Up is down, left is right
Your eyes tell the sad story of your life
Lilia's place, Cambridge
Evening, Thursday 26th September
abus d'alcool - folie - envie de vengeance
- conn. sexuelle - culture patriarcaleRefus exprimé de s'adonner aux retrouvailles de deux corps l'un à l'autre habitués, il laissa le Nord-coréen étonné, incapable de parler pendant quelques secondes alors qu'il regardait Lilia sans l'écouter. Laisse tomber, il lui répéta que ce n'était plus la peine d'échanger, elle et lui ne semblaient pas se comprendre, inutile de continuer pour davantage s'énerver. Il n'avait pas la force de se battre, trop outré et alcoolisé, il valait mieux qu'il parte. Il laissa planer l'idée qu'il finira par trouver un endroit pourse masturber avant qu'il ne soit appelé pour la Corée, sa main, au moins, pourra le lui accorder à défaut de sa bien-aimée. Fait balancé plus pour l'attaquer que parce qu'il avait besoin dese vider . S'il lui avait soumis son envie, c'était parce qu'il ne savait pas combien de jours elle sera de nouveau loin de lui. Il partit vers l'entrée, bien décidé à se chausser, rester ici n'avait plus aucune utilité si ce n'était se prendre en pleine face des leçons de morale qu'il n'avait jamais demandées. Mais elle s'interposa, encore une fois. La doctorante bloqua la porte de sortie, se mit devant lui ; qu'est-ce qu'il lui prit ? Le biochimiste mordit l'intérieur de ses joues pour ne pas lui hurler de dégager, ferma ses poings pour ne pas violemment la pousser, mais ses yeux le trahissaient plus que jamais. Il avait besoin de souffler, respirer un air non pollué par une fille de riches qui se pensait plus intelligente qu'il ne l'était ; et qu'est-ce qu'il s'en voudra d'ainsi l'avoir traitée, une fois la colère retombée. Une douche, fit-il, sourcils relevés. Il se mit à rigoler un petit instant devant cette énième absurdité avant de soudainement se stopper. Il l'obligea à reculer du peu de pas qu'il lui restait quand lui s'avança pour la coincer contre la porte d'entrée. Les deux bras l'empêchant de s'évader, il la regarda droit dans les yeux, les lèvres fortement pincées. Ses expirations étaient puissantes, au point de s'écraser sur son visage de poupée. Il laissa quelques secondes trainer avant de lui conjurer : ne me donne plus d'ordres. Plus de forme impérative utilisée lorsqu'à lui elle se permettait de s'adresser. Je ne rigole pas, il prévint Lilia, parce que peut-être que la prochaine fois il ne se retiendra pas. Du regard il se refusa de la lâcher, jusqu'à être certain que le message était bien passé. Les paumes quittèrent le bois contre lequel elles s'étaient posées, et il finit par s'éloigner. Une à une les chaussures furent retirées à l'aide de ses pieds, et il tourna les talons sans un mot accordé, se rendit dans la salle de bains - dernière fois qu'il acceptait d'exécuter. L'homme n'avait jamais à se plier aux exigences d'une femme, encore moins lorsqu'il était l'aîné. Il fit couler l'eau, avant de se déshabiller, à commencer par son haut. Il entra une fois la tiédeur validée de doigts tendus sous les jets activés, et laissa les milliers de gouttes tomber sur sa peau aux muscles contractés.@Lilia Arnault & @Ji-hun Hwang
mise en page par (c) lovebug
(Ji-hun Hwang)
Blossoming
In the land of cherry blossoms,
Love bloomed like delicate petals.
Hearts entwined, two souls aligned.
Love bloomed like delicate petals.
Hearts entwined, two souls aligned.