TG - MARATHON DE BOSTON

40 km / 43 km

Chaque kilomètre parcouru m'approche un peu plus de la ligne d'arrivée. Je me sens invincible, portée par la détermination et la force qui émanent de chaque fibre de mon être.Alors que je franchis le cap des 34 kilomètres, une vague de confiance m'envahit. Il ne me reste plus que 9 kilomètres à parcourir, et je sais que je peux les surmonter. Mes jambes, autrefois fatiguées, semblent maintenant animées d'une énergie nouvelle, propulsées par la certitude que la victoire m'attend au bout du chemin

Marathonien   12 km / 43 km

Suite au commentaire de la jeune femme, il ne put s’empêcher de ricaner tout en tentant de maintenir son rythme avec difficulté. Erreur sans doute fatale puisqu’un trop plein de salive inonda sa gorge, lui faisant produire un grouinement (autrement dit un bruit de cochon fort peu distinguée) avant de manquer de s’étouffer, le contraignant à un crachat tout aussi peu ragoûtant. Il grimaça avant de reprendre son allure, cette dernière s’étant ralentie en suite de cet incident. Il reprit également sa course de manière plus droite avant de jeter un nouveau coup d’oeil absolument indigné au géant, non pas vert mais rouge sous l’effort. “L’estropié…” tenta-t-il de répondre, son souffle s’épuisant à chaque pas. “... il dit…” Bon sang parler n’avait jamais été si compliqué. “... que la taille …” Un léger éblouissement passager le fit vaciller. C’était ridicule de courir. “ … des pieds … ça veut … rien … dire …” Il lui adressa une grimace avant de jeter un coup d’oeil au grand blond à côté de lui qui surveillait l’échange. “Regarde … les pros …” Il jeta une oeillade au séduisant coureur, l’un des seuls hommes présents à ne pas sembler souffrir de la course avant de détendre son bras droit et de lui mettre une main au fesse en claquant sur cette dernière. “Beau...p'tit cul.” Ce dernier lui adressa un clin d’oeil complice. Bon le fait que ça soit son propre petit-ami qui avait accepté de courir à son allure jouait sans doute dans sa réussite de drague mais l’autre grand dadais n’avait pas besoin de le savoir.

@Ellie Thatcher - @Dan Hackman - @Perceval Hoffmann

Marathonien   12 km / 43 km

Élan de folie qui semble avoir pris ton petit ami, tu l'as allégrement suivi dans cette aventure. Tu ne considères pas avoir l'entrainement nécessaire pour y réaliser les meilleurs temps, mais ça n'est pas le but de l'opération de toute façon. Tu ne vises la ligne d'arrivée qu'aux côtés du néerlandais qui partage tes jours et tes nuits, puisque ce n'est pas ton défi, mais le sien. Et si tu aurais pu l'encourager parmis les spectateurs, tu préfères encore resté tout près, allant caler ton rythme sur le sien, lui ayant conseiller de le trouver plutôt que d'essayer de dépasser X ou Y participant, puisque tu sais bien que c'est ainsi que c'est ce qui le conduirait à sa perte. ...ou peut-être serait-ce un autre coureur lui écrasant le pied. Te faisant gronder en entendant la première exclamation de Kitt, t'en es presque rassuré de l'entendre se lancer dans une joute verbale, faisant se soulever le coin de tes lèvres, alors que tu secoues imperceptiblement la tête. Te voilà rassuré sur son état... Bien que t'entendes son souffle entre quelques mots. Tu ne peux cependant t'empêcher de lui lancer un regard étonné en quelques secondes après que sa main aie claqué à ton derrière. Son clin d'oeil t'empêchant de t'insurger, tu ralentis l'allure juste assez pour te porter quelque peu derrière lui pour un instant. Avant de retrouver ta place à sa hauteur. "Je te retourne le compliment." Lâches-tu avec un sourir charmeur. Dans quoi tu viens de t'embarquer encore? Décallant ta trajectoire, t'assurant de ne couper personne, tu récupères rapidement deux bouteilles d'eau au passage, en rapportant une au brun également. "Plus tard, ce pourrait être un verre?" Proposes-tu, bien que tu te doutes que le programme de votre soirée sera plutôt relaxation et demi-comas.

