SEPTEMBRE R. WEST ► chloe norgaard

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle young & useless et j'ai 19 ans. Je suis allemande et j'ai connu le forum grâce à danyka, y a longtemps.  il est tellement bien alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise chloe norgaard comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par angel dust. Je fais environ 200-800 mots mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ je vous aimes
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?) être Summer Camper (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)

« Sep’ ramène toi. » « Nov’ arrête, je dois bosser pour les cours. » Ma sœur jumelle, Novembre était toujours comme cela. Lorsqu’elle voulait nous montrer quelque chose, c’était directement sur le champ, pas le temps d’attendre. Je devais absolument finir mon projet de fin d’année afin que je suis puisse rentrer au lycée. Seulement, en ce moment, chez moi c’est super tendu entre ma mère et mon père. Des disputes des disputes et encore des disputes. Alors lorsque ça gueulait dans toute la maison, ce n’était pas très simple de se concentrer sur son travail. Normalement, je passai mon temps à la bibliothèque du coin ou chez ma meilleure amie. Ce soir, par contre, j’avais décidé de rester à la maison. Premièrement parce que les routes étaient complètement enneigées. Deuxièmement parce que demain c’était Noel. « Non mais Septembre, c’est papa et maman. » « Bah quoi avec papa et maman ? Ils sont entrain de se disputer ou quoi ? » Novembre n’avait pas l’air de lâcher l’affaire, et de me laisser bosser tranquillement. « Non mais la je suis sérieuse. Je crois qu’ils vont divorcer. » « Divorcer ? » Je la regardai d’un air abasourdi, ne comprenant pas totalement pourquoi elle avait dis cela. « Oui, répondit-elle d’un ton extrêmement sérieux. » J’enregistrai rapidement ce que j’étais entrain de faire sur l’ordinateur puis descendit avec ma sœur. Nos parents étaient dans le salon, et ça gueulait royalement. C’était effrayant. Normalement, ils ne partaient pas si haut dans leur élévation de voix. Novembre avait raison. Ce soir n’allait pas être la plus belle veille de Noel que nous aurions eu. D’un coup, la voix de mes parents s’arrêtait. De la ou nous étions, nous n’entendions plus rien de leur conversation. Je me tournai vers ma sœur. « Tu crois sérieusement qu’ils vont divorcer. » Novembre abaissait le regard sur ses pieds et murmura un « oui » quasiment inaudible. Super, mes parents allaient divorcer. Le jour de Noel, on allait apprendre ça. Vive le cadeau, moi je dis. « Novembre, Septembre venez on a quelque chose a vous dire. » Ma mère cria du salon. Ma sœur et moi nous regardions inquiètes de la nouvelle qui allait nous tomber dessus. Nous nous levions et nous dirigions vers le salon. La porte était entrouverte. Nous entrions, silencieuse. Il y avait de la tension dans l’air, beaucoup de tension. Je n’aimai pas cela. Ma mère fut la première à prendre parole. « Les filles, nous savons que ce n’est pas vraiment ce que vous avez envi d’entendre. » Elle s’arrêtait un instant jetant un coup d’œil a mon père. Novembre avait eu raison. Nos parents allaient divorcer. « Votre père et moi sommes tous les deux conscients que cela ne peut plus continuer comme cela entre nous. Nous avons donc opté pour le divorce. Nous n'avons pas prise cette décision a la legere. Cependant, c'est pour notre bien ainsi que pour le votre. » Un monde venait de s’effondrer pour moi. Mes parents allaient divorcer. J’avais cru que nous serions toujours une famille soudée. Mon rêve d’une famille unique et heureuse venait de s’effondrer. Plus jamais nous ne serions une famille. Furieuse, je partis en claquant la porte du salon, enfilant ma grosse veste, mes UGGs et un bonnet. Je couru le plus loin que je pouvais avec les larmes aux yeux. Pourquoi ? Pourquoi est-ce que mes parents devaient divorcer ? N’y avait-il pas d’autres solutions que ca ?

