Kevin G. Traylord ► Louis Tomlinson

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Lydie12 et j'ai 27 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à autre (j'y ai été avant et suite à des problemes perso, j'ai pas posté d'absence et je me suis fait supprimer).  Il a l'air toujours au TOP alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Louis Tomlinson comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par P'tit-bouh. Je fais environ 150/300 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ J'vais essayer de ne pas fuir comme un voleur cette fois-ci.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)

Moi c’est Kevin Gustavo Traylord, j’ai vu le jour le 24 décembre 1990 à New-York. Oui je suis né la veille de Noël, j’étais peut être prédestiné dès ma naissance à faire de grandes choses, je ne sais pas. J’ai des origines brésiliennes du côté de ma mère et américaines du côté de mon père.
Mon père est un brillant avocat et ma mère est la secrétaire d’un grand PDG. Autant dire que je ne les vois pas beaucoup ni l’un ni l’autre. Par contre, même si mes parents sont riches, ils ont décidé de m’élever certes avec des moyens bien plus élevés que la moyenne nationale, mais sans pour autant me mettre dans une école privée ou vivre avec une gouvernante. Non, j’ai eu une enfance et une scolarité tout à fait normale comme la plupart des petits habitants de New-York.
A l’école j’étais plutôt du genre bon élève de toute façon si je ne l’avais pas été mon père aurait trouvé le moyen de me prendre des profs particuliers pour remonter toutes les moyennes bien trop basses pour un enfant de mon âge, bah oui, il fallait bien que je fasse honneur à ma famille. D’ailleurs pour faire plaisir à ma mère, j’ai pris des cours de piano et à côté mon père me laissait faire du foot et me mélanger au petit monde. J’adorais le foot, et j’adore encore ça. Je vais même faire régulièrement des petits matchs avec mes amis, les amis que j’ai rencontré il y a maintenant longtemps. Les vrais restent.
J’étais peut être un assez bon élève, mon père n’était jamais totalement satisfait, de toute façon, mon père est un perfectionniste dans l’âme du coup, je comprends qu’il ne soit jamais content. Il y a toujours mieux, à faire. Ce n’est jamais parfait. Sauf que ça allait devenir quasiment parfait quelques années plus tard.

A cette époque, il y a 5 ans à peu près, ça faisait des années que je demandais à ma mère de retourner dans son pays d’origine, le Brésil. On n’y était jamais allé et c’était très étrange. Je voulais connaître ce pays, une partie de moi était là-bas quoi qu’on en dise et quoi que j’y fasse. J’avais bien vu des photos, mais les photos c’est comme tout, on prend ce qu’on veut. Je sais qu’il y a des quartiers peu fréquentables. Je sais tout ça, je connais un peu l’histoire du Brésil, je me suis renseigné et documenté sur le sujet. Je veux juste voir de mes propres yeux ce qu’il s’y passe. Je veux y vivre quelques jours pour comprendre tout ce que j’ai lu à ce sujet.
Finalement, mes parents ont fini par craquer, ils m’ont offert le voyage de mes rêves, le voyage qui allait radicalement changer ma vie du tout au tout. Ils ne pouvaient m’accompagner ni l’un ni l’autre. Mais ils m’ont quand même trouvé un garde du corps/interprète. Je soupçonne quand même mes parents d’être un peu trop surprotecteurs. Mais je suis leur seul enfant alors bon je les pardonne quand même.
Du coup, je suis parti au Brésil accompagné de David, un américano-brésilien comme moi. Mais qui lui était avait vraiment vécu longtemps au Brésil et donc était complètement bilingue.
Ce voyage a changé ma vie définitivement. On a commencé à visiter les beaux quartiers à Brasilia avant de partir pour Rio de Janeiro. Là-bas, j’ai eu le choc de ma vie. David ne voulait pas vraiment qu’on visite certains quartiers, les favelas, j’avais lu beaucoup à ce sujet ,c’était les quartiers très pauvres et il y en avait vraiment beaucoup. Moi, j’étais là pour tout voir et pas seulement, la vie de riche, ça c’est bon j’avais qu’à retourner à New-York et je la vivais déjà. Du coup après quelques négociations avec David, il a fini par accepter. Il m’accompagne dans une favela parce que c’est ce pour quoi il est payé, mais il ne veut pas qu’on s’y enfonce trop profondément parce que c’est trop risqué. Donc du coup, on va juste « traverser » sur un côté comme ça je verrai la détresse du peuple brésilien sans risquer ma vie. On a bien vu les gens pauvres qui ne mangeaient pas. Puis j’ai vu cette femme. Cette fameuse femme qui a changé ma vie. Elle tenait un bébé dans ses bras. Elle a lancé une phrase qui m’a marqué à vie. Elle m’a dit. « Ajude-me! Ajude-nos, peço-te, minha filha vai morrer se você não me ajudar. » (Aidez-moi, aidez-nous, je vous en supplie, ma fille va mourir si vous ne m’aidez pas)
Je n’ai pas eu besoin de David pour traduire. J’avais compris. Mais je n’avais pas vraiment de connaissances médicales. J’ai touché le front de la petite, il était brûlant. J’ai tenté de trouver un pouls. Il était extrêmement faible et quelques secondes plus tard, plus rien. Je venais d’assister à la mort d’un enfant dans les bras de sa mère. Ça, ça devrait être interdit, n’importe où dans le monde. Je me suis excusé auprès de la mère. J’avais rien pu faire. Mais au moins maintenant je savais ce que j’allais faire à mon retour à New-York, j’ai repris mes études et là je me suis battu pour arriver à toujours mieux. Je n’étais jamais satisfait de moi-même, mon père avait définitivement déteint sur moi. J’ai passé brillamment ma dernière année de lycée avant de partir en fac de médecine à Harvard. Je voulais devenir pédiatre, je voulais savoir comment soigner cette petite. Que faire si je retombais sur ce genre de cas.
Je prévois de retourner au Brésil, je prends des cours de portugais pour pouvoir y aller seul cette fois-ci et vivre comme je l’entends. Mes parents me soutiennent dans mes choix, m’aident et veulent m’aider financièrement. J’en suis heureux.