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Andrew James Flanighan fiche; terminée. C'est le 5 janvier 1989 à Chicago, que la famille Flanighan m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Andrew James. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale pauvre, mais j'ai ensuite atterri chez les bourges. J'ai décidé(e) de poursuive des études à Harvard en psychologie, je suis maintenant en cinquième année. Depuis maintenant un an je travail comme serveur. Et pour terminer, je fais partie des Eliot House. |
Études La psychologie. Depuis que j'ai rencontré cette psychologue, depusi qu'elle m'a tellement aidé, je pense que je ne pouvais faire autrement que suivre cette voix. Et ces années m'ont tellement plu, que j'ai décidé d'avoir ma maitrise en psychologie. Et il faut dire aussi que j'aime la vie étudiante, surtout quand je n'ai pas de préoccupation d'argent. Autant en profiter, non ? Ce que j'aime ? Les fêtes, je crois, même si j'ai peur de replonger, parfois. Le sport, qui m'aide à évacuer les souvenirs, les cuchemars, à oublier le temps de quelques exercices. Parce que je ne pense as pas que tout m'est dû, et que j'aime gagner de l'argent par moi-même , je bosse comme serveur à La Luna. | Caractère Il n'est pas né une cuiller en argent dans la bouche, contrairement à ce que certains pensent naïvement. Non, il a du se battre, sortir de la norme, sortir de la drogue.. Il a du vivre dans la rue et contrairement à d'autres gosses de riches, il sait où est la limite et la chance qu'il a aujourd'hui. Pourtant, même s'il n'en a pas honte, son tuteur lui a conseillé de ne pas le crier sur tous les toits. Il est extrêmement romantique, attentionné, protecteur, parfois même un peu jaloux.. Voir beaucoup. |
Everyone Has Their Own Story
Quand on sait que je viens de la banlieue de Chicago, on se demande comment j'ai pu atterrir à Harvard. Ce n'est pas une question si bête que ça quand on y réfléchit. Ce n'était pas mon destin, ce n'était certainement pas ce qui était écrit pour moi. J'ai tendance à croire que le destin existe, que notre vie est plus ou moins déjà écrite. J'aime le croire, j'aime penser que certaines décisions que j'ai prises ne sont pas mienne. J'aime penser que certaines choses que j'ai faite ne sont pas totalement de mon fait.. C'est plus facile que de croire autre chose, même si l'illuion n'est pas totale.
Deux personnes retrouvées mortes dans un accident de la route tragique. Un refus de priorité comme on en voit de plus en plus. La personne en tord n'est pas morte, mais plongée dans un coma artificielle à cause de la gravité de ses blessures.. J'avais cinq ans. Qui a le droit d'apprendre la mort de ses parents par les informations ? Personne, surtout pas un enfant de cinq ans. J'ai vu les images de ces carcasses écrabouillées et elles sont restées gravé en moi depuis ce jour. J'ai vu l'image de ces deux personnes qui m'avaient toujours chérit.. Mortes. N'existant plus. Rayées soudainement de mon existence sans raison apparente. Aucune raison valable en tout cas. Jamais la mort de quelqu'un n'est valable, d'ailleurs. Jamais. Après ça, c'a été les familles d'accueil, les foyers, les changements d'environnement à répétition. Je ne suis jamais resté très longtemps dans une famille car jamais je n'ai été jugé comme intégré à l'une d'elle. Alors ils n'arrêtaient pas de me changer de foyer, et ça n'a rien arrangé. J'ai juste commencé à être un gosse perdu comme les autres. Paumé. Au bord d'un gouffre que je ne comprenais même pas. Je ne comprenais pas comment un enfant pouvait être autant lâché dans la nature, sans qu'on cherche à le comprendre. Ou peut-être que toutes ces familles ont essayé et que je n'ai rien vu. Possible. Sûrement, en fait. Je ne voulais pas d'une nouvelle famille, je voulais la mienne, juste la mienne. Pas celles d'autres gosses. Mais c'était trop demander, on ne peut ramener les morts à la vie.. Ou si on le pouvait, ce seraient certainement un tas de Frankenstein qu'on se taperait. Et ce ne serait pas la joie..