Ce soir- là, je n’étais pas rentrée chez moi. Comme je n’étais pas rentrée là-bas pour la semaine qui suivait. Je ne voulais retourner là-bas, et il pouvait m’appeler tant qu’il voulait. Je ne répondrai pas à mon cellulaire. Mes parents ne comprenaient pas que le choix qu’ils avaient fait, m’avait détruite. Je ne comprenais pas pourquoi il avait fait cela. Nous étions si heureux non ? Moi je l’étais en tout cas. Pourquoi est-ce que mes parents ne l’étaient pas. J’avais pleuré ce soir-la, beaucoup pleuré. Je ne crois jamais avoir pleuré autant de ma vie cette nuit-la. Je ne comprenais pas mes parents. Je n’avais aucune idée ou est-ce que j’étais. Apres m’être enfuit de la maison, j’avais couru, couru jusqu’a ne plus avoir de souffle. Comme notre maison n‘était pas trop loin de la mer, j’avais du me retrouver là-bas. Un drop-off m’avait arrêté dans ma course précipité de m’en fuir de chez moi. Je serais surement morte de froid, noyée dans la mer si quelqu’un n’avait pas crié « STOP y a un drop-off. » Je me retournai instinctivement, regardant d’où venait la voix. Et j’avais complètement oublie le verglas. D’un glissement, je tombai par terre et glissai jusqu’au drop-off. Un cri aigu s’échappa de ma bouche. Je tombai dans le drop-off m’accrochant a la bordure. Il faisait froid, et je ne portai pas mes gants. J’allai lâcher dans quelques instants. J’essayai de me hisser avec toute la force que j’avais dans les bras mais le gel ne faisait qu’aggraver ma situation. J’allai tomber dans la mer et puis je serai morte. Je me demandai si cela faire en sorte que mes parents ne divorcent, que ma mort les rapprochait. Doucement, je sentis mon énergie partir. Je n’allai plus savoir tenir. J’émis un nouveau cri aigu lorsque mes mains lâchèrent l’emprise que j’avais sur la roche. Seulement, je ne tombai pas dans la mer. Une main attrapa mon bras au dernier moment. Je regardai en haut. Un jeune homme qui ne devait pas être beaucoup plus âgé que moi me tenait. Je lui souris, soulagée que ma vie n’aille pas se terminer la veille de Noel. Il m’aida à me hisser jusqu’en haut. Une fois sur terre ferme, j’essuyai mes mains sur mon slim noir et souris au jeune homme. « Merci beaucoup, sans ton aide je serai déjà au fond de la mer. » Le jeune homme en question me sourit. « Je t’avais cependant dis de t’arrêter. » A nouveau il me sourit. Il avait des yeux d’un bleu azure perçant et des cheveux blonds. Il était vraiment beau, mais il devait surement avoir une copine. Je remis mon bonnet en place silencieusement. « Tu veux que je te raccompagne chez toi. Bien que je crois que ce n’est pas la ou tu as envie d’être. Est-ce que je me trompe ? » « Ouais, non je n’ai pas envi de retourner chez moi. Mes parents viennent d’annoncer qu’ils vont divorcer. » Pourquoi je disais ca moi, a un parfait inconnu ? Surement parce que sans cet inconnu je serai morte a l’heure que je vous parle. Un silence s’installa entre nous. Le jeune homme sortit de sa poche une petite boite métallique et en sortit ce qui ressemblait a une cigarette. Mais cela ne sentait absolument pas le tabac. J’étais tout de même assez grande pour savoir de quoi il s’agissait. Il alluma le joint et tira dessus. L’odeur remplissait doucement mes narines. Cela faisait du bien. Ce n’était pas une odeur désagréable. Le jeune homme tourna son regard vers et me proposa le joint. Je le pris entre mes doigts en l’amena a mes lèvres. Doucement, je tirai dessus, laissant la fumée parcourir mon corps, et la drogue monter dans mon cerveau. Je rendis le joint alors au jeune homme dont je ne connaissais toujours pas le nom. Ce dernier interrompit alors le silence. « En fait, je me suis pas présenté. Je m’appelle Drake. » « Moi c’est Septembre. » « C’est original. » A nouveau, il me proposa le pet que je pris sans hésitation. « Merci. » « Bon euh…tu en auras peut être pas envi, mais ca te dit de venir avec moi. » Je tirai une nouvelle fois avant de lui rendre son pet. « Non c’est bon. Je n’ai pas envie de rentrer chez moi. Mes parents peuvent aller se faire foutre. » Sur ce nous partions. Je devais vraiment être folle de partir comme ca avec un parfait inconnu. Seulement, je n’en avais rien à cirer. Il pouvait me violer s’il voulait et cela ne me ferait aucun par rapport a la douleur que je ressentais du au divorce de mes parents.

