernières les approchèrent. « Tu ne m’abandonneras jamais dis ? » Cette fois, ce fut autour de ses sourcils de se froncer. Tout comme Candice quelques instants plus tôt, Lena se redressa et pencha la tête sur le côté de sorte à pouvoir mieux voir la petite demoiselle. « Bien sûr que non. » S’exclama-t-elle avec une telle intensité qu’il était difficile de ne pas remarquer à quel point le fait que Candice pense l’inverse lui semblait surprenant. « Tu me le promets ? » Silencieuse, Lena continua de regarder sa sœur sans comprendre d’où lui venait cette inquiétude. Elle ne comptait pas partir, elle ne comptait pas l’abandonner, jamais et elle ne voyait pas pour quelle raison elle se mettait à douter subitement. « Candy, je ne t’abandonnerais jamais de la vie ! Je serais toujours là pour toi, toujours, je te le promets. » Sur ces paroles, Candice lui adressa un sourire rassuré ce qui fut suffisant pour que Lena la prenne dans ses bras avant de l’éclabousser et qu’à nouveau elles se mettent à courir sur la plage comme si l’instant qui venait d’avoir lieu était déjà très loin. Peut-être était-ce dû à son histoire d’adoption, au fait qu’elle n’était pas réellement sa sœur qui faisait que la petite dernière du couple Swarovski était si inquiète quant à la présence de Lena dans sa vie. Cependant, elle ne comptait pas l’abandonner, elle s’était fait la promesse de veiller sur sa petite sœur dès qu’elle fut en âge de comprendre le monde et surtout l’importance de sa cadette dans sa vie et elle savait que cette promesse serait gravée entre elles à tout jamais.
it's a brand new day
new haven, usa ♕ août 2009
Le paysage défilait sous ses yeux à toute vitesse. Le coude en appuie contre la portière de la voiture, la tête contre la vitre, elle regardait les villes de l’Etat du Connecticut passer sous ses yeux en silence, l’esprit ailleurs. Si elle était heureuse d’en avoir enfin fini avec le lycée et d’avoir le droit à un peu plus de liberté, son cœur n’y était pas tellement. Pourtant, elle était celle qui avait fait ce choix alors même que les examens de fin d’année n’avaient pas encore eu lieu. C’était elle qui avait pris la décision de postuler à Yale, de partir pour New Haven alors que ses parents auraient préféré que leur aînée – bien que par adoption – décide de partir étudier à Harvard. Néanmoins, c’était son choix, sa décision et pour une raison qui lui échappait encore à cet instant, tandis qu’elle était assise dans la voiture la menant sur le campus de Yale, elle avait préféré aller contre leur avis. Peut-être était-ce dû à ce petit besoin de se rebeller contre l’autorité parentale qui l’avait fait agir ainsi ? Elle n’en savait trop rien mais désormais qu’elle y réfléchissait elle se rendait compte à quel point elle n’était plus sûre de rien. Sa sœur allait étudier à Harvard l’année qui allait suivre et l’idée d’être séparée de sa cadette ne l’enchantait que très peu, toutefois Lena était bien trop fière pour avouer ce détail et elle préférait s’obstiner à prétendre être heureuse d’aller étudier si loin de sa famille. Elle l’était heureuse. Il y avait si longtemps qu’elle souhaitait pouvoir voler un tant soit peu de ses propres ailes quand bien même ses parents étaient toujours derrière elle comme son compte en banque pouvait le prouver. Là, une fois installée à New Haven, elle savait qu’elle pourrait vivre un peu plus librement et la jeune femme ne pouvait pas nier que cette perspective la ravissait grandement. Fini la surveillance parentale et bonjour les fêtes quand bon lui semblait … enfin presque. Aussi fêtarde qu’elle pouvait être, l’Américaine était tout de même studieuse … très studieuse. Avec les années elle avait su acquérir quelque chose d’important : la prise de conscience quant au fait que rien ne se fait tout seul. Si elle souhaitait obtenir quelque chose c’était à elle de s’en donner les moyens pour que ça soit le cas et puisqu’elle comptait réussir sa vie et que cette dernière soit calme et posée une fois ses études terminées, elle se devait donc de faire son possible pour y parvenir et donc être un tant soit peu studieuse. « On y est. » La voix d’Emma la sortit de sa transe. Lena se redressa sur son siège et regarda les bâtiments de son université défiler tandis que la voiture de sa meilleure amie s’engageait en direction du bâtiment administratif de Yale. En effet, elles y étaient après plusieurs heures de route. « Len’, tu es sûre que ça va ? » L’intéressée tourna la tête vers la jolie rousse à ses côtés. Un petit sourire prit place sur ses lèvres et, doucement, elle opina du chef. Elle allait bien, elle était ailleurs