Quatorze ans, encore toutes mes dents malgré toutes les bagarres que j'avais déjà rencontré. J'habitais dans les bas-fonds de Chicago depuis plus de deux ans. Le genre d'endroit où t'évites de sortir trop tard le soir. Le genre d'endroit où si tu ne tombes pas dans la drogue, c'est un miracle.. Je n'ai pas été un miraculé. Je suis sorti le soir trop tard, j'ai rencontré des types louches. J'ai trainé avec eux, ayant l'impression que je faisais partie de quelque chose, enfin. Pitoyable. Je ne faisais partie que d'une bande de losers. Mais c'était comme ça, et les losers se droguaient, alors pour faire encore et toujours partie de quelque chose, j'ai commencé aussi. C'était l'héroïne. Au début, c'était marrant, et puis après c'était une habitude, puis un besoin. Il fallait la prochaine dose, alors on planait, on se sentait bien.. Pour mieux sombrer ensuite. Pour avoir les crampes d'estomac, pour se rendre compte que le type d'à côté à vraiment l'air mal en point et ne plus s'en préoccuper parce qu'on ne peut penser qu'à cette foutue dose qu'on a pas. Penser à comment s'en procurer. Comment l'obtenir. Comment s'injecter le poison dans nos veines le plus vite possible pour ne plus avoir mal, pour ne plus vivre un enfer. Pendant un an, ma vie, c'était ça. C'était cette horreur qu'on ne peut imaginer. Qu'il faut vivre pour comprendre.
Un an plus tard, besoin d'un dose, besoin juste de cette foutue dose qui me tuerait un peu plus.. Je paie le type, il ne me file pas la marchandise.
- DEALER — "Finalement, je veux plus, vu que t'as l'air bien désespéré."
Le besoin et la rage m'ont alors fait sortir le flingue que je m'étais procuré quelques semaines auparavant. Juste parce qu'on m'avait dit qu'il valait mieux, que c'était plus sûr. Je l'ai pointé sur ce type que je venais de rencontrer, et je l'ai menacé. Il n'a rien prit au sérieux et il a finit par sortir son flingue d'un geste brusque. Deux coups de feux, on s'est retrouvé au sol. Lui une balle dans le crâne, moi dans l'épaule. Mort, il était mort. Une limousine que je n'avais jamais aperçue avant s'est garée à côté de moi. Il était à peine six heures.
- INCONNU — "Tu ferais mieux de grimper."
Je ne voulais pas, je ne voulais pas lui faire confiance. Mais je l'ai fait, parce que j'venais de buter un homme. Parce que je me sentais sale. Parce que je ne savais pas quoi faire d'autre. Je voulais juste m'éloigner de cet endroit le plus vite possible. J'ai ensuite apprit qu'il était un ami de ma mère et qu'il n'avait apprit que récemment ma situation. Il voulait me remettre sur le droit chemin, et il y est parvenu. Après trois mois en désintoxication, j'ai bossé pour rattraper cette année de perdue, j'ai vu cette psy.. Elle a tout changé. Elle n'a pas balancé de discours moralisateurs, elle n'a pas passé son temps à me poser des questions stupides.. Non. Elle m'a écouté. Au départ, je ne voulais pas parler. Je voulais juste oublier. Elle ne m'a pas parlé non plus et elle m'a dit qu'on commencerait quand je me sentirais prêt. Au bout de cinq heure, j'en ai eu marre de ne faire qu'écouter cette musique de salle d'attente, et j'ai commencé à déballer. Petit à petit. Ma vie, les foyers, les familles, la drogue, le type qui m'a tiré dessus, le coup qui est parti sans que je le veuille et qui l'a tué. Légitime défense, John avait parlé en ma faveur. Ca ne m'empêchait pas de me sentir incroyablement coupable. Malgré ma rage, il ne méritait pas de mourir. Personne ne mérite de mourir. Toujours pas. Cela m'a convaincu plus encore. Je détestais les armes, de détestais la violence, et pourtant, j'avais besoin d'évacuer. Il y a eu le sport qui s'est imposé dans ma vie. Que ce soit frapper sur un punching ball, que ce soit soulever des altères.. Le sport me permettait d'oublier, puisque même la nuit ces souvenirs me hantaient. Et puis je lui parlais d'elle.
- Dr HAMILTON — "Qui est cette fille ?"
J'ai souri. Cette fille me passionnait. Toujours à la pointe de la mode, la tête haute. Fière, droite, sûre d'elle. Son sac au creux du bras lui donnait presque plus de classe. Ses cheveux blonds lâchés et libres, mais jamais une impression de décoiffé. Elle était juste belle et captivante.