Deux ans plus tard.

Cela fait exactement deux ans que Drake et moi sortons ensembles. Ouais vous vous rappelez ce jour où mes parents m’ont annoncé qu’ils allaient divorcer. Bref, depuis ce jour-la, on sort ensemble. Coup de foudre ? Non je ne dirai pas cela. Il m’aide à oublier. Il est un peu comme ma drogue personnelle –bien que je fume radicalement un pet par jour depuis- A cause de cette histoire de divorce, j’ai du redoubler une année. Bon c’est aussi de ma faute, j’ai séché les cours, je ne rendais pas mes devoirs à temps. Je faisais tout pour attirer l’attention de mes parents, mais seulement cela n’avait pas l’air de fonctionner. Ma mère m’ignorait la plus part du temps et mon père habitaient New York maintenant. En vérité, je passai la majorité de mon temps avec Drake. Novembre et moi n’étions plus si proches que cela depuis le divorce. En fait, depuis que ma mère s’était remise avec quelqu’un j’avais quasiment laisse ma famille de coter pour « vivre » avec Drake. Ce soir, ma mère avait réquisitionné que nous soyons tous a la maison. D’abord parce que c’était la veille de Noel et deuxièmement parce qu’elle avait quelque chose à nous annoncer. Je craignais le pire, surtout sachant qu’il y a deux ans, elle nous avait annoncées le divorce. Cette année cela allait être quoi. Qu’elle allait se marier avec William, son nouveau chéri ? Et ouais j’avais bien devine. Je venais de rentrer de chez Drake. J’avais passe la semaine chez lui. Cela était tout a fait normal a présent. Je fus d’abord accueillit par une belle engueulade de la part de ma mère. « C’est maintenant que t’arrives ? William arrive dans 30 minute et t’es encore dans tes vêtements pourris complètement troués. Va prendre ta douche tout de suite et change toi dans quelque chose d’à peu prés présentable. En plus, tes cheveux, tu ne pouvais pas les teindre une autre couleur que cet orange horrible. » Je ne répondis rien, ignorant totalement les paroles de ma mère – notamment celle sur ma couleur de cheveux- et montai dans ma chambre pour aller me préparer. De toute façon, je venais d’avoir fume donc, j’en avais rien à faire de ce qu’elle me disait. 20 minutes plus tard, j’avais fini de me préparer, avait mis quelque choses d’à peu prés présentable et avait attache mes cheveux en un chignon laissant ma frange recouvrir mon front. William arriva dix minutes plus tard. La soirée pouvait enfin commencer. Youpi. Noter l’ironie. Une heure et demie après nous avions terminé le repas. Bon bah plus qu’a attendre la nouvelle de ma mère. Cette dernière se leva enfin, tenant la main de William. « Septembre, Novembre » commença-t-elle « William et moi nous avions longuement réfléchi sur cette décision. » Je tournai mon regard vers ma sœur. Ok, je pense que je savais ce que cela voulait dire. Ma mère s’arrêta. Puis la William prit la parole. « Nous allons nous marier. » J’en étais sure, je le savais. Depuis le début, je le savais. Furieuse, je lançai ma serviette sur la table et me levai d’un bon. Putain, mais ma mère avait vraiment l’art de me ruiner mes noëls. « Septembre, tu restes ici. »[/color] Ma mère cria. Je ne répondis pas et monta rapidement dans ma chambre ou je pris un sac que j’avais prépare pour ce genre de situation. « Septembre, tu redescends tout de suite et tu viens à table. » A nouveau, aucune réponse de ma part. Je mis rapidement ma grosse veste, mes UGGs et mon bonnet et descendit les escaliers en courant. Ma mère était en bas. « Tu restes ici. Dit-elle d’un ton très sérieux. » « Rêve. Tu peux aller te faire foutre. Tu auras pu prendre n’importe quel jours pour m’annoncer votre mise en fiançailles mais t’as préféré prendre celle ou tu nous as annonce ton divorce avec papa. » Sur ce, je sorti de la maison en claquant a porte et me rendit chez Drake. A nouveau, j’avais les larmes aux yeux. « Sep, chut…c’est bon je suis la. » Il me prit dans ses bras. Nous restions comme cela pour ce qui semblait être une éternité. Je pleurai dans ses bras et lui me tenait, en me berçant. « T’as pas quelque chose de fort. Genre vraiment fort. » Il me