Like a Hammer in the head (Vincent) - tw -

Les préparatifs du mariage avancent très vite, très bien... Mais l'angoisse, le stress ont tôt fait de ronger ta santé. Le chiot ronge aussi ton sommeil. Tu as tes inquiétudes, tu as tout le reste qui prend la place et ta santé chute, mais tu es aveugle de ne pas le voir. Tu es justement dans le salon lorsque tes yeux se redressent vers Vinnie. Tu lui souris amoureusement, même si tu es fatigué. Ça paraît, dans tes yeux. Mais en fait... Tu ne le vois pas. Il n'est pas encore réellement là. C'est une vision lumineuse, comme s'il était bercé par la lumière du soleil derrière lui et que tu distinguais plus ou moins qui.. "- Pourquoi tu restes debout ?" que tu lui demandes gentiment alors que tu parles dans le vide. Le véritable Vincent est un peu plus loin. La crise s'installe, elle commence avec une hallucination visuelle. Tes gestes sont plus lents et tu clignes des yeux. Soudain, il disparaît et tu baisses légèrement les yeux sur tes doigts. Tu décides de te lever. "- Vincent ?" Que tu demandes, d'une voix un peu perdue.

Tu aides ton fiancé du mieux que tu peux en même temps de continuer ton travail à l'université. Mais la fait de semaine tu essaies d'aider ton compagnon à relaxer. Tu n'avais pas réalisé à quel point les préparatifs du mariage angoissait Ravi.
Tu es dans la cuisine lorsque tu entends ton amoureux parler... Plissant les yeux, te demandant pourquoi il demande ce que tu fais debout. Tu regardes Lalu quelques secondes avant de t'essuyer les mains et de commencer à marcher vers le salon lorsque Ravi t'appelle. "Tout va bien mon amour ?" que tu lui demandes quand tu l'as dans ta mire. Tu avais entendu le ton de sa voix qui se veut inquiétante. C'est là que ça te frappe. La fatigue se lit dans ses yeux et tu comprends qu'il est bien plus épuisé qu'il ne laisse paraître.

Tu sens une sensation bizarre dans tes doigts. Ils commencent même un peu à trembler et tu lèves les yeux vers Vinnie. Tu plisses le nez, comme si une odeur de brûler te parvenait. "- Ça.. slbrûlé" que tu dis, ne te rendant pas compte que tes mots dévient de leur véritable objectif. Tu voulais dire " ça sent le brûler " sans pouvoir y arriver. Tes pupilles se rapetissent même peu à peu et tu commences à devenir de plus en plus immobile. Tes muscles commencent à se contracter, ce qui est vraiment mauvais, mauvais signe. "- V...ie" que tu lâches. La veine dans ton cou, l'une des jugulaires, ressort, signe que tu as une tonicité musculaire extrême. Une larme coule sur ta joue, parce que tu sens que d'une seconde à l'autre, tu vas tout simplement perdre le contrôle et te mettre à convulser. Tes yeux deviennent d'ailleurs immobiles. Donc même s'il bouge, tu ne le suis pas.

Tu es maintenant inquiet lorsque ton copain parle... Ne comprenant pas ce qu'il dit. Sur le coup, tu ne penses pas tout de suite à une crise d'épilepsie. Mais tout ton corps te cris que quelques chose cloche. Que quelque chose ne va pas avec ton copain. "Il n'y a rien qui brûle... mon amour" que tu dis en regardant par la cuisine. Tu avais par contre remarqué ses mains qui ont commencé à trembler. "Qu'est-ce qui se passe Ravi... Tu m'inquiètes..." que tu demandes avant d'apercevoir sa jugulaire ressortir et tu commences à relier les points, plus la crise se rapproche. Une crise... Merde... Qu'est-ce que je fais ? Qu'est-ce que je peux faire... Rappelle-toi, Vinnie... Tu as fait de la recherche sur le sujet... Ce n'est pas le temps de paniquer... que tu te dis en laissant tes pensées filer à toute allure. La première chose que tu penses, c'est de venir l'aider à s'allonger au sol, pour qu'il ne se fasse pas mal.

tw : crise d'épilepsie

Pour toi, ça brûle. Tu commences à ne plus comprendre ce qu'il te dit, même lorsqu'il te demande ce qui se passe. Plus aucun mot ne sort de ta bouche lorsque tu commences à plonger plus creux dans la crise. Ton corps se raidi complètement et Vinnie peut le sentir que tu as le corps aussi raide qu'une planche de bois. Tes doigts sont aussi repliés, ne bougeant plus, alors que ce sont les poignets qui tremblent. Puis... Quelques secondes après qu'il te met au sol, ton corps commence à subir ses premières convulsions. Tes yeux finissent par rouler vers l'arrière, un peu d'écume s'accumule sur le coin de tes lèvres et ton coeur se met à accélérer. Les larmes coulent, sans que tu n'en sois à l'origine mentalement, mais ton corps subit un traumatisme par lui-même. Se réveiller d'une crise est terriblement pénible... Parce qu'au bout d'une minute et demi, les convulsions commencent à s'estomper jusqu'à arrêter et tu restes allongé. Heureusement, Vincent semble s'être souvenu que tu dois être mis sur le côté pour ne pas t'étouffer et tu clignes lentement des paupières lorsque tu récupères lentement le contrôle sur ton corps. Tu es terriblement épuisé, les larmes continuant de couler. Tu ne te souviens pas depuis le moment où tu t'es assis sur le canapé, signe que la crise se développait à partir de ce moment. L'amnésie a donc un spectre d'une dizaine de minutes.

