et la muse (neriah & logan)

12/11/2021

@Neriah Maxwell -- frasque de l'écume sur la plage. venu là pour prendre l'air, toi. anse autour du cou, l'appareil photos entre les doigts. capture, tout, rien. s'évader, tenter de vider la tête des pensées. puis y'a iel, là bas. le corps bronze au soleil, crame en espérance de vie. crame pour que la peau soit plus jolie. l'ambiance qui te plait, s'harmonise de ton objectif. prend les clichés, sans même demander. de loin, cadre assez large. les pas qui se rapprochent, prend le portrait, capture l'imprévu quand iel se retourne vers toi, croisent les billes avec ton objectif. l'instant présent, l'instant soudain.

(Logan Fitzgerald)

searchin' our hearts for so long, both of us knowing, love is a battlefield, we're losing control, will you turn me away or touch me deep inside ?

05/05/2024

@Logan Fitzgerald — Allongée sur ma serviette de plage, je profitais de la chaleur du sable sicilien et du doux murmure des vagues. Alors que je m'abandonnais à la tranquillité du moment, j'ai soudain ressenti un regard posé sur moi. En ouvrant les yeux, j'ai remarqué un homme, appareil photo en main, visiblement en train de me photographier. Surprise et légèrement contrariée, je me suis redressée et, le fixant droit dans les yeux, je lui ai demandé : — Excusez-moi, qu'est-ce que vous faites?. Son visage trahissait un mélange de gêne et de surprise alors qu'il cherchait une réponse.

(Neriah Maxwell)

Dis-moi si t'es prêt ce soir, le corps et le cœur ex-æquo. On oublie que le ciel est beau, à trop regarder les trottoirs. On pourrait donner tort à la mélancolie, symphonie des corps chante jolie folie. Ta peau et ma peau, c'est déjà l'harmonie, j'aime autant ton âme que ton anatomie.

12/11/2021

@Neriah Maxwell -- clics s'enchainent, cherche le point de calibrage, l'entre deux, la mise au point. s'enfonce plus loin, capture le portrait. et le visage se tourne, croise l'objectif. sourire trace les lignes de tes lèvres derrière l'appareil. le spontané, immortalisé. visage se relève quand la voix interrompt l'harmonie silencieuse. le cadre était parfait, vous, vous êtes incroyable. mettez les cheveux derrière l'épaule pour voir ? l'oeil azur, retrouve sa place dans la focalisation, attends le moment.

(Logan Fitzgerald)

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05/05/2024

@Logan Fitzgerald — Je restais figée un instant, surprise par la réponse de l'homme. Il semblait totalement absorbé par son art, son appareil photo devenant une extension de lui-même. Ses mots flottaient dans l'air, presque poétiques, dépeignant une scène que je n'avais pas perçue jusque-là. L'idée qu'il voyait en moi un sujet aussi captivant était à la fois flatteuse et déroutante. Son regard intense ne quittait pas le viseur. Il m'avait demandé de remettre mes cheveux derrière mon épaule, et, malgré moi, je me suis exécutée, intriguée par ce qu'il voyait à travers son objectif. Le mouvement simple de replacer mes cheveux, pourtant si banal, prenait sous son regard une toute nouvelle dimension. Je pouvais sentir son anticipation, presque palpable, alors qu'il attendait le moment parfait pour capturer cette nouvelle image. Mon cœur battait un peu plus vite, partagé entre la curiosité et une étrange sensation de vulnérabilité. Puis, j'ai laissé un léger sourire se dessiner sur mes lèvres, me demandant comment il allait immortaliser cet instant, cette rencontre inattendue entre une inconnue et un artiste.

(Neriah Maxwell)

Dis-moi si t'es prêt ce soir, le corps et le cœur ex-æquo. On oublie que le ciel est beau, à trop regarder les trottoirs. On pourrait donner tort à la mélancolie, symphonie des corps chante jolie folie. Ta peau et ma peau, c'est déjà l'harmonie, j'aime autant ton âme que ton anatomie.

12/11/2021

@Neriah Maxwell -- pas l'timide, toi. celui qui capture les écrans parfaits, ceux qui apparaissent sous tes yeux. billes trouvent leurs accords dans l'improbable. contrôle oublié, les émotions s'enflamment, coeur parle. clichés jamais calculés, simplement posés, sur l'instant t. celui qui te fait vibrer. et la brune, sirène de l'instant, sous tes émeraudes. l'appareil retiré du visage, parcours les clichés, revers de pouce sur le boitier. c'est bien ça, j'aime ça. parle seul, rhétorique. dans la barbe inexistante. captivé par la beauté, à en oublier le modèle inopiné. faut que j'essaie ailleurs. tu te parles, toi même. pensées trop fortes. et tu bouges, sur le côté, trouve un angle, différent. plus proche, encore.