certes, mais elle allait bien. « Dans ce cas je m’occupe de l’administration et tu te charges d’emmener nos affaires dans notre chambre ? » De nouveau la jeune femme acquiesça. Les deux amies quittèrent le véhicule et chacune prit un chemin différent. S’orienter sur le campus ne fut pas bien difficile pour elle, pas alors qu’elle avait appris le plan de Yale par cœur quelques jours avant le grand départ, un besoin qu’elle avait dû assouvir pour être certaine de ne pas avoir l’air d’une pauvre fille complètement perdue. Une fois la chambre étudiante trouvée, elle y déposa tous les sacs qui l’embarrassaient, regarda autour d’elle et soupira en passant une main dans ses longs cheveux châtains. Tout allait bien se passer, il fallait qu’elle s’en persuade et qu’elle assume son choix d’autant qu’Emma était là ce qui lui assurait de ne pas se sentir dépaysée … ou pas trop. Lena souffla un bon coup et reprit la direction de la voiture de sa colocataire de sorte à aller chercher les derniers cartons lorsque, dans un moment d’inattention, elle percuta de plein fouet ce qui était visiblement une étudiante de première année tout comme elle mais totalement perdue. « Oh pardon, je suis désolée, je ne regardais pas où j’allais, j’étais bien trop occupée à chercher l’emplacement du fichu bâtiment administratif. » Lança à tout vitesse la jeune femme qu’elle venait de bousculer en guise d’excuses. Lena balaya l’air de sa main de sorte à lui faire comprendre qu’il n’y avait pas de mal et lui adressa un sourire avant de prendre la parole. « Ce n’est rien, j’étais aussi ailleurs. Le bâtiment administratif est juste là, par là ce sont les résidences universitaires. » Lui expliqua-t-elle comme si elle connaissait le campus depuis des années alors qu’en réalité elle était arrivée depuis à peine dix minutes. « Merci. Je m’appelle Elena, c’est toujours mieux de connaître le prénom d’une personne qu’on bouscule. » Lena pouffa légèrement et serra la main que la dite Elena lui tendit avec délicatesse. « Lena. » Répondit-elle en retour. Elena Ioannis, une charmante petite Américano-Grecque avec laquelle elle allait passer une grande partie de sa scolarité à Yale sans même le savoir à l’instant où toutes les deux se rencontrèrent. Elena, une demoiselle avec laquelle elle allait découvrir partager tout un tas de point commun à commencer par leur date de naissance mais aussi l’absence totale de souvenirs concernant leur mère biologique. Elena, une demoiselle avec qui elle partage bien plus tout en l’ignorant encore aujourd’hui. Quant à Yale, cette université allait devenir son foyer, sa seconde famille – quand bien même sans sa sœur cela ne pouvait être une véritable famille – et le lieu de nombreux souvenirs au sein d’une confrérie unie et d’étudiants plus charmants les uns que les autres.
don't you dare to leave me
cambridge, usa ♕ janvier 2013
Son cœur s’arrêta, il s’arrêta réellement durant des secondes qui lui semblèrent être une éternité. Sa main tenait fermement son iPhone alors que tout son corps commençait à trembler. Sa vision s’était brouillée si rapidement qu’elle fut incapable de retenir les larmes qui roulèrent le long de ses joues. La voix masculine à l’autre bout du fil était désormais lointaine et si son cerveau semblait comprendre qu’on l’appelait, elle ne parvenait pas à réagir malgré tout. Face à elle se trouvait Emma et Elena qui la regardaient en tâchant de comprendre ce qui l’avait rendu si livide d’un coup. Elles savaient que son père était celui qui venait de l’appeler, c’était ce qu’elle leur avait dit lorsque son portable s’était mis à sonner et qu’elle leur avait demandé de faire moins de bruits entre deux rires. Puis, subitement elle était devenue silencieuse et blanche comme jamais pour finalement se mettre à pleurer sans que ses deux amies ne parviennent à comprendre ce qui se passait. Seulement, Lena n’y prêtait pas attention. Dans sa tête se répétait sans cesse la même phrase comme pour lui faire saisir la gravité de la situation même si ce n’était pas nécessaire au vu de son état. Ses jambes lâchèrent. Sans crier gare la jeune femme s’effondra sur le sol de sa chambre et lâcha son portable qui allait s’écraser à côté d’elle. Elle pleurait sans être capable de s’arrêter, tremblait comme jamais et était à deux doigts de la crise d’asthme tant elle peinait à respirer convenablement. Si son père l’avait appelé ce n’était pas pour lui annoncer une bonne nouvelle, c’était tout le contraire. Les seuls mots que l’étudiante était parvenue à saisir furent « bombe », « Candice », « blessée », « hôpital » et « coma » tout le reste n’avait