(lennox) entre le ciel et les flammes.

 

― trigger warning : agression physique, blessure, sang, gang, drogue, guerre de territoire (!) ― date : 11.07

Dernière taffe inspirée de ton cylindre mentholée, souffle une dernière volute de fumée dans l’obscurité de la nuit, le visage caché sous la capuche de ta veste noire. Ambres portée sur la cible, tu abandonnes ton mégot sur le bitume et remontes soigneusement l'écharpe autour de ton visage, ne laissant qu'un mince espace pour tes yeux. Aucun retour en arrière possible. Sous la lumière des réverbères, tes pas franchissent la ruelle, là où la musique lointaine fait écho contre les murs. Regard se baisse quand le dernier client te frôle et tu empresses le pas, détermination froide dissimulée derrière le voile noire. Cible verrouillée. Bruits de tes pas s’enchaînent et tu ne lui laisses pas le temps de réagir que tu t'empoignes violemment par la gorge. Cette fille aux cheveux ébènes pourrait très bien être ta sœur mais tu n’en as que faire de la morale à cet instant. Tes phalanges se resserrent sur sa peau, ambres perçante croise son regard :  — Quel membre on doit te casser pour que tu comprennes que t’as rien à faire ici ? Accent italien appuie tes mots. Ta poigne se serre encore, si bien que les pieds de ta concurrente se décollent du sol. Tu la projettes contre la benne à ordure. Loin d’avoir terminé, tu t'avances vers elle, la tâte avec ton pied comme un simple déchet : — Je te laisse choisir. La matraque télescopique se déploie soudainement de ta manche, prête à frapper.

 

― trigger warning : agression physique, blessure, sang, gang, drogue, guerre de territoire (!) ― date : 11.07

Une autre soirée de débauche universitaire, dans laquelle elle s’y trouve. Occasion opportune pour faire passer ses substances illicites en échange d’argent. Le meilleur de ses clients étaient bien ces étudiants d’une école si prestigieuse, mais avec une faim de dépravation.  Elle y trouve aucune misère à les influencer de prendre ses drogues pour atteindre cette extase tant recherchée. Méfaits accomplis, elle reprend le chemin de chez elle, plus riche qu’elle était au début de cette soirée. La tête éméchée de ses idées de grandeur, elle ne fait point attention à ce qui l’entoure. Pourtant toujours sur ses gardes, elle émet une grave erreur en laissant l’esprit vagabondé ailleurs. Elle ne voit pas venir cette main sortir de l’ombre pour empoigner son cou. — Qu…!? Ses paroles sont coupées par la pression étouffante sur son oesophage. Un frisson lui traverse la colonne en comprenant très vite ce qui lui arrive. Elle n'eut pas le temps d'agripper son arme dans son sac, que son agresseur la jette sur  une montée d’ordure qui minimise l’impact de sa chute au sol. Par la force de la collision, son sac se retrouve à quelques mètres d’elle, loin de sa portée. L’homme ne lui laisse pas la chance de ramper vers celui-ci, il arrive à sa hauteur. — Va te faire foutre. D’où elle est positionnée, elle ne pouvait pas prendre son élan et répliquer d’un coup de pied comme elle l’a apprise à ses cours de combat. Le clique métallique attire son regard sur ce que tenait en main l’homme. Elle fut prise de sueur froide en voyant la silhouette de l’objet. — Quoi ? Pas assez de couilles pour frapper une fille de ses propres mains ? Faut son petit jouet aussi ? Ha! Ils sont tombés bien bas en prenant un gamin comme toi. Elle essaie de faire diversion en le provoquant, histoire qu’elle puisse profiter de cette diversion pour prendre son sac non loin d’elle, et dégainer son arme.
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