lâcha et se dirigea vers le fond de sa chambre. Drake revient quelque secondes plus tard avec un petit sachet de poudre blanche. « Tu ne veux pas me dire ce qui c’est passe ? » J’essuyai mes larmes avant de me déshabiller. Drake commença à préparer la drogue. « Ma mère et William vont se marier…en avril. » Sur ce, je me penchai en avant et sniffa la petit poudre blanche que Drake avait préparé pour moi. Ce soir-la, il m’avait fait oublie. La drogue m’avait fait oublie tout mes problèmes. Drake m’avait fait oublier qui j’étais. Nous avions fait l’amour comme nous ne l’avions jamais fait avant. Moi qui n’avait jamais cru au coup de foudre, mon avis changea ce soir-la. Drake était l’homme de ma vie. Celui qui me faisait oublier qui j’étais, qui me faisait oublier mes problèmes. Celui avec qui je me sentais en sécurité. Seulement cette addiction à Drake devient rapidement de l’addiction aux drogues plus hard que la marijuana. Je ne pouvais plus m’en passer a présent, comme je ne pouvais plus me passer de Drake.

« Je vous prononce à présent mari et femme. » Ces mots résonnèrent dans ma tête comme un écho interminable. J’avais fait un effort de venir au mariage de ma mère et de William. J’avais fait un effort d’afficher un sourire ce jour-la. J’avais fait un effort de me déteindre les cheveux de cet orange électrique que j’adorai tant et d’opter pour une couleur moins voyante. J’étais a présent blonde quasiment blanc. J’avais mis une belle robe pour honorer mon titre de demoiselle d’honneur. J’avais fait tout cela pour rendre ma mère heureuse. Je n’étais pas très contente de ce qu’elle faisait, mais c’était un jour important pour elle. J’étais même rentrée à la maison. Drake ne comprenait pas pourquoi je faisais autant de sacrifice pour une personne qui n’en serait même pas reconnaissante. « Pourquoi est-ce que tu forces tant à rendre ta mère heureuse, si toi tu es misérable ? » Il n’arrêtait pas de me demander cela. Je répondis toujours la même chose « Harvard ». L’Université de Harvard a Boston, celle ou je voulais aller. Drake voulait également y aller. J’allai passer mes SATs en juin et en octobre j’allai envoyer mes applications. Je savais que je n’aurai pas les notes requises pour obtenir une bourse. Alors je faisais semblant d’aimer ma famille, peut-être qu’il me paierait l’Universite. Ce n’était vraiment pas comme si nous n’avions pas l’argent pour payer deux Universite de top niveau. Donc je gardai ce petit sourire et cet air heureux. Enfin, j’ai essaye jusqu'à ce que ca arrive. Cela n’aurait jamais du arriver si ma mère et ma sœur n’étaient pas deux lâches. Je me rappellerai toujours de ce jour. Drake et moi allions fêter nos deux ans et demi ensembles. Pour l’occasion, nous avions décidé de partir en vacances ensembles. Techniquement ma mère ne pouvait pas me le refuser vu que j’avais passé la majorité en janvier. Cependant, le moment ou j’ouvris ma bouche pour en parler, je savais que je n’aurais pas du. J’aurai simplement du partir avec Drake, laissant seulement un mot. Ouais j’aurais du faire cela parce que ce qui résulta de ma demande, j’aurai pu m’en passer. « Mam’, pour notre anniversaire, Drake et moi avons décidé de faire un road trip à travers le Canada. » Ma mère ne répondit rien et continua à manger. Bon première tentative échouée. Essayons à nouveau. « Ce n’était pas une question de si je pouvais ou non y aller mam’, mais une affirmation. La semaine prochaine après la fin des cours, je pars avec Drake pour deux mois faire un road trop a travers le Canada. » A nouveau aucune réponse. « Mam’. Youhou ? T’as entendu ce que je viens de dire ? » Rien, pas un mot sortait de la bouche de ma mère. Je détournai mon regard sur mon assiette et murmura en anglais (j‘aimai bien faire de l’anglicisme vu que nous parlions français a la maison) « Ok. Whatever. I’ll just leave for two month and you won’t give a shit about it. » J’aurais du me taire. « Répète un peu ce que tu viens de dire jeune fille, commença William. » « Mais j’ai rien dis, répondis-je énervée. » « Oh que si tu as dis quelque