(isia) turn the page.

@Isia L. Montmorency / tw ; ràs

Après midi ensoleillé qui ne te donne pas envie de retourner en cours après la pause- déjeuner. Malgré ton attelle au bras droit, tu n’as pas laissé tes récentes mésaventures te gâcher le moral. Bordel de la vie te ronge un peu en ce moment, mais tu commences à y être habitué. Avançant au côté de la sœur de ton pote dans le centre commercial, tu t’arrêtes devant le stand de glace avec elle. Jettes un œil sur la vitrine réfrigérée, tes yeux parcourent les bacs colorés où sont exposés les parfums de crème glacée. « Trois boules vanilles. Tu m’en dois une autre parce que j’ai répondu à ta question chelou. » Tu dis en tirant légèrement sur sa chevelure avec ta main gauche, la malice dans les prunelles.

tw : ràs

de ton côté les tensions étaient redescendues. il avait ce don, comme ton frère, de te faire sortir de ton gong. tu te demandais même pourquoi tu supportais cela, tu n'avais aucun lien de sang avec amore qui t'obligeait à endurer son caractère. pourtant tu pris la route du mall pour le rejoindre. l'envie douloureuse de subir certainement. les yeux qui se ferment légèrement pour le retrouver, tu reconnais enfin sa carrure à quelques mètres. lui donnant un coup d'épaules pour le saluer tu découvris en même temps un nouvel accessoire qui décorait une partie de son bras. ton regard croisa donc le sien "ça va ?" que tu balances en attendant une réponse comprenant ton interrogation principale quant à sa blessure. avançant dans ce long couloir, vous vous arrêtâtes devant le glacier ce qui te fit rouler des yeux. il n'oubliait pas. "quoi ?" alors que tu l'entends commander, "je te rappelle que c'est toi qui dis des conneries" que tu soufflas alors que tu avanças ton téléphone pour régler. la commande donnée, tu reculas pour reprendre votre marche. car t'avais faim, mais pas faim de glace. du moins possiblement si cette petite voix dans ta tête te laissais un léger répit mais ce n'était pas le cas. à la recherche d'un stand de salade à composer tu lanças "normalement on ne commence pas par le dessert." mais amore aimait changer les règles il faut croire.