- ANDREW — "La fille de John Livingston. Je crois bien que je ne lui ai balancé qu'un ou deux bonjours.."
- Dr HAMILTON — "Tu veux m'en dire plus ?"
J'avais seize ans lorsqu'on a eu cette discussion. Toujours un peu paumé, je n'étais pas sûr de vouloir avouer que j'avais la frousse. J'étais encore gringalé, pas le top pour attirer une jolie fille comme elle.. Et pourtant, j'en avais des occasions, puisque je vivais chez elle.
- ANDREW — "Je n'ose pas aller la voir. Je ne suis pas le genre de type qu'elle regarde. Il lui faut certainement un joueur de foot musclé. Quelqu'un qui a autant de popularité qu'elle.. C'est comme ça que ça marche, non ?"
Elle a sourit, presque comme on sourierait à un enfant après une remarque adorable mais complètement fausse. Mais je ne lui en tenait pas rigueur. Elle m'avait aidé presque autant que John depuis un an plus tôt.
- Dr HAMILTON — "Tu as essayé de mieux la connaitre ? Si ça se trouve, elle n'est pas du tout comme ça. Je ne veux pas te donner de faux espoirs, mais tu ne sauras pas réellement ce qu'il en est si tu ne cherches pas plus en avant.."
Alors j'ai cherché. J'ai observé ses réactions lorsqu'elle recevait des fleurs, observé ce qu'elle mangeait ou non.. Observé ses expressions, pour tenter de la connaitre aussi bien que je le pouvais sans vraiment lui parler. Et puis je me suis lancé, avec toute la maladresse que j'avais en stock. On a discuté quelques minutes, elle paraissait réticente, comme si ses habitudes étaient bien tenaces.. Ne pas parler aux classes inférieures, si on peut le dire comme ça. Plusieurs fois après, on a re-discuté. Parlé. Elle semblait chaque fois se libérer un peu plus de ces foutues habitudes, se dévoiler un peu plus.. Et alors j'ai compris. Le Dr Hamilton avait raison, elle prenait des airs de grandeurs certainement pour rester dans le cercle très restreint de la haute société. Un an plus tard, seulement, j'ai osé l'inviter à sortir. Je savais qu'elle aimait les films romantiques mais qu'elle allait voir des films d'action pour ne pas paraitre trop sentimentale. Je savais qu'elle adorait les fast-food mais qu'elle allait dans des restaurants huppés avec ses amis pour rester dans le coup. Je l'ai donc emmené voir une comédie romantique et j'ai commandé au Mc Donald. Nous sommes allé dans un parc et j'ai déposé une couverture sur le sol. Nous avons ainsi pique-niqué. Je crois qu'elle a adoré, et je crois que c'est pour elle que je suis devenu aussi romantique. Je ne pourrais plus changer ça aujourd'hui, j'en serais bien incapable.
Et puis on est resté cinq ans ensemble. On avait des disputes, des emmerdes.. Comme tout le monde, comme tous les couples. Mais un jour elle est partie. Elle a disparue. Sans explication, juste un mot laissé derrière elle, avec une rose posée à côté. Pour nous la rose avait signifié un renouveau. Cette rose là signifiait un renouveau pour elle, sans moi dans sa vie. Je n'ai pas comprit et je ne comprend toujours pas. Elle n'avait pas le droit de partir comme ça.. Mais elle l'a fait. Elle a même bloqué mon numéro et ses amies ne me laissent plus l'approcher. Je ne comprend pas tout simplement Parce qu'on avait pas de secrets l'un pour l'autre.. Ou peut-être ai-je été trop naïf, je ne sais pas. La voir sur le campus me tue.. Une chose en plus à oublier. Alors on sort avec d'autres filles. Alors on couche avec d'autres filles et le romantisme se perd quelque peu.. Mais je suis tellement désarmé que je convoite même une jolie fille pour tenter de rendre Philipa jalouse.
the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM - Princess K. ↬ ÂGE - 19 ans. ↬ PAYS/RÉGIONS - France. ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - Projet bazzart. ↬ TES IMPRESSIONS - Il est juste magnifique, super boulot des admins . ↬ CRÉDIT(S) - morrigan & tumblr. ↬ AVATAR - Michael Trevino le ténébreux o/. ↬ LE MOT DE LA FIN - Hâte de jouer les z'amis !! *.* |
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