(Logan Fitzgerald)

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05/05/2024

@Logan Fitzgerald — Ses mots, presque murmurés, m'atteignaient avec une intensité inattendue. Il ne semblait pas seulement capturer des images, mais saisir des fragments d'émotion, des éclats de vérité qui se cachaient sous la surface. Chaque phrase qu'il prononçait me laissait entrevoir un univers où le contrôle n'avait pas sa place, où seul le moment comptait. Je l'observais, fascinée par son aisance, sa façon de parler à voix basse, presque pour lui-même, comme s'il était en dialogue constant avec sa propre vision. Ses gestes étaient précis, mais nonchalants, comme s'il se laissait guider par une intuition profonde plutôt que par une technique apprise. Lorsqu'il se déplaça, cherchant un nouvel angle, je me sentis étrangement vulnérable, mais aussi en confiance, comme si j'étais entre les mains d'un artiste qui voyait en moi quelque chose que je n'avais jamais perçu. Chaque clic de son appareil résonnait en moi, comme une note dans une mélodie secrète que nous composions à deux, sans vraiment le savoir. Il se rapprochait, et je pouvais presque sentir l'intensité de son regard à travers l'objectif. Mon cœur battait plus vite, partagé entre l'excitation et une légère appréhension. Je ne savais pas où cela nous mènerait, mais je me surprenais à vouloir en savoir plus, à vouloir me découvrir à travers ses clichés, à voir ce qu'il voyait en moi. Sans bouger, je laissais mes pensées vagabonder, me demandant ce qu'il trouvait d'aussi captivant dans cette scène simple, sur cette plage de Sicile. Et alors que je le regardais, je me demandais si, quelque part, il ne capturait pas un petit bout de mon âme avec chaque photo.

(Neriah Maxwell)

Dis-moi si t'es prêt ce soir, le corps et le cœur ex-æquo. On oublie que le ciel est beau, à trop regarder les trottoirs. On pourrait donner tort à la mélancolie, symphonie des corps chante jolie folie. Ta peau et ma peau, c'est déjà l'harmonie, j'aime autant ton âme que ton anatomie.

12/11/2021

@Neriah Maxwell -- plus proche l'appareil, d'elle, son visage. objectif changé. celui qui s'adapte le mieux, qui cherche à épouser les formes de son visage. retracer les normes de la beauté dans les clichés. il n'y a que toi, ton appareil, le clic sous ton doigt. elle n'est pas personne, elle n'est qu'art. et l'appareil se retire de devant ton visage. phalanges s'approche du sien, dégage une mèche de cheveux de ses yeux, léger. geste maitrisé. lèvres entre ouvertes, se ferment, lentement, sur les murmures incompréhensibles. sur ta planète, en harmonie, au loin. tu n'es plus sur cette plage, avec elle. juste son enveloppe, l'artiste et l'oeuvre.

(Logan Fitzgerald)

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05/05/2024

@Logan Fitzgerald — Je restai immobile, chaque geste de sa part me plongeant dans une étrange léthargie, une sorte de transe. Lorsqu'il changea d'objectif, je ressentis son regard s'intensifier, comme s'il cherchait à capturer plus que mon image, peut-être quelque chose de plus profond, de plus intime. Puis, ses doigts effleurèrent délicatement mon visage, écartant une mèche de cheveux avec une douceur inattendue. Le temps semblait se suspendre, et je me sentis soudain projetée dans un espace où il n'y avait plus que lui et moi, l'artiste et sa muse. Son silence, son regard, ce contact presque irréel, tout cela me laissait entrevoir une dimension où je n'étais plus qu'une figure dans son univers, une œuvre en devenir.

(Neriah Maxwell)

Dis-moi si t'es prêt ce soir, le corps et le cœur ex-æquo. On oublie que le ciel est beau, à trop regarder les trottoirs. On pourrait donner tort à la mélancolie, symphonie des corps chante jolie folie. Ta peau et ma peau, c'est déjà l'harmonie, j'aime autant ton âme que ton anatomie.

12/11/2021

@Neriah Maxwell -- elle se laisse faire, la brune. dans la délicatesse de l'instant. suspendu dans le temps. les phalanges dégagent la mèche de cheveux. libère le visage. laisse respirer les traits sous les clichés. t'es super belle. les mots qui s'extirpent des lèvres quand le conscient revient dans la réalité. pas tout seul. les doigts défilent les photos sur l'écran, sans réellement relever les yeux, vers elle. pas l'avare des compliments quand ils sont sincères. et finalement le visage se redresse vers elle. genoux touchent le sable, devant sa serviette. moi c'est logan. des présentations, enfin. à en perdre la politesse.

(Logan Fitzgerald)

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05/05/2024

@Logan Fitzgerald — Je sentis un frisson me parcourir lorsque ses mots franchirent ses lèvres, simples mais sincères : T'es super belle. Une chaleur douce se répandit en moi, mêlant surprise et plaisir. Ses doigts continuaient à faire défiler les photos sur l'écran de son appareil, comme s'il était encore entre deux mondes, pris entre l'art et la réalité.Lorsque son regard se leva enfin vers moi, j'étais prête à plonger dans ses yeux, à chercher ce qu'il voyait vraiment derrière l'objectif. Il s’agenouilla devant ma serviette, ses genoux enfoncés dans le sable, et pour la première fois, il se présenta, Moi c'est Logan. Un sourire se dessina sur mes lèvres, amusée par la simplicité de l'instant après tant d'intensité. J'avais l'impression de rencontrer pour la première fois celui qui avait capturé tant de facettes de moi sans même que je m'en rende compte. — Neriah répondis-je, le ton léger mais avec une curiosité naissante. Je me demandais où cette rencontre nous mènerait, intriguée par cet artiste mystérieux qui, en l’espace de quelques minutes, avait réussi à créer une connexion aussi inattendue qu’inexplicable.

(Neriah Maxwell)

Dis-moi si t'es prêt ce soir, le corps et le cœur ex-æquo. On oublie que le ciel est beau, à trop regarder les trottoirs. On pourrait donner tort à la mélancolie, symphonie des corps chante jolie folie. Ta peau et ma peau, c'est déjà l'harmonie, j'aime autant ton âme que ton anatomie.

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