chose. » « William laisse tomber. » Ma mère déposa sa main sur celle de son mari. « Tu vas juste laisser ca comme ca, demanda ce dernier à ma mère. »[/color] « Bah bravo Septembre, tu viens de députer un ouragan. » Novembre me murmura ironiquement. « Putain mais ce n’est pas de ma faute si maman ne me répond pas quand je lui parle, rétorquai-je. » « Pour la peine, jeune fille, continua William. Tu n’iras nulle part ces vacances-ci. » J’écartai les yeux, pas sure d’avoir bien entendu. « Pardon ? » « Tu as bien compris. Cette année tu n’iras nulle part. Tu vas travailler pour repasser tes SATs en septembre et obtenir de meilleures notes. » « Euh non je ne crois pas. J’ai 18 ans, je fais ce que je veux. » « Mais tu vis sous mon toit. » « C’est toujours NOTRE maison. » Sérieusement, il commençait à m’énerver. « Ne me parle pas sur ce ton. » « Je parle à qui je veux comme je veux. » Sur ce, je jetai les couverts a travers la table et me levai. Il venait de dépasser la limite. Il n’avait aucun droit sur moi. Il n’était pas mon père. « Tu t’assieds tout de suite et pour la peine, tu n’as plus le droit de voir ton Drake. » William avait bien insisté sur la dernière partie de sa phrase. Instinctivement, je lui crachai a la figure. « Va te faire foutre. Tu n’as aucun droit sur de me dire qui j’ai le droit de voir ou pas. » « Dans ta chambre tout de suite, gueula-t-il. » Ma mère tout au long resta silencieusement. Furieuse, je sortis, claquant la porte de la salle a manger plus fort que jamais. Dans ma chambre, je pris ma valise-qui était déjà prête-, mon sac a main, ma veste et la plus part de mes affaires personnelles et débarquais dans le hall d’entrée. William m’attendait déjà en bas. « Et ou crois-tu aller jeune fille ? » « La ou on me respecte. » A ma plus grande surprise, ma mère ouvrit enfin la bouche. Allait-elle me défendre ? Non, cela ne se passait que dans mes rêves. « Septembre dans ta chambre tout de suite. Et tu ne verras plus jamais Drake. » Je n’arrivai pas y croire. Comment pouvait-elle me faire cela alors qu’elle savait pertinemment que sans Drake, je serais morte. Elle savait que s’il ne m’avait pas sauvée, je ne ferais plus partie de ce monde. Comment pouvait-elle me faire cela ? Pourquoi me faisait-elle cela ? N’avait-elle pas remarqué tous les sacrifices que j’avais fais pour elle ? Furieuse, je sentais les larmes montées. Pourquoi maman ? Pourquoi ne pouvais-tu pas être heureuse avec papa ? Pourquoi laisses-tu William te dicter ta vie ? Laissant toutes les affaires en bas, je montai dans ma chambre sanglotant. Je fermai la porte à clé, puis me jeta sur mon lit. Ce soir-la, je pleurai toutes les larmes de mon corps. Pourquoi ? Je n’arrêtai pas de me demander. Pourquoi ? J’avais fait tant de sacrifices. Novembre était au courant de tous les sacrifices que j’avais fais, et elle n’avait pas pu me soutenir. Ceci marqua la fin de notre relation. Le lendemain, elle était rentrée dans ma chambre afin de vérifier comment j’allai. « Septembre, je peux rentrer. » « Laisse-moi. » lui rétorquai-je, ne tournant pas mon visage vers elle. La porte se refermait, et elle vient s’assoir a cote de moi. « Je t’ai dis de me laisser tranquille. » Novembre ne répondit rien. Elle posa ses mains sur mes épaules. « Septembre, murmura-t-elle. » Je me tournai alors et la regardai avec mes yeux rouges. « Novembre, pourquoi n’as-tu rien dis ? Pourquoi tu m’as abandonnée hier ? » Ma sœur détourna alors le regard. « Réponds-moi. S’il te plait. » « Parce que c’est a cause de moi si tu n’as plus le droit de voir Drake. » « Explique-moi. Je ne suis pas sure de comprendre. » A nouveau, elle détourna le regard. C’est la que je compris. Elle avait du dire à maman et a William pour la drogue. « Dégage de ma chambre tout de suite. Je ne veux plus jamais te voir. » Gueulai-je. Comment avait-elle pu faire cela ? Ma propre sœur, ma jumelle, ma moitie. Je ne lui pardonnerai jamais parce qu’après avoir passé les pires vacances de ma vie, Drake avait disparu a la rentrée. Personne ne savait ou il était. On savait juste qu’il avait déménagé.