pas eu la moindre importance … rien d’autre ne comptait que sa sœur et ce qu’elle venait d’apprendre à son sujet. Elle avait senti au moment même où elle avait décroché que quelque chose n’allait pas. Elle avait reconnu l’inquiétude dans la voix de son père, chose rare, et son monde s’était écroulé juste comme ça. La décision de partir pour Cambridge ne fut pas difficile à prendre. Il était hors de question pour elle de rester à New Haven en sachant que sa petite sœur était dans le coma, à l’hôpital. Elle devait être près d’elle car, enfant, elle lui avait promis de ne jamais l’abandonner et cette promesse elle comptait bien la respecter. Ainsi après quasiment deux heures et demie à rouler en direction du Massachusetts la voilà qui débarquait à Cambridge en laissant tout derrière elle, tant pis pour ses études, sa sœur comptait le plus. Trouver l’hôpital où elle était fut facile uniquement grâce aux indications de son père et elle retrouva ce dernier dans le hall de l’enceinte hospitalier. Elle n’attendit pas plus longtemps pour se jeter à son cou, le serrant contre elle tandis qu’elle pleurait de nouveau toutes les larmes de son corps, la panique concernant l’état de Candice y était pour beaucoup. Lena due attendre d’être calmée pour parvenir à lâcher son père et permettre à ce dernier de l’emmener dans la chambre où se trouvait sa sœur et l’image de sa cadette sur un lit d’hôpital, inconsciente, manqua de la faire tourner de l’œil. Serrant la main de son père afin d’y trouver le courage nécessaire pour tenir, elle s’avança d’un pas timide en direction du lit de sa sœur auprès duquel se trouvait sa mère. Cette dernière leva les yeux dans sa direction, serra doucement sa main et lui céda sa place. « Candy … » Souffla-t-elle une fois près de sa sœur en passant tendrement une main sur sa joue alors que son regard se voilait à nouveau de larmes et que leurs parents les laissaient seules. « Je suis désolée, tellement désolée de ne pas avoir été là. » Un sanglot s’empara d’elle lui coupant la parole et la forçant à baisser la tête quand bien même, dans cet état, sa sœur ne pouvait pas la voir. Passant sa langue sur ses lèvres afin de les humecter, Lena leva les yeux au ciel et soupira un long moment après quoi elle reposa son regard sur sa sœur et attrapa sa main pour la garder au creux de la sienne. « Tu te souviens de la promesse que je t’ai fait lorsqu’on était petites ? » Lui demanda-t-elle même si elle savait qu’elle ne pourrait pas lui répondre. Sentant de nouvelles larmes l’assaillir, elle mordit l’intérieur de sa joue pour les ravaler tout en caressant le dos de la main de Candice de son pouce. « J’ai promis de ne jamais t’abandonner et toi tu n’as pas non plus le droit de le faire alors tu vas te réveiller ou je peux te jurer que je vais remuer ciel et terre pour que tu ouvres les yeux. » Silence. Lena pinça ses lèvres. Ses iris restèrent posés sur le visage de sa petite sœur. Ainsi, elle avait l’air de dormir paisiblement, comme lorsqu’elles étaient enfants et qu’après avoir eu peur de dormir seule elle la surveillait pour s’assurer qu’elle dormait bien. « Tu n’as pas le droit de me laisser. » Finit-elle par déclarer entre deux sanglots. Non elle n’avait pas le droit. Elle était tout ce qu’elle avait. Bien sûr leurs parents étaient là, mais ce n’était pas la même chose. Lena les aimait, elle les aimait de tout son cœur, mais Candice était sa véritable famille, sa sœur quoi qu’en dise la génétique et la perdre lui serait insupportable.
MA SOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOEUR YE SOUUUUIS TROOOOOOOOOOP HEUREUUUUUUUUUUUUUUUSE DE TEEEEEEEEEE VOOOOOOIR PARMIIIIII NOUUUUUUUUUUUS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bééééé chériiiiie :love2: :yell3: :judanna: :love: :tighthug: :44: Yé suis contente d'avoir craqué (et j'espère que j'arriverais à la hauteur de tes espérances **)
bon courage pour la fichette (ton vava est très joulie !! )
(Invité)
Âge : 23
Lieu de naissance : brighton, uk
Quartier d'habitation / Colocation : matthew hall, sur le campus d'harvard
Situation sentimentale : célibataire
Études / Métier : étudiant en quatrième année d'undergraduate, prépare ses LSATs pour entrer à la Harvard Law School l'année prochaine + bosse à l'administration d'Harvard et revend les réponses des exams
Date d'inscription : 15/03/2013
Pseudo & Pronom(s) IRL : dark dreams. (she/her)
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Crédits : midnight---shadow @tumblr (av)
Multicomptes : kaiden, kaze, donovan, kyro
Description (1) : rhys ackerman ————
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