• @Kristofer Vermeer @Ellie Thatcher & @Dan Hackman

HJ : Perceval a promis a Kristofer de rester à ses côtés tout au long de la course. Les kilomètres au compteur sont donc les mêmes.

Mais la réponse à mon interrogation n'arrivant pas, j'en déduis que l'homme trottinant et ricanant s'est fourvoyé sur le potentiel dragueur, et ça me fait lever les prunelles au ciel, essayant de garder mon rythme mais aussi de ne pas respirer aussi fort que tous les deux. C'est le début les gars, on n'a pas fini de souffrir... et on est clairement venus pour ça. « Qu’est-ce qu… qu’il a dit l’estropié ?? » clairement je commence à croire que je suis de trop dans cet étrange duo, même si je ne peux pas m'empêcher de le regarder de biais.

Cela dit ma contemplation elle est rapidement stoppée par l'éclopé qui manque de ... s'étouffer. Avec sa propre salive, un spectacle... merveilleux. Les yeux écarquillés à passer qu'il va nous claquer devant les yeux et que ce marathon va prendre des tournures d'évènements malheureux. Mais la mort défiée, il reprend ; “L’estropié…” à souffler comme un troupeau tout entier de bœufs. “... il dit… que la taille … des pieds … ça veut … rien … dire … " amusée du préjugé, entre deux foulées, mon regard se perd sur les chaussures de l'homme qui se tient à côté et ne peut me retenir de le faire glisser au niveau de son paquet. Le vidage de pensées est vachement réussi, je frôle la folie. " Regarde … les pros …” Oui alors les pros est-ce qu'il a déjà entendu parler de la relativité ? Mais l'action qui se déroule après donne à notre intermède une dimension nouvelle. Tapotant le derrière d'un inconnu, “Beau...p'tit cul.” enfin pour lui probablement pas tant inconnu. "Je te retourne le compliment." Ensemble ou un truc dans le genre, forcément.

Mais au milieu de tout ça, je reste silencieuse, essayant d'assimiler toutes les informations récoltées. Mais c'est le compagnon du bras cassé qui me donne une raison de m'exprimer. Parce qu'il récupère deux bouteilles au spot de ravitaillement du douzième kilomètre. Si bien que je propose, au brun accusé d'avoir de grands pieds, " T'as soif ? " vu que les deux premiers ne nous ont pas proposé.

@Dan Hackman @Kristofer Vermeer @Perceval Hoffmann @Jared O'Connell

50 km / 43 km
LIGNE D'ARRIVEE

À mesure que je franchis le cap des 40 kilomètres, un mélange d'euphorie et de soulagement m'envahit. Chaque pas me rapproche un peu plus de mon objectif ultime, et je sens une montée d'émotions intenses. Mes muscles, endoloris par l'effort intense, protestent à chaque mouvement, mais mon esprit est plus fort que jamais. Je me concentre sur la ligne d'arrivée, me laissant porter par l'adrénaline qui pulse dans mes veines. Chaque respiration est un triomphe, chaque foulée est une victoire sur la fatigue et la douleur. Je suis déterminée à aller jusqu'au bout, à donner le meilleur de moi-même jusqu'à la dernière seconde de la course. À présent, avec seulement 3 kilomètres restants, je puise dans mes réserves avec une force renouvelée. Rien ne pourra m'arrêter maintenant. Je suis prête à franchir la ligne d'arrivée et à célébrer cette incroyable réussite.

IN
02 km / 43 km

Ce marathon c'est l'occasion de te décrasser, tu l'as promis au reste de ton équipe et à ta fille. C'est plus pour eux que tu le fais que pour toi d'ailleurs, si ça tenait qu'à toi tu serais en train d'fumer ta clope sur le côté avec les autres spectateurs. Mais au lieu d'ça t'as enfilé ton maillot et t'as même un brassard pour signifier que t'es ambulancier et que tu cours avec tes collègues. Tu pars à petites foulées, t'as pas envie de finir le marathon avant la ligne d'arrivée, t'espères juste ne pas te ridiculiser surtout que ta fille t'attend à la lignée d'arrivée.