HELYNN SKYE DAVENPORT ► Kristen Stewart

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle njut et j'ai vingt ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart.  Je m'étais déjà inscrite il y a quelques mois mais j'avais malheureusement du partir, et comme le forum est toujours aussi beau alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise kristen stewart comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par LIONHEART.. Je fais environ cinq cent mots par RP et mon personnage est un scénario crée par sacha e. s-kovalevski.

Mot de la fin ? ▲ Ajout libre.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?) être Summer Camper (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)

J'ai grandi à New York,, dans une famille de chirurgiens renommés. Mon père est spécialisé en pédiatrie et ma mère est chirurgienne obstétrique. Tous les deux passionnés par leur métier, ils n'ont jamais eu beaucoup de temps à m'accorder, que ce soit le jour ou la nuit, en période scolaire ou pendant les vacances. Même quand j'étais malade ils ne prenaient pas la peine de prendre soin de moi. Bien sur, je sais qu'ils appelaient souvent pour prendre des nouvelles, voir si j'allais mieux, si la fièvre était tombée ou si j'avais encore vomi, mais c'était toujours Graziela qui m'apportait de la soupe bien chaude, qui couvrait mon front avec un tissu frais ou qui massait mon ventre pour calmer la douleur. Elle était celle qui surveillait que je faisait mes devoirs bien que son anglais n'était pas suffisent pour m'aider. Elle séchait mes pleurs lorsque j'avais de la peine, couvrait mes blessures quand je tombais. J'aime mes parents, ils m'ont beaucoup aidé à avoir la vie merveilleuse que j'ai toujours eu, mais ils ne sont pas les personnes que j'appelle quand j'ai un problème. C'était Graziela, notre gouvernante, nourrice, femme à tout faire, mère. Un jour il y a de ça plus d'un an, elle tomba dans les escaliers et aussitôt nous courûmes jusqu'à l'hôpital. Le médecin fit des analyses et nous annonça qu'elle était atteinte d'un cancer de l'oesophage de stade trop avancé pour qu'il y ait de l'espoir. Trois mois plus tard, je perdis la seule femme qui veillait sur moi au quotidien. Le lycée n'est pas toujours une période facile, et pour ma part, le début fut très compliqué. J'avais des parents absents, de l'argent de poche à ne plus savoir quoi en faire et je rentrai dans une école inconnue. Rapidement je me suis liée d'amitié avec des gens bien, une chance. Elia était l'une d'entre eux, la plus importante. Nous nous entendions très bien, avec elle je savais que je n'avais rien à cacher, je pouvais être moi. Et puis arriva Sacha, son frère jumeau. Avec lui ce fut plus que de l'amitié. Avant même que nous soyions ensemble, mon coeur battait à l'idée de le voir. J'aimais sa présence, discuter avec lui, j'aimais lorsque nous nous chamaillions pour rien et que nous finissions par une bagarre de chatouilles. J'aimais son regard doux, sans le moindre jugement. Il était bienveillant, il était quelqu'un de confiance que j'aimais plus que tout. Les mois que nous avons passé ensemble sont probablement les plus beaux de mon existence, mais tomber amoureuse me faisait peur plus que tout. Je craignais d'être dépendante de lui, de son amour. Et j'avais peur qu'il me brise le coeur, alors pour me protéger j'ai brisé le sien. On dit toujours qu'on découvre à quel point on tient aux personne seulement lorsqu'on les perd. Je savais ce que je risquais en trompant Sacha, je le savais mais je l'ai quand même fait, et comme prévu il nous a découvert. Mais je n'imaginais pas une seule seconde la douleur que j'allais ressentir les jours suivants, et ceux d'après. Il avait quitté New York, sans donner d'explication et son absence était insupportable. Je ne mangeais plus, je ne dormais plus ou ne faisais que dormir. Je perdais mes rondeurs de fille, ma gaieté. Longtemps je me suis morfondu dans les cours, alors j'avais les meilleures notes de l'école, mais ça n'avait aucun sens.

Depuis ce jour j'ai entrepris de ne vivre que pour mes études et suis devenue un rat des galeries d'art et des ateliers poussiéreux de Harvard. Cela ne fait que quelques semaines que j'y ai été transférée et je commence seulement à prendre mes marques et à arrêter de me perdre à chaque fois que je quitte les salles d'art plastique. Ma vie sociale est au point mort, je ne suis pas une grosse fêtarde mais surtout j'ai toujours ce vide de la taille du Texas dans le coeur.