Tu l'as senti devenir aussi raide qu'une planche, lorsque tu la forces à s'allonger. Tu l'avais positionné sur le côté, te souvenant de ce que tu as lu sur la prévention d'une crise épileptique. Tu t'es assuré que rien ne traine autour de lui, poussant la table du salon pour empêcher qu'il ne se blesse lors de la crise. Tu t'étais ensuite installé au sol, pour que sa tête repose sur tes cuisses, pour lui servir de coussin... Même si tu sais que normalement, tu ne devrais pas. Tu ne pouvais tout simplement pas le laisser comme ça et le regarder. Lorsque la crise se termine, tu lui caresses les cheveux alors que ton chiot s'approche pour coller son museau au visage du plus jeune. "Hey..." que tu dis doucement à ton bien-aimé. "Reste allongé, ok... ? P..prend le temps de récupéré un peu." toi, tu as l'adrénaline qui pompe encore dans les veines face à la situation qui t'a stressé, malgré ton calme.

Tu es posé contre les genoux de ton fiancé lorsque tes convulsions sont terminées, mais tu t'en rends compte uniquement quand ton cerveau te donne l'information après plus d'une minute et tu clignes lentement les yeux. Tu es tellement fatigué et... Franchement tu as mal partout. C'est comme avoir fait un sport extrême pendant trop longtemps. Ça demande tellement au corps, plus qu'on croit, de subir ce genre de crise. Tu ne peux pas réagir quand le museau du chiot se pose contre ta joue. Tu n'es pas réactif, incapable de parler pour le moment. Mais tu respires un peu rapidement, mais elle se calme peu à peu. Ton coeur est rapide et se calme peu à peu lui aussi.. Un soupire fort se fait entendre lorsque ton corps semble te redonner un peu plus de liberté, deux minutes environ après la crise. Tu ne peux pas tellement bouger, mais un son franchit enfin tes lèvres, sans que ce ne soit un mot. Ça va te prendre plusieurs minutes avant de pouvoir en placer un.

Tout ce que tu peux faire pour l'instant, c'est de lui caresser les cheveux pour lui donner une sorte de sécurité. Pour lui dire que tu es présent avec lui. Le chiot finit par se coucher près de lui et tu attends. Tu as réagi mieux que ce que tu pensais face à une crise épileptique. Bon, ça ne devrait pas te surprendre, tu es quand même capable de bien réagir face à des situations d'urgence. Mais en vrai, tu avais cru que tu allais paniquer, vu qu'il est question de Ravi. Après tout, ce n'est pas n'importe qui. Tu restes patient à ses côtés, attendant qu'il revienne à lui.

La crise n'a durée que quelques minutes. Tu as réussi à reprendre ton souffle en moins de deux minutes, ce qui n'implique aucune prise médicale. Si tu étais resté inconscient ou non répondant pendant plus de cinq minutes, ça aurait été différent. 10 minutes devient une urgente presque vitale. Tu le sens caresser ta tête, mais tu n'es pas capable de vraiment lui parler. Des paroles incompréhensives se suivent, sortent... Mais c'est tout. Lalu vient d'ailleurs poser son museau contre ton épaule. Tu le sais, tu le sens, mais tu ne réagis pas. Ça prend encore plusieurs minutes afin de te sortir de cet état et que tu commences lentement à cligner des yeux normalement. Tu es... Fatigué et tu as mal. Tes muscles te font mal. Ils se sont majoritairement tous contractés. Tu finis par pouvoir lever la main afin de venir gentiment attraper le poignet de ton fiancé. "- Je...vais bien..." que tu murmures, la voix rauque, pour le rassurer.

Tu n'avais pas compris ses paroles... Mais tu sais que c'est à cause de la crise donc tu n'en fais pas tout un plat. Tu monitores le temps qu'il prend à revenir. Tu restes donc là à lui caresser les cheveux pour l'apaiser et lui dire que tu es là jusqu'à ce qu'il attrape ton poignet. Un sourire rassuré s'affiche sur ton visage. "Reste encore un peu allonger mon amour... Je te porterai au lit dans quelques minutes, ok ?" que tu lui réponds tendrement. Lalu avait commencé à bouger la queue lorsqu'elle a vu Ravi bouger et elle est revenu coller son museau contre son visage.