Enfin, j'etais arrivee a Harvard. J'avais tout abandonne, laissant derriere moi toute forme de famille. Il n'y avait plus que mon pere a qui je parlais. Il etait la seule personne de ma famille qui semblait encore accepter mes choix. Il ne savait pas que j'allais a Harvard pour trouver Drake. Je voulais le revoir, l'avoir dans ma vie a nouveau. Je voulais savoir pourquoi il m'a abandonne, trahi. Je ne m'etais jamais sentie comme ce jour-la ou tu avais su qu'il ne reviendra pas pour toi, qu'il etait parti pour plus jamais revenir. Je n'ai jamais parle a quelqu'un de la peine que j'avais endure alors qu'il m'avait quitte. J'avais certes fais des amis, des meilleurs amis, et j'avais egalement retrouve Sander. Mais ca ne changeait pas que je n'arrivais pas a en parler. Je me cachais dans la drogue, rejoignant la Mather House, la-bas personne te juge pour ce que tu fais et c'est ca qui m'attirait chez eux. Je pouvais vivre ma vie comme je voulais, j'avais pas besoin de me cacher. Personne ne pouvait me dire ce que je pouvais et ne pouvais pas faire.

Il etait la devant toi. Ca faisait quatre ans que tu cherchaus et il etait la comme ca, apparu par magie devant toi. T’avais tellement de choses a lui dire, tellement de mechancete a lui cracher a la figure, mais t’y arrivais pas. Tu le regardais juste sans rien rien faire. Tu devais dire quelque chose. Tu pouvais juste pas rester comme cela. Tu finis par ouvrir la bouche “Drake”. Tu disais rien d’autre pour le moment. Tu etais bien trop abasourdie pour cela. Il s’approcha de toi. Tu pouvais sentir la colere montrer en toi, mais aussi un sentiment de soulagement. Depuis le temps, tu revoyais enfin l’homme que tu aimais depuis huit ans. Tu ne crois pas specialement au miracle, non, en fait, t’y crois meme pas. Et pourtant, la, alors que tu voyais Drake devant toi, t’avais l’impression que c’etait un signe de die, comme pour enfin te faire comprendre que tu devais aller mieux. Cependant, pas tout le monde pensait cela. Une semaine après avoir revu Drake, tout explosa, Harvard etait a moitie en ruine, et Drake lui etait dans le coma. Joyeux Anniversaire Septembre. Et dire que la veille vous faitiez encore ton anniversaire dans la Mather House. C’est a partir de ce moment-la que tout degenera. T’avais cherche a aller mieux, mais comment tu pouvais alors que la personne qui te permettait d’avancer ne parlait plus, ne se reveillerait peut-etre plus. Comment on fait dans ce genre de moment? T’en savais rien, tut e laissais juste sombrer jusqu’a un point de non retour. Rien ne te faisait sentir vivante. T’etais devenue une entite sans volonte de vie.

