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 | Ellie-Sutton Ariella Stiller fiche; terminée C'est le 01 mars 1969 à ville de naissance, que la famille Stiller m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Ellie-Sutton Ariella. Je suis divorcé et désormais en couple et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale moyenne. Depuis maintenant six ans je travail comme infirmière. Et pour terminer, je fais partie des Citizens . |
Études J’ai toujours voulu devenir médecin. Depuis que je suis en âge de parler, c’est le métier que j’ai toujours voulu exercer. Lorsque j’étais encore une fillette, je regardais souvent des séries hospitalières à la télévision, ou bien j’avais une collection fulgurante de livres portant sur le sujet. J’avais pratiquement fini mon internat lorsque ma fille se fit enlevée. A l’époque, j’avais encore vingt-trois ans. Autant dire que je n’ai pas supporté. J’ai arrêté mes études, et je suis restée au stade d’infirmière. Je regrette parfois de ne pas être allé plus loin. Mais lorsqu’on repense à la cause, je pense être excusée … | Caractère Autrefois, j’étais une femme pleine de vie, heureuse de croquer la vie à pleine dent. Fêtarde, adorant être avec ses proches, mais aussi sérieuse et studieuse. Depuis, j’ai muri. J’ai traversé tellement d’épreuves douloureuses, que je me suis forgée une sorte de carapace. Je suis à présent réservée, timide, et surtout mal d’esprit. Je ne souris presque plus, et lorsque je le fais, c’est surtout pour faire plaisir aux personnes en face de moi. Je suis en train de connaître l’amour, alors ça m’aide un peu à me relever. Je n’en reste pas moins une femme blessée, qui n’arrive toujours malgré toutes les années à rebondir. |
Everyone Has Their Own Story
Je m’appelle Ellie-Sutton Ariella Stiller. Mon prénom principal était le choix de mes parents, qui avaient toujours adorés les noms composés. Quant au second, c’était le prénom de ma tante maternelle décédée peu de temps avant ma naissance. C’était la sœur jumelle de ma mère. Malgré le choc et la douleur causée par sa mort tragique, ma mère a su faire face et à tenir le coup grâce à ma venue au monde. On peut dire que pour elle, j’étais un peu une bénédiction. Un peu de bonheur dans son chagrin. Je suis donc née à San Francisco, le 1 er mars 1969. Ma famille était loin d’être une famille ordinaire. Ils ont toujours baignés dans une richesse hors norme. Petite, tous mes caprices étaient exaucés. Je n’ai jamais manqué de rien, mais surtout pas l’amour de mes parents. On dit souvent que l’amour ne fait pas le bonheur. Ben pour moi, j’avais les deux. Ma mère a arrêté son travail pour pouvoir s’occuper de moi. Pourtant, nous avions une dizaines d’employés à son service à l’époque mais elle ne voulait pas de nourrice pour moi. Juste elle, moi, papa et tout l’amour qu’ils pouvaient m’apporter.
Je suis restée toute ma vie à San Francisco, ma ville natale. Je m’y suis toujours sentie comme chez moi, et je me voyais mal déménager ou partir d’ici. A l’école, j’étais très studieuse. Sérieuse mais aussi un peu fêtarde, disons que je trouvais le juste meilleur pour ne pas abuser des bonnes choses, tout en conservant un minimum de bon sens. Depuis toujours, mon plus grand rêve était de devenir médecin. C’est pourquoi quand je fus en âge de choisir ma future voie professionnelle, je fus accepté dans une très grande école de médecine. J’en étais ravie. Surtout que je pouvais toujours habiter chez moi, tout en suivant cette formation. Je ne pouvais pas rêver mieux ! Lorsque j’eu dix-huit ans, je rencontra mon futur mari. Notre rencontre était digne d’un conte de fée. Ce fut le coup de foudre pratiquement tout de suite. C’était comme une évidence pour nous que nous allions finir notre vie ensemble. Deux ans plus tard, nous étions mariés et une petite fille en route. Je n’ai jamais regretté une seule seconde la décision que j’ai prise en gardant ma belle Sutton. Interne à l’hôpital de San Francisco, je savais que j’arriverais à gérer ma vie professionnelle et ma vie familiale sans problèmes.
Pour l’anniversaire de ma petite fée, nous avions préparé avec son père un cadeau hors norme. Elle allait avoir trois ans, et son cadeau, elle le réclamait depuis des mois. Elle voulait un petit chiot et même si nous n’étions pas vraiment pour, nous voulions surtout lui faire plaisir. Je me suis donc rendue à la sortie de l’école, son chiot dans les bras. J’avais ce sourire qui ne me quittait pas. J’allais la rendre heureuse, et rien ne pouvait me faire d’autant plus plaisir. Seulement, tout ne se passa pas vraiment comme prévu. J’attendais Sutton qui ne vint jamais. Plus tard, j’appris par une maman de l’école qu’elle avait vu ma fille suivre un homme. Le sourire avait totalement disparu. Je n’entendais plus les policiers qui arrivaient déjà vers moi, les amies bouleversées de l’école qui essayaient de me calmer. Je n’entendais plus rien. Plus rien n’existait autour de moi. Ma vie a perdu tout son sens ce 19 décembre. Je n’avais que vingt-trois ans, et ma vie était déjà complètement fichue.
Depuis toutes ces années, je n’ai jamais retrouvé un sens à ma vie. Peu de temps après l’enlèvement de ma fille, nous avons décidé de nous séparer avec son père. Le choc était top violent, nous ne pouvions le supporter. J’ai arrêté mes études, et je me suis retrouvé au stade d’infirmière. Ça me plaît, même si mon rêve de devenir médecin n’est as forcement comblé. Mais je m’en moque. Arès tout, ça sert à quoi de rêver lorsque son plus grand rêve est partie en fumée il y a des années ? Il y a six ans, je suis partie de San Francisco. La douleur était bien trop grande, bien trop dur à supporter. Mon petit frère m’a accompagné, et c’est comme ça que nous nous sommes tous les deux retrouvés à Cambridge. Il a beau avoir la moitié de mon âge, nous nous sommes toujours entendus à merveille. Il m’a toujours soutenu dans cette dure épreuve, et je lui dois beaucoup. Il y a un an, j’ai rencontré un homme charmant, sur qui je ne pouvais pas résister bien longtemps. Il sait ce que j’ai subi, et pourtant il est très patient avec moi. Je lui dois beaucoup, car je dois avouer que je ne suis pas très facile à vivre, et surtout très réservée et distante avec lui. Il faut dire qu’à part mon mari, je n’ai jamais vraiment eu d’hommes dans ma vie, alors c’est un peu une nouveauté pour moi. Il a une fille, tout aussi charmante que lui. Mon comportement est assez spécial envers elle. Dès que je l’a vois, je pense aussitôt à ma fille chérie. C’est très dur, car elle lui ressemble beaucoup.
Je suis infirmière à Harvard depuis six ans, et ce travail me plaît. Travailler avec des jeunes me convient parfaitement. Même si dès que je vois une jeune fille entrer, j’imagine tout de suite que c’est ma Sutton. Même si je sais que c’est impossible, j’y crois encore un petit peu … Cette flamme n’est jamais vraiment partie, malgré les années. Depuis environ dix ans, j’ai appris que j’avais une maladie cardiaque, une maladie grave. Pour le moment, elle ne s’est pas encore très bien manifestée, alors je patiente jusqu’à mon heure venue …
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