Vendredi 24 mai. Matin.
Solitude réelle. Cœur affolé. Ma course effrénée s'arrêtait lorsque mes pieds foulaient le sable. Je bougeais lentement déposant mes mains sur mes genoux. Je tentais de calmer le souffle bien trop rapide de mon être. Une nouvelle crise avait pointé le bout de son nez. Douloureuse comme toujours. Dedans. Dehors. Ça faisait juste bien trop mal. Me foutant du ciel sombre de la nuit, j'avais quitté ma chambre d'hôtel et je m'étais mis à courir. Juste avancer. Sans but. Juste occuper le corps pour ne pas sombrer dans les habitudes néfastes qui manquaient et provoquaient les crises. Je ne saurais pas vous dire combien de temps j'avais couru. Mais, le soleil commençait à se lever lorsque j'arrivais à la plage. Le souffle se calmait. Le cœur ralentissait. Me redressant, je marchais quelques mètres avant de me laisser tomber dans le sable. Je m'asseyais fixant l'horizon et ces vagues qui allaient et venaient comme ces crises qui me submergeaient. Je finissais par glisser une cigarette entre mes lèvres. Seul poison encore autorisé dans mon existence. Et je restais là à fixer les personnes matinales qui passaient sur la plage. Je restais là. Seul. Paumé. Abandonné.
Solitude réelle. Cœur affolé. Ma course effrénée s'arrêtait lorsque mes pieds foulaient le sable. Je bougeais lentement déposant mes mains sur mes genoux. Je tentais de calmer le souffle bien trop rapide de mon être. Une nouvelle crise avait pointé le bout de son nez. Douloureuse comme toujours. Dedans. Dehors. Ça faisait juste bien trop mal. Me foutant du ciel sombre de la nuit, j'avais quitté ma chambre d'hôtel et je m'étais mis à courir. Juste avancer. Sans but. Juste occuper le corps pour ne pas sombrer dans les habitudes néfastes qui manquaient et provoquaient les crises. Je ne saurais pas vous dire combien de temps j'avais couru. Mais, le soleil commençait à se lever lorsque j'arrivais à la plage. Le souffle se calmait. Le cœur ralentissait. Me redressant, je marchais quelques mètres avant de me laisser tomber dans le sable. Je m'asseyais fixant l'horizon et ces vagues qui allaient et venaient comme ces crises qui me submergeaient. Je finissais par glisser une cigarette entre mes lèvres. Seul poison encore autorisé dans mon existence. Et je restais là à fixer les personnes matinales qui passaient sur la plage. Je restais là. Seul. Paumé. Abandonné.
#rplibre
(Ange K. Murray)
Clean et sobre depuis le 3 avril 2024.
Rechute le 9 octobre 2024.
I can be your heavenly or I can be your hell
I can say a prayer for you or I can cast a spell
I push you to the darkness just to pull you to the light
Rechute le 9 octobre 2024.
I can be your heavenly or I can be your hell
I can say a prayer for you or I can cast a spell
I push you to the darkness just to pull you to the light