Du moins, c’est ce que tu pensais jusqu’a ce que tu couches avec la personne que t’avais la moins envie de le faire, Sander. Tu le connaissais depuis pas mal de temps, quand t’allais encore visiter ton pere a New York. T’avais pas envie de ruiner votre amitie pour cela. Y en avait ouais, mais lui, non tu voulais pas. Et pourtant, qu’est-ce que tu t’etais sentie vivanre pour la premiere fois depuis longtemps. Le seul probleme, c’est que vous vous etiez dit pas d’attaches. Toi comme une conne, t’as commence a avoir des sentiments pour lui, a le regretter que vous l’aviez fait sous l’influence de la drogue et de l’alcool. T’allais ruiner votre amitie, t’allais tout faire peter a cause de tes putains de sentiments. Du coup, tu l’evitais, tu faisais tout pour pas le croiser. Tu comblais ce vide en allant voir Drake a l’hopital. Il ne pouvait pas t’entendre, il ne devait pas savoir que tu etais la, relie a toutes ces machines. Tu sentais qu’on le maintenait en vie qu’avec ca dans l’espore qu’il se reveille un jour. Tu parlais pas, enfin tres rarement. Tu restais juste la pendant plusieurs heures a le regarde, a lui tenir la main. Occassionnellement, tu lui disais a quell point t’avais somber dans la drogue, que ton addiction ne faisait que s’empirer. Il ne te repondait pas, mais ca te faisait du bien d’en parler a quelqu’un qui devait surement te comprendre et qui te connaissait de fond en comble. Parfois, t’esperais qu’il se reveille, mais non, jamais il n’avait ouvert les yeux.

C’etait seulement pendant le Spring Break, alors que tu te trouvais en Thailande avec la plus part des eleves, que t’avais recu un appel, t’informant qu’il s’etait reveille. Tu n’etais pas sure comment tu devais reagir. Ca te soulageait de savoir qu’il etait en vie, mais de l’autre cote, tu savais que ca voudrait dire que vous devriez vous parler et mettre les choses au claire une fois pour toute. Cette conversation t’effrayait. T’avais peur de savoir ce qui allait se passer par la suite. De ce fait, tu faisais tout pour venir le voir que quand il dormait. Mais faut croire que ce qu’on veut n’arrive jamais. T’allais partir mais il s’etait reveille. Cette discussion que vous aviez eu, t’aurais pu l’eviter si tu le voulais. Mais au fond, tout etait dis. Tu savais enfin pourquoi il t’avait abandonne, bien que ca faisait mal. T’avais juste lache sous la souffrance a nouveau. T’savais que ca allait etre dure de lui pardoner, mais peut-etre que c’etait une bonne chose. Tu pourrais aller de l’avant maintenant.

Seulement, t’etais juste maudite. T’arrivais pas a aller bien. T’etais completement out, t’as perdu le controle sur toi-meme. Qu’est-ce que tu veux bien faire si tu ne souviens pas de ce que tu fais? Cette sensation elle est horrible. T’sais pas combien de fois tu t’etais reveille sans savoir ce qui s’etait passer. T’as un probleme, et tu le sais, mais tu vas pas consulter. T’as trop peur qu’on te dise dans la tronche que t’es pas normale et que tu dois te faire soigner. Le truc, c’est que quand on fait ca, on sait qu’il suffit que d’un declic pour que tout s’ecroule et qu’on fasse vraiment la connerie.

Il etait mort. Tu lisais sa lettre d’adieu, et t’savais directement que c’etait fini. Tu pouvais sentir les larmes couler a flot sur tes joues laissant derriere eux une sensation de brulure. Puis, c’etait le trou noir. Y avait de l’eau, et tu t’enfoncais. Tu te laissais aller au fond de tes tenebres, tes demons t’emmenant avec toi. C’etait si agreeable. Tu etais en paix, y avait plus rien pour te retenir sur terre. T’avais juste envie de mourir et de quitter ce monde de malheur. Tu te rendais pas compte de ce que tu faisais. Si ce n’etait pour Travis, t’aurais surement ete retrouve morte. On dit souvent que ce sont ceux qui ont subi la mort imminente qui comprenait ce que ca fait que de revenir et d’avoir une seconde chance. On te donnait une seconde chance, bien que tu continues a te faire bouffer par tes demons. T’es enferme dans un cercle vicieux. Y a pas grand chose qui va reussir a